SOCIÉTÉ Industrie / Agriculture

Prix agricoles : les fruits de la liberté

 Laissez-moi vous lire cet amendement adopté par le Sénat (Loi sur le développement rural 20/01/05) : "Pour un fruit ou légume frais, ayant fait l'objet entre le fournisseur et son client d'un prix de cession, l'annonce de prix hors du lieu de vente est autorisée". Eh oui, vous avez bien lu ! Les commerçants vont pouvoir faire de la publicité à la radio et dans le journal, et publier le prix de la cerise, du chou-rave et du poireau. Parce que c'était interdit ? Absolument ! A chaque printemps, quand les paysans déversent leur colère, en même temps que leur trop-plein de tomates ou de melons sur les parkings des hypermarchés, syndicats, médias et politiques interpellent les distributeurs : "Qu'attendez-vous pour donner un coup de main aux agriculteurs, faites de la promo pour qu'on liquide les stocks avant péremption". Va pour l'ignorance des uns. Mais que dire de l'hypocrisie et des contradictions des syndicats à l'origine de cette interdiction (CNJA). Comme ce commerçant du sketch de Fernand Raynaud dont l'argument publicitaire se limitait au slogan "ici, belles oranges pas chères", on ne peut pas, depuis 4 ans, faire de la réclame passé le périmètre de nos échoppes. Unique en Europe, unique dans le monde. Eh bien, 4 ans il leur a fallu, 4 ans pour s'apercevoir que c'était débile. Un conseil qui va me faire des copains : au prochain débat parlementaire, messieurs les experts agricoles, mangez des légumes et arrêtez de bouffer du distributeur. C'est meilleur pour les neurones, et la soupe législative n'en sera que plus goûteuse !

28 Commentaires

Hypocrisie partagée

Monsieur Leclerc Et vous, n'êtes pas vous aussi hypocrite. En payant une misère les fruit et légume aux agriculteur et en prenant des marges énormes, en payant les produits 6 mois après. En imporant des produit que l'on fait en France moins cher mais en les vendant au même prix.
Prix agricoles (suite 3) - Re : gilles1967

Pour finir, n'oubliez pas que la France est exportatrice nette de produits agricoles. Pour obtenir ce résultat, l'Etat français est obligé de mobiliser d'énormes subventions pour compenser l'écart de prix entre le marché français (élevé, eh oui !) et le cours mondial. Cet argument devrait vous convaincre que les accusations portées contre les prix prédateurs français ne sont pas pertinentes. Bien sûr, tout grossiste, tout distributeur achètent, hors saison, des fraises, des melons, des oranges ou des tomates importées. Mais dès que la production française est sur le marché, ces ventes se marginalisent. L'incapacité des agriculteurs à programmer les quantités mises en marché pèse sur les cours (pas de coordination européenne). Pourquoi nous en tenir responsables ! Il y a du travail à faire au sein de leur interprofession. En attendant, m'empêcher de vendre du raisin italien quand il n'y en a plus en France (je vends des milliers de produits français en Italie), c'est incompréhensible pour les Italiens qui n'y voient qu'une mesure protectionniste. E' chiaro !
Prix agricoles (suite 2) - Re : gilles1967

Vous parlez des marges ? Franchement, c'est se tromper de cible. La grande distribution pratique des marges quelquefois 50 % inférieures au marché traditionnel. Elle est de 22 à 30 %, selon les catégories de fruits ou de légumes, dans un centre E. Leclerc. Le bénéfice net par produit est de l'ordre de 2 à 4 % ! Ces chiffres suffisent à faire taire, je crois, toute polémique. Délais de paiement ? Mais, Gilles, vous lisez trop la mauvaise presse ! Pas question de délais à 6 mois puisque tout le commerce des produits frais en France est réglementé. Les centres E. Leclerc payent les produits frais, comme le prévoit la loi, à 30 jours après la fin de la décade de livraison.
Prix agricoles (suite 1) - Re : gilles 1967

Contrairement à une idée trop répandue, nous n'avons pas de centrale d'achat nationale pour les fruits et légumes. Chacun des acheteurs des 500 magasins procède, en direct, avec les producteurs. Tout au plus, profitent-ils de la logistique de 16 entrepôts régionaux. La moitié de l'offre des centres E. Leclerc de la région parisienne est achetée à Rungis. Notre performance ne vient donc pas de conditions d'achat honteuses.
Prix agricoles - Re : gilles1967 (02/02/05)

Désolé, Gilles, mais toutes ces affirmations ne reposent sur rien. Ce sont des bribes de polémiques. Elles ne font pas avancer le dossier. Prix agricoles ? La distribution achète au prix fixé par un marché sur lequel opèrent surtout les industries de transformation (premiers clients de l'agriculture), les exportateurs, les grossistes et la restauration. Si nous pesons sur les cours, reconnaissez que la responsabilité en est largement partagée. Niveau des prix ? Les cours du marché français sont en moyenne de 20 à 50 % supérieurs aux prix offerts ailleurs en Europe. Aucun distributeur européen, aucune autre enseigne n'offrent un cours plus rémunérateur. Et en France, aucun industriel, aucune société de restauration collective ne payent mieux que nous, en moyenne.
bien le bonsoir mr leclerc vous faites crever les agriculteurs par vos prix trops bas a l achat et trop hauts pour les consomateurs ex celeri prix payer au producteur 9cntimes vendu chez vous 1.95e cherchez l erreur 22fois la culbute .alors je dis bien fait pour le steack hache et faudras pas vous etonner de voir sous peu les agriculteurs debarque pour regler certains comptes et pas amicalement et que le steack vous etouffe salutations
Re à leterrier (02/11/2005)
Ce n’est pas bien de mentir, Monsieur Leterrier. La marge d’un centre E. Leclerc sur le céleri oscille entre 20 et 27 %. Donc, on est très loin de l’affirmation selon laquelle nous ferions « 22 fois la culbute ». En revanche, je vous invite à interroger la coopérative à laquelle vous livrez pour savoir à quel prix celle-ci commercialise sur le marché. Car c’est à celle-ci ou à des groupements de producteurs que nous achetons, et non pas aux producteurs.
Quant à votre référence au steak haché, elle n’est pas très délicate. Nulle part dans ma communication pendant cette crise, vous n’aurez trouvé une quelconque accusation à l’égard des éleveurs, ni même de la possibilité d’une contamination de la bête à la sortie de l’élevage. Et pourtant, c’est encore une hypothèse possible… Vous voyez, être élégant, c’est un choix qui est donné à tout le monde, au distributeur comme au paysan.
oh, mr MEL, pas de leçon d'élégance s'il vous plait !
nous savons tous que vos propos sont peut etre sinceres à titre individuel, mais ne refletent en rien les réalités des centres.
les marges pratiquées sont plus proches de celles évoquées par les intervenants que de celles que vous indiquez. les chefs de rayon doivent anticiper la casse, et gonflent les prix (marge brute) en conséquence afin d'obtenir un compte de résultat (marge semi nette) acceptable par le directeur de magasin. la marge nette enfin obtenue, en "bas de bilan" est celle que vous annoncée, et représente des profits bruts immenses pour les patrons de centres, même si une partie (25%) est redistribuée aux salariés via la participation et l'interessement. reste tout de même 75 % de cette manne au propriétaire de centre, souvent la plus grosse fortune personelle de la région.
de même, les délais de paiement légaux ne sont respectés que pour les prèlevements de la centrale régionale, mais jamais pour les petits producteurs éventuellement partenaires auprès de tel ou tel centre...inertie administrative, ou gestion délibérée de la trésorerie ? à vous de juger.
alors que certains en viennent à envisager des actions plus violentes, cela est bien compréhensible.
la banlieue s'est enflammée parce qu'elle se sent humiliée. ne faites pas la même erreur, et ouvrez les yeux.
M. JACOMINO Yann
Les bastides Sauzéat
20 impasse Sauzéat
42320 FARNAY
Farnay le 23/11/2005
E.LECLERC
ZAC LA VARIZELLE
42400 SAINT-CHAMOND
MONSIEUR le Directeur,
Je vous écris pour exprimer mon mécontentement quand à l'accueil que l'on m'a réservé dans votre magasin.
je suis venu faire mes courses dans votre magasin (client fidèle à votre enseigne 1/semaine possédant la carte fidélité) le 22/11/05 vers 19h35/40 -le magasin ferme à 20h00-
Le temps de faire mes courses, il est 19h45, j'entends l'annonce micro de fermeture du magasin dans 10 minutes, je suis l'un des derniers clients, votre permanent direction me demande de rejoindre les caisses une première fois, 5 minutes plus tard j'entends l'annonce micro de fermeture du magasin dans 5 minutes, je me hâte pour terminer mes courses, je croise un responsable sécurité qui me dit très poliment que le magasin va fermé et me demande de rejoindre les caisses. Je me hâte pour prendre mes derniers articles et là juste dans la minute qui suit (alors qu'il n'est même pas 19h55) votre permanent de direction s'énerve et me demande de rejoindre les caisses rapidement car le magasin va fermer.
Effectivement, le magasin allait fermer dans les cinq minutes mais est on obliger d’être incorrect avec SES CLIENTS pour demander de rejoindre les caisses alors que dans les 10 minutes on m’a répété ou j’ai entendu l’heure de fermeture du magasin.
Du fait, que me l’on manque de respect, je m’emporte envers ce monsieur (M.BERARDO) et je lui demande à qui ai-je à faire. Il me réponds qu’il est le permanent de direction et que je dois sortir, je lui dit que je suis client et là il me réponds « que des clients comme vous, on en veut pas ».
Là je crois rêver, je suis client, je dépense mon argent dans votre magasin et parce que je tarde un peu on me vire comme un malpropre, c’est scandaleux… je m’excuse de faire mes courses un peu tard mais votre magasin ferme à 20h00, travaillant je ne peux pas venir à l’ouverture.
UN CLIENT N A-T-IL PAS DROIT AU MEME ACCUEIL DE 9H00 à 20H00.
Maintenant, M. le directeur que dois-je faire ? Ne plus venir dépenser mon argent dans votre magasin ?
J’attends juste un geste de votre part, une réponse à mon courrier et peut-être plus si vous êtes un commerçant…
Veuillez recevoir, mes sincères salutations distinguées.
Réponse à M.JACOMINO (23/11/2005)
Franchement désolé pour cette aventure. Je ne comprends pas cette maladresse. On peut être énervé, avoir de bonnes raisons de précipiter les choses, mais la politesse doit rester reine. Même après la fermeture du magasin.
Ceci dit, il n’est pas non plus facile de tenir un horaire. Vous voyez les choses avec le regard d’un client, lui-même probablement pressé. Mais le salarié, lui aussi, a des droits, une famille, des obligations extérieures. Il est normal qu’un chef d’entreprise fasse respecter les horaires qui, par ailleurs, s’imposent aux salariés.
Vous le dites vous-même, vous avez peut-être un peu tiré sur la corde, joué serré… Peut-être auriez-vous pu aussi (mais ce que j’en dis… !) mettre un peu plus d’empressement pour finir vos courses, n’est-ce pas ?
Suitz à une panne sur un rétro projecteur acheté le 12/12/2004 dans le magasin E.Leclere de Chambly (60), après contacr avec le S.A.V le 6/11/2006, après lettre recommandé le 13/11/2006 auprès du directeur du magasin, suivie d'une lettre de relance le 20/11/2006, malgré la posséssion d'une extention de garantie de 3 ans, ce jour le 24/11/2006, je suis toujours sans télévision et SANS REPONSE DE VOTRE MAGASIN.
Donc Mr Leclere vous pouvez toujours faire de la PUB mais le minimun serai de tenir vos engagements, il va sans dir que je vais porter plainte ..... Salutation
Bonjour,
Monsieur le Directeur,
Je porte à votre connaissance un refus de vente que j'ai eu du CENTRE LECLERC
BRICO-DECO-JARDI
13, route du Maréchal de Lattre de Tassigny
27110 Le Neubourg.
En me présentant à la caisse au moment de payer mes courses avec ma carte VISA espagnole, la caissière n'a pas voulu accepter ma carte.
J'ai fait une réclamation à l'accueil. La personne qui se trouvait à l'accueil ma dit une contre vérité, en me disant que ces type de carte depuis PLUS D'UN AN n'était pas acceptée.
J'ai peux vous prouver le contraire avec mes factures en ma possession.
Je peux vous prouver que tous mes achats que j'ai fait avec ma carte VISA espagnole jamais n'on était refusé.
J'espère de votre part une réponse à ma lettre. Par la suite, selon votre réponse, je prendrai une décision.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations les meilleures.
LA DAME DE L’ADEME ET LES BIOCARBURANTS
Superbe exemple de parité administrative, la dame de la Dème, est en tous points conforme au modèle masculin dans les domaines techniques, comptables et fiscaux. Même inculture soixante huitarde, même langue de bois, même refus de l’évidence et des réalités physiques et financières.
Elle pérore sur les ondes autant sur le bluff de l’effet de serre que sur les biocarburants. Dans sa dernière intervention elle a expliqué que l’éthanol n’a pas les mêmes propriétés que l’alcool dit « éthylique », surtout quand, mélangé à l’essence, il devient du bi ou du diéthanol.
Selon cette dame, non seulement on sauverait l’agriculture betteravière, mais on réduirait les émissions de gaz carbonique et on ferait des tas d’économies.
Pour bien répondre il faudrait aligner des chiffres et ça, c’est fatigant à lire. On peut essayer de les remplacer par des mots.
Des labours à la pompe
Avant de sortir « l’éthanol » de l’alambic, il y a eu du boulot et des dépenses d’énergie considérables.
Le tracteur qui laboure, sème et engraisse pour finir par arracher puis transporter aux camions qui continuent vers la « sucrerie » reconvertie en distillerie. Cela représente une bonne quantité de carburants. Si l’on y ajoute tout ce que consomme l’usine AZF pour produire les ammonitrates qui engraissent les terres à betteraves on obtient beaucoup de calories.
On n’a pas fini. L’usine va laver triturer malaxer, chauffer et pressurer pour sortir le jus fermentescible chargé de saccharose (le susucre). Même, si les levures travaillent sans salaires ni syndicats, elles vont consommer 33% du carbone pour produire le gaz carbonique qui fait pétiller le champagne, et les yeux de nos dames.
Ces levures vont produire de l’alcool, jusqu’au plafond de leur empoisonnement qui se situe à environ 15%, dans les mélasses, diluées en conséquence. Comme quoi les levures sont moins fragiles que les hommes qui n’en supportent que moins d’un demi pour cent de leur masse, avant le coma létal.
Ce n’est pas encore fini, car, le mélange eau alcool limité à 12° pour des questions de productivité, devra être distillé de manière à éliminer 84% d’eau par évaporation. L’énergie nécessaire se calcule très facilement, mais il est encore plus précis d’utiliser les chiffres globaux de la comptabilité analytique de la production. En tout, il aura fallut plus d’un litre d’équivalent pétrole pour produire un litre d’alcool et il faudra 1,56 litres d’alcool pour donner l’énergie d’un litre d’essence.
Bien entendu, en brûlant ce coûteux produit, on va encore produire du gaz carbonique, ce qui devrait faire de la peine aux illusionnistes des gaz à effet de serre.
Si on raisonne, sans tenir compte de la fiscalité, comme le fit notre Ministre frisé de l’économie et des finances, mal « briffé » par son service des douanes, on peut produire l’illusion, si c’est le but cherché.
Si on est une Directrice de l’ADEME gouvernementale compétente, on doit enquêter auprès des distillateurs, analyser les comptabilités et conclure sur la comparaison de choses comparables.
Lors de sa conférence radiodiffusée sur ce sujet, le Capitaine au long cours HADDOCK (de la section Flandres-Artois en Belgique) qualifiait l’alcool d’ « ennemi du marin ». Il aurait pu ajouter « ennemi du contribuable »
Que reste-t-il de ces élucubrations avec si peu de chiffres ? Seulement la conclusion du vieux paysan :
« Si c’est pas malheureux de brûler de la nourriture »
Va-t-on encore nous parler de FAIM DANS LE MONDE ?
Bonjour,
je suis directrice d'un Centre de gestion Agricole et souhaite pouvoir entrer en contact avec ME Leclerc.
Nous organisons une assemblée générale en décembre en cote d'or au Clos de Vougeot, et nous aurions souhaité que ME Leclerc anime cette conférence.
Le thème tournerait autour des idées suivantes, en laissant à l’intervenant le soin d’organiser son intervention :
l’analyse de l’augmentation générale et globale des matières premières et sa répercussion sur l’Agriculture
les marchés de l’agriculture en grande masse, élargis sous l’angle de la mondialisation ( prix agricoles et prix à la consommation, augmentation des besoins )
les paradoxes se faisant jour
outre sa rémunération, nous proposons à ME Leclerc de faire une ou plusieurs descentes de caves dans les plus prestigieux domaines de gevrey chambertin.
Merci de communiquer ce message à ME Leclerc, ou de nous envoyer une adresse Email qui nous permettrit de le contacter directement
Laurence MARTIN
Hypocrisie partagée

Monsieur Leclerc Et vous, n'êtes pas vous aussi hypocrite. En payant une misère les fruit et légume aux agriculteur et en prenant des marges énormes, en payant les produits 6 mois après. En imporant des produit que l'on fait en France moins cher mais en les vendant au même prix.
Prix agricoles (suite 3) - Re : gilles1967

Pour finir, n'oubliez pas que la France est exportatrice nette de produits agricoles. Pour obtenir ce résultat, l'Etat français est obligé de mobiliser d'énormes subventions pour compenser l'écart de prix entre le marché français (élevé, eh oui !) et le cours mondial. Cet argument devrait vous convaincre que les accusations portées contre les prix prédateurs français ne sont pas pertinentes. Bien sûr, tout grossiste, tout distributeur achètent, hors saison, des fraises, des melons, des oranges ou des tomates importées. Mais dès que la production française est sur le marché, ces ventes se marginalisent. L'incapacité des agriculteurs à programmer les quantités mises en marché pèse sur les cours (pas de coordination européenne). Pourquoi nous en tenir responsables ! Il y a du travail à faire au sein de leur interprofession. En attendant, m'empêcher de vendre du raisin italien quand il n'y en a plus en France (je vends des milliers de produits français en Italie), c'est incompréhensible pour les Italiens qui n'y voient qu'une mesure protectionniste. E' chiaro !
Prix agricoles (suite 2) - Re : gilles1967

Vous parlez des marges ? Franchement, c'est se tromper de cible. La grande distribution pratique des marges quelquefois 50 % inférieures au marché traditionnel. Elle est de 22 à 30 %, selon les catégories de fruits ou de légumes, dans un centre E. Leclerc. Le bénéfice net par produit est de l'ordre de 2 à 4 % ! Ces chiffres suffisent à faire taire, je crois, toute polémique. Délais de paiement ? Mais, Gilles, vous lisez trop la mauvaise presse ! Pas question de délais à 6 mois puisque tout le commerce des produits frais en France est réglementé. Les centres E. Leclerc payent les produits frais, comme le prévoit la loi, à 30 jours après la fin de la décade de livraison.
Prix agricoles (suite 1) - Re : gilles 1967

Contrairement à une idée trop répandue, nous n'avons pas de centrale d'achat nationale pour les fruits et légumes. Chacun des acheteurs des 500 magasins procède, en direct, avec les producteurs. Tout au plus, profitent-ils de la logistique de 16 entrepôts régionaux. La moitié de l'offre des centres E. Leclerc de la région parisienne est achetée à Rungis. Notre performance ne vient donc pas de conditions d'achat honteuses.
Prix agricoles - Re : gilles1967 (02/02/05)

Désolé, Gilles, mais toutes ces affirmations ne reposent sur rien. Ce sont des bribes de polémiques. Elles ne font pas avancer le dossier. Prix agricoles ? La distribution achète au prix fixé par un marché sur lequel opèrent surtout les industries de transformation (premiers clients de l'agriculture), les exportateurs, les grossistes et la restauration. Si nous pesons sur les cours, reconnaissez que la responsabilité en est largement partagée. Niveau des prix ? Les cours du marché français sont en moyenne de 20 à 50 % supérieurs aux prix offerts ailleurs en Europe. Aucun distributeur européen, aucune autre enseigne n'offrent un cours plus rémunérateur. Et en France, aucun industriel, aucune société de restauration collective ne payent mieux que nous, en moyenne.
bien le bonsoir mr leclerc vous faites crever les agriculteurs par vos prix trops bas a l achat et trop hauts pour les consomateurs ex celeri prix payer au producteur 9cntimes vendu chez vous 1.95e cherchez l erreur 22fois la culbute .alors je dis bien fait pour le steack hache et faudras pas vous etonner de voir sous peu les agriculteurs debarque pour regler certains comptes et pas amicalement et que le steack vous etouffe salutations
Re à leterrier (02/11/2005)
Ce n’est pas bien de mentir, Monsieur Leterrier. La marge d’un centre E. Leclerc sur le céleri oscille entre 20 et 27 %. Donc, on est très loin de l’affirmation selon laquelle nous ferions « 22 fois la culbute ». En revanche, je vous invite à interroger la coopérative à laquelle vous livrez pour savoir à quel prix celle-ci commercialise sur le marché. Car c’est à celle-ci ou à des groupements de producteurs que nous achetons, et non pas aux producteurs.
Quant à votre référence au steak haché, elle n’est pas très délicate. Nulle part dans ma communication pendant cette crise, vous n’aurez trouvé une quelconque accusation à l’égard des éleveurs, ni même de la possibilité d’une contamination de la bête à la sortie de l’élevage. Et pourtant, c’est encore une hypothèse possible… Vous voyez, être élégant, c’est un choix qui est donné à tout le monde, au distributeur comme au paysan.
oh, mr MEL, pas de leçon d'élégance s'il vous plait !
nous savons tous que vos propos sont peut etre sinceres à titre individuel, mais ne refletent en rien les réalités des centres.
les marges pratiquées sont plus proches de celles évoquées par les intervenants que de celles que vous indiquez. les chefs de rayon doivent anticiper la casse, et gonflent les prix (marge brute) en conséquence afin d'obtenir un compte de résultat (marge semi nette) acceptable par le directeur de magasin. la marge nette enfin obtenue, en "bas de bilan" est celle que vous annoncée, et représente des profits bruts immenses pour les patrons de centres, même si une partie (25%) est redistribuée aux salariés via la participation et l'interessement. reste tout de même 75 % de cette manne au propriétaire de centre, souvent la plus grosse fortune personelle de la région.
de même, les délais de paiement légaux ne sont respectés que pour les prèlevements de la centrale régionale, mais jamais pour les petits producteurs éventuellement partenaires auprès de tel ou tel centre...inertie administrative, ou gestion délibérée de la trésorerie ? à vous de juger.
alors que certains en viennent à envisager des actions plus violentes, cela est bien compréhensible.
la banlieue s'est enflammée parce qu'elle se sent humiliée. ne faites pas la même erreur, et ouvrez les yeux.
M. JACOMINO Yann
Les bastides Sauzéat
20 impasse Sauzéat
42320 FARNAY
Farnay le 23/11/2005
E.LECLERC
ZAC LA VARIZELLE
42400 SAINT-CHAMOND
MONSIEUR le Directeur,
Je vous écris pour exprimer mon mécontentement quand à l'accueil que l'on m'a réservé dans votre magasin.
je suis venu faire mes courses dans votre magasin (client fidèle à votre enseigne 1/semaine possédant la carte fidélité) le 22/11/05 vers 19h35/40 -le magasin ferme à 20h00-
Le temps de faire mes courses, il est 19h45, j'entends l'annonce micro de fermeture du magasin dans 10 minutes, je suis l'un des derniers clients, votre permanent direction me demande de rejoindre les caisses une première fois, 5 minutes plus tard j'entends l'annonce micro de fermeture du magasin dans 5 minutes, je me hâte pour terminer mes courses, je croise un responsable sécurité qui me dit très poliment que le magasin va fermé et me demande de rejoindre les caisses. Je me hâte pour prendre mes derniers articles et là juste dans la minute qui suit (alors qu'il n'est même pas 19h55) votre permanent de direction s'énerve et me demande de rejoindre les caisses rapidement car le magasin va fermer.
Effectivement, le magasin allait fermer dans les cinq minutes mais est on obliger d’être incorrect avec SES CLIENTS pour demander de rejoindre les caisses alors que dans les 10 minutes on m’a répété ou j’ai entendu l’heure de fermeture du magasin.
Du fait, que me l’on manque de respect, je m’emporte envers ce monsieur (M.BERARDO) et je lui demande à qui ai-je à faire. Il me réponds qu’il est le permanent de direction et que je dois sortir, je lui dit que je suis client et là il me réponds « que des clients comme vous, on en veut pas ».
Là je crois rêver, je suis client, je dépense mon argent dans votre magasin et parce que je tarde un peu on me vire comme un malpropre, c’est scandaleux… je m’excuse de faire mes courses un peu tard mais votre magasin ferme à 20h00, travaillant je ne peux pas venir à l’ouverture.
UN CLIENT N A-T-IL PAS DROIT AU MEME ACCUEIL DE 9H00 à 20H00.
Maintenant, M. le directeur que dois-je faire ? Ne plus venir dépenser mon argent dans votre magasin ?
J’attends juste un geste de votre part, une réponse à mon courrier et peut-être plus si vous êtes un commerçant…
Veuillez recevoir, mes sincères salutations distinguées.
Réponse à M.JACOMINO (23/11/2005)
Franchement désolé pour cette aventure. Je ne comprends pas cette maladresse. On peut être énervé, avoir de bonnes raisons de précipiter les choses, mais la politesse doit rester reine. Même après la fermeture du magasin.
Ceci dit, il n’est pas non plus facile de tenir un horaire. Vous voyez les choses avec le regard d’un client, lui-même probablement pressé. Mais le salarié, lui aussi, a des droits, une famille, des obligations extérieures. Il est normal qu’un chef d’entreprise fasse respecter les horaires qui, par ailleurs, s’imposent aux salariés.
Vous le dites vous-même, vous avez peut-être un peu tiré sur la corde, joué serré… Peut-être auriez-vous pu aussi (mais ce que j’en dis… !) mettre un peu plus d’empressement pour finir vos courses, n’est-ce pas ?
Suitz à une panne sur un rétro projecteur acheté le 12/12/2004 dans le magasin E.Leclere de Chambly (60), après contacr avec le S.A.V le 6/11/2006, après lettre recommandé le 13/11/2006 auprès du directeur du magasin, suivie d'une lettre de relance le 20/11/2006, malgré la posséssion d'une extention de garantie de 3 ans, ce jour le 24/11/2006, je suis toujours sans télévision et SANS REPONSE DE VOTRE MAGASIN.
Donc Mr Leclere vous pouvez toujours faire de la PUB mais le minimun serai de tenir vos engagements, il va sans dir que je vais porter plainte ..... Salutation
Bonjour,
Monsieur le Directeur,
Je porte à votre connaissance un refus de vente que j'ai eu du CENTRE LECLERC
BRICO-DECO-JARDI
13, route du Maréchal de Lattre de Tassigny
27110 Le Neubourg.
En me présentant à la caisse au moment de payer mes courses avec ma carte VISA espagnole, la caissière n'a pas voulu accepter ma carte.
J'ai fait une réclamation à l'accueil. La personne qui se trouvait à l'accueil ma dit une contre vérité, en me disant que ces type de carte depuis PLUS D'UN AN n'était pas acceptée.
J'ai peux vous prouver le contraire avec mes factures en ma possession.
Je peux vous prouver que tous mes achats que j'ai fait avec ma carte VISA espagnole jamais n'on était refusé.
J'espère de votre part une réponse à ma lettre. Par la suite, selon votre réponse, je prendrai une décision.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations les meilleures.
LA DAME DE L’ADEME ET LES BIOCARBURANTS
Superbe exemple de parité administrative, la dame de la Dème, est en tous points conforme au modèle masculin dans les domaines techniques, comptables et fiscaux. Même inculture soixante huitarde, même langue de bois, même refus de l’évidence et des réalités physiques et financières.
Elle pérore sur les ondes autant sur le bluff de l’effet de serre que sur les biocarburants. Dans sa dernière intervention elle a expliqué que l’éthanol n’a pas les mêmes propriétés que l’alcool dit « éthylique », surtout quand, mélangé à l’essence, il devient du bi ou du diéthanol.
Selon cette dame, non seulement on sauverait l’agriculture betteravière, mais on réduirait les émissions de gaz carbonique et on ferait des tas d’économies.
Pour bien répondre il faudrait aligner des chiffres et ça, c’est fatigant à lire. On peut essayer de les remplacer par des mots.
Des labours à la pompe
Avant de sortir « l’éthanol » de l’alambic, il y a eu du boulot et des dépenses d’énergie considérables.
Le tracteur qui laboure, sème et engraisse pour finir par arracher puis transporter aux camions qui continuent vers la « sucrerie » reconvertie en distillerie. Cela représente une bonne quantité de carburants. Si l’on y ajoute tout ce que consomme l’usine AZF pour produire les ammonitrates qui engraissent les terres à betteraves on obtient beaucoup de calories.
On n’a pas fini. L’usine va laver triturer malaxer, chauffer et pressurer pour sortir le jus fermentescible chargé de saccharose (le susucre). Même, si les levures travaillent sans salaires ni syndicats, elles vont consommer 33% du carbone pour produire le gaz carbonique qui fait pétiller le champagne, et les yeux de nos dames.
Ces levures vont produire de l’alcool, jusqu’au plafond de leur empoisonnement qui se situe à environ 15%, dans les mélasses, diluées en conséquence. Comme quoi les levures sont moins fragiles que les hommes qui n’en supportent que moins d’un demi pour cent de leur masse, avant le coma létal.
Ce n’est pas encore fini, car, le mélange eau alcool limité à 12° pour des questions de productivité, devra être distillé de manière à éliminer 84% d’eau par évaporation. L’énergie nécessaire se calcule très facilement, mais il est encore plus précis d’utiliser les chiffres globaux de la comptabilité analytique de la production. En tout, il aura fallut plus d’un litre d’équivalent pétrole pour produire un litre d’alcool et il faudra 1,56 litres d’alcool pour donner l’énergie d’un litre d’essence.
Bien entendu, en brûlant ce coûteux produit, on va encore produire du gaz carbonique, ce qui devrait faire de la peine aux illusionnistes des gaz à effet de serre.
Si on raisonne, sans tenir compte de la fiscalité, comme le fit notre Ministre frisé de l’économie et des finances, mal « briffé » par son service des douanes, on peut produire l’illusion, si c’est le but cherché.
Si on est une Directrice de l’ADEME gouvernementale compétente, on doit enquêter auprès des distillateurs, analyser les comptabilités et conclure sur la comparaison de choses comparables.
Lors de sa conférence radiodiffusée sur ce sujet, le Capitaine au long cours HADDOCK (de la section Flandres-Artois en Belgique) qualifiait l’alcool d’ « ennemi du marin ». Il aurait pu ajouter « ennemi du contribuable »
Que reste-t-il de ces élucubrations avec si peu de chiffres ? Seulement la conclusion du vieux paysan :
« Si c’est pas malheureux de brûler de la nourriture »
Va-t-on encore nous parler de FAIM DANS LE MONDE ?
Bonjour,
je suis directrice d'un Centre de gestion Agricole et souhaite pouvoir entrer en contact avec ME Leclerc.
Nous organisons une assemblée générale en décembre en cote d'or au Clos de Vougeot, et nous aurions souhaité que ME Leclerc anime cette conférence.
Le thème tournerait autour des idées suivantes, en laissant à l’intervenant le soin d’organiser son intervention :
l’analyse de l’augmentation générale et globale des matières premières et sa répercussion sur l’Agriculture
les marchés de l’agriculture en grande masse, élargis sous l’angle de la mondialisation ( prix agricoles et prix à la consommation, augmentation des besoins )
les paradoxes se faisant jour
outre sa rémunération, nous proposons à ME Leclerc de faire une ou plusieurs descentes de caves dans les plus prestigieux domaines de gevrey chambertin.
Merci de communiquer ce message à ME Leclerc, ou de nous envoyer une adresse Email qui nous permettrit de le contacter directement
Laurence MARTIN

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