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ÉCONOMIE Echos de la distribution

Philippe Ginestet (GiFi), un modèle d’entrepreneur issu du terrain

Philippe Ginestet tient la corde pour la reprise de Tati. C’est un chef d’entreprise hors norme, hors cote. Un modèle d’entrepreneur issu du terrain, à force d’audace et de coups de génie. Qui, quand il ne sait pas faire, s’entoure des gens compétents et les associe à son projet - c’est l’avis unanime de ceux qui l’ont approché.
 
Portrait de Philippe Ginestet (GiFi) dans le JDD« Travailleur acharné, vendeur né, adepte de la promotion interne et proche des salariés » disait de lui Rémy Dessarts (dans le JDD du 14 mai 2017).
 
Le PDG de GiFi, 444 magasins, 1,2 milliard de CA, a du flair et de l’expérience. Il a quitté son école de Villeneuve-sur-Lot à 16 ans pour rejoindre son père, marchand de bestiaux, appris son futur métier sur le marché de l’électroménager (meilleur vendeur Electrolux) puis créé son premier entrepôt magasin en 1981 (fin de séries, surplus de stocks, tous produits non alimentaires). Et en plus, il ne vend pas cher.
 
A coup de slogans, « GiFi le vrai soldeur » , il a multiplié les magasins, en flirtant tel Uber avant son époque avec le statut de « travailleur indépendant » de ses mandataires de gestion. Et avec cette prise de risque, il a pu ouvrir le dimanche. Couillu, malin, parfois limite, il y a du maquignon chez cet homme-là. Dernier coup de folie, l’achat du Château Lalande dont il fait un ressort ripoliné rose, jaune et mauve. Juste ce qu’il faut pour avoir un petit air de « Dallas » local, attirer l’attention des médias et se revêtir de quelques paillettes...
 
Une politique commerciale toute dédiée à la relation avec ses clients, Philippe Ginestet allie le sens des affaires, des opportunités et le plaisir de faire plaisir: autre devise de celui qui a la préférence des salariés de Tati pour cette reprise douloureuse.
 

 

 

1 Commentaires

Bonjour,

Je vous rejoins sur nombre de points, et d'abord sur la primauté du métier et du close-selling.

Les jeunes lorsqu'ils sortent de l'école veulent tous faire de la stratégie, du marketing, de la communication.... mais pas vendre.

Ils se trompent car le terrain est fondamental. 

La clé du succès, c'est le métier et devenir un super-vendeur mène à tout.

En France, le commerce est souvent perçu comme une voie de garage, et très peu de nos grands diplômés choisissent le commerce.

Pourtant, l'industrie ne peut fonctionner que si elle s'adosse à des experts du terrain.

Et la reconnaissance de leur contribution.. 

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