500.000 visiteurs au Fonds Leclerc de Landerneau !

Pour une institution culturelle privée, nichée au cœur d'une petite ville (Landerneau, 15.000 habitants), au fond du Finistère, on peut être fier d'avoir en 4 ans su attirer des expo inédites dans la région :

  *  2012 : Gérard Fromanger  / Yann Kersalé 

  *  2013 : Joan Miro /  A-Suivre et Métal hurlant : la BD fait sa révolution 

  *  2014 : Dubuffet l'insoumis / Jacques Monory 

  *  2015 : Alberto Giacometti  / Lorenzo Mattotti 

  *  2016 : La 3^e scène de l'Opéra de Paris / Chagall 

Le FHEL a su très vite opter pour une programmation exigeante, avec des artistes mondialement connus, tout en restant accessible au grand public. Accessible en termes de scénographie, de choix des œuvres, mais aussi de tarif puisque le prix d'entrée moyen se situe à 4€.

Un succès culturel

Si le FHEL a réussi très rapidement à faire sa place dans le paysage culturel breton, il a aussi su jouer sa propre partition dans le monde artistique français, parvenant ainsi à se faire remarquer.

Depuis l'ouverture du Fonds, j'ai reçu à Landerneau plus de 200 personnalités du monde de la culture : directeurs d'institutions, galeristes, collectionneurs privés, critiques d'art, conservateurs… ils sont désormais nombreux à connaître (et à soutenir !) cette initiative.

Aujourd'hui, de grandes institutions et de nombreux collectionneurs privés n'hésitent plus à prêter des œuvres pour nos expositions.

Cette reconnaissance professionnelle permet ainsi au FHEL de s'aventurer sur des chemins plus audacieux. Ce fut le cas au printemps, lors de la collaboration avec l'Opéra national de Paris, pour réaliser la première mise en exposition des œuvres de la 3^e scène.

Un label FHEL en-dehors des murs du Couvent des Capucins

Cette "signature FHEL " s'exporte !

L'exposition présentée en 2013 sur "Métal Hurlant / A suivre" s'est ainsi délocalisée à Angoulême, et rejoindra prochainement le centre d'art contemporain de Liège avec en prime une grande rétrospective consacrée à Philippe Druillet.

L'exposition consacrée à Lorenzo Mattotti (2015) est en partance pour la Villa Manin d'Udine, en Italie.

Enfin, le FHEL parraine aussi des événements culturels régionaux, comme ce fut le cas au Quartier à Quimper, dans le cadre de la très belle exposition consacrée à l'œuvre de Nicolas de Crécy.

Un public varié

Le premier public du Fonds, c'est d'abord le public breton : Finistère, Morbihan, Côtes d'Armor, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique. Habitants de la région, ils constituent le premier cercle des visiteurs.

Viennent ensuite les franciliens, avec une petite domination des parisiens, et une quasi-équivalence de fréquentation pour les franciliens issus des autres départements de la région. Ensuite, ce sont tous les départements de notre pays qui sont représentés.

Les visiteurs étrangers sont d'un éclectisme total (quand on vous dit que la Bretagne, c'est "The place to be" !) : Thaïlande, Australie, Madagascar, Mexique, Inde, Chine, Corée… les visiteurs issus de ces destinations exotiques se partagent la fréquentation avec nos voisins et partenaires européens et Américains.

Enfin un mot spécifique pour la belle collaboration menée avec les écoles et collèges de la région. Nos équipes se décarcassent pour penser, avec le corps professoral, une médiation attractive. A chaque exposition, ce sont près de 5000 élèves qui fréquentent ainsi le lieu durant une demi-journée. L'émerveillement de ces jeunes découvrant Dubuffet ou Chagall est toujours une grande source de satisfaction.

Un million de visiteurs en 2020

C'est l'objectif que se fixe l'équipe du Fonds et nous relèverons le challenge.

Cet hiver, une magnifique exposition Hans Hartung présentée par le commissaire Xavier Douroux (Codirecteur du Consortium de Dijon) saura surprendre le public.

Un outil privé au service de la politique culturelle

Fort de ces succès, le fonds est désormais confiant pour pousser sa mission plus loin, en exposant des artistes moins "connus", mais dont les œuvres nous touchent tout autant.

Nous nous sentons forts…et soutenus par les centaines d'adhérents E.Leclerc qui, du Puy-de-Dôme  à l'Artois, de l'Alsace à la Corse, du Bordelais, au Pays niçois,  du Rhône à la Charente (sans parler des Bretons et des Normands !), contribuent chaque année par leurs dons au fonctionnement de ce Fonds.

Le FHEL ce n'est ni une fondation familiale, ni une fondation d'entreprise, ni une fondation patrimoniale. C'est un fonds de dotation "Christine Lagarde", calqué sur le modèle des « endowment funds », ces dispositifs de générosité qui permettent le financement des plus prestigieuses institutions culturelles anglo-saxonnes.

Quelques généreux mécènes ont aussi accepté de se joindre à cette aventure, comme Danone (merci à Franck Riboud), Arkea-Crédit mutuel, ainsi que Crédit agricole-Indosuez.

Je veux ici les remercier, ainsi que toutes celles et tous ceux qui s'impliquent au quotidien dans ce projet :

*** Marie-Pierre Bathany, la directrice, et toute son équipe qui se décarcassent sur chaque nouveau projet avec le même enthousiasme et la même créativité : Maïwenn Carpier, Alexandre Atienza, Mari Anna Bourgès, Katell Mancec, Clémence Pelleteur, Jimmy Guédès, Jane Le Guennec, Aurélie Guigot, Claire Cotten et Pauline Uguen.

*** Eric Morin, le régional de l'étape : scénariste de talent, qui nous accompagne sur chacune des expo depuis l'origine.

*** Tous les membres du conseil d'administration : ma mère Hélène Leclerc, Olivier Bordais (Trésorier), Michel Penn (Vice-Président), Christian Patoureau (Administrateur), Élizabeth Taillandier (Administratrice), Alain Tournier (Vice-Président), Muriel Sancéo (Administratrice), Gérard Vilaine (Administrateur), Karine Jaud (Administratrice).