Augmentation des prix décidée par les parlementaires LaREM
ÉCONOMIE Pouvoir d'achat

Baisse du pouvoir d'achat : 1,7 milliard à cause des hausses de prix gouvernementales

Attention, alertez les Français ! 

1,7 milliard, c’est la ponction du pouvoir d’achat que les parlementaires En Marche (LaREM) s’apprêtent à voter.

Les débats au Sénat verront quelques personnalités de l’opposition s’en indigner. Mais la nouvelle majorité a la décision finale et cela laisse peu de doute quant a l’issue de ce vote peu engageant pour les élus, puisqu’il s’agit d’autoriser le gouvernement à augmenter les prix par ordonnance.

Mais on verra si le cynisme résistera en septembre à la hausse (jusqu’à 10% !!!) des 3.000 à 4.000 produits phares des grandes multinationales dans les magasins ! D’autant que tout le monde reconnait aujourd’hui que cette augmentation de marge ne profitera pas aux agriculteurs !

Après la remontée des prix du pétrole, la hausse des taxes carburants, et bientôt celle du gaz, il faudra bien que quelqu’un assume cette opération (dénoncée par toutes les associations de consommateurs dont l’UFC Que Choisir) de prélèvement aux consommateurs et d’enfumage des agriculteurs.

Celles et ceux qui ont voté sont ceux qui disaient "name and shame" ? Campagne de com en perspective ! 

Hausse des prix LREM

 

3 Commentaires

Hausse des impôts existants, hausse des tarifs, hausse des prix : l'ancien monde n'a pas été remplacé par le nouveau, l'ancien monde a été remplacé par l'Ancien Régime. Cette féodalité décomplexée de la haute administration mêlée aux milieux d'affaire est outrée, impudente, insupportable! Quel scandale...
Bonjour MEL, si j'en juge par ce qui nous attends du côté du prix du caddy, on n'a pas fini de vous entendre... Et c'est plutôt une bonne chose parce qu'on en a assez d'être pris pour des jambons tout juste bons à payer, payer des impôts pour engraisser la caste des fonctionnaires, payer des prix délirant pour enrichir les entreprises dirigées par les fonctionnaires qui ont pantouflés (en tête Carrefour et Casino).
Dommage qu'il n'y ait pas une élection derrière pour f... tout ce monde là à la porte. Quelle imposture.
J'attends votre campagne avec gourmandise. Certains vont transpirer...
Bon courage à vous, à nous les clients, aussi!
Tout d'abord, en agissant ainsi, le gouvernement et le législateur entrent en exacte opposition avec les principes défendus de longue date par les Autorités Régulatrices (Ministère de l'Economie, mais surtout Autorité de la Concurrence), selon lesquels toute stratégie visant à maintenir un prix artificiellement élevé (par une entente ou un abus de position dominante par exemple) est contraire au libre jeu de la concurrence et du marché.
On peut voir ici jusqu'où la politique peut mener...

Mais là n'est pas la seule incohérence du dispositif :
L'interdiction de vendre sous le SRP est bel et bien une spécificité française :
- Elle n'existe pas dans la plupart des autres pays européens (à l'exception de l'Espagne, ponctuellement), et la réglementation Européenne n'interdit pas la vente sous le SRP, sauf lorsqu'il s'agit d'abus de position dominante ;
- Elle n'existe pas non plus aux Etats-Unis...

Or la Cour de Justice de l'Union Européenne, remet aujourd'hui en cause toute mesure nationale allant au-delà des principes posés par l'UE en matière de pratiques commerciales (notamment dans le cadre de la Directive 2005/29/CE) : Et l'interdiction de la vente sous le seuil de revente à perte fait clairement partie des mesures auxquelles la Cour de Justice de l'UE s'oppose.
Comme pour les ventes liées, les ventes avec primes, les loteries commerciales, la notion de "prix de référence", il y a fort à craindre que la France soit bientôt obligée, sous la pression de l'UE, de modifier sa réglementation et de ne plus interdire "per se" la vente sous le seuil de revente à perte (sauf abus de position dominante)...

La Loi "EGA" se trouvera alors amputée d'une de ses principales mesures... Sous cet angle, on peut presque considérer que les débats menés depuis la fin de l'année 2017 mènent l'ensemble des parties prenantes dans une impasse, sur le court terme.

A bientôt

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