Une du journal Libération sur l'art
CULTURE

Libération met l'Art au cœur de l'info !

Ils ont toujours été sensibles à toutes les formes d'art chez Libé. Des Unes collectors, des dessinateurs impertinents et malins, comme mon pote Killoffer, mais aussi, belle place à la photo ! Ça tient beaucoup à leur ADN (on se souvient de l'invasion des Bazooka, dont on peut voir des oeuvres en ce moment à Paris à la Maison Rouge). Mais c'est surtout la "liberté" laissée au directeur artistique qui explique la qualité de la scénographie (en plus, on imagine qu'il a tellement de moyens ;-) !)  

Je découvre à chaque expo à Landerneau, dans la fondation Leclerc, l'impulsion essentielle de ses commissaires artistiques pour valoriser le travail des artistes. Une actualité très dispersée comme celle de la semaine dernière autorisait donc le directeur artistique, Nicolas Valoteau, à recourir à des palettes différentes. En section "international", le sujet du thriller politique Coréen offrait une belle matière au collectif BiG : "Mais qui a tué Kim Jong Nam?" Question posée par les reporters Laurence Defranoux et Zhifan Liu. Voilà une suspecte bien croquée (à croquer aussi, mais attention, c'est peut être du poison). Le traitement du dessin en aplat bleu, noir, rouge et blanc renvoie plutôt vers les vieilles histoires du Kgb, mais au fond : quelle est la couleur du crime, n'est ce pas ? Du moment qu'il y a du rouge.

L'art chez Libération

Ah, il fallait évidemment du vert pour colorer l'interview de l'historien Gilbert Achcar sur les révolutions arabes. Commande a été judicieusement passée à la déjà très estimée Christelle Enault, qui a fait exploser la double page ! Cf, pour voir son travail, ses sites sur Instagram, Linkedin, Facebook.

L'art chez Libération

Et puis, il y a le problème du statut des écrivains, des compositeurs et musiciens à l'heure du digital (y a pas que Ubers et les taxis, quoi ! Toutes les professions sont concernées et il se dit même à Libé qu'Amazon pourrait se faire Leclerc qui doit donc comprendre que le sort des intermittents et des musiciens préfigurera peut-être celui des taxis et des épiciers ! Je m'égare ?) Pour illustrer l'initiative d'artistes qui "se font un label", l'article de Thomas Blondeau est accompagné des créations de Helena Pallarès, très belle artiste aussi, jouant sur les tons orange et rouge un peu "passés" et un graphisme qui puise dans l'histoire de la musique.

L'art chez Libération

Bravo, donc, au talent de ces créateurs, mais aussi, de celui qui les a requis, Nicolas Valoteau, le chef artiste.

 

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