ÉCONOMIE Communication

« Cash Investigation » sur France 2 : mentir pour faire de l’audimat

« Cash Investigation »  mobilise ses RP et fait sa retape en se payant notamment E.Leclerc accusé d’avoir cautionné un cas d’exploitation sociale au Bangladesh. On s’y attendait, c’est le principe de ce genre d’émission. Mais faire sa pub en prétendant que E.Leclerc a refusé de répondre, voilà  qui est mensonge. Non, je n’ai pas eu à « me planquer dans les toilettes », oui, j’ai refusé de me prêter à la mise en scène (« le journaliste accuse, vous devez vous défendre »), mais non, notre enseigne ne s’est pas défilée. D’abord, pour dire que justement c’est sur l’initiative de nos collaborateurs que cette commande a été interrompue parce qu’on ne nous communiquait pas les audits sociaux demandés. Et ensuite pour rappeler que tous nos fournisseurs du Bangladesh souscrivent un « Code of Ethics » et sont audités. Mais ce n’est pas la démarche de progrès qui intéresse l’émission, c’est la recherche de la mise en défaut. Alors voilà, polémiquer, c’est faire le buzz pour l’émission. Ne pas répondre, c’est laisser entacher la qualité du travail de nos salariés. J’ai donc, contrairement à ce qui est annoncé, démenti et expliqué. Pour preuve, cette lettre envoyée à Elise Lucet et à la direction de France 2. Inutile de vous dire que je n’ai pas eu l’honneur d’une réponse. Ivry-sur-Seine, le 13 mars 2012 Madame Elise LUCET France 2 7, esplanade Henri de France 75907 PARIS CEDEX 15 RECOMMANDEE AR Madame, Si le reporter a des droits, le citoyen aussi, fût-il chef d’entreprise. La mise en scène à laquelle vous vous êtes livrée, le 8 mars dernier, dans le hall de la Maison des Arts et Métiers, était ridicule et indigne de vous. J’avais bien compris que ce n’était pas la vérité de mes réponses qui vous intéressait. Et contrairement à vos affirmations, seul comptait le scénario d’une interpellation où je n’aurais eu d’autre alternative que de répondre à vos accusations ou d’être filmé en train de les fuir ! Je veux donc confirmer par la présente lettre les réponses que je vous ai transmises par « sms » au cours de ces dix derniers jours. Marie Maurice et Jean-Pierre Canet, journalistes pour France 2, ont contacté, le 28 février, l’agence I & E dans le cadre d’une enquête pour un documentaire sur « la responsabilité sociale des entreprises ». Ils ont sollicité une interview de moi car « il avait été porté à leur connaissance des faits extrêmement précis selon lesquels un certain nombre de tee-shirts produits en Asie pour le compte du groupe Leclerc l’auraient été en violation des diverses chartes éthiques » tant des centres E. Leclerc que des « législations locales ». Suite à cette demande, nos services de presse vous ont demandé des précisions (pays, fournisseurs, usines ?) afin d’effectuer toutes recherches me permettant de vous répondre. Dix jours après, nous ne savions toujours pas à quels faits vous faisiez référence et il fallut un week-end d’échanges de « sms » pour que vous m’accordiez, enfin, une information selon laquelle il s’agissait de tee-shirts fabriqués au Bangladesh en 2010. Dès le lendemain, le 7 mars, j’ai été en mesure de vous expliquer que mon groupe n’avait rien à se reprocher dans cette affaire. Au contraire ! Je vous le re-confirme : il s’agissait de tee-shirts publicitaires non destinés à la vente et qui n’ont jamais été commercialisés dans les centres E. Leclerc. Ils ont été commandés pour équiper des bénévoles, dans le cadre d’une opération « Nettoyons la nature », à un fournisseur français d’objets publicitaires, C’TA COM, basé à Sainte-Eulalie, près de Bordeaux. Il y a eu un appel d’offres dans lequel C’TA COM a stipulé (dans son devis) la réalisation d’un audit social et de quatre contrôles qualité auprès de ses fournisseurs. Il n’y avait aucune raison à ce stade de suspecter quoi que ce soit. En même temps qu’il procédait à une livraison partielle, C’TA COM faisait parvenir sa facture, sur laquelle il indiquait la conformité de l’audit social, mais il était dans l’incapacité de nous en communiquer les résultats. Nous avons donc pris l’initiative d’interrompre la commande. Fin de l’épisode. J’ai compris qu’à travers vos investigations au Bangladesh, vous auriez eu connaissance des conditions de production de ces tee-shirts. Elles ne nous ont pas été communiquées. Mais quelle que soit la nature de cette information, je n’ai, j’insiste encore, aucun reproche à faire à nos collaborateurs. Il n’y a eu, chez nous, aucun manquement au code d’éthique. Par ailleurs, je vous re-confirme que tous les achats effectués au Bangladesh par notre société d’importation le sont auprès des fournisseurs signataires du « Code of Ethics ». Ils sont, toujours à notre initiative, audités par les sociétés SGS et Intertek. Nous sommes, avec ces industriels, dans une démarche d’amélioration des pratiques sociales et de progrès. Rien n’est parfait, mais il n’y a pas eu de défaillance grave révélée par ces audits. Mon groupe ne cautionnera jamais des pratiques illégales. Vous n’avez d’ailleurs pas contesté mes réponses, ni porté à ma connaissance d’autres types d’informations. C’est donc à bon droit que je n’ai pas voulu me prêter à la mise en scène d’une émission affirmant d’abord l’implication de mon groupe dans des pratiques illégales pour devoir m’en défendre. Il vous restera la possibilité de réitérer, en voix off, vos accusations alors que je refusais de vous répondre devant la caméra. Je n’y peux rien. Je sais que vous ferez ce que bon vous semble. Mais si c’est votre liberté, respectez la mienne, et encore mieux…la vérité. Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées. Michel-Edouard Leclerc

67 Commentaires

Mel,

Ces pratiques journalistiques ne sont pas vraiment nouvelles, cf Olivier GIesbert "commandant" un article "anti" distribution à Olivier Dauvers (qui refusa!).

Entres autres galejades.
Si Mme Lucet ment alors portez plainte pour diffamation sinon c'est que mr michel edouard leclerc il est parfaitement au courant. Et ce personnage il ne fait que raconter des balivernes et ses salariées s'il pouvait les payer un bol de riz il le ferait.
Bonjour
en regardant le reportage, des question ont ete posé a leclerc sans reponse de leur part.
leclerc n'est pas propre mais ne veut pas s'expliqué.
Bonjour Mel,

Je vais regarder ce soir le reportage afin d'avoir plusieurs points de vue et ainsi me forger ma propre opinion. En attendant, je me revois, il y a quelques années de cela, en train de nettoyer les abords d'une forêt avec vos tee-shirts "nettoyons la nature".
Cette emission presente des usines dont les ouvriers ne vivent pas selon les memes standards que ceux que l on connait en Europe, cependant il suffit de voyager un petit peu pour se rendre compte da la realite de vie de ses pays. Le travail d enfant nous parait inconcevable en europe cependant si vous vous rendez en indes ou autre vous vous rendre vite compte que entre une vie de mendiant et une de dur labeur en fabrique, le choix est vite fait...
Je me pose la question du sort des employes du bengadesh interviewe durant l emission apres la diffusion de celui ci... Est que le journaliste prendra en charge cette personne et sa famille apres que celui ci aura immanquablement ete vire apres la diffusion du reportage.
je partage à 100% les remarques de jean carvel - l'antenne a fait son numéro,mais ne se soucie guére des représailles que pourront subir les témoins ( toujours trés mal floutés et tres faciles à identifier ) - Je m'étais fait la même réflexion lorsqu'une journaliste russe avait témoigné contre les crimes en Tchechenie et avait ensuite été assassinée..del'irresponsabilité évidente de ces reportages !!
Independamment de ces méthodes de voyou que constituent les reportages en caméra cachée- qui sont inadmissibles (même si les sujets en cause méritent d'être traités) - je suis scandalisé par le ton tres agressif de Madame Elise LUCET qui se prend pour un vrai procureur ..(bien à l'abri derrière son statut protégé du service public)
Pour moi un journaliste est un "médiateur" et pas un agresseur ! et je comprends mieux tous ceux qui refusent désormais d'accorder des interwiews aux journalistes.
Salut Mel!
Combien d'entreprises faites vous travailler dans le monde entier?
Combien de contrats irréguliers ont été signalé?
Si cela n'excuse pas une possible défaillance, cela permet de relativiser les faits...
Votre bonne foi est posée sur la table en réponse aux questions d'Elise Lucet.

Ces questions sont pour tous une garantie de la qualité de vos engagements, acceptez les comme telles. En conséquence vous allez sans aucun doute renforcer vos contrôles et c'est ce qui importe.
le développement durable, ce n'est pas une simple application et de plus pour la gms et ses filières, cela exige des logistiques conséquente utile et productive !
mais pas d'angélisme, c'est aussi grave dangereux,ingrat et comme vous le savez les médias sont toujours à l'affut et toujours autant dérèglementé, en attendant pour une entreprise mondiale comme E.Leclerc se sera aussi important de faire valoir la qualité que les affaires étrangères idem pour le journalisme pour qui le développement durable s'applique aussi !
Moi je suis fidéle client de Leclerc de part son éthique , et le documentaire que j'ai vu sur france 2 m'a profondément choqué.
Je trouve que le directeur de Leclerc n'a pas assumer ses responsabilités d'informer correctement ses clients tant qu'à cette enquête de france 2 mise à part sur ce blog.
Les consommateurs ont besoins de réponses surtout auprès d'un groupe auquel ils font confiance!
Dans l'enquête on voyait bien dans l'entreprise les cartons de t-shirts "protégeons la nature" et le directeur de l'entreprise avoue en avoir expédié.
Alors la question est: Est-ce que des T-shirts de cette usine ont été portés par des bénévoles?
Sinon que sont devenus ces t-shirts après que vous ayez décidé d'interrompre la commande?$
Car le flou est là : vous avez certe annulé la commande mais vous avez quand même reçues des t-shirts!
Les grands groupes se proclament de plus en plus éthiques mais ces grandes valeurs sont surtout une façade commerciale. Ils se cachent derrière leur contrat avec des sous-traitants pour leur en rejeter la faute lorsqu'une affaire éclate.

Ca aurait été bien que le reportage mentionne aussi les bons élèves parce que faire la morale aux consommateurs c'est bien mais leur indiquer le bon chemin c'est mieux. Bon reportage quand même cela dit...
CERTES CES TEE SHIRT N ÉTAIENT PAS DESTINES A LA VENTE, CERTES VOUS AVEZ DES CHARTES ETC... MAIS LE FAIT EST QU ILS ONT ETE CONFECTIONNES PAR DES ENFANTS ET QU UN DE CES TEE SHIRT S EST RETROUVE SUR LE DOS DE MES ENFANTS SOIT DISANT POUR SERVIR UNE CAUSE JUSTE "NETTOYONS LA PLANETE" .
JE PENSE QU IL Y A ENCORE BEAUCOUP A NETTOYER..........
Ah enfin une réponse qui souligne cette partie.

Je cite la lettre de Mr Leclerc:

"Je vous le re-confirme : il s’agissait de tee-shirts publicitaires non destinés à la vente et qui n’ont jamais été commercialisés dans les centres E. Leclerc."

Le fait de donner des t-shirts publicitaires vous donnent le droit de les faire fabriquer sans se soucier des méthodes de fabrications de ces produit.

Pas besoin de ces t-shirts pour ramasser des ordures sur voie publique.

Les journalistes sont peut être trop accusateurs, mais vous les grandes firmes l'arnaque est quotidienne envers le consommateur.
La loi du buzz sera-t-elle toujours la plus forte ?
Dès qu'une initiative, de quelque nature quelle soit, sort du moule et de la convenance établie et recherchée par les ''decideurs-arrangeurs'', il convient de la réprimer par tous les moyens, fussent-ils plus ou moins objectifs.

C'est un grand classique que je vis tous les jours, dans mon métier, car toute vérité n'est pas bonne à dire, y compris avec tact, car vous devenez électron libre (enfin on vous catalogue ainsi), donc soi disant non contrôlable et ça, ce n'est pas bien !!

Cordialement

PJ
Bonjour à tous,
Rome ne s'est pas faite en un jour et vouloir faire porter à un seul opérateur tous les péchés du monde n'est pas très juste.
Ca n'est pas juste car les engagements non respectés de sous-traitants font partie des aléas -hélas plus que regrettables, condamnable??- de la vie des affaires, et en l'espèce, l'opérateur qui surprend son sous-traitant en contravention avec ce qui est convenu ; suspend sa relation : c'est ce qui a été fait! Dont acte.
Ca n'est pas très juste car les engagements sociaux de Leclerc sont connus et reconnus. Une défaillance critique a été mise en évidence, à n'en pas douter, une démarche de progrès est en mise en route par Leclerc. dont acte!
Voila comme tous ces grands groupes ils se font du beurre sur le dos des pays pauvres et "nettoyons la nature" c'est bien E.Leclerc sa seule réponse c'est qu'il ne les ai pas commercialisés. Moi tous ces grands groupes qui paient leurs salariés et sous traitants au lance pierre plus de courses chez eux et en plus je fais des économies. Quelle honte ces gens gavés qui ne soucient de personne à part leurs comptes en banque.
Nous pouvons toujours commettre des erreurs, des oublis... Personne d'entre nous ne prétend être parfait dans le domaine de la responsabilité sociétale.

Mais s'il est une chose que nul ne peut nous enlever c'est de porter ce combat dans nos tripes. Les 300 spécialistes du commerce international que je dirige et qui traitent tous les jours ces questions se sentent rien moins que blessés par le déni de leurs actions quotidiennes et de leur engagement dans la durée en faveur du respect des valeurs que promeut l'Enseigne LECLERC et qui sont avant tout les nôtres.

Ils agissent loin des projecteurs, dans une échelle de temps qui est incompatible avec l'information spectacle mais qui, seule, permet de faire bouger les lignes dans tous les pays.

C'est justement grâce à leur vigilance que le contrat mis en cause a été rompu. Le degré 0 de l'honnêteté intellectuelle aurait été de le dire.

Quoi qu'il en soit, nous poursuivons sur la voie tracée. Résolument. Et avec fierté.
La plupart des entreprises en rique d'être confrontées avec ces difficultés et qu'aucune ne songe sérieusement à rechercher, adhèrent à des organisations certifiantes (ICS, BSCI, ...), généralement de longues dates, preuves de leur attention forte sur le sujet.
A n'en pas douter, tous les distributeurs français sont impliqués et actives dans des démarches de cette nature, les enseiges alimentaires en tête!
Clément
La complexité de la maîtrise par un distributeur de l’ensemble de la chaîne de production, et notamment de la sous-traitance, est posée. La qualité des produits et leurs impacts sur la santé et la sécurité, les aspects sociaux et les conditions de travail des ouvriers, l’impact de l’activité sur l’environnement sont autant d’attentes et d’exigences qu’il nous faut pouvoir respecter et faire respecter.

Au-delà de la question : un contrôle, quelle sanction ? (sans revenir sur la difficulté de la mise en œuvre desdits contrôles), c’est une démarche de fond menée conjointement par les deux parties qui permet d’obtenir des résultats. Nous devons donc nous inscrire dans une démarche de progrès et d’accompagnement et pour cela, il faut du temps.
Une fois de plus on fait du foin avec du vent! Elise Lucet fait un travail minable de mise en scène alors qu'elle sait pertinemment qu'elle n'a pas de sujet.
Du journalisme facile qui cherche la faille à tout prix...

On ferait mieux de parler des entreprises qui réussissent et des démarches de qualités.

Vraiment écœuré par ce reportage mensonger.
Et pourtant moi aussi j'ai porté les t-shirts "nettoyons la nature". Mais ce genre d'opération citoyenne, un vrai sujet, mené par des milliers de gens, ça on en parle jamais...
Journaliste ou producteur de spectacles ?

L'essentiel n'est pas la vérité mais l'audience
et peut être qu'en répétant 100 fois les mêmes mensonges certains journalistes espèrent qu'ils deviendront des vérités

Quelle solution pour arrêter ces calomnies ?
Un vrai droit de réponse ?
Une protection de l'image des entreprises aussi forte que la protection de la vie privée en France ?
Et si -tout simplement- on demandait aux journalistes d'avoir la même éthique personnelle que les salariés de la distribution ?

JMB
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » peut-être qu’Élise Lucet a fait sienne cette devise, mais alors peut-elle prétendre au statut de journaliste ?

Les media troisième pouvoir oui ! Mais avec des journalistes qui cessent de masquer leur inculture derrière des postures arrogantes, qui s’attachent d’abord au respect d’une éthique professionnelle avant de se poser en donneurs de leçon peu compétents et prétentieux sur des sujets mal maîtrisés, traités de façon superficielle et incomplète, et surtout qui cessent de se préoccuper avant tout leur auto promo au profit de la mise en avant et de l’écoute des acteurs des sujets qu’ils abordent. Le parti pris appartient au lecteur, à l’auditeur,au politicien mais pas au journaliste
tiens! salut babylone! ;)
L'argument qui argue les représailles sur les personnes qui ont témoignés ne tiens pas.
Ainsi, vous prétextez que c'est pour leur survie et la survie de leur famille que les enfants travaillent...Je suppose que vous pensez la même chose de l'esclavagisme: Finalement, c'est la même chose: Vous faites bosser des enfants et c'est pour le bien de tous. Qu'auraient mangé les esclaves noirs à l'époque ?

> Il faut condamner ces pratiques pour faire évoluer les mentalités. Un enfant ça doit aller à l'école (et il y en a même là bas) ou bien jouer si ils ne peuvent pas y aller.

La pauvreté ne doit pas adouber la pratique de l'esclavagisme.

Le sujet traité par Elise est bien traité, mais devrai mettre l'accent pour monter que ce sont des pratiques globales (et non pointer du doigt Leclerc seulement)

Ce journalisme d'investigation n'est possible que sur des chaine public car les chaines privés sont trop tributaires des plages de pub à vendre...et elles ne veulent blesser aucun actionnaire ou grand groupe...Il est temps que le journaliste défende le peuple et arrête de lécher le cul des puissants.
Bonjour tout le monde,

En deux points,

Le coté positif : L'histoire du Tee-Shirt, pour moi, c'etait de lancer un appel solidaire pour le nettoyage. De ce point la rien à dire. En gros le message "Nous sommes des benevoles pour bonne cause rejoignez-nous"

Le point négatif : En reprennant le concept, et la je comprends un peu tout le mécanisme de contre force c'est qu'il y a un paradoxe entre "bonne action" et retour financier. En gros on utilise le coté bonne action pour avoir des panneaux publicitaires humains. Disons que je pense qu'il y a possibilité de séparer l'entité leclerc magasin à une autre sous un autre nom sinon ca fait ce genre de problème... Le groupe mulliez le fait bien...Bon bref !

En conclusion : Edouard n'est pas plus pourri que les autres, par dela le bien et le mal, donc il faut arreter un peu oui il y avait un sujet sur la thematique necessaire car le sujet et complexe car merdique depuis qu'on a laissé faire depuis... Ahh la croissance vous en voulez !!! Il ne faut ni en vouloir a l'emission cash ni a leclerc... le problème est la certe mais ce n'est pas qu'un problème de tee shirt, pensez à foxconn (fournisseurs de composants electronique...) donc a ce moment la vous pouvez aussi attaquer Apple, Nintendo et consort... Le problème vient de ceux qui fabriquent et des gouvernements. Ceux qui distribuent au detail (a contrario de ceux qui concoivent et font distribuer) ne peuvent pas passer du temps à tout controller. Bref les maillons foireux sont au milieu et sur les cotés. Donc pas au départ (usine) ni à la fin (magasin).

J'espère avoir été compréhensible !

Bonne journée.

Fred
Le discours de la méthode d’Elise Lucet

Le nom sonne comme le nouveau rendez-vous trash de la grille de programmation d’un M6, NRJ12 ou autre avatar de TF1 en seconde partie de soirée. Pourtant Cash Investigation annonce en grandes pompes, c’est à dire avec de nombreux articles de la bienveillante brigades de critiques de la presse magazine TV, qu’il s’agit du grand retour de l’enquête d’investigation menée par la journaliste tronc du JT de France 2, Elise Lucet. Et le ton est donné ainsi que l’incorruptible ligne éditoriale dans la présentation du programme, avant même sa première diffusion, avant même le premier verdict d’audience, avant même que le libre-arbitre du spectateur ne s’exprime : “ dans ce nouveau magazine d'investigation, Elise Lucet, vous fera découvrir les méthodes difficilement avouables de certaines multinationales...” ou “Il traque la vérité derrière les discours des grands groupes”.
Mon temps de cerveau n’étant pas encore en mode “disponible” au moment où je découvre ces lignes, je comprends très vite que ce que l’on DOIT me donner à voir : ce sont des méchants patrons qui cachent de vilains secrets que va dénoncer la journaliste à force d’investigation. Une promesse peut-être alléchante, voire racoleuse pour certains mais qui pour ma part me dérange à partir du moment où l’on me donne la morale des 8 émissions, en prologue avant même l’enquête ou la démonstration faite : les grands groupes sont tous des menteurs et le journaliste, en l’occurrence Elise Lucet devient le pourfendeur mis en scène dans l’émission.
Qu’importe si la méthode est parfois grossière et l’objectif, une simple promesse de dénonciation qui dérive vers l’hagiographie journalistique. La journaliste-animatrice séduite par son propre discours s’enorgueillit même dans une interview donnée à Télérama, de faire peur aux patrons, prêts à se cacher selon elle dans les toilettes tellement il la redoute ! Que penser de ce journalisme là qui s’amuse de son pouvoir, de sa méthode parfois réduite à un simple exercice de rhétorique : mettre un patron face caméra et lui faire répéter une formule ou une vérité qui selon elle, est une démonstration en soi. Que penser d’un journalisme d’investigation qui considère l’ellipse comme une preuve quand Elise Lucet fait l’impasse sur ce courrier envoyé par Michel-Edouard Leclerc pour lui donner réponse ? Que penser du journalisme qui n’a même plus peur de faire face à ses contradictions dans le discours pourvu qu’il y ait la forme, quand dans l’une des émissions on voit Elise Lucet intervenir soit-disant de manière impromptue dans un séminaire pour attaquer le vilain patron du MacDo France, alors que sa coreligionnaire Christine Ockrent est animatrice du séminaires de grands patrons (un “ménage” comme on dit dans le jargon du métier) ? Que penser de l’acuité journalistique d’Elise Lucet porté à son acmé par le montage de l’émission et pourtant si absente lorsqu’un certain Monsieur Guerlain proférait en direct dans son JT des propos abjects qu’elle accueillait avec sourire sans en comprendre la teneur ? Que penser d’une émission dont le seul objectif est la promesse de “bouffer du patron” ou de “défoncer des portes ouvertes”, mais pas de lancer le débat, de motiver le sursaut citoyen, de faire pression sur les pouvoirs publics, de sensibiliser les groupes ou les patrons sur des mutations sociétales ou économiques indispensable à mener...
Il me semble qu’au regard de la complexité de nos systèmes économiques, les citoyens que nous sommes ont certes besoin de sentinelles, d’un journalisme militant s’il le faut, mais pour nourrir une réflexion et user de pragmatisme dans la dénonciation, qui ne peut en aucun cas devenir un modèle. Nous ne sommes pas des Bisounours, victimes du grand tout sans nuances que serait le méchant patronat. La grande distribution elle-même ne connait pas qu’un seul modèle : il y a les groupes côtés en bourses et des groupements d’indépendants qui n’usent pas des mêmes méthodes.
“Cash investigation” ne redonnera pas ses lettres de noblesse au journalisme tant que l’émission portera dans la genèse même de son discours une forme grossière de populisme. Car si la première démarche de l’émission était vertueuse, la méthode à la finale est plus que douteuse !
je serais curieux de savoir votre fonction et votre entreprise...bel effort de comm en tout cas...
Quand on signe un contrat avec un sous-traitant, on a bien une idée du prix courant d'une prestation de haute qualité étique... de plus faire fabriquer des tshirts à l'autre bout de la planète c'est pas forcement dans l'unique but d'une démarche eco responsable...
On n'a ce pour quoi on paye. Y'a vraiment plus possibilité de faire fabriquer en Europe, voire en France, même pour se faire un petit coup de pub green washing?
On ne peut pas avoir la naivete de d'en remettre à un label pour se disculper. S'il ya audit, il faut se renseigner sur la qualite reelle du controle effectue. Sinon c'est de la pure hypocrisie, du report de responsabilite en cas de crise.
C'est bien d'avoir interrompu le contrat, c'eut ete mieux ee ne pas le conclure.
Finalement tout le monde à raison, au moins partiellement. Cela dit je retiens une chose, c'est que les consommateurs n'ont plus aucune raison d'avoir confiance dans les fabricants ni dans les distributeurs, qui semblent plus prêts à en abuser qu'à s'en soucier vraiement. Quoi de plus facile à berner qu'un consommateur? Et puis, même si cela a été dit et redit, dans consommateur il y a "con". Je suis tenté de relativiser en disant plutôt vulnérable. Une proie très facile pour la manipulation (et le neuromarketing...?) Et voilà ces rêves fous qui me reprennent: le miracle de l'autorégulation des secteurs de la production et de la distribution ...allez vite mes médicaments, je pers la raison!!! ;-(
Ah oui encore un truc...Madame Lucet se montre certainement mordante et je ne comprends pas pourquoi; passe encore si ses interlocuteurs avaient recours à la langue de bois mais en général leurs explications et réponses sont tellement franches, honnêtes, claires, empreintes de transparence et convaincantes que je ne comprends vraiment pas pourquoi elle a l'impudence d'insister (qu'est-ce que c'est savoureux quand même)... longue vie à CASH.
Qu'est-ce qui est le plus choquant monsieur Leclerc?
Le fait de promouvoir une initiative environnementale tout en bafouant ce principe pour la production des supports de communications de celui-ci,

Ou le ton pour une fois sans langue de bois de cette émission? Hors grande surface, je suis persuadé que les interlocuteurs mettant en cause madame lucet et cette émission ont apprécié les autres numéros et ce ton incisif tout en restant plus léger que Spécial investigation ou Arte.

Ces émissions de lanceurs d'alertes sont trop rares à la télévision et en dénonçant des pratiques et réalités choquantes, évidemment que certaines personnes n'aiment pas ca, n'étant pas bon pour le business.

Je suis de mon coté heureux que la redevance TV soit utilisée à élever la prise de conscience de la société et les contradictions qui existent entre la communication...et la réalité.

Bien à vous...
Non R.E.M, tous les numéros de ce magazine payé par la redevance audiovisuelle contiennent un tissu d'âneries et de désinformation.
Le problème traité par le magazine est bien réel, mais hélas, les interviews sont tronqués, systématiquement instruits à charge, superficiels et au final, ne sont gardées que les images qui vont dans le sens du postulat choisi au départ.
Pour ceux que j'ai vu :
- On ne cherche pas à expliquer ce qu'est le trading haute fréquence, on part du principe qu'il est nocif et on ne conserve que les images qui vont dans ce sens. Dommage pour le coup, car visiblement les journalistes ignoraient tout du trading haute fréquence et ont allègrement tout mélangé en faisant passer ça pour de l'information.
- Nouvel exemple ce soir : postulat de départ, les industriels de l'agroalimentaire sont responsables de l'obésité et des maladies cardio-vasculaires, et on ne garde que ce qui va dans ce sens. Le Nutella, les biscuits, tout le monde sait bien que c'est gras, mais il suffit de modérer sa consommation pour n'avoir aucun problème de santé. C'est ce qu'ont essayé d'expliquer les industriels interrogés, bien vite coupés par la présentatrice. Le problème, ce n'est pas les produits sucrés, c'est le fait d'en consommer plus que de raison.

De plus, la méthode utilisée dénote du cynisme et de la mauvaise foi la plus absolue : on part d'éléments tout à fait authentique (l'obsolescence programmée, les problèmes du surpoids dans les sociétés occidentales, le travail des enfants... personne ne remet en cause que ces problèmes existent) puis on affirme des choses non démontrées, voire erronées, on tronque les interviews (comme stipulé dans le billet de ce blog : on demande à l'interviewé de "se défendre" pendant que le journaliste "l'accuse"), on affirme des liens de cause à effet qui n'existent pas... et tout ça alors que ce même magazine a même consacré un numéro à nous "alerter" sur les techniques de manipulation mentale....

Ca c'est du cynisme de classe internationale, mais certainement pas du journalisme
A tous les grincheux de libéraux!

Cette superbe émission n'est pas faite pour vous, elle dénonce les dérives de cette société qui nous a donné les scandales de "la vache folle"," du sang contaminé", de "l'amiante" et autre "MEDIATOR".
Elle dénonce les abus des grands groupes industriels et commerciaux pour qui tous les moyens sont bons pour engranger un maximum de profit, sans se soucier des conséquences, que se soit au niveau des consommateurs, voir de ses employés ou sous-traitants.
De plus vous avez dans vos mains le pouvoir de la zappette! Changez de chaine si cela ne vous plait pas.
Quand à Elise LUCET, elle est parfaite devant ces responsables qui manient la langue de bois et qu'il faut bousculer!
Bravos à Elise et à ses équipes! GOOD JOB
Qui sème le vent récolte la tempête.

Ce reportage tient dans un simple décalage :

la différence qui existe entre la communication des entreprises et la réalité.

(Sur)communiquer sur le commercé équitable, le bio, l'environnement comme le fait le Groupe Leclerc alors que l'immense majorité des biens qu'ils distribuent n'ont pas forcément des conditions de fabrication clean entraine ce genre de reportage.

Monsieur Leclerc dénonce le "buzz" de l'émission, je dénonce le "buzz" communicatif de Leclerc sur ces sujets sensibles, qui ont peu de rapport avec la réalité économique de Leclerc.

Alors 2 questions :

Combien représente le bio, le commerce équitable dans le CA total de Leclerc ?

Combien représente le bio, le commerce équitable dans les prises de paroles de Michel Edouard Leclerc ces 5 dernières années ?

Voilà pourquoi des reportages comme ceux là existent : le découplage entre communication & réalité terrain.

Une seule attitude, est valable. L'action, pas la communication

Dernier conseil : vous pouvez jeter toutes vos chartes à la poubelle, il est de la responsabilité de l'entreprise de vérifier ce qu'elle achète ou ce qu'elle vend. Et je pense que vous en avez les moyens.

Alors, au travail !
Mel,

Ces pratiques journalistiques ne sont pas vraiment nouvelles, cf Olivier GIesbert "commandant" un article "anti" distribution à Olivier Dauvers (qui refusa!).

Entres autres galejades.
Si Mme Lucet ment alors portez plainte pour diffamation sinon c'est que mr michel edouard leclerc il est parfaitement au courant. Et ce personnage il ne fait que raconter des balivernes et ses salariées s'il pouvait les payer un bol de riz il le ferait.
Bonjour
en regardant le reportage, des question ont ete posé a leclerc sans reponse de leur part.
leclerc n'est pas propre mais ne veut pas s'expliqué.
Bonjour Mel,

Je vais regarder ce soir le reportage afin d'avoir plusieurs points de vue et ainsi me forger ma propre opinion. En attendant, je me revois, il y a quelques années de cela, en train de nettoyer les abords d'une forêt avec vos tee-shirts "nettoyons la nature".
Cette emission presente des usines dont les ouvriers ne vivent pas selon les memes standards que ceux que l on connait en Europe, cependant il suffit de voyager un petit peu pour se rendre compte da la realite de vie de ses pays. Le travail d enfant nous parait inconcevable en europe cependant si vous vous rendez en indes ou autre vous vous rendre vite compte que entre une vie de mendiant et une de dur labeur en fabrique, le choix est vite fait...
Je me pose la question du sort des employes du bengadesh interviewe durant l emission apres la diffusion de celui ci... Est que le journaliste prendra en charge cette personne et sa famille apres que celui ci aura immanquablement ete vire apres la diffusion du reportage.
je partage à 100% les remarques de jean carvel - l'antenne a fait son numéro,mais ne se soucie guére des représailles que pourront subir les témoins ( toujours trés mal floutés et tres faciles à identifier ) - Je m'étais fait la même réflexion lorsqu'une journaliste russe avait témoigné contre les crimes en Tchechenie et avait ensuite été assassinée..del'irresponsabilité évidente de ces reportages !!
Independamment de ces méthodes de voyou que constituent les reportages en caméra cachée- qui sont inadmissibles (même si les sujets en cause méritent d'être traités) - je suis scandalisé par le ton tres agressif de Madame Elise LUCET qui se prend pour un vrai procureur ..(bien à l'abri derrière son statut protégé du service public)
Pour moi un journaliste est un "médiateur" et pas un agresseur ! et je comprends mieux tous ceux qui refusent désormais d'accorder des interwiews aux journalistes.
Salut Mel!
Combien d'entreprises faites vous travailler dans le monde entier?
Combien de contrats irréguliers ont été signalé?
Si cela n'excuse pas une possible défaillance, cela permet de relativiser les faits...
Votre bonne foi est posée sur la table en réponse aux questions d'Elise Lucet.

Ces questions sont pour tous une garantie de la qualité de vos engagements, acceptez les comme telles. En conséquence vous allez sans aucun doute renforcer vos contrôles et c'est ce qui importe.
le développement durable, ce n'est pas une simple application et de plus pour la gms et ses filières, cela exige des logistiques conséquente utile et productive !
mais pas d'angélisme, c'est aussi grave dangereux,ingrat et comme vous le savez les médias sont toujours à l'affut et toujours autant dérèglementé, en attendant pour une entreprise mondiale comme E.Leclerc se sera aussi important de faire valoir la qualité que les affaires étrangères idem pour le journalisme pour qui le développement durable s'applique aussi !
Moi je suis fidéle client de Leclerc de part son éthique , et le documentaire que j'ai vu sur france 2 m'a profondément choqué.
Je trouve que le directeur de Leclerc n'a pas assumer ses responsabilités d'informer correctement ses clients tant qu'à cette enquête de france 2 mise à part sur ce blog.
Les consommateurs ont besoins de réponses surtout auprès d'un groupe auquel ils font confiance!
Dans l'enquête on voyait bien dans l'entreprise les cartons de t-shirts "protégeons la nature" et le directeur de l'entreprise avoue en avoir expédié.
Alors la question est: Est-ce que des T-shirts de cette usine ont été portés par des bénévoles?
Sinon que sont devenus ces t-shirts après que vous ayez décidé d'interrompre la commande?$
Car le flou est là : vous avez certe annulé la commande mais vous avez quand même reçues des t-shirts!
Les grands groupes se proclament de plus en plus éthiques mais ces grandes valeurs sont surtout une façade commerciale. Ils se cachent derrière leur contrat avec des sous-traitants pour leur en rejeter la faute lorsqu'une affaire éclate.

Ca aurait été bien que le reportage mentionne aussi les bons élèves parce que faire la morale aux consommateurs c'est bien mais leur indiquer le bon chemin c'est mieux. Bon reportage quand même cela dit...
CERTES CES TEE SHIRT N ÉTAIENT PAS DESTINES A LA VENTE, CERTES VOUS AVEZ DES CHARTES ETC... MAIS LE FAIT EST QU ILS ONT ETE CONFECTIONNES PAR DES ENFANTS ET QU UN DE CES TEE SHIRT S EST RETROUVE SUR LE DOS DE MES ENFANTS SOIT DISANT POUR SERVIR UNE CAUSE JUSTE "NETTOYONS LA PLANETE" .
JE PENSE QU IL Y A ENCORE BEAUCOUP A NETTOYER..........
Ah enfin une réponse qui souligne cette partie.

Je cite la lettre de Mr Leclerc:

"Je vous le re-confirme : il s’agissait de tee-shirts publicitaires non destinés à la vente et qui n’ont jamais été commercialisés dans les centres E. Leclerc."

Le fait de donner des t-shirts publicitaires vous donnent le droit de les faire fabriquer sans se soucier des méthodes de fabrications de ces produit.

Pas besoin de ces t-shirts pour ramasser des ordures sur voie publique.

Les journalistes sont peut être trop accusateurs, mais vous les grandes firmes l'arnaque est quotidienne envers le consommateur.
La loi du buzz sera-t-elle toujours la plus forte ?
Dès qu'une initiative, de quelque nature quelle soit, sort du moule et de la convenance établie et recherchée par les ''decideurs-arrangeurs'', il convient de la réprimer par tous les moyens, fussent-ils plus ou moins objectifs.

C'est un grand classique que je vis tous les jours, dans mon métier, car toute vérité n'est pas bonne à dire, y compris avec tact, car vous devenez électron libre (enfin on vous catalogue ainsi), donc soi disant non contrôlable et ça, ce n'est pas bien !!

Cordialement

PJ
Bonjour à tous,
Rome ne s'est pas faite en un jour et vouloir faire porter à un seul opérateur tous les péchés du monde n'est pas très juste.
Ca n'est pas juste car les engagements non respectés de sous-traitants font partie des aléas -hélas plus que regrettables, condamnable??- de la vie des affaires, et en l'espèce, l'opérateur qui surprend son sous-traitant en contravention avec ce qui est convenu ; suspend sa relation : c'est ce qui a été fait! Dont acte.
Ca n'est pas très juste car les engagements sociaux de Leclerc sont connus et reconnus. Une défaillance critique a été mise en évidence, à n'en pas douter, une démarche de progrès est en mise en route par Leclerc. dont acte!
Voila comme tous ces grands groupes ils se font du beurre sur le dos des pays pauvres et "nettoyons la nature" c'est bien E.Leclerc sa seule réponse c'est qu'il ne les ai pas commercialisés. Moi tous ces grands groupes qui paient leurs salariés et sous traitants au lance pierre plus de courses chez eux et en plus je fais des économies. Quelle honte ces gens gavés qui ne soucient de personne à part leurs comptes en banque.
Nous pouvons toujours commettre des erreurs, des oublis... Personne d'entre nous ne prétend être parfait dans le domaine de la responsabilité sociétale.

Mais s'il est une chose que nul ne peut nous enlever c'est de porter ce combat dans nos tripes. Les 300 spécialistes du commerce international que je dirige et qui traitent tous les jours ces questions se sentent rien moins que blessés par le déni de leurs actions quotidiennes et de leur engagement dans la durée en faveur du respect des valeurs que promeut l'Enseigne LECLERC et qui sont avant tout les nôtres.

Ils agissent loin des projecteurs, dans une échelle de temps qui est incompatible avec l'information spectacle mais qui, seule, permet de faire bouger les lignes dans tous les pays.

C'est justement grâce à leur vigilance que le contrat mis en cause a été rompu. Le degré 0 de l'honnêteté intellectuelle aurait été de le dire.

Quoi qu'il en soit, nous poursuivons sur la voie tracée. Résolument. Et avec fierté.

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