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L'échec est plus rude en province qu'à Paris !

J'ai répondu hier aux questions de Quentin Périnel, journaliste au Figaro, qui interroge chaque semaine des personnalités de la politique ou de l'économie sur un échec qu'ils ont connu durant leur vie professionnelle.

 

Une forme d'apprentissage bénéfique, à condition de ne pas les renouveler ! 

«Mes parents m'ont enseigné le respect de ceux qui tentent et qui prennent des risques», me confie-t-il d'emblée, évoquant son père, Édouard Leclerc, fondateur de l'enseigne dirigée par son fils aujourd'hui, après dix-sept ans de coprésidence. Dans les années 80, il accole le prénom de son père à son état civil pour lui rendre hommage. La famille est une valeur sacrée.

«Je n'ai jamais condamné l'échec», explique-t-il dès le début de notre entretien. Pourquoi? L'enfance et l'éducation y sont pour beaucoup. Installés dans ses bureaux du XIIe arrondissement de Paris, c'est donc tout naturellement par ses jeunes années que nous commençons l'entretien. C'est ici que l'on trouve la «marque de fabrique» des Leclerc...

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1 Commentaires

Salut Mel!
C'est courageux de parler de ce qui n'a pas marché mais il faut remarquer que la réussite est dans notre monde une anomalie heureuse. Il est possible de tout tenter avec la meilleure volonté mais le plus important c'est de lancer le projet au bon moment et d'avoir la capacité de réagir aux erreurs et aux aléas avec une véritable équipe autour de soi. Les chiffres comptables et les retour des clients font oublier à chacun que derrière un poulet en barquette ou un morceau de fromage il y a des hommes qui travaillent et qui construisent leur vie avec ce produit. La question de l'échec se pose aussi pour eux lorsque l'activité se termine à cause d'une nouvelle machine ou d'un nouvel actionnaire. Il est plus facile de tenter l'aventure de l'entreprise lorsque l'on est jeune et que l'on a peu de charges. Vouloir monter un projet c'est vouloir se battre pour lui chaque jour à partir du moment où il a commencé. Cela fait combien de temps que vous ferraillez? En plus vous aimez tellement ça que tant que vous pourrez vous continuerez. Voilà aussi pourquoi il est difficile pour un chef d'entreprise de renoncer à son job pour redevenir salarié en cas d'échec. Le minitel c'était une bonne idée! Xavier Niel a fait le business mais pas avec des bouteilles d'eau... Mais si le drive fonctionne aujourd'hui si bien pour Leclerc n'est-ce pas aussi grâce à cette première expérience?

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