ÉCONOMIE Développement durable

Tsunami : Où en sont les programmes de reconstruction ?

img_blog_181105_reconstruct On n’en parle pratiquement plus dans les médias. Si ce n’est pour faire référence aux interminables polémiques sur le montant global des aides et leur affectation : « Tant de sommes collectées et apparemment des besoins bien moindres ». Sur place, on ne partage pas ce point de vue. Grâce à la collecte menée le 15 janvier 2005 dans les magasins de notre enseigne, plus de 2 millions d’euros ont été recueillis au profit des enfants d’Asie du Sud, réinvestis en partenariat et sous le contrôle de l’association « La Voix de l’Enfant ». Ces sommes ont été réparties pour financer des projets de grande envergure, qui vont être développés sur trois ans en Inde, au Sri Lanka et en Thaïlande. - Au Sri Lanka, 801 211 euros ont été affectés à la reconstruction de maisons, à la rénovation d’écoles et à la mise en place d’un programme d’éducation. - En Thaïlande, 320 000 euros ont permis de financer des frais de scolarité d’enfants orphelins, et un programme de soutien aux familles victimes, en association avec « La Chaîne de l’Espoir ». - En Inde, les projets sont déjà très engagés, en partenariat avec deux ONG, « Indian Council for Child Welfare » et « Guild of Services ». Le problème quand on s’engage à une transparence totale sur le financement de telles dépenses, c’est de pouvoir compter sur des interlocuteurs de terrain qui soient fiables, honnêtes et eux-mêmes largement motivés, engagés dans l’action sociale. Abbas Mehta est de ceux-là. Issu d’une famille implantée depuis longtemps dans la région du Tamil Nadu, Abbas est devenu responsable de notre bureau à Chennaï (ex Madras). D’un commun accord avec les ONG locales, il a été chargé de coordonner les programmes d’aide soutenus par l’association « La Voix de l’Enfant » et notre enseigne. Il se fait un point d’honneur de nous tenir une comptabilité des dépenses « au petit poil ». Sa litanie (il parle d’une voix très douce, monocorde et sans jamais élever le ton) est rassurante. img_blog_181105_mehta Sur le plan social et éducatif d’abord : - Plus de 20 écoles touchées par le tsunami ont été rééquipées. - 3 crèches ont déjà été construites. - Plus de 4 000 élèves ont reçu des fournitures scolaires et des bourses ont été attribuées à 200 étudiants. - 7 groupes d’entraide ont été formés pour aider des veuves, des femmes illettrées en milieu rural, des vendeurs saisonniers, etc… Sur le plan économique, l’une des priorités consistait à reconstruire les flottes de pêche villageoises. Avec l’argent des clients et des adhérents E. Leclerc, 85 bateaux ont été offerts ou reconstruits et 1 200 kilos de filet de pêche ont été offerts. Abbas justifie la progressivité des dépenses. « Il ne faut pas se précipiter. Pas évident d’identifier les besoins les plus importants, de les hiérarchiser ! Les demandes s’accumulent, mais quelquefois sont redondantes car déjà effectuées auprès d’autres ONG ». D’autre part, « il ne faut pas vouloir reconstruire à l’identique. Les populations locales sont souvent attachées à leur foncier, à des paysages qui les ont vu naître. Il faut savoir prendre le temps de les convaincre de déménager, faire œuvre de pédagogie et de patience pour, par exemple, construire plus en hauteur dans les terres… ». D’ici la fin de l’année, il nous faudra refaire un bilan d’ensemble. Mais attention : s’il y a une disproportion apparente entre les montants collectés et les sommes dépensées, ce n’est finalement pas choquant quand, du terrain, on justifie la prudence et la progressivité nécessaires dans la mise en œuvre des programmes.

10 Commentaires

Et bien bravo Monsieur Leclerc et merci pour eux,
nous aussi nous avions offert un disque de fin d'année Clarinette et Piano en Ardèche, afin de contribuer à apaiser les souffrances de cette catastrophe naturelle. Encore Bravo pour cette aide qui prouve l'humaniste que vous êtes.
Merci pour eux et merci pour nous !
Vous vous arretez jamais vous...C'est vous qui avez donné les 2millions€? Vous voulez une statue ou quoi.
Jamais vu un type aussi prétentieux...Et puis ce n'est peut-etre pas aussi pur que ça le MICHEL EDOUARD LECLERC. Un petite usine de fringues a pas cher aussi hein?
Alors si vous voulez faire le généreux faites le,mais surtout faites le en silence...car de votre poche vous pouviez en mettre tout autant et même le double que ca ne vous aurait privé de rien ...d'absolumenr rien.
Et puis fermez les comms sur votre blog car ce n'est meme plus un blog..juste encore une page commerciale a votre gloire.
Vos employés vous lisent alors svp ... ca devient insuportable.
A "Mr": peut-être que MEL ne s'arrête jamais et cela est tout à son honneur! par contre, vous on aimerait vivement que vous arrêtiez vos commentaires stériles et assez révélateur de quelqu'un de frustré ou de Jaloux peut-être ?
Tous vos mauvais sentiments vous aveuglent, relisez l'article, qui vous dit que Mel n'a pas fait un don au tsunami. à preuve du contraire, ce don là, il l'a fait en silence.
A vous Mel: Bravo de contrôler au mieux la gestion de ces dons. continuez de vous battre!
@ mel
Merci pour cette info car lorsque l’on donne la question qui suit c’est : où va l’argent ?
@ mr
Vraiment ce genre de commentaire est insupportable.
Je n’en comprends pas le sens.
Si c’est pour vous une façon d’exister, c’est raté, car vous êtes anonyme et votre éructation sans argument n’apporte rien au débat et n’engage pas la discussion.
Lorsqu’on ne fait rien, c’est de l’égoïsme
Lorsqu’on fait, c’est du marketing
Lorsqu’on ne dit rien, c’est louche
Lorsqu’on dit ce qu’on fait, c’est de la pub.
Et alors ?
Dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit
C’est pas mal non !
Beaucoup devrait s’en inspirer que ce soit dans le monde du travail ou dans celui de la politique.
@ mel
Merci pour cette info car lorsque l’on donne la question qui suit c’est : où va l’argent ?
@ mr
Vraiment ce genre de commentaire est insupportable.
Je n’en comprends pas le sens.
Si c’est pour vous une façon d’exister, c’est raté, car vous êtes anonyme et votre éructation sans argument n’apporte rien au débat et n’engage pas la discussion.
Lorsqu’on ne fait rien, c’est de l’égoïsme
Lorsqu’on fait, c’est du marketing
Lorsqu’on ne dit rien, c’est louche
Lorsqu’on dit ce qu’on fait, c’est de la pub.
Et alors ?
Dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit
C’est pas mal non !
Beaucoup devrait s’en inspirer que ce soit dans le monde du travail ou dans celui de la politique.
Bonjour,
SVP, Babylone et Dr K.
Ne nourrissez pas le troll !
Ne nourrissez-pas le TROLL ET BUS,Hi hi hi, Quelle bande de cuculapraline.
Re à tous (18/11/05)
Je continuerai, tous les trimestres, de faire le point sur l’utilisation de l’argent généreusement offert par les consommateurs aux victimes du tsunami. Et je me rendrai fin janvier, avec les ONG concernées, pour vérifier de visu la bonne affectation de tout cet argent. Et surtout pour recueillir les critiques ou l’assentiment des personnes qui ont bénéficié de ces programmes d’aide.
Si pendant votre voyage vous pouviez emporter en même temps une caméra pour nous montrer en image via un petit reportage fait de préférence par un journaliste completement étrangé au groupement à fin de mieux nous montrer l'action de la voix de l'enfant dans la région en recontruction. Cette vidéo serait ensuite disponible sur le site.

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