Nutri-score en danger
SOCIÉTÉ Santé

Le Nutri-score en danger ?

Qui veut la peau du Nutri-score ? ?

Ce petit logo multicolore déchaîne les passions. L’Europe songe à l’imposer et la candidate Valérie Pécresse a récemment proposé un Nutri-score "à la portion", afin de sortir certains fromages d'un mauvais pas. Pourquoi pas, c'est vrai qu'on mange rarement un camembert entier (quoique… ??) !

Et puis, l'important, c'est de faire de la pédagogie, pas de flinguer les produits alimentaires juste pour le plaisir de dénigrer.

En 2018, E.Leclerc a été parmi les premières enseignes de distribution européennes à afficher volontairement le Nutri-score sur ses produits MDD (d'abord Marque Repère, puis Nos Régions ont du talent et Eco+…). Notre enseigne avait même fait le choix de calculer le score de quelque 1.600 produits de grandes marques qui se refusaient à le faire.

Ça n'a pas fait fuir les clients, ni s'effondrer les ventes, et ça répondait à une demande sociétale.

Certains industriels l’ont très vite compris (comme Andros, Lucien Georgelin, Stoeffler ou même Orangina - Schweppes !) et jouent le jeu à fond. D’autres rentrent progressivement dans la démarche (comme Nestlé, Pasquier, Mars, Triballa, General Mills…).

Et puis il y ceux qui font de la résistance, et qui s’agitent jusqu’au niveau de la Commission Européenne. Ils viennent de remporter une manche importante en France, puisque les pouvoirs publics ont récemment réformé le règlement d’usage pour interdire d’afficher le Nutri-score d'un produit, sans le consentement du fournisseur (ce qu’E.Leclerc faisait sur ses drives).

Je trouve que c’est une décision à contre-courant des aspirations de la société française. C’est un triste retour en arrière. Comptez sur nous pour ne pas en rester là ! ??

1 Commentaires

Les industries de produits alimentaires qui n'affichent un nutriscore ne veulent pas que le consommateur lambda est connaissance d'additifs non utiles et autre pour le ''bien manger'' et notre santé.
Ces industriels s'obligeraient à modifier leurs processus pour ne pas mettre leurs produits transformés en zone ''danger pour la santé''.
Si le consommateur à connaissance du contenu d'un produit (via le nutriscore obligatoire) , l'industriel devra , soit revoir drastiquement ses processus , soit réduire ses prix s'il veut vendre...

Une fois encore l'enseigne LECLERC montre le chemin raisonnable à prendre.
Affaire à suivre....

Laisser un commentaire

Cette adresse n'apparaîtra pas à la publication