Jean-Michel Blanquer Education Nationale
SOCIÉTÉ Bloc-notes

Education : la leçon de Blanquer

Oui, Jean-Michel Blanquer a raison.

Il était temps de sortir de ce débat fumeux sur les nouvelles pédagogies, et de rappeler le droit des élèves d'accéder aux savoirs fondamentaux : l'écriture par la dictée, la grammaire, le vocabulaire et la lecture ; le calcul, et l'entretien de la mémoire.

L'affaire a l'air d'avoir donné des boutons à plusieurs syndicats.

Blanquer, en publiant ces recommandations, aurait fait de la "politique" : ben oui, quoi ? C'est son job ! Il n'est pas prof, hein... ?

Il aurait "cherché à rassurer les parents" ? Eh bien, c'est top. C'est ce que devrait faire tout éducateur.

Je reconnais que la méthode qui aurait constitué à fustiger les profs, comme ça a été fait pour les cheminots ou les journalistes du service public, ça n'aurait pas été correct. Mais personne ne conteste (et encore moins moi qui vient de prendre la présidence d'une grande école, NEOMA) que l'éducation a besoin de moyens (pour gérer le choc de la digitalisation) et de reconnaissance (il y a trop de profs qui galèrent, et pas seulement en ZEP). Et il faudra juger Blanquer sur ses objectifs. Mais le ministre de l'Education, ce n'est pas le ministre des profs, c'est le ministre de la République. Défendre la capacité des élèves à s'intégrer, à apprendre et à vivre avec le savoir, c'est le fondement des valeurs républicaines. And the rest is noise...

4 Commentaires

Tout ce qui change -à l'exception de l'augmentation des gratifications et de la diminution de la contrainte, donne des boutons aux syndicalistes. Les syndicats sont nécessaires ; en revanche la manière "française" de porter le combat syndical l'est un peu moins (double prisme : lutte des classes et examen de l'impact sur la rente à court terme). Donc en effet, JM Blanquer va fâcher du monde. Mais sans doute aussi des parents également qui vont découvrir que l'éducation relève de leur périmètre alors que l'école propose des apprentissages.
Après des décennies de marasme constaté par une dégringolade continue dans les classements internationaux, tout cela va peut-être s'inverser et va donc dans la bonne direction.
Merci MEL de l'avoir noté et appuyé.
Bonjour Michel-Edouard, oui, vous avez raison, l'école a été créée pour dispenser les savoirs fondamentaux aux élèves. Quelle que soit la partie politique de son projet, sur le fond, dans 100% des cas, il a raison. Ca ne marchait plus, il faut donc chnager pour que cela fonctionne de nouveau.
Je soutien également. Sans réserves.
Bonne journée.
Attention, tout ce que préconise le ministre est fait depuis un moment par les instits. Le problème est que l'on marche sur la tête dans l'éducation nationale. Le discours est le suivant ; les élèves ont "changé" et il faut s'adapter à ce public... Cela passe forcément par une baisse de niveau au moins jusqu'au bac. D'ailleurs, il y a plus de bacheliers avec mention que sans mention : bizarre... Alors pourquoi la France s'effondre-t-elle dans les classements internationaux ? Pourquoi le taux d'échec en licence est très élevé ? Le baratin pédagogique et les faux espoirs des TIC (chouette une tablette !) font bien du mal mais il faut mentir à tout le monde...
Valeurs de la République Française démocratique, Nation moderne et civilisée ! Oui l'éducation est un devoir pour les nouvelles générations, qu'ils apprennent l'instruction civique aussi est très important ils ne doivent manquer de rien, pour réussir ensemble et perdurer cette société actuelle qui est légitime, de valeur laquelle fonctionne avec des lois et des expertises qu'ils doivent s'approprier grâce aussi aux institutions ! Sans oublier ceux pour qui la vie et l'éducation est plus difficile ! A bientôt et bonne continuation ( les rayons scolaires et Para scolaires au Leclerc sont corrects ... mercis !

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