Négociations commerciales annuelles : point d’étape et décryptage
Hier, le Sénat puis Bruno Le Maire se sont enquis de l’évolution des négociations commerciales qui mobilisent fournisseurs et distributeurs jusqu’à la fin du mois de février.
Les adhérents E.Leclerc me confirment que ça se passe plutôt bien sur le plan commercial, même si les dossiers sont compliqués et qu’ils mobilisent plus les juristes que les hommes du produit. Mais c’est drôle de lire dans Le Figaro (pages saumon) et dans Les Echos les sons de cloche divergents émis par les représentants des fédérations, notamment les apparatchiks de l’ANIA et l’ILEC.
Franchement, je ne veux pas relever les polémiques, ce sont les mêmes tous les ans depuis 10 ans. Mais j’inviterais quand même leurs auteurs à plus de modération... pour respecter les industriels qui les emploient. Quand je les entends dire que les bons accords signés par Intermarché, E.Leclerc ou Carrefour sont des écrans de fumée, ça n’est vraiment pas sympa pour Emmanuel Faber (Danone), Emmanuel Besnier (Lactalis), Antoine Fiévet (Bel) et autres grands industriels qui les ont eux-mêmes signés. Moi, si j’étais eux, je demanderais à certains porte-paroles de la mettre en veilleuse.
2 Commentaires
De toutes les façons, dans une France qui n'a pas de culture de la convergence, il ne peut guère en être autrement...
Seule chose connue, à la finale, le consommateur raque! Et il paye plus ou moins cher selon les magasins qui sont dans son périmètres. Malheur à celui qui n'a que Monoprix ou Casino...
A mon avis, ça doit être entre les deux.
Mais comme ça n'est pas fini, encore deux semaines et on verra bien!!!! La proportion de "contents" et de "pas contents" dans chaque camp... ;-)