Producteurs/ distributeurs : comment œuvrer ensemble pour améliorer la qualité de l'offre alimentaire ?
J'étais ce matin l'invité du groupe Mondelez-France, moins de deux semaines après l'AG des 1500 éleveurs - Fermiers de Loué (billet de blog du 18/05).
500 cadres réunis au siège de Mondelez à Clamart autour du dynamique Mathias Dosne (Directeur Général), d'Hubert Weber (Président Europe) et de mon compatriote breton Olivier Le Coz (Directeur Commercial).
Super ambiance !
Vous me direz, c'est normal, ils savent soigner leur "1er client". Assurément !
Mais, les regards des salariés, et pas seulement des "forces de vente", en disaient long sur l'envie personnelle de chacun d'être acteur des bonnes réponses aux demandes sociales (nutrition, environnement) qui questionnent tout autant les producteurs que les distributeurs.
Mondelez est un leader mondial présent dans 165 pays avec des marques phares comme LU (Prince, Granola), Oreo, BelVita, Mikado, Milka, Côte d'Or, Toblerone, TUC, Hollywood.
À l'heure où le marché du snacking, de la confiserie et de la biscuiterie doit muter vers le light (moins de sucre, moins de colorant, etc.), j'y ai rencontré une équipe de battants. Nestlé va devoir s'accrocher !
J'en retiens une grande disponibilité pour que l'on puisse ensemble mieux instruire les dossiers pour lesquels nous sommes "alliés objectifs" : qualité et étiquetage nutritionnel, traçabilité, pesticides, perturbateurs endocriniens, etc. À charge pour Leclerc d'être bien à l'écoute et en capacité de partage.
Intéressant : je retiens aussi que Leclerc est devenu le 1er e-commerçant mondial de Mondelez. Et l'impression que le e-commerce est un sujet qui impacte plus notre réflexion qu'il ne perturbe l'industriel.
Un grand merci aux nombreux collaborateurs de Mondelez, qui, ce matin, m'ont conforté dans l'urgence de relancer le dialogue inter-entreprises, sans passer par le prisme déformant des syndicats professionnels.
En Une : avec Mathias Dosne (DG de Mondelez) au siège de Mondelez
2 Commentaires
Si producteurs et distributeurs (par ailleurs eux-mêmes souvent producteurs) se tiennent la main pour que nous mangions plus sainement, cela devrait être possible.
Une nouvelle preuve, n'en déplaise aux jocrisses, que les relations industrie commerce ne se réduisent ni aux rounds de négociation pour les accords annuels, ni aux tensions caricaturales dans lesquelles certains parlementaires ont tendance à vouloir les cantonner.
Bravo à Mondelez autant qu'à vous Mel.
Plus sérieusement, concernant votre dernière phrase, comment ne pas être d'accord avec vous sur le jeu trouble d'organisations sois-disant représentatives qui finissent pas ne plus représenter qu'elles-mêmes tant leurs prises de positions sont difficiles à lire à l'aune des préoccupations de leurs mandataires et des clients de leurs mandataires!
De toutes les façons, un travail efficace en filière se fera nécessairement sans eux : entre professionnels, sans les sangsues!
Bonne continuation sur ce type de projet.
Henri