Plus de 10.000 agriculteurs, éleveurs, TPE, sont partenaires des Alliances locales E.Leclerc.
ÉCONOMIE Enjeux de la distribution

Valorisation des terroirs : salon des Alliances locales E.Leclerc des Hauts-de-France

Plus de 10.000 agriculteurs, éleveurs, TPE, sont partenaires des Alliances locales E.Leclerc. Cette semaine, plus de 700 d’entre eux, implantés dans les Hauts-de-France, tenaient leur salon à Arras.

J’étais parmi eux, super ambiance bien loin des polémiques. La Voix du Nord s’en est fait l’écho.

 

"Depuis 2012, les établissements Leclerc et leurs magasins jouent la carte des produits locaux et de qualité artisanale à travers la filière « Les Alliances locales ». Encore quelque peu marginales, de la bouche même de Michel-Edouard Leclerc son PDG, les Alliances font des heureux et contentent les consommateurs. Les producteurs tiennent actuellement salon à Artois Expo.

Les quarante-deux gérants des centres Leclerc de la région s’étaient donné rendez-vous ce jeudi, à Artois Expo pour visiter les stands du salon « les Alliances locales » et découvrir les produits de bouche proposés par les entreprises artisanales de l’agroalimentaire.

Cent trente d’entre eux fournissent déjà les rayons des magasins affiliés dans les Hauts-de-France ainsi que la coopérative Scapartois. Parmi les visiteurs, outre Philippe Rapeneau, président de la communauté urbaine d’Arras, on notait la présence de Bruno Tréfouel, responsable de filière à Scapartois et gérant des magasins de Dunkerque et de Rosendaël, et le très médiatique Michel-Edouard Leclerc, PDG de l’enseigne. Si ce dernier reconnaît bien volontiers que cette initiative reste marginale au regard du chiffre d’affaires des magasins, « elle rentre dans la logique de valorisation des terroirs de l’enseigne. » Et montre que grande distribution et producteurs locaux peuvent faire bon ménage.

Quarante-deux centres Leclerc engagés dans la démarche Alliances locales, ce sont 775 partenaires locaux et 367 partenaires locaux uniques. Des partenaires situés dans un rayon de cent kilomètres autour des magasins, des fournisseurs et artisans du label Saveur en Or, des producteurs qui trouvent là un débouché dans les grandes surfaces à des prix respectables, « inespérés » diront certains comme Daniel et Rémi Tourbez, horticulteurs de Bertincourt, engagés depuis 2016 dans cette aventure.

« Ce débouché nous a surtout permis de développer notre activité et d’augmenter notre production tout en respectant la qualité » affirme Bruno Tourbez.

« Cela est bien perçu par les consommateurs à qui nous avons une histoire à raconter »

Même enthousiasme pour Patrick Vandamme de la Charcuterie des Flandres de Dunkerque : « Nous avons six références de produits dans ces magasins et ils sont surtout mis en valeur et proposés au juste prix. Cela est bien perçu par les consommateurs à qui nous avons une histoire à raconter, avec qui nous avons un terroir à partager. »"

 

> L'article de la Voix du Nord : "Comment l’enseigne Leclerc fait-elle alliance avec les producteurs locaux ?"

2 Commentaires

Et bien les faux nez vont devoir tomber! Non? On ne cesse de lire que tout vous oppose et on constate que beaucoup vous rapproche! Un beau partenariat "win win" semble-t-il. Qui devrait faire des petits...et des émules en ces temps d'Etats Généraux de l'alimentaire où le risque de pipotage par les "porte-paroles" agréésest bien réel mais qui semble peu le reflet de toutes les réalités du terrain...
Dans mon magasin de Ploudalmezeau, je peux acheter déjà depuis de nombreuses années. Des yaourts de Tréouergat, des moules de l'Aber Wrach, des salades traiteurs de Plabennec, les œufs de Millizac, d'un peu plus loin je peux aussi acheter la fameuse mousse au chocolat de Marie Morin, le Breizh Cola et des produits plus industriels de la Laïta ou de la Sill. Sans oublier encore plus local de consommer les productions du magasins (laboratoire de pâtisserie, fumoir, atelier de traiteur, boulangerie, ...)

J'achète ces produits parce qu'ils ont souvent très bon mais également parce que ça fait travailler les gens d'à coté et c'est extrêmement plaisant ce sentiment d'avoir un impact direct sur l'emploi local. Et souvent ce n'est pas beaucoup plus cher.

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