SOCIÉTÉ Législation / Fiscalité

Fin du dispositif carburant : la hausse des prix ne passera pas par E. Leclerc !

Au nom de mes adhérents, j’ai annoncé que les Centres E. Leclerc maintiendront un dispositif de prix très bas jusqu’au retour des vacances de Noël. Certains professionnels avaient chipoté sur notre décision de vendre à prix coûtant, arguant que c’est une notion trop floue et incontrôlable. Je confirme donc nos engagements en précisant, par précaution juridique, que celui-ci se traduira par une « moyenne de marge qui ne dépassera pas 1% ». Au moins avec cette formulation, on ne viendra pas nous chercher des noises. Concrètement, cela veut dire :
  1. 1. Au niveau local, chaque centre E. Leclerc vise à être le moins cher de sa zone. Et si ce n’est pas le cas, alors dans les heures qui suivent, il s’alignera.
  2. 2. Au plan national et sur toutes les catégories de produits, la moyenne des prix E. Leclerc ciblera la tête du classement (et s’il arrive qu’on soit doublé pendant quelques heures, on rectifiera).
Est-ce qu’on peut dire que d’ici janvier les prix vont baisser ou monter ? Non bien sûr. Ca dépendra tout autant du cours de l’euro, que des tensions au Moyen-Orient et de l’évolution des taxes (on parle d’une hausse de la TICPE de 3 centimes au 1er décembre). Mais en tous les cas, l’inflation ne passera pas par nous ! Pour info, l’opération Moscovici (que nous avions anticipée), a eu son petit effet puisque les prix actuels au consommateur sont inférieurs de 8 centimes (gazole) et 14 centimes (SP95) par rapport à août dernier. Mais rien de durable évidemment, ni de fondamental. Nous continuons tous à vendre principalement des taxes… Et sur un marché où, de ce fait, la contribution des acteurs privés à des prix bas reste limitée, E. Leclerc a - qu’on me permette de le dire !- très bien joué son rôle. De fin août à fin novembre 2012 nous restons leaders en moyenne nationale sur le prix du gazole (devant les autres GMS et Total Access, mais aussi très loin devant les réseaux Total, BP et Esso qui sont 8 à 9 centimes plus chers). Sur le SP 95, même performance globale avec de temps en temps quelques stations Total Access et Intermarché qui viennent coiffer momentanément certains E. Leclerc, avant que ceux-ci ne réagissent. N’allez pas croire que les choses se déroulent sans anicroches ni débats. Comme je mets la pression sur nos adhérents, tous les matins l’équipe énergie de E. Leclerc (pilotée par Vincent Duveau - E. Leclerc Saint-Raphaël, et trois collaborateurs avec lesquels j’ai fait mes armes depuis plus de 20 ans : Vincent Muller, Patrick Rébuffie et Thierry Forien) me présente les enjeux budgétaires, histoire de calmer mon enthousiasme. Chaque mois à prix coûtant, il en coûte 20 millions d’euros au groupe. Ok, j’apprends vite. Mais les résultats sont là. Ce matin à 11h, voici un relevé indicatif (source : prix-carburants.gouv.fr), sur la base d’un nombre de stations inégal il est vrai (la publication est laissée à l’initiative des opérateurs) :    Et pour ceux qui s’intéressent au modèle économique de la distribution des carburants, je ponctue cette note avec cette information : nos ventes (carburant) ont augmenté de 6% depuis août, sur un marché flat et même légèrement régressif (-0,2%).

23 Commentaires

Que de boulets !
Avoir une éthique sur la vie et fumer des joints est totalement à l'opposé.
Comment trouver cool de fumer un pétard en financant le banditisme, la prostitution, la vente d'armes ou le terrorisme.
Comment peut-on se rajouter des boulets aux pieds en arguant que la liberté est à ce prix.
Les rebelles de notre époque sont les plus enchainés avec ces entraves : mode, boulot, pétard, portables, écrans plats, internet, etc...
Ce sont des veaux qui consomment ce qu'on leur dit parce que "c'est trop cool..."
Comme tout produit une consommation excessive peut poser des problèmes.
Je lis dans votre billet les exemples de la conduite au volant, de l'impact sur les maladies cardiovasculaires ou sur la schizophrénie.
Mais quoi de différent avec le tabac ou l'alcool ? Les résultats d'une consommation abusive de ces deux produits entraînent des conséquences similaires non ? Et l'addiction est plus présente pour l'alcool et le tabac.
S'il s'agit de l'argumentaire sur l'innocuité du cannabis, effectivement vous avez raison.
Mais pour le reste, il me semble que l'Etat aurait tout intérêt à légaliser la vente du cannabis et le cadre de sa consommation, comme il le fait pour l'alcool et le tabac.
Et là il ne s'agit pas d'une prise de position libertaire mais bien libérale.
Bien cordialement,
Anthony
Salut,
Mais la France ou l'Europe sont-ils producteurs ? Qui paye l'addition au niveau de la santé publique ? Encore beaucoup trop de sous en jeu dans ce conflit là.
Bonnes vacances.
Tchao M.E.L.
lol "vert mais pas con" si ceux qui se fournissent en shit ou en herbe financent le bandistisme c'est justement parceque c'est illegal.
pour ma part je m'auto fournis, je ne finance donc que des financiers de l'electricité qui eux sont des gens tres honnetes et tres gentils, de grans humaniste.
mais pour ton infos fumer un petard ce n'est pas etre rebelle, mais simlpement se faire plaisir, comme un bon vin, un bon plat...
je te rassure aussi je ne suis pas un rebelle, je n'ai pas envie de changer le monde. juste avoir le droit de me faire plaisir sans risquer de briser ma vie,
simplement parceque certains on decidé que ce plaisir plutot anondin etait dangereux. j'ai 42 ans je fume depuis l'age de 15ans
je bosse, je gagne bien ma vie et je vais plutot bien et j'ai assez de bon sens pour savoir que si je bois ou fume je ne doit pas conduire.
et M. mel manger au volant aussi c'est dangereux. devrait on penaliser la nouriture selon vous ? arretez de tout melanger simplement parceque d'autres se font plaisir d'une maniere differente des votres.
mais c'est peut etre ca qui vous ennuis finalement..
Extrêmiste d'un côté ou de l'autre, MEL, vous tombez dans leur travers.
Oui le cannabis, c'est assez de la M****.
Comme l'alcool, le tabac et j'en oublie (le sport de haut niveau aussi qui abime le corps selon certains trucs genre dopage ou trop grande mobilisation surhumaine).
Oui, le cannabis, faut soit le légaliser strictement (genre le tabac : grosse taxe, vente dans un seul lieu), et faudrait aussi resserrer les vis sur les autres "drogues" (mince, la foire aux Vins chez LEclerc, c'est dans moins d'un mois, non ? Oups, n'y touchons pas !)
Au passage, les pays ayant légaliser le cannabis n'ont pas plus de soucis que nous.
Commentkyfon ?
"En France, on peut considérer que l'alcoolisme est la troisième cause de mortalité après l'obésité et le tabac."
Un extrait - faute de temps - de Wikipedia. Sachant que vous êtes le premier distributeur en France, combien de milliers de litres d'alcool vendez-vous par an ? Pourquoi accepter les propositions des industriels qui vendent des bouteilles de 1 litre, voire 1,5litre d'alcool. La science, qui vous est si chère, a prouvé depuis longtemps que l'alcool était une drogue dure.
Vous êtes désormais responsable de 17% de ce qu'achètent les foyers français, de ce qu'ils vont manger et boire. C'est vous et vous seul qui prenez la responsabilité de leur vendre de l'alcool et, sous votre propre marque, des produits trop sucrés ou trop gras, notamment ceux destinés aux enfants et aux adolescents.
Le cannabis? Une galéjade.
Responsabilité avez-vous dit?
bonjour monsieur Michel-Edouard Leclerc,
rien à voir avec votre edito d'aujourd'hui...
je suis à la recherche d'information pour la rédaction d'une thèse.
puis-je vous posez une question?
et par quel biais le faire?
bien cordialement
Emmanuel Messiant
40 ans
étudiant en alternance
mastère en management de la chaine logistique et achat
esc-lille
le cannabis peut etre un facteur aggravant au développement de la schyzophrénie mais l'alcool que vous vendez dans vos rayons tue des milliers des personnes par an que se soit sur la route, à la maison avec les violences conjugales ou sur des enfants.
quant à ceux qui disent:
"Les rebelles de notre époque sont les plus enchainés avec ces entraves : mode, boulot, pétard, portables, écrans plats, internet, etc..." J'espère sincérement qu'ils ne participent pas aux votes de la Star AC', qu'ils ne regarde pas plus belle la vie tous les soirs et surtout j'espère pour eux qu'ils n'ont pas voté sarkozy.
Cette façon de légitimer le cannabis par rapport à l'alcool a tendance à me faire bien rire... Donc si j'ai bien compris vu que l'alcool est la troisième cause de mortalité on peut légaliser tout ce qui tue moins que l'alcool?? Allé! c'est parti pour les armes, les lances flammes, on met les limitations à 250km...
C'est RIDICULE... Où veut on aller? N'est il pas plus judicieux de s'alligner vers le haut sur ce qui fonctionne correctement? (avec un juste milieu à trouver, je ne suis pas non plus pour une société aceptisée...)
PS: Qd on jéte un petit coup d'oeil sur les récentes études par rapport à l'impacte de la légalisation aux Pays Bas ça donne pas vraimment envie d'aller dans leur sens...
et alors ya des distributeurs de capotes, pourqoui pas un rayon fumette chez Leclerc, perso le chichon j'aime pas ça, mais bon apres tout ya des parts de marché a prendre.
Slogans pub
j'me defonce avec mon caddy
le chichon équitable c'est dans votre centre Leclerc
fumette écologique labelisée écologique.
bla bla bla tout ça c'est du tragicomique pour meubler une incompetance et un laxisme permanent, quant a preserver la santé c'est le commentaire de trop qui supposerait que seuls ces produits sont malsains alors que c'est l'abus qui est nuisible comme toute choses, pas la peine de nous gonfler avec les theories onfraysiennes qui sont aussi nuisibles que ringardes et ont tendances a moraliser le pauvre peuple que nous sommes, c'est pas la peine de faire une promotion pour le pinard et venir apres pleurer sur les méfaits du canabis(qui sont vrais), visiblement ta ligne de conduite est a géometrie variable.
Le cannabis, médiatiquement incorrect
Ce 31 juillet 2007, la revue Thorax publiait une recherche du Medical Research Institute of New Zealand. Les chercheurs ont évalué les effets de la consommation de cannabis et de tabac sur la structure et la fonction pulmonaires. Pour cela, ils ont recruté 339 adultes dont 75 ne fumaient que du cannabis (sous forme de joints mais aussi avec une pipe), 91 du cannabis et du tabac, 92 du tabac uniquement et 81 étaient non-fumeurs. Les conclusions de l’étude sont contrastées : sur les 5 symptômes comparés, il apparaît que le cannabis serait plus risqué que le tabac dans deux cas (risque de bronchite chronique et obstruction respiratoire) et le tabac serait plus dangereux dans trois cas (respiration sifflante, toux et emphysème). Les dépêches d’agence et la presse se sont focalisées sur un seul symptôme : l’obstruction respiratoire. Ce critère est, par ailleurs, le plus défavorable au cannabis. Ainsi, cette étude a été, et est encore, largement médiatisée sous des titres tels « Un seul joint aussi néfaste que 2,5 à 5 cigarettes » (Libération, 31.07.07), « Un joint serait aussi nocif que 5 cigarettes » (Le Monde, 31.07.07), « Fumer un joint équivaut à 5 cigarettes » (le nouvel Obs, 31.07.07), « Joint : très mauvais pour les poumons » (la Dernière Heure, 01.08.07)… Propagée de cette façon dans le grand public, l’affirmation « un joint = 5 cigarettes » est vite devenue « la fumée d’un joint est 5 fois plus cancérigène que celle d’une cigarette » . Nous laisserons le magazine Choc conclure (le 31.07.07), en affirmant : « Fumer [du cannabis] ou respirer, il faut choisir ». Rien de moins.
Pourquoi un tel rideau de fumée ?
Le cannabis n’est pas bon pour la santé. Cela ne fait que 85 ans qu’on nous le fait comprendre dans toutes les langues. D’ailleurs ce sont des motifs de santé publique qui ont présidé à sa prohibition au début du XXème siècle. Rien de neuf sous le soleil, donc. Alors pourquoi, aujourd’hui, une telle frénésie d’échos à la moindre petite étude tendant à prouver que le cannabis provoque l’obstruction respiratoire, qu’il est un facteur de risque pour la schizophrénie, etc. ? Il n’est pas facile de répondre à cette question tant les médias sont muets quant au but de leurs propres articles. La presse dans sa majorité se pose en simple témoin d’une vérité scientifique « pure ». Or, nous venons de le voir, de nombreux médias trient les arguments et préfèrent ne mettre l’accent que sur les méfaits à charge du produit le moins licite.
Certains articles évoquent ces études scientifiques comme sonnant la fin « de la polémique [entre partisans et adversaire de la dépénalisation] qui a trop longtemps obscurci la discussion » (Libération, le 07.08.07). La perspective sous-jacente serait-elle d’en finir une fois pour toutes avec le débat sur le statut juridique du cannabis ? S’agirait-il de taper sur le clou de sa nocivité pour que celle-ci dépasse, dans l’opinion, celles du tabac et de l’alcool ? Cela ne justifierait-il pas à la fois la poursuite de la prohibition du cannabis et la poursuite des politiques simplement restrictives vis-à-vis du tabac et de l’alcool ? Un tel discours ferait fi, en tout cas, de la question importante de savoir si interdire reste l’option la plus favorable à la santé.
Devant une telle montée en épingle d’informations partielles, Infor-Drogues tient à rappeler quelques éléments indispensables au débat :
· Tout comme la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis fut une catastrophe sanitaire, la prohibition du cannabis augmente les risques pour la santé: pas de contrôle de qualité, pas de précision sur le taux de concentration en principe actif, consommation clandestine, contacts des consommateurs avec les maffias, prix très élevé, risque judiciaire, risque d’exclusion sociale, tensions familiales… ;
· La prohibition pousse les producteurs de cannabis à concentrer toujours davantage leurs produits. Tout comme les producteurs d’alcool durant la prohibition américaine. Cette concentration sans cesse croissante affecte la santé des consommateurs ;
· Une politique tolérante comme aux Pays-Bas n’entraîne pas davantage de consommations (bien au contraire) qu’une politique très répressive comme en France ;
· En dressant un portrait de ‘tueur public’ du cannabis en le comparant au tabac… ne dédouane-t-on pas implicitement ce dernier ?
· Le risque lié à l'utilisation de tout objet existe et est complexe à établir. Il dépend de critères variés. Un facteur fondamental est l'aptitude à utiliser l'objet. Autrement dit, la culture sociale propre à cet objet. Il apparaît donc clairement que la réglementation, la législation et in fine la politique ne dépendent pas entièrement de la nature intrinsèque de l'objet à réglementer mais de la capacité de la population à gérer le produit. Donc à développer un savoir-faire plus ou moins compatible avec la sécurité individuelle et l’ordre social ;
· L’enjeu de l’information est crucial, tant par ses impacts potentiels négatifs (dramatisation abusive, banalisation irresponsable…) que positifs (ouvrir des espaces d’écoute, de témoignage, de soutien aux personnes si nécessaire, de réflexion collective aussi sur le sens général de la consommation « euphorisante »… et ses limites).
Les récentes études scientifiques concernant le cannabis sont interpellantes. Bien sûr. Mais la science ne peut pas remplacer le débat. Le nombre important de consommateurs de cette substance appelle les autorités à faire le constat de l’échec de la prohibition et à prendre à bras-le-corps ce dossier trop longtemps occulté ou simplifié.
http://www.infordrogues.be/id/news.php?lng=fr&pg=268
Salut,
En légalisant, les vendeurs, peu habitués à déclarer leurs revenus, continueront à exploiter leurs filiaires. Presque un coup à créer une guérilla entre le légal et l'illégal. Santé publique, impôt, paix civile... Je reste sceptique sur une éventuelle légalisation.
Tchao M.E.L.
Je n'ai pas lu l'article cité mais reste un anti-cannabis au même titre que toute autre addiction(tabacs,alcool,drogues...) néfaste à la santé.La méconnaissance des effets à long terme
de ces drogues est à combattre en premier afin de prévenir et de responsabiliser les consommateurs.Il faut encourager par tous les moyens possibles la culture musicale,littéraire,sportive,artistique
afin de permettre à chacun de nous de trouver des moyens d'évasions que certains d'entres nous croient pouvoir trouver dans ces palliatifs.
Cordialement.
Le risque lié à l'utilisation de tout objet existe et est complexe à établir. Il dépend de critères variés. Un facteur fondamental est l'aptitude à utiliser l'objet. Autrement dit, la culture sociale propre à cet objet. Il apparaît donc clairement que la réglementation, la législation et in fine la politique ne dépendent pas entièrement de la nature intrinsèque de l'objet à réglementer mais de la capacité de la population à gérer le produit. Donc à développer un savoir-faire plus ou moins compatible avec la sécurité individuelle et l’ordre social ;
ça c'est tres bien écrit, logique et plein de bon sens! bravo
Ce que je trouve dommage c'est que chacun reste sur les lieux communs.
Parler du pétard est une notion vague.
Entre consommer son petit pétard roulé avec l'herbe cultivé dans son jardin et fumer les saloperies qui traine sur le marché, il y a une nuance.
Ce qui est dangereux ce sont les substances qui trainent sur le marché qui n'ont plus grand chose à voir avec le canabis et l'abus.
L'hypocrisie des pouvoirs publics quant à ce problème me fait doucement rigoler.
Entre les problèmes liés à l'alcool, la cigarettes et les antidépresseurs qui peuvent aussi entrainer des pathologies mentales il y
a de quoi faire.
Donc aborder le sujet du cannabis c'est bien, mais il serait temps de vous documenter un peu.
Je suis pour la dépénalisation afin que nous fassions cesser les trafics et l'escalade.
Bravo pour votre commentaire. Mais ne pensez-vous pas qu'il est aussi du role des chefs d'entreprises d'aider les associations comme la notre. Cela ce fait dans le monde entier sauf en France. Il y a quelques années j'ai rencontré un des responsables du MEDEF qui m'a expliqué que s'il nous aidait, les gens penseraient que ses enfants consomme. C'est la réponse la plus stupide que j'ai eu. En Europe les entreprises participent à la prévention des drogues en aidant des associations, en échange, les associations font de la prévention et du testing au sein de l'entreprise. Résultat un pays comme la Suède a le plus bas taux de consommateurs toutes drogues confondues. Je suis prêt à vous rencontrer quand vous le désirez pour en parler. J'ai eu l'occasion à une époque de vous rencontrer souvent, j'étais vendeur dans un magasin de photos à la Bastille où vous veniez faire développer vos photos.
Cordialement
Serge LEBIGOT
Bonjour,
"Comme si la légalisation de l’alcool était la condition nécessaire à la lutte contre l’alcoolisme."
La légalisation d'un produit me semble en effet une condition nécessaire à la lutte contre les abus de son utilisation. Pensez-vous qu'il était plus facile de lutter contre l'alcoolisme pendant la prohibition ?
Nous devrions tous réapprendre cette période de l'Histoire et nous poser la question: la prohibition moderne (du cannabis) ne créée-t-elle pas plus de problèmes qu'elle n'en résoud ?
Au Maroc lorsque j'étais enfant dans les années 60, il y avait des affiches partout dénonçant les méfaits du KIF mais comme dans notre société il est interdit d'interdire on préfère laisser toute une jeunesse s'autodétruire. OUI nous avons des problèmes de formation en France et la fumette ne facilite pas l'appentissage
Je suis près à m'engager à vos côtés dans l'accès à la grande distribution du monde de la pharmacie. Je vais être dans un local prêt à s'intégrer dans un super marché en abattant seulement une cloison. Ce super marché est en reconstruction avec un bail libre et en centre ville. Pourquoi les grossistes pharaceutiques aurait-ils le monopole de la distribution des médicaments ? Votre enseigne peut apporter beaucoup à tout le monde alors profitons en ne laissons pas ce marché s'enfermer dans un monde qui ne sera pas concurentiel.
Bonjour monsieur Leclerc
Je peux comprendre légitimement votre position sur le cannabis,chaque être humain a le droit de penser ce qu'il veut.Oui mais la politique de la France sur le cannabis est simple:LA DESINFORMATION.
Pas plus tard qu'il y a une semaine,une personne est venu dans notre classe nous en parler:Premier argument,le cannabis est illégal (sympa).2e,la cannabis provoque une forte dépendance psychologique (c'est juste mais pas physique!Contrairement au tabac et à l'alcool)
Le cannabis vendu en ce moment même est de mauvaise qualité en raison de nombreuses coupes (paraffine,henné,etc..) pour que les gros trafiquants gagnent de l'argent.LA SEULE SOLUTION pour éradiquer ce système et en garantissant la qualité du produit,c'est de la légaliser.Une pierre 4 coups
-Plus de marché noir
-Qualité du produit garanti (moins de risques
pour la santé.
-Trafic d'arme en dégringolade (il n'y aura plus rien a protéger!CQFD)
-Rentrées d'argent importantes (exemple:3 millions de consommateurs réguliers FRANCAIS achètent chaque jour 5g d'herbe à 7€ le gramme,cela fait 105 millions d'euros par jour.Sur un an,cela fait 38,325 milliards d'euros)
A noter que ces calculs prennent en compte que la consommation des français car il ne faut pas se voiler la face,les étrangers viendraient en France pour en acheter (comme en Hollande).Donc le chiffre de 38 milliards serait revu en forte hausse il le cannabis est légalisé.
Car chaque être humain est le propriétaire de sa santé.
La liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence.Es ce que je gêne quelqu'un si je fume mon joint de haschich chez moi?Dans mon jardin?
La loi de 1970 sur le cannabis est INAPLIQUABLE car elle stipule une obligation de soins pour les contrevenants.Je suis d'accord pour les autres drogues dites dures (cocaïne,héroïne) mais comme je l'ai expliqué plus haut,le cannabis ne provoque aucune dépendance physique.
J'ai 18,je fume du cannabis depuis 3ans raisonnablement (seulement après le boulot/l'école)
Bonjour,
Je tombe sur ce billet avec un peu de retard, mais le problème de la légalisation ou pas des drogues dites douce, étant toujours d'actualité, cela n'a que peut d'importance.
Ne faudrait-il pas simplement se poser la question de savoir si l'homme est fait pour carburer avec de la fumée, quelqu'en soit sa source ? A l'heure où l'écologie est servie à toutes les sauces, un certain nombre d'écolos devaient être un peu plus logique avec eux-mêmes ! Eux qui sont si rapides d'habitude, à rouspéter à l'apparition de la moindre fumée... Les poumons de l'homme ne pourraient pas supporter les fumées présentent dans l'environnement et pourraient supporter celles des cigarettes et autres joints ? Tout ça n'est pas bien cohérent, vous ne trouvez pas ?
D'ailleurs, à ce propos, pourquoi l'homme peut-il physiquement fumer ? C'est une question primordiale à laquelle je réponds dans un livre à sortir en janvier 2009 : "Le livre pour arrêter de fumer - Réveillez le non-fumeur qui sommeille en vous". En attendant cette sortie, je vous invite à visiter le blog que je consacre à ce livre.
http://www.lelivrepourarreterdefumer.com/" target="_blank">Le blog du livre pour arrêter de fumer
Salut Mel!
-0.2%, voilà un chiffre historique. L'élasticité du prix du carburant a atteint sa limite. Une nouvelle ère est née: celle de la consommation raisonnée de la voiture.
L'impôt tue l'impôt... je ne me rappelle plus qui a dit ça. Ah si!Arthur Laffer (né en 1941). En voilà une preuve.
Bravo MEL encore un beau coup de pub ! et qui ne représente rien sur le gain de pouvoir d'achat des ménages sauf sans doute pour les 2000 pompistes qui vont mettre la clé sous la porte grâce à toi...

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