SOCIÉTÉ Industrie / Agriculture

Biocarburants : Incorporation directe d’éthanol, une idée qui progresse

img_blog_290905_biocarburan Ca bouge sur le front des biocarburants. Depuis que Dominique de Villepin a clairement engagé le gouvernement dans le développement des biocarburants, l’Administration (Industrie et Agriculture) n’arrête pas d’organiser des réunions. Objectif : Atteindre 5,75 % d’incorporation de biocarburant à l’horizon 2008. Lancé le 21 octobre 2005 au Ministère de l’Economie, un cycle de discussions devrait permettre à Dominique Bussereau et François Loos d’annoncer, le 21 novembre, quelques mesures concrètes. Parmi celles-ci, l’initiative conjointe de notre groupement et de l’Union des Indépendants du Pétrole (UIP) qui regroupe les autres grandes surfaces. Elle concerne la filière essence. 1) Pour cette filière, deux thèses s’affrontaient : a) L’une, soutenue par l’UFIP (Union Française de l’Industrie Pétrolière, qui regroupe les majors), défend la technique ETBE. La voie royale pour TOTAL qui détient 90 % des agréments au travers de 3 unités de productions d’ETBE en France (en co-investissement avec les éthanoliers) et un autre groupe indépendant, LYONDELL. Le développement de ce type d’incorporation ne rencontre pas beaucoup de problèmes techniques (fin 2005, SIPLEC (Société Pétrolière E. Leclerc) aura incorporé 6 millions de litres d’ETBE depuis les installations LYONDELL de Fos-sur-Mer). La difficulté est d’ordre commercial. Si seule cette filière subsistait, tous les distributeurs seraient obligés de passer par les fourches caudines de ces deux opérateurs et ce, pour la totalité des volumes d’essence commercialisés à l’échéance 2008 . b) La filière bio-éthanol : L’éthanol d’origine agricole peut s’incorporer directement dans le supercarburant sans plomb 95 et 98. L’offre est pléthorique. Elle ne nécessite pas d’investissement lourd. Elle peut être élaborée par un plus grand nombre d’opérateurs. Mais encore faut-il que les majors livrent les bases essence de basse volatilité nécessaires à ce mélange. 2) Jusqu’ici, mon groupe a été le seul opérateur incorporant directement l’éthanol. Le mélange et la distribution s’effectuent dans les installations de RUBIS TERMINAL à Strasbourg. (Un autre distributeur indépendant (DYNEFF) a réalisé une expérience positive, mais très confidentielle, sur son dépôt de Port-la-Nouvelle). L’expérience est pour nous concluante. En six mois (du 1/01/05 au 31/05/05), 1 600 000 litres d’éthanol ont été incorporés par nos soins. Une soixantaine de stations ont été livrées, sans incident. Malgré ces performances, l’UFIP ne cessaient de faire la fine bouche. 3) Poussée dans ses retranchements par une administration elle-même sous pression du Premier Ministre, l’UFIP a, le 3 novembre dernier, lancé l’idée d’un nouveau test, à Bordeaux. Une condition expresse ? Elle exigeit la participation de l’ensemble des acteurs pétroliers, raffineurs et distributeurs. Comme par hasard, cette expérience se déroulerait dans le dépôt Docks de Pétrole d’Ambès dont l’actionnaire majoritaire est…TOTAL. Refus de Leclerc qui n’y voyait aucun intérêt, compte tenu du caractère probatoire de sa propre démarche. 4) Mais, du coup, la SIPLEC, avec le soutien de l’UIP, a annoncé, à la surprise de tous les acteurs pétroliers présents, le lancement d’une opération d’ampleur industrielle à Rouen : l’additivation de 400 000 m3 d’essence à 5 % d’éthanol (dont 160 000 m3 pour Leclerc). Il s’agit de la réplique de notre expérience strasbourgeoise et, cette fois, en ayant avec nous les autres grandes surfaces dans le projet. Lancement prévu : février 2006. 5) Du coup, déstabilisée par cette annonce, l’UFIP s’interroge sur la pertinence du test bordelais (il y a de quoi !). Mais preuve que le contexte change, l’UFIP a finalement proposé que soit établie une spécification intersyndicale dans l’élaboration d’une base essence éthanolable, et que soient définis ainsi les paramètres incontestés et normalisés d’un produit « marchand échangeable et commercialisable ». Bien entendu, l’UFIP pose des conditions : un engagement de contrôle qualité irréprochable de la part de la distribution (normal). Et des conditions tarifaires équitables entre les filières éthanol et ETBE (à approfondir !). Voilà qui dégage l’horizon pour l’incorporation d’éthanol. De toute façon, il me semble qu’il n’y avait pas d’autre choix. Vu l’ambition du plan biocarburant, il faut faire feu de tout bois. Pas de raison de privilégier telle ou telle filière. Et surtout, pourquoi bloquer celle-ci alors que toutes les grandes surfaces se proposent d’y investir. Le dossier vient de progresser sérieusement. Avec le développement de ces deux techniques, les constructeurs automobiles, plutôt frileux sur les biocarburants, n’auront même pas à investir pour promouvoir cette filière (qui concerne la quasi totalité des 35 millions de véhicules français !).

56 Commentaires

on a du lire le meme rapport du gouvernement :
http://www.industrie.gouv.fr/energie/renou/biomasse/rap-cgm-igf-biocarburants.pdf
Pour le moment on ne parle que de 5,75% de bio-carburant pour 2010. Hé oui 5,75% pour 2008 seulement si l'europe modifie les taux maximum d'incorporation. La ou j'ai du mal a comprendre c'est que pour moi c'est quand meme l'europe qui pousse la france a mettre des bio-carburant... enfin bon, admettons...
Un petit résumé d'une lecture transversale :
Seul les distributeurs de pétrole pourront mettre du bio-carburant dans leur essence.
Donc le francais de base qui mettra de l'huile dans son diesel sera encore inquieté en 2008 !
Seuls les administrations et les agriculteurs pourront rouler 100% bio (enfin quand je dit 100%, je veux dire plus de 5,75%). Les autres il faudra continuer a jouer la vache a lait... Et ce, Malgré la sortie en Europe de véhicules (ford) permettant de rouler indifférament a l'ethanol ou a l'essence...
Le seul point positif c'est qu'on parle de 5,75% en equivalent energétique. Ce qui nous donne 8,84% d'ethanol, 14,72% d'ETBE ou 6,27% d'huile en volume...
Enfin cela reste largement insuffisant surtout si on considère que le moteur consommera un peu plus et qu'il y aura une nouvelle flambée du prix du pétrol en 2007 ....
Voila encore un foutage de gueule de plus.... enfin c'est déjà mieux que rien. En attendant huilez discretement bande de dangereux criminels...
SixK
Oui de toute façon, on sera bien obligé d'accepter, que pourrait-on faire d'autre.
L'automobile est un outil de travail, le vélo c'est bien quand on bosse tout près de chez soi, mais on ne peut pas reprendre des balladeuses?
Le Pote
Excellent blog. Bravo.
Et très belles convictions. Mise en pratique - qui plus est.
www;unsibeaubordel.blogspot.com
Damien
Bonjour,
Une petite question à SixK.
Si j'ai bien compris vos propos, vous semblez opposé au paiement de la TIPP sur les biocarburants.
Si l'on suit votre raisonnement, ceux qui utilisent du biocarburant, n'ont pas à payer pour la construction des routes, leur entretien, la sécurité routière etc...
Qui va payer ? Les cyclistes ? Les piétons ? Ceux qui utilisent les transports collectifs ?...
Jacques Fortier
Le projet de l'éthanol est bien un beau pas vers une diminution de l'utilisation du pétrole dans nos voitures mais il s'agit du biocarburant le moins avantageux. Les biocarburants produits à base d'olléagineux sont plus rentables au niveau de la production !
Pour vous faire une idée, pour n'utiliser que du biodiesel à base de colza, il nous faudrait utiliser 104% du territoire cultivable français. Alors que pour n'utiliser que de l'éthanol, nous aurions besoin 27 fois le territoire français entier !
Ce qui amène, de plus, à dire qu'un seul pays ne peut pas subvenir à ses propres besoin en biocarburants...
un distributeur (commerçant) s'interessant à une initiative citoyenne ?
permettez moi de douter de sa réelle implication, au dela des effets de manche médiatiques.
ne soyons pas crédules (comme j'ai pu l'etre)tout récemment...
j'ai à la disposition de tous (via mon mail) les preuves concretes, ecrites et verifiables de cette honteuse manipulation de la part du mouvement leclerc.
A Mr Pierre le clair
Mais c'est un véritable règlement de compte vos messages.
réglement de compte ? oui, dans la mesure ou j'ai été baladé pendant près de 6 mois par MEL, en pleine contradiction entre ses écrits ici et les faits.
mais au dela de ce cas personnel, qui n'interesse personne et c'est bien normal, je veux dénoncer ici l'hypocrisie du discours.
ne soyez pas dupes.
n'hesitez pas à me contacter par mail si vous souhaitez plus d'explications.
en juin, je propose à MEL via ce blog un projet de formation sur le développement durable dans les magasins.
il m'encourage par écrit sur ce blog.
je contacte un adhérent membre de la commission ad hoc et voila sa réponse reçue par mail en juillet :
"Monsieur LETHENO,
suite à notre conversation, je vous confirme qu'il pourrait être intéressant d'élaborer une formation sur le développement durable.
En effet, la démarche de l'enseigne, sous l'égide de Michel Edouard LECLERC, et à travers les travaux de la commission Qualité Globale et développement durable (QGDD), se doit de renforcer auprès de nos cadres des magasins, les enjeux importants qui seront demain les facteurs de la réussite.
Cette formation, devra en collaboration avec la commission QGDD, fixer les enjeux, les objectifs, et le moyens à mettre en oeuvre.
A vous lire sur le sujet,
sentiments distingués.
François Giniès
PDG centre Leclerc Allonnes 72700? ROUTE DE LA Suze.
membre de la commission QGDD, ACDLEC, 52 rue Camille Desmoulins,92451 ISSY LES MOULINEAUX"
je suis au chomage et je relance tout ce beau monde en aout, septembre et octobre...sans résultat.
au point que MEL me promets dans ce blog d'appeler cet adhérent pour faire avancer les choses.
la réponse tombe brutalement par mail le 28 octobre, sans autre explication.
ci-après mail de l'adhérent :
"Pierre,
suite à un contact avec Michel Edouard, je vous confirme que pour l'instant aucune formation à quelque niveau que ce soit n'est envisagée au sein de l'enseigne. En effet vous n'êtes pas sans savoir que l'année 2006 est un tournant commercial pour notre enseigne du fait de la révision de loi Galland et tout nos efforts son concentrés sur ces nouvelles dispositions qui changent totalement les approches commerciales de nos collaborateurs.
Votre dossier reste entre les mains de la commission.
Vous souhaitant bonne réception, en m'excusant pour le retard apporté à ma réponse,
bien à vous
François Giniès"
voila, c'est tout. business is business.
Dans la famille troll il y a :
le troll débutant,
le troll bête,
le troll pénible,
le troll parano,
le troll éconduit,
j'oubliais, il ne faut jamais nourrir le troll...
@Jacques Fortier,
Comment expliquez vous que les allemands eux ne payent pas de TIPP sur les biocarburants ? Ont-ils pour autant des routes en moins bon état que chez nous ?
Depuis quelques année l'etat de nos routes est devenu franchement déplorable ! On fait du patch. On rebouche un trou par-ci, une tranchée par la, faisant au choix, un trou ou une bosse. Trouvez vous qu'on ne paye pas assez de TIPP ? Devons nous tous acheter un 4x4 pour pouvoir circuler sur les routes francaises ?
Ou va l'argent des taxes ? Trouvez vous normal de payer plus chère de taxe que d'essence ? trouvez vous normal de payer pour circuler sur des routes que nous avons déjà payé ?
La sécurité routière? Nous avons certes quelques infrastructures de bonne qualité (signalitique correcte, bandes blanches anti-dérapantes, etc).
A coté de cela je ne vois que répression !
Les motards se font encore et toujours décapiter par les meme barrieres de "sécurité". Les points noirs listés et connu de nos dirigeants font toujours autant de victimes ?
Pourquoi la TIPP ne va pas a la formation et a la suppression des causes de mort ? Pourquoi la TIPP ne finance-t'elle pas d'avantage les transports en commun et l'utilisation du rail pour les camions de marchandise ?
Cette année, comme l'année derniere l'état va encaisser un gros bonus financier grace a l'augmentation du prix du pétrol. La moindre des choses serait de permettre aux francais de rouler bio sans surtaxe, puisque de toute facon la totalité de ce bonus ne sera pas redistribué et n'ira pas non plus dans la construction des routes, de leur entretien, dans la sécurité routière ....
SixK
Bonjour,
Pour répondre à SixK.
Les Allemands ne payent pas de TIPP (son équivalent) sur les biocarburants, mais est-ce une conséquence ? Ils payent la TIPP la plus élevée d'Europe, après le Royaume-Uni. En 2003 la TIPP sur le sans plomb était de 65,45 cents en Allemagne (58,92 cents en France) et pour le gazole de 47,04 cents (39,19 cents en France). Donc, si je suis bien votre raisonnement, vous souhaitez une exonération de la TIPP pour ceux qui utilisent les biocarburants et une hausse de la TIPP pour les autres ?
Pour en revenir au budget transport, certes sur les 24,5 milliards de TIPP collectés en 2003 par l'État seulement 14 milliards sont affectés de manière directe pour les transports routiers, mais aussi pour les transports collectifs.
Où passe cette différence ?
5 milliards servent à payer le RMI et le RMA. SixK êtes-vous pour leur suppression ?
Le reste sert à payer une partie du trou de la sécurité sociale, les policiers et gendarmes qui s'occupent de la surveillance des routes et autoroutes, les tribunaux jugeant les délits routiers, les établissements pénitentiaires accueillant les délinquants de la route etc...
En ce qui concerne le trou de la sécurité sociale, savez-vous que les blessés de la route ne payent pas les frais d'hôpitaux à leur coût réel ?
En fait le problème Français, tient au fait que sur les 40 milliards dépensés de manière directe pour les transports, 65 % sont pris en charge par les collectivités locales, qui ne bénéficient pas suffisamment de subvention et de dotations de l'État. Toutefois, ce n'est pas en diminuant les recettes de la TIPP que vous réussirez à accroître les aides de l'État aux collectivités locales.
Jacques Fortier
A Mr Pierre le Clair
Vous avez parfaitement bien résumé..Business is business..Vous avez perdu une bataille..pas la guerre..ce sont des choses qui arrivent tous les jours...Battez vous au lieu d'attendre chaque note de MEL et d'en prendre le contrepied.
me battre ? plus de 20 ans passés dans les centres leclerc, à des responsabilités différentes, en croyant à la justesse des combats menés, et TOUT CA POUR CA .
non, je ne me battrai plus au sein de cet univers où seule l'image que l'on fait apparaitre compte. je change de milieu. mais cela ne m' empechera pas de surveiller la désinformation et la manipulation, et d'apporter un contre pied certainement partial et empreint de rage, mais aussi bien utile.
pierre
à Djyp,
La surface agricole française est insuffisante pour couvrir tous les besoins en biocarburants. C'est sans doute vrai.
Mais aujourd'hui, il y a encore des surfaces non utilisées, mises en jachère sans rien produire. Ainsi que des surfaces allouées à des cultures alimentaires en pis-aller, "parce que mieux vaut produire une récolte vendue à vil prix que ne rien produire du tout".
De fait, saturer en culture énergétique ne couvrirait pas tous les besoins, mais permettrait au moins d'en couvrir une partie. Et, ce faisant, de satisfaire:
l'agriculteur, mais aussi l'environnement (moins de CO2 émis).
Et peut-être d'économiser en devises sur les achats de pétrole ??
Alors, pourquoi ne pas au moins aller jusque là ?
Au sujet de la TIPP : (à Jacques Fortier)
Je vois là 2 débats.
Un sur l'économie d'énergie fossile par substitution d'énergie renouvelable, avec un enjeu principalement environnemental. A mes yeux, même si la solution n'est pas encore la panacée, cet aspect là est fondamental.
Un autre sur des taxes. Il en faut. Mais l'Etat, dans sa grande sagesse, trouvera bien le moyen de reprendre d'une main ce qu'il aura lâché de l'autre, n'est-ce pas, en prélevant sous une autre forme ce à quoi il pourrait renoncer en TIPP ?
Et puis, si nous avons une pensée pour l'entretien de nos routes, il nous est permis d'en avoir pour les agriculteurs et le tissu social qu'ils pourraient entretenir grâce aux cultures énergétiques.
Quelqu'un (MEL ?) pourrait-il m'expliquer :
Pourquoi les automobilistes français pourraient avoir des états d'âme au sjet de la santé de leur moteur en utilisant de l'essence additivée de 5% d'éthanol,
ALORS QU'au Brésil les mêmes moteurs roulent en ce moment avec 100% d'éthanol ??
Merci pour les réponses que vous pourriez me poster.
Bonjour à toutes et à tous !
Deux petites questions à Ermite I-G :
1 – Par quel nouvel impôt pensez-vous substituer le manque à gagner sur la TIPP ?
2 – Les surfaces que l'on pourrait allouer aux biocarburants étant extrêmement limitées, êtes-vous pour la culture d'OGM, l'utilisation intensive d'engrais et la suppression d'une partie de la forêt française, comme le préconisent de nombreux partisans de l'huile végétale carburant ?
Pour vous faire une idée de ce que proposent ses partisans, vous pouvez consulter le site :
http://www.orvinfait.fr/huile_vegetale_carburant.html
Amitiés à Ermite I-G et aux autres.
François HENRY
MORT DE RIRE
Monsieur Peugeot lui-même est POUR un 30% dans le mélange MAINTENANT.
Alors pourquoi 5% dans 2 ans ?
Je vais vous le dire : c'est comme les Majors du disque :
d'un coté : des revenus assurés, un prix masqué par 70% de taxes, des bénefs qui explosent,
de l'autre : la fin du pétrole est certaine à moyen terme, et le biocarburant c'est un risque de voir des concurrents arriver.
TOTAL / EMI / BP / UNIVERSAL / SHELL / WARNER
MEME COMBAT !!!!
fred
Bonjour,
Aujourd'hui beaucoup de pays européens proposent le choix entre diesel et biodiesel à la pompe. Pourquoi ne pas développer comme d1plc.com pour UK, le biodiesel en FR et fournir 20 ou 30 millions de tonnes de biodiesel dans les prochaines années avec des cultures de jatropha des PVD. Prix très bas et raffineries privées.
Cordialement
chm
Bonjour,
Pour chm, fred, Ermite I-G et les autres, vos propositions sont totalement irréalistes.
Pour savoir pourquoi, consultez le site suivant :
http://www.manicore.com/documentation/carb_agri.html
Bonne lecture et bonne reflexion.
à Jacques Fortier : merci pour l'adresse du site.
A noter que certaines données nécessitent une mise à jour : en betterave, par exemple, on produit désormais 80 à 90 hl d'éthanol/ha...
J'ai trouvé d'autres sites non moins intéressants sur le sujet :
http://www.assemblee-nationale.fr/documents/table-ronde-biocarburants.pdf#search='%C3%A9quivalent%20p%C3%A9trole%20par%20tonne%20d'%C3%A9thanol'
http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i1622.asp
Bonjour à François HENRY,
Je ne préconise aucune intensification. Une culture raisonnée, sans nécessité d'OGM, peut faire l'affaire. Sans couvrir tout le besoin, OK. Mais pourquoi bouder ce qui est possible, quand on peut à la fois limiter l'émission de CO2 (75% par rapport à l'essence) et économiser un précieux pétrole qui va se faire encore plus rare ?
Je ne renoncerai pas à mes ballades en forêt. De grâce, qu'on la préserve ! Mais il faut savoir que sur le plan du cycle du C02 et de l'O2, les cultures des champs ont un bilan au moins équivalent.
Au plaisir de vous lire.....
Bonjour à toutes et à tous !
En réponse à Ermite I-G.
Vous n'avez pas répondu à la première question.
Pour ce qui concerne la réponse à la deuxième question, à partir du moment où vous reconnaissez que l'on ne peut couvrir qu'une partie du besoin, votre raisonnement est réaliste.
Dans le domaine des énergies renouvelables (toutes les énergies renouvelables et pas uniquement les biocarburants) il est nécessaire de préciser que lorsque les énergies fossiles seront épuisées, notre empreinte écologique ne pourra guère dépasser un. Les partisans des biocarburants oublient trop souvent cette règle incontournable. Ils pensent pouvoir continuer à gaspiller l'énergie indéfiniment, au mépris, de l'environnement et/ou des autres habitants de la terre.
Lorsqu'il n'y aura plus que les énergies renouvelables pour répondre à nos besoins, tous les domaines de la vie seront bouleversés. Les domaines qui vont devoir faire l'objet de profonds changements sont :
- L'alimentation, avec une alimentation presque exclusivement végétarienne (en Europe, presque 70 % des terres agricoles sont affectées à nourrir les animaux, laissant peu de place pour la culture de biocarburants).
- La consommation, avec le retour vers la production et la consommation de produits fabriqués localement et l'utilisation de produits consommant le moins possible de matière première et d'énergie, lors de leur production, de leur utilisation et de leur recyclage.
- Les transports de passagers, avec l'utilisation presque exclusive des transports collectifs et l'abandon progressif des voyages en avion pour le tourisme.
- Les transports de marchandises, avec un transfert modal de la route vers le rail (le train est cinq fois moins énergivore que le camion).
- L'habitat, avec la disparition de l'habitat individuel dispersé et la réduction de la taille des logements (à superficie égale, il faut 30 % d'énergie en plus pour chauffer une maison et l'habitat dispersé ne peut pratiquement pas être desservi par les transports collectifs).
En conclusion, les énergies renouvelables représentent l'énergie de l'avenir, mais les biocarburants ne pourront remplacer qu'une toute petite part des énergies fossiles.
Avec les seules énergies renouvelables, notre empreinte écologique devra forcément s'approcher de un.
Pour mesurer l'effort qu'il vous reste à accomplir, vous pouvez calculer votre empreinte écologique sur ce site :
http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html
Amitiés à Ermite I-G et aux autres.
François HENRY
Bonjour,
Pour répondre à Ermite I-G.
Merci pour les liens.
Passer de 58 hl à 90 hl d'éthanol/ha en trois ans, pensez-vous que ces résultats sont obtenus avec une agriculture bio ou raisonnée ?
Si l'on utilise des engrais et pesticides en grosse quantité, il faut en tenir compte dans le bilan énergétique et environnemental global, car leur fabrication est très énergivore et leur utilisation très polluante. Gaspiller de l'énergie pour produire de l'énergie ne me paraît pas être la bonne solution, surtout si en plus, cela ne fait que déplacer les pollutions.
Jacques Fortier
Jacques Fortier, bonjour !
Le chiffre que j'ai indiqué, de plus de 80 hl d'éthanol à l'hectare, n'est pas d'hier ; il remonte à plus d'une décennie.Cela dit, il concerne des régions françaises de très bonne productivité, qui se situent peut-être au-dessus du niveau national.
Par contre, s'il ne s'agit pas de culture bio, on a affaire à des cultures raisonnées, pour lesquelles les agriculteurs sont attentifs à leurs intrants (c'est, en plus, dans leur intérêt, même financièrement). De sorte que les rendements ont progressé alors que les suivis agronomiques plus pointus qu'autrefois conduisent à éviter tout abus : moins d'engrais azoté, meilleur raisonnement de l'utilisation des produits phytosanitaires...
Et les distilleries qui produisent l'alcool carburant ont elles aussi serré les boulons et, dans le même esprit, amélioré leur productivité.
Bonjour, François HENRY !
Vous avez tout à fait raison, je n'ai pas répondu à votre première question !
Je vous prie de m'en excuser, mais à vrai dire, elle ne m'intéresse guère. J'avoue ne pas avoir l'imagination nécessaire pour proposer la bonne solution. Nos hommes et femmes politiques sont armés pour y répondre avec efficacité. Je leur refile le BB !
Car la question principale reste à mes yeux celle de l'amenuisement de nos ressources naturelles fossiles, et de la pollution. La dessus, je sais bien que vous me rejoindrez.
Même si les bio-carburants ne sont pas LA solution définitive, ils restent un élément indispensable de la panoplie de moyens que nous avons tous la responsabilité de développer dans l'urgence en attendant de pouvoir faire mieux.
Et si la glaciation commençait à produire ses effets dans une vingtaine d'années, nous aurions l'air malin... Et c'est malheureusement un risque que l'on ne peut écarter...
Bonjour,
Pour répondre à Ermite I-G.
Bien entendu, les chiffres extraits du rapport DIDEM/ADEME sur les biocarburants de 2003, sont des moyennes nationales.
Sur le même sujet, vous pouvez lire le rapport écrit par un groupe d'étudiants de l'École nationale des ponts et chaussées, qui montre que les biocarburants ne sont pas neutres, en terme de pollution locale. La pollution locale induite par la culture et l'utilisation des biocarburants, est un sujet qui est généralement totalement occulté par les promoteurs de cette énergie.
http://www.enpc.fr/fr/formations/ecole_virt/trav-eleves/cc/cc0304/biocarburants/biocarburants.htm
Bonne lecture.
Jacques Fortier
Bonjour à toutes et à tous !
En réponse à Ermite I-G.
Sur le fond du problème, je suis d'accord avec vous.
Toutefois, il me semble impossible, de lever un nouvel impôt de substitution à la hauteur de la TIPP. Il ne faut pas oublier que dans ce domaine, on parle de milliards et non de millions d'euros.
Autre point sur lequel nos avis divergent, c'est sur les conséquences à long terme de l'accumulation des gaz à effet de serre. Certes, certains scientifiques envisagent, une éventuelle baisse des températures moyennes en Europe, à cause de l'atténuation du Gulf Stream. Mais une lecture des rapports les plus récents, nous démontre que les courants atmosphériques ont une influence beaucoup plus déterminante sur le climat, que les courants marins. Sur ce sujet vous pouvez consulter le rapport dirigé par Richard Seager (Université Columbia), ne niant pas l'influence du Gulf Stream sur le climat européen, mais la minimisant fortement. Cette étude a pu être menée, grâce aux progrès informatiques ayant permis d'analyser d'un seul bloc, toutes les informations climatologiques disponibles depuis 1949 jusqu'à ce jour, et dans le monde entier.
Amitiés à Ermite I-G et aux autres.
François Henry
que pensez-vous du gazole synthétique ?
Bonjour à toutes et à tous !
Réponse à la question d'Anonyme.
Le gazole synthétique, fabriqué à partir de déchets de plantes et de bois, est un biocarburant comme les autres, avec ses avantages et ses inconvénients.
- Avantages :
C'est une énergie renouvelable.
Sa combustion produit une quantité de CO2 équivalente à celle absorbée pendant la durée de vie de la plante dont il est issu. Donc son cycle est sans ajout de CO2 pour la planète.
- Inconvénients :
Coût de fabrication deux à trois fois plus élevé que le gazole.
Ressource très limitée.
Amitiés à Anonyme et aux autres.
François Henry
Par quel nouvel impot va-t-on remplacer le manque a gagner de TIPP du a l'incoporation grandissante dans les carburants d'une fraction non petroliere ?
Parce que si nos politiques s'imaginent qu'ils vont pouvoir taxer l'huile de tournesol d'origine française au meme niveau que le pétrole saoudien, je rentre en resistance des demain !
Allons plus loin, bien plus loin ! J'exige de pouvoir acheter mon biocarburant sans additif d'origine petroliere dans les stations. Et je veux le payer au prix normal : c'est a dire avec la TVA a 5.5 et sans TIPP.
Au passage, j'en profite pour revendiquer le droit d'acheter mon electricité avec une garantie qu'elle est isssue de sources renouvellables.
A ceux qui pensent que je delire, consultez donc ceci : http://www.cegedel.lu/cegedel/professionnels/produits/nova.html
Xav
Bonjour à toutes et à tous !
Pour répondre au message précédent.
La TIPP :
Vous pouvez commencer à rentrer en résistance, car je ne vois pas par quel nouvel impôt, il sera possible de remplacer la TIPP, qui rapporte à l'État, environ 25 milliards d'euros par an.
Pour rappel, le développement des infrastructures de transport coûte à la collectivité 13 Md d'euros, les accidents de la route 7 Md d'euros, les missions de sécurité routière plus de 2 Md d'euros et la recherche dans le domaine de l’énergie et de la prévention des risques près de 2 Md d'euros, le tout pour un total d'environ 25 Md d'euros.
100 % biocarburant :
Cette idée excellente pour l'environnement est malheureusement assez irréaliste, à moins de redescendre à une empreinte écologique proche de un (nous avons actuellement une empreinte écologique proche de 3,5).
Si vous souhaitez approfondir le sujet, voici un lien intéressant :
http://www.manicore.com/documentation/carb_agri.html
100 % électricité renouvelable :
Même réponse que pour le point précédent.
Sans baisse d'environ 70 % de la consommation d'électricité, il ne sera pas possible de se passer du nucléaire et des centrales thermiques fonctionnant avec des énergies fossiles.
Pour les deux derniers points, vous pouvez mesurer l'effort qu'il vous reste à accomplir, en calculant votre empreinte écologique sur ce site :
http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html
Amitiés à xav et aux autres.
François Henry
Bonjour xav,
Si vous ne voulez pas payer de TIPP, le mieux c'est de vendre votre voiture et de vous déplacer à pied, à vélo ou en transports collectifs, métro, tram, mais pas en bus ou avion, qui polluent trop et utilisent des énergies fossiles.
Pour ce qui est de remplacer edf par un fournisseur d'électricité utilisant uniquement des énergies renouvelables, il faudra attendre la libéralisation des marchés privés. Mais lorsque le choix sera possible, il faudra supprimer la plus grosse partie des appareils électriques de votre appartement. Adieu chauffage électrique, sèche-linge, lave-linge, lave-vaisselle, gros réfrigérateur, congélateur, PC de bureau (il faudra utiliser un portable), écran plasma, fer à repasser, aspirateur, nettoyeur vapeur, lampe halogène etc...
Car les énergies renouvelables ne seront jamais suffisantes pour alimenter tous ces appareils électriques.
Sinon, j'ai lu votre lien, d'après vous est-ce que le gaz naturel est une énergie renouvelable ?
D'autre part, si vous lisez en détail le contrat, vous pourrez lire qu'aux heures de pointe, ce fournisseur achète de l'électricité à l'origine non garantie à 100 % renouvelable (90% si on enlève le gaz naturel).
Faites de jolis rêves.
Réponse à tous (30/11/2005)
Comme tous les internautes sur ce site, j’apprécie la qualité et le sérieux des échanges entre François Henry, Jacques Fortier et quelques autres. Je pense que ça pourrait être intéressant d’approfondir certains sujets, en sollicitant les meilleures expertises ou expériences de chacun. Ne pensez-vous pas, dans le respect de l’anonymat ou non des pseudos, que chacun dise un peu « d’où il parle » : simple usager, intéressé au sujet ou professionnel.
En tout cas, si vous avez envie de nous donner plus d’informations sur ce que vous faites, n’hésitez pas. Et merci encore pour toutes ces infos que nous pouvons collecter ici.
moi je suis pour consommer mieux et moins, pour faire la fête avec des bouteilles de champagne dont les bouchons sortent tranquillement!
Aller voir http://www.spoomfizz.com
Bonjour,
j'aimerais simplement savoir s'il serait possible de publier une liste électronique régulièrement mise à jour des stations Leclerc qui distribuent les biocarburants évoqués?
En tout cas, je n'en trouve pas en Alsace (tout du moins ce n'est pas affiché sur les pancartes des prix ni à Mulhouse, Erstein ou encore Cernay) , alors que c'est apparemment à Strasbourg, dans les installations de Rubis Terminal que l'éthanol est incorporé au Sans Plomb...
Merci d'aider un consommateur désireux d'acheter au mieux et pour le mieux!
Réponse à Philippe LEHR (09/12/2005)
Pratiquement aucun distributeur n’affiche de mention spécifique lorsqu’il commercialise des biocarburants. La raison en est que les compagnies pétrolières, dans leur publicité, ont jeté une certaine suspicion (confusion) sur les additifs.
De toute façon, puisque l’incorporation de biocarburant va devenir obligatoire, je ne sais pas s’il faut envisager une publicité spécifique. Et objectivement, à part quelques écologistes et les agriculteurs, qui est vraiment réceptif à cet argument lors de ses achats ?
J’ai créé un petit groupe de réflexion sur ce sujet. Je communiquerai, ici, ses premiers résultats… A vous lire.
En réponse à M.E.L.(15/12/2004),
j'ai bien lu votre raisonnement et me rallie quasi-complètement à son implacable justesse. J'attends tout de même avec grand intérêt de lire les résultats de votre groupe de réflexion, notamment en terme d'impact (la tendance durable au développement de l'achat "bio", en ce qu'elle révèle des modifications progressives mais certaines dans les mentalités, m'incite à croire a priori que l'indication claire d'une contenance en biocarburants pourrait sensibiliser une frange de population plus large que celle que vous évoquez).
Ceci étant dit , je suis bien conscient des problémes techniques (garantie d'une contenance régulière au même taux de biocarburants malgré les aléas de la production par exemple...)et du terrain confu (les majors et leurs pseudo-carburants écologiques, qui -selon le service clients de l'une d'entre elles - "peut ou pas contenir des biocarburants"!!! mais en tout cas toujours des additifs chimiques...) sur lequel vous évoluez.
En ce qui concerne le caractère obligatoire de l'incorporation de biocarburant, les échéances sont encore relativement lointaines pour des taux d'incorporation faibles par rapport aux possibilités techniques (me semble-t-il); n'y aurait-il pas un avantage à être, comme vous l'avez souvent été, un précurseur, en incorporant "plus", "mieux" et "avant" les autres et à le faire savoir? (sans parler de la possibilité future d'incorporer bien plus que les minima prévus après les échéances évoquées)
En tout cas, mon premier message (j'aurais dû le préciser dès ce moment) était basé sur un constat simple : lors de plusieurs déplacements à Montbéliard, j'ai pu acheter du Sans Plomb 95 VERT à la station du Centre Leclerc qui proposait (et propose encore aujourd'hui)des pompes spécifiques à côté des SP 95 et 98 "normaux(?)". Seul regret : le SP 95 VERT est vendu (un peu) plus cher que le "normal"(l'impact serait peut-être meilleur si le prix était au moins identique?)
De retour en Alsace, j'ai cherché dans les Centres Leclerc des affichages du même type mais sans succès...d'où ma propre confusion dont je fais part dans le premier message...
Quoi qu'il en soit, je tenais à profiter de ces quelques lignes pour vous adresser mes humbles félicitations et encouragements pour vos engagements passés, présents et futurs qui vont dans le bon sens, souvent à l'encontre des intérêts financiers de certains lobbies, mais finalement pour le bien de chacun d'entre nous...
Sur ces bonnes paroles,
De très bonnes fêtes de fin d'année à tous les lecteurs et acteurs de ce blog, ma foi fort instructif.
Pourquoi seulement 5% d'éthanol ou d'huile de Colza dans l'essence et le gasoil.
Aujourd'hui, l'huile de colza peut s'acheter autour de 0.50 € le litre et la taxe obligatoire est de 0,10/L €.
Pourquoi irais-je me ruiner dans vos stations, Mr Leclerc, avec un carburant 5% écologique alors que je peut rouler 100% écologique et préserver mon porte-monnaie?
Quant à l'éthanol, inutile de dire que on est attentifs aux progrés de notre gouvernement dans ce domaine. On attendra encore longtemps, quoi...
Et l'atmosphère de notre petite planête aussi par la même occasion.
Saviez-vous que le plus gros volume de CO2, c'est pas les voitures, c'est vos baraques !
Et une chaudière au fioul, ça marche aussi avec de l'huile végétale (=> petite modif de rien)!
Allez ciao, Edouard, Bonnes fêtes !
Pour l'auteur du message précédent.
Attention les douaniers sont déjà en route pour vous verbaliser.
Si vous êtes opposé aux lois françaises, changez de pays.
Bonjour
je cherche a proposer a GALEC un projet Européen de distribution et je n'ai pas leur email ou téléphone du responsable projet
Christophe TAVERNIER
AGENCE EURONIXA GEIE
secrétaire général exécutif
Réponse à tavernier (21/02/06)
Toute proposition sur ce sujet est à adresser à SIPLEC (société d’importation pétrolière) 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy-les-Moulineaux (à l’attention de Thierry Forien).
Réponse à Francis Janowskir (24/02/06)
Au début, j’ai un peu souri à votre commentaire. En fait, en le relisant, je conçois qu’il aborde un éventuel problème.
A priori, aucun oiseau n’est véritablement en contact avec de la marchandise dans un magasin, ni même dans les entrepôts. Mais avec l’arrivée des hirondelles, vérifions peut-être d’un peu plus près les espaces intermédiaires (entreposage des fruits et légumes, notamment). Je transmets à notre cellule de contrôle qualité. Merci donc.
de la part de: frederic.mouset@laposte.net
monsieur
je me permet de prendre contact avec vous car en tant que citoyen responsable il me doit d attirer votre attention sur un sujet que vous avez sans doute deja croiser sur le NET.je suppose que vous savez que l energie produite par une centrale nucleaire se vaporize dans le "transport",aussi je trouve irrationnel et injuste que de tels systemes soit rester en place aussi longtemps .j ai decouvert au fil du NET de pur genies qui on fabriquer de l electricitee a partir de machines et de tres varier procedes d extraction..la simpliciter de mise en oeuvre de telles inventions est surprenante de logiques ,un ENFANT pourrer le comprendre!c vrai!
aussi si vous meme ou UNE DE VOS CONNAISSANCES avez les capacitees et l intterer, n hesitez pas a me contacter ou a investir vous meme dans cette pure voie.
il faudras lire entre les lignes car je ne puis vous fournir la veritee."l affreuse".
seules vos capacitees et assurances en electronique vous donnerons la solution et confirmation de l evidente simpliciter.
pour le BIEN de tous.
excuser une certaine lourdeur d ecriture mais le temp presse j ai 10000 gens a contacter.
je vous envoie ci joint quelques liens forts interessant,jespere que ce message ne finiras pas dans une poubelle et qu une belle plante pousseras de ma graine.
http://www.magnetricity.com/
http://jlnlabs.imars.com/mahg/tests/mahg2c.htm#COP21
http://www.hcrs.at/MULLER.HTM
http://pureenergysystems.com/os/EdGrayMotor/PM_PEM_MG/prototypes/motor/GM3/index.html
http://www.fdp.nu/free_energy.asp?book=rotor&menu=n
http://www.icehouse.net/john34/index100.htm
http://www.icestuff.com/~energy21/grayphotos.html
http://freeenergynews.com/Directory/Inventors/JohnBedini/SG/Feb2005/index.html
http://www.intalek.com/Index/Projects/SparkGapExp/SparkGapExp.htm
http://www.lutec.com.au/gallery.htm
http://www.keelynet.com/confer/knbios.htm
http://perso.wanadoo.fr/quanthommesuite/Nouv131204.htm
http://www.geocities.com/koneheadx/RVMuller.html
http://www.fdp.nu/perendev/default.asp
LE BUT DEFFINIE L INTELLIGENCE HUMAINE
ps: n hesiter pas a fouiller tous ces sites a fond et a diffuser sur un forum!!!
LA DAME DE L’ADEME ET LES BIOCARBURANTS
Superbe exemple de parité administrative, la dame de la Dème, est en tous points conforme au modèle masculin dans les domaines techniques, comptables et fiscaux. Même inculture soixante huitarde, même langue de bois, même refus de l’évidence et des réalités physiques et financières.
Elle pérore sur les ondes autant sur le bluff de l’effet de serre que sur les biocarburants. Dans sa dernière intervention elle a expliqué que l’éthanol n’a pas les mêmes propriétés que l’alcool dit « éthylique », surtout quand, mélangé à l’essence, il devient du bi ou du diéthanol.
Selon cette dame, non seulement on sauverait l’agriculture betteravière, mais on réduirait les émissions de gaz carbonique et on ferait des tas d’économies.
Pour bien répondre il faudrait aligner des chiffres et ça, c’est fatigant à lire. On peut essayer de les remplacer par des mots.
Des labours à la pompe
Avant de sortir « l’éthanol » de l’alambic, il y a eu du travail et des dépenses d’énergie considérables.
Le tracteur qui laboure, sème et engraisse pour finir par arracher puis transporter aux camions qui continuent vers la « sucrerie » reconvertie en distillerie. Cela représente une bonne quantité de carburants. Si l’on y ajoute tout ce que consomme l’usine AZF pour produire les ammonitrates qui engraissent les terres à betteraves on obtient beaucoup de calories.
On n’a pas fini. L’usine va laver triturer malaxer, chauffer et pressurer pour sortir le jus fermentescible chargé de saccharose (le sucre). Même, si les levures travaillent sans salaires ni syndicats, elles vont consommer 33% du carbone pour produire le gaz carbonique qui fait pétiller le champagne, et les yeux de nos dames.
Ces levures vont produire de l’alcool, jusqu’au plafond de leur empoisonnement qui se situe à environ 15%, dans les mélasses, diluées en conséquence. Comme quoi les levures sont moins fragiles que les hommes qui n’en supportent que moins d’un demi pour cent de leur masse, avant le coma létal.
Ce n’est pas encore fini, car, le mélange eau alcool, limité à 12° pour des questions de productivité, devra être distillé de manière à éliminer 84% d’eau par évaporation. L’énergie nécessaire se calcule très facilement, mais il est encore plus précis d’utiliser les chiffres globaux de la comptabilité analytique de la production. En tout, il aura fallut plus d’un litre d’équivalent pétrole pour produire un litre d’alcool et il faudra 1,56 litres d’alcool pour donner l’énergie d’un litre d’essence.
Bien entendu, en brûlant ce coûteux produit, on va encore produire du gaz carbonique, ce qui devrait faire de la peine aux illusionnistes des gaz à effet de serre.
Si on raisonne, sans tenir compte de la fiscalité, comme le fit notre Ministre frisé de l’économie et des finances, mal « instruit » par son service des douanes, on peut produire l’illusion, si c’est le but cherché.
Si on est une Directrice de l’ADEME gouvernementale compétente, on doit enquêter auprès des distillateurs, analyser les comptabilités et conclure sur la comparaison de choses comparables.
Lors de sa conférence radiodiffusée sur ce sujet, le Capitaine au long cours HADDOCK (de la section Flandres-Artois en Belgique) qualifiait l’alcool d’ « ennemi du marin ». Il aurait pu ajouter « ennemi du contribuable »
Que reste-t-il de ces élucubrations avec si peu de chiffres ? Seulement la conclusion du vieux paysan :
« Si c’est pas malheureux de brûler de la nourriture »
Va-t-on encore nous parler de FAIM DANS LE MONDE ?
Pour ceux qui aiment les calculs
On retiendra les masses atomiques suivantes qui servent de base de tous les calculs : C=12 - O=16 - H=1
On notera ainsi que le sucre C12H22O11 voit sa « mole » peser : 342 grammes qui, en s’hydrolysant, vont donner 2(C6H12O6) de glucose d’une masse de 360 grammes.
A son tour la mole de glucose va fermenter en libérant 2 moles d’alcool éthylique (C2H5OH) et deux moles de gaz carbonique CO2.
En résumé on calcule facilement que 46 grammes d’alcool, avant d’être brûlés dans les moteurs, ont déjà produit 44 grammes de CO2
En brûlant, ces mêmes 46 Gr d’alcool vont encore produire 88 Gr de CO2
Soit au total 3X44 = 132 Gr de CO2 taux d’émission de CO2 132/46 = 2,87 Gr par Gramme d’alcool
L’essence, qu’on peut ramener au benzène qui la constitue en majorité, a pour formule C6H6 donc une masse molaire de 78 grammes qui vont produire 264 grammes de CO2 donc taux d’émission de CO2 :
264/78 = 3,38 grammes par gramme d’essence
Or il faut 1,56 grammes d’alcool pour produire l’énergie d’un seul gramme d’essence ce qui remonte le, taux de CO2 de l’alcool à 2,87 X 1,56 = 4,48.
Vous voulez plus simple ?
1)- pour équilibrer les masses entre l’alcool et le benzène on appliquera à l’alcool le cœfficient :
78/46 = 1,696
2)- pour équilibrer les pouvoirs calorifique on multipliera ce chiffre par 1,56 soit :
1, 696 X 1,56 = 2,646
Aux 6 CO2 produits par la combustion du benzène on opposera les 3 X 2,646 = 7,94 CO2 de l’alcool.
Conclusion : 7,94/6= 1,32 à l’avantage du benzène.
L’ALCOOL GENERE 1,32 FOIS PLUS DE CO2 QUE L’ESSENCE
Si l’on ajoute à cela tout le CO2 produit en amont pour fabriquer le sucre, nul doute que les déchets de CO2 émis avec l’alcool dépassent plus que largement ce qu’on obtient avec les produits pétroliers.
Rendez vous sur internet et regardez les élucubrations verbeuses et abondantes de l’ADEME sur le sujet. On dirait la constitution giscardo-européenne adaptée aux disciplines scientifiques.
Par un écran de fumée dialectique on assiste à une démonstration visant essentiellement à faire croire à la bonne affaire.
Comment de superbes hauts fonctionnaires, issus des prestigieuses écoles de la république, comme Sciences Po ou l’ENA, peuvent-ils prendre ainsi les braves Français pour des imbéciles ?
Propager des idioties comme les gaz à effet de serre ; la pompe à chaleur (ça c’est polytechnique (voir SIROTA et l’Inspection des finances) n’est pas digne d’un pays qui, par le passé, fut à l’avant-garde des sciences.
C’est ainsi qu’on voit le triomphe d’AIRBUS (avions fabriqués à l’envers des saucissons) finir dans une panade financière incroyable et la liste est longue des fantastiques gaspillages qu’on doit à la malhonnête inculture de nos dirigeants.

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