SOCIÉTÉ Industrie / Agriculture

Prix du lait : E.Leclerc a tenu compte des demandes des éleveurs

Coucou revoilà l’affaire du lait. Pas surprenant, le salon de l’agriculture a ouvert ce week-end et les négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs sont, cette année encore, à l’honneur des discussions.

A quelques jours du 28 février (fin de la période des négociations commerciales), on sent donc monter la pression. Chacun y va de sa déclaration alarmiste, de ses accusations sans preuve et bien entendu de ses interpellations aux politiques.

Comme on prête énormément d’intentions, voire de propos, au Mouvement E.Leclerc, mes lecteurs voudront donc bien considérer que ce qui est écrit sur ce blog engage le Mouvement, ce qui n’est pas le cas des rumeurs distillées par la FNIL.

Je confirme : dans le secteur laitier, les négos 2014 ne sont pas simples, elles sont même dures avec les gros industriels car les hausses qu’ils exigent sont totalement déconnectées de la réalité économique. En revanche, même si les négos sont sans concession de toutes parts, cela se passe mieux avec les coopératives qui ont des exigences tarifaires élevées mais plus proches de la réalité.

Je maintiens que, contrairement à ce que disent les rumeurs, E.Leclerc achète à la hausse par rapport à 2013, tant pour le lait de vache que pour le lait de chèvre. Et pour être tout à fait précis, quand je parle d'achat à la hausse, c'est y compris par rapport aux prix issus de la médiation l’an dernier !

Alors je pose la question : pourquoi les éleveurs ne s’y retrouvent pas ?

Comme je le rappelle souvent, les distributeurs n’achètent pas le lait à la ferme. Mais je sais combien l’enseigne E.Leclerc achète le lait aux industriels.

Or, je constate, en lisant les déclarations des syndicats d’éleveurs, que toutes les hausses acceptées par E.Leclerc ne retombent visiblement pas dans la poche des éleveurs.

Pourquoi les distributeurs devraient-ils être les responsables de cette situation ?

14 Commentaires

vos déclarations vont dans le bon sens ! que seront celles des géants de l'agro ?
Salut Mel!
Voilà une bonne question! Que devient l'argent que l'on donne aux industriels? Dans quelle fondation et dans quel pays est-il envoyé?
Maintenant il faut étudier la cartographie des entreprises pour connaître les flux internes car le bilan ne suffit plus pour estimer la profitabilité d'une affaire. Fouillez et vous trouverez!
Mr Leclerc , regardez les prix de vente pratiquer chez les distributeurs allemand , ils sont plus élevé, donner nous les prix des produits que vous achetez aux industriels , comme cela on va pouvoir savoir qui se gavent le plus sur notre dos !!!! pour ma part , la situation actuel des producteurs laitiers est comparé comme de l'esclavage moderne
Il est vrai que la situation des laitier de ma famille est assez terrible, généralement obligé de cumuler un double emploi pour s'en sortir a minima avec une exploitation à taille humaine. ils font pourtant partie de ces fermes "sélectionnés".
la PAC semble faire des efforts de restructuration mais le laitier est dans une situation vraiment difficile, et sans doute, le fait que nous payons depuis 30 ans nos biens alimentaires même non transformés à des tarifs ne reflétant pas le coût de production ne vient pas aider.
Toutefois, nous, consommateurs, nous pouvons aussi faire le choix d'acheter chez un producteur, ou de consommer moins de produits transformé.
Ensuite, les déclarations, sont intéressantes, engageante, mais l'absence totale de transparence les fait résonner comme un discours politique. Où sont les prix payer par vos centrales ? Une fourchette sur le prix moyens ne viendrait pas nécessairement gêner vos négociations mais permettrait de se positionner. Mais bon, il faudrait une volonté politique (notamment pour éviter une entente illégalle http://www.michel-edouard-leclerc.com/societe/societe-actus-debats/les-propositions-de-leclerc-pour-sortir-de-la-crise-du-lait/) et surtout, que l'industrie de transformation applique une transparence un peu plus importante sur ces coûts d'achat et ses marges (note pour plus tard, faire une recherche sur ce point).
Ceci étant dit, il y a le lait, mais il y a en fait l'agriculture en général en situation de crise dont le cadre économique, social, politique et juridique est sans doute à revoir. La globalisation est dans un autre temps que l'agriculture, on a trop tendance à oublier qu'une production, quelque qu'elle soit est ancrée dans le temps, et les aléas, contrairement au productions financières totalement "isolée". En bref, n'oublions pas de laisser la charrue derrière les bœufs, et non l'inverse.
Le jour J approche ne le ratez pas Jeudi 27 février Salon agricole Paris
L aventure FAIREFRANCE ne fait que commencer producteurs et consommateurs réunis
Les uns veulent assurer l approvisionnement du pays en lait de qualité lait non microfiltre ,non cracke n ayant subi aucune transformation et origine France Garantie
Les autres veulent assurer un revenu décent aux familles des producteurs
Tous ont compris qu' il fallait changer de système et assurer un partage équitable des marges
ENSEMBLE NOUS ALLONS RÉUSSIR
VENEZ NOUS REJOINDRE ET DÉCOUVRIR LE LAIT ÉQUITABLE FAIREFRANCE
depuis des décenies, ce combat et ces discussions sont sans véritablement avancer dans le fondement. Pour etre en lien avec l'agro-alimentaire et la GMS, le probleme est toujours lié aux intermediaires et nous oposons (le gouvernement surtout.......!!) les 2 extremes, sans jamais y inculre le milieu . Et les dindons de la farce sont aussi toujours les mêmes, LE PRODUCTEUR qui sait combien il sue pour etre payé trop peu pour vivre, et le CONSOMMATEUR qui paye son litre de lait avec un "gouffre" entre le prix donné par ce laitier méritant, et celui qui permet à la GMS de vivre décement. Car au final, les industriels sont avec des profits et résultats assez pharaonique , à la différence des producteurs laitiers et de la GMS . Pour exemple, la moyenne des bilans et résultats d'une enseigne comme LECLERC est entre 1 à 3 % maxi en fin de TRA......??? A QUI PROFITE CE CONFLIT ET QUI INSIFLE CE VENT DE COLERE ?? et bien souvent l'etat et les lobby syndicaliste et perverse de notre pays pourtant fort et riche de son agriculture !! bon courage car je ne ne changerais rien, mais l'ecrire fait aussi du bien quand je "baigne" quotidiennement dans ce milieu
depuis trop longtemps l alimentation a été la variable d ajustement du budget global des consomateurs et ce au detriment des producteurs mais aussi des salariés de l agroalimentaire,il est temps que cette spirale infernale cesse en 50 ans le cout de l alimentaire est passé de 50%des depenses des menages a 12% aujourd hui alors que la qualité sanitaire de l alimentation a fortement progressé,cette volonté du toujours moins cher est arrivé au bout de sa logique,la destruction de valeurs qu elle engendre est plus couteuse pour le corps social que le benefice qu elle lui procure!
Je tiens a revenir sur votre propos MEL concernant les hausses du prix du lait a la^production au niveau mondial il a été de 30% sur 2012 2013 et de 8%en France comment expliquez vous cela,sachant que dans le meme temps le cout de production de ce lait a bondit de 25%,en accordant 4,7%de hausse comment permettre une hausse a la production sufisante pour absorber l augmentation du cout de production +la hausse accordé par les marchés mondiaux?
tant qu il n y aura pas transparence entre répartition de la plus- value avec proportionnalité des couts de production je ne croirait pas aux logorrhée d un M E L ou autres.
Bonjour Michel,
Le prix du lait, le prix du poulet, le prix du porc, c'est drôle, c'est partout où il y a des intermédiaires industriels qu'il y a des problèmes de prix à la production.
Il va réellement être nécessaire de "mesurer" la performances de ces "transformateurs"; il y a bien eu un observatoire des marges pour le commerce, pourquoi pas pour l'industrie.
Dans ces grosses "boutiques" on a plus de facilité à serrer les prix aux producteurs, à augmenter les prix de vente à ses clients, qu'à serrer ses propres coûts; il semble que ce soit un exercice réservé au commerce; pas étonnant, les marges du commerce alimentaire ne sont pas si élevées que cela, ça donne de bons réflexes. D'ailleurs ne devriez-vous pas communiquer un peu plus là-dessus?
EN DIRECT de BRETAGNE, le prochain message de MEL sera sur les propos concernant la méthode made in France et la GMS !
éleveur, propriétaire des terres, des sites industriels, assureurs, ... un pays deux méthodes !
Bonjour,

Voici une des solutions proposées par des éleveurs

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Bonjour Michel Edouard Leclerc, je voudrais savoir si vous connaissez la méthode de fixation du prix du lait au Canada, et savoir si cette méthode ne serait pas transposable en France, merci d'avance pour votre réponse.
De toute facon les francais et les francaises boivent et consomment plus de laits parce qu il est empoisonne d ogms et cie http://www.youtube.com/watch?v=87UyDB9IW_0
C est flagrant sur le terrain !!!!

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