Raphaël Nadal : la force du mental (verbatim)

La gestion de l’âge : « J’ai 33 ans, mon corps a beaucoup de kilomètre au compteur… J’ai moins besoin d’entrainements. Maintenant je dois ménager mon organisme. »

Toujours lui-même, mais forcément autrement : « Je suis la même personne. La passion…n’a pas changé. Je la vis juste de façon un peu plus tranquille et j’économise un peu plus mes forces… J’essaye d’être un peu plus conscient de ce que je dois faire… Mes jambes, mon insouciance, ma fraicheur de jeunesse – à savoir accueillir tous résultats positivement, tout cela je l’ai perdu petit à petit… S’entraîner pour s’entraîner ne suffit pas à maintenir la motivation. Le plus important est d’essayer de s’améliorer car cette tentative-là te donne un espoir. Tu vas travailler avec une intention plus claire. »

« Mens sana » pour permettre au corps de suivre : « J’étais lassé de l’amoncellement de coups d’arrêt consécutifs... Ca m’a filé un coup de blues… Je ne pensais pas seulement à Roland mais à mon objectif personnel : reprendre confiance en mon corps, en ma tête et en mon tennis. Tout ça est une histoire mentale et à partir du moment où j’ai clarifié les choses, ma mentalité a changé, je suis redevenu positif... Et depuis c’est mieux chaque jour qui passe. »

Citations tirées d’interviews publiées dans Le Parisien 23/05, L’Equipe 26/05 et 27/05