SOCIÉTÉ Industrie / Agriculture

U.E.-biologique : un label pour les produits bio européens, mais pas au rabais !

img_blog_130606_bio Querelle idéologique, corporatiste, ou débat d’utilité publique ? La question de la création d’un label européen pour les produits bio agite la mouvance écologiste, mais aussi les entreprises agroalimentaires et les syndicats agricoles français. C’est en principe, en fin d’année, que la décision sera prise. En fait, elle est pratiquement entérinée. La seule question officiellement en suspens : le label sera-t-il obligatoire ou non ? Mais sous le boisseau, couve une vraie problématique, celle de l’industrialisation de ce mode de production, historiquement associé au modèle de la petite entreprise (du moins dans l’hexagone) alors que le bio devient, fort de son succès (et de ses marges !), un enjeu pour les grandes entreprises agroalimentaires. L’enjeu : l’industrialisation du marché bio Depuis une réglementation qui date (déjà) de 1991, l’U.E. a laissé les professionnels organiser le marché autour de chartes nationales plus ou moins contraignantes. En France, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) a toujours préconisé une politique de rigueur et n’a jamais hésité à faire le ménage en son sein. Avec les fédérations espagnoles et italiennes, nos agriculteurs bio font pression pour que la Commission défende une position dure : cahier des charges restrictif, label obligatoire. L’enjeu est d’importance. En Suisse, en Allemagne ou dans les pays nordiques, le secteur s’est fortement adapté à l’accroissement du marché et à son industrialisation. Dans ces pays, à l’instar de ce qui se passe sur le marché du commerce équitable, la grande distribution joue un rôle moteur (Cf. ma note sur les Coop Suisse). Les marques d’enseigne (MDD) sont perçues comme co-garantes de la qualité bio. Dans la production ou la distribution, bio et marketing font bon ménage. En France, le bio a longtemps été l’apanage d’un secteur artisanal très atomisé. Le label était même devenu la marque d’une ruralité revendiquée par des producteurs qui en ont fait une arme face aux excès du productivisme agroalimentaire. Mais désormais, les grands de l’agroalimentaire y investissent (produits laitiers, volaille, confiture, biscuiterie). Danone, Nestlé veulent devenir leaders. Un même schéma d’évolution, donc, que dans l’Europe du Nord. Et si le marché hexagonal stagne conjoncturellement, du fait de sa cherté, les perspectives d’échanges intracommunautaires vont de plus en plus faire la part belle aux produits de nos voisins. Le risque d’un label au rabais Pour ma part, je ne suis pas opposé à ce qu’on rende obligatoire un même label dans l’U.E.. Les consommateurs n’en exprimaient pas encore vraiment le besoin. Les labels actuels que l’on trouve sur le marché français, sont tout à fait pertinents tant du point de vue de leurs engagements que de leur lisibilité. Mais si l’on met en perspective le doublement ou le triplement du marché, autant devancer les problèmes et harmoniser les sigles. Mais je suis entièrement d’accord avec les exigences émises par certaines fédérations françaises (dont Inter Bio Bretagne) qui craignent un texte qui ne retiendrait du cahier des charges bio européen que les plus petits éléments communs dénominateurs. Faut-il, comme elles le souhaitent, exiger de descendre encore le seuil fixant la présence des OGM à 0,9 % de la composition d’un produit ? Pourquoi pas. (De toute façon, cette disposition n’aura d’efficacité que si on arrive à contenir et à marginaliser les cultures OGM. A défaut, je ne vois pas comment on pourra empêcher les pollinisations croisées. Et que restera-t-il des possibilités de produire bio dans ce cas-là ?). Mais en tout état de cause, il serait stupide que la Commission Européenne retienne, contre l’avis de la FNAB et d’Inter Bio, un texte qui autoriserait l’usage de pesticides chimiques et l’assemblage (dans les plats préparés, par exemple) de produits non issus de l’agriculture biologique. On peut être fana du bio ou pas. On peut, ou non, revendiquer, label bio au poing, une démarche plus politique. Mais même si l’on s’en tient à la simple rationalité économique, l’intérêt de rendre obligatoire un label bio, c’est d’en assurer la capacité différenciante par rapport à un marché normalisé. Les consommateurs, pas plus d’ailleurs que les acteurs économiques, n’auraient intérêt à ce que l’on brade le label bio.

47 Commentaires

Salut,
Créer un label bio européen suppose des structures européennes de contrôle qualité de l'exploitation du produit à sa finalité. Mais je resterai assez conservatrice dans ce domaine, justement parce que le marché est porteur : nous avons une énorme superficie de terres cultivables par rapport aux autres états membres et ce serait bien d'en conserver et l'avantage et les bénéfices. D'autant plus que les allemands, les norvégiens... adorent les fruits et légumes sains. Pourquoi partager ce label avec eux ? Je préfère exporter.
Tchao M.E.L.
Je comprends la méfiance des agriculteurs bio français face à la réglementation européenne, dans la mesure ou les lois européennes sont moins strict que celles votés en France pour ceux qui est du domaine de l'alimentaire. Je pense par exemple au chocolat l'union européenne autorise l'utilisation de matière grasse végétale autre que le beurre de cacao lors de sa fabrication, ce qui n'était pas le cas avant en France. De même plus récèment, la nouvelle réglementation sur les jus de fruit qui ne fais plus de distinction au niveau européen entre jus 100% fruit et à base de concentré...
Il y a effectivement un risque que des gros industriels en profite pour prendre le label Bio-européen qui répondrait à des exigences de qualité inférieure au bio-français, donc un cout de production moindre. Mais Les petits producteurs sauront surement montrer que leurs produits est de meilleur qualité et beaucoup plus respectueux de l'environnement et donc que son prix de vente est bien justifié...
Oui c'est cela, car Monsieur Edouard lui n'a jamais ni pris ni profité d'aucun Label...
Salut,
Le fait que des grands groupes comme Danone et Nestlé veulent devenir leaders ne me dérange pas. Plus on vend, plus chaque acteur de l'activité économique de cette filiale s'y retrouve. Mais justement, Danone et Nestlé ne seraient-ils pas suffisamment forts pour exporter les produits de ce label français ? Pourquoi faudrait-il partager avec les autres états membres ce savoir-faire artisanal ? 1/3 de la production des produits bio est écoulée en vente directe, 1/3 en GD, le tiers restant est consacré à l'export. Avec l'Europe verte et les crédits accordés aux agriculteurs et aux viticulteurs par le ministère de l'agriculture de façon à aider des exploitants à se reconvertir, ce serait dommage de partager ce label. Le secteur effectivement a été atomisé mais il se développe et tend à être porteur. Pas la peine d'aller partager les bénéfices avec les autres états membres. Danone et Nestlé ainsi que les surfaces de vente sont suffisamment présents en Europe pour faire connaître et vendre ces produits.
De surcroît, ce secteur demande une main d'oeuvre plus importante pour pallier aux problèmes d'un cahier des charges des plus restrictifs ; pour une fois qu'un autre secteur est susceptible de créer des emplois autre que le commerce...
Tchao M.E.L.
Florence
moi je reste méfiant vis à vis des grands groupes Nestlé s'est fait épinglé lorsqu'il voulait sortir une gamme de produits commerce équitable parce qu'il ne respectait pas le cahier des charges du label Max Havellar...
Oui c'est cela, on fera quelque chose
de vous, si les petits cochons ne
vous mangent pas.
Avec Humour & Fantaisie...
Jeanfoutre.
je trouve que vos magasins vendent les legumes bio en autre beaucoup plus que les petites biocoop
de plus ils sont souvent tres mal mis en valeur et plutot defraichis
sandra
LeClerc président !
Par la présente nous vous invition Monsieur Michel-Edouard Leclerc à participer le samedi 8 juillet à Woippy ( Metz 57 ) à la conference sur le COMMERCE EQUITABLE,DERIVES et CERTITUDES dans le cadre du Festival NOMADIA Al'écoute de la planète TERRE
Nous serionstrès honorés de pouvoir vous accueillir.
Pour plusde renseignements http://nomadia.fr
En ésperantavoir de vos nouvelles
Bien cordialement
Contact direct : Mario SALIS
email mario.salis@numericable.fr
Tel 06 88 73 95 04
Salut,
Le commerce équitable s'appuie sur des ONG. Il en reprend et l'éthique et les combats. Pour Nestlé habitué à avoir un total monopole, il sera difficile de mettre la main sur Alter Eco :
- les produits d'Alter Eco sont des produits labellisés pas ceux de Nestlé,
- la transparence sous forme d'audits est une idée qui est reprise par l'ensemble de nos politiciens, de droite comme de gauche (appuis).
En revanche, là où je me remets en cause, c'est d'un post où j'ai parlé de publicité comparative en disant que "citer d'autres marques" revenait à une lutte contre enseigne. Là M.E.L. a raison : il y a évidemment des monopoles et citer des marques revient à taper sur ses propres produits.
A M.E.L.,
Au 13H de France 2, votre intervention sur le bio-éthanol ne pouvait que retenir toute mon attention. Je suis née à Châlons sur Marne (qui a changé de nom pour devenir Châlons en Champagne) et j'y retourne très souvent puisque mes parents y passent leur retraite. En dehors du sujet intéressant sur le bio-éthanol, j'ai essayé d'apercevoir M. Bourg Broc, l'actuel maire (droite), que j'ai failli avoir pour professeur d'histoire/géographie lorsque j'étais lycéenne au Lycée d'Etat mixte Pierre Bayen. A l'époque en histoire, j'avais eu un des ses principaux concurrents M. Barberousse qui était maire-adjoint communiste. Monsieur et Madame Le Flochmoen, tous les deux profs de physiques au Collège Perrot d'Ablancourt, maires adjoints à la culture (gauche), qui m'avaient permis d'accéder aux archives municipales de Châlons pour faire un article dans un tout petit journal associatif, sans oublier M. Derouard, ce petit prof de physiques, lui-aussi, mais à droite, nerveux, coléreux, mais adorable droit et juste et un grand bonhomme dans toutes ses activités associatives. Bref, le fait de ne pas les apercevoir ne m'a pas trop étonné : ils sont, pour la plupart très actifs sur le terrain mais pas très médias. En revanche, à travers nombre d'activités dont la presse régionale et nationale relatent, je retrouve tantôt les idées et la personnalité des uns et des autres. Au plaisir...
Tchao M.E.L.
OK Leclerc Président.
Avec Nafnaf. Bisous.
"li existe -heureusement en quantité négligeable- des anonymes bravaches et sycophantes(légionnaire,capitaine,Jeanfoutre, etc.) qui osent donner un avis idiot... Ils n'ont jamais rien accompli dans leur vie et ils viennent déclarer des imbécilités grosses comme nos poubelles..." (sic)
Très bien vigile lent, vous avez
bien recopié, mais avec des fautes.
Vous aurez 11/20.
Ce n'est tout de même pas un joueur de pipeau qui viendra me donner des leçons d'orthographe ! Relisez donc vos sites, ils en sont truffés...
A l'adresse de M. Guy Maës:
Je me demande souvent ce que vous voulez prouver, à part votre incompétence et votre ignorance dans tous les domaines. C'est franchement désespérant...
Salutations, dormez bien !
Salut,
Autre information dans www.distrijob.fr, rubrique "News", daté du 14/06/2006,
- selon articlepresse : "pasdembrouille.com" Carrefour entre dans le discount sur internet.
- L'Express et le Figaro : Leclerc, condamné, persiste et signe.
Là, c'est vraiment la guerre, dis donc...
Tchao M.E.L.
Il n'y a pas de Maës ici, mon cher
petit ami, je suis David Croket
le webmestre et il ne suffit pas
d'affirmer une chose, pour que ce soit
vrai, il faut le prouver!...
Personne ne vient dire votre nom, ni
votre site à la con, c'est peut-être
pour cela que vous êtes jaloux...
Alors cette fois vous êtes exclus
de la maternelle & vous aurez 0/20.
L'homme a 3 cerveaux paraît-il ?
Mais ici ce Vigile Lent doit en
avoir un demi, et encore?...
En revanche il recopie nos belles
lettres et fait du plagiat, c'est
grave, c'est un drôle de troufignon!
Le Webmestre David Croket.
J'ai laissé un commentaire sur le
blog. Cliquez sur mon nom pour
en avoir connaissance.
Le Webmaster.
Bonjour à tous,
quelqu'un sait s'il y a moyen de contacter Monsieur Leclerc ? Je lance un site sur lequel il y aura des interviews et j'aurais bien aimé rencontré Mr Leclerc. Pour info, je suis jeune entrepreneur sur Internet et je travaille autour du thème de la Mémoire humaine, des témoignages etc...
Amicalement,
Vincent DELOURMEL
Le "webmestre" (sic) ferait mieux de vérifier ses manuels d'histoire... voilà qu'il se prend pour Davy Crockett (bonne orthographe). Je vois pour lui plutot le surnom de D. Croquette.
Salut,
Il y a trop de choses derrière ce commentaire. L'industrialisation des produits bio reviendrait inévitablement à supprimer de la main d'oeuvre. Nombres d'exploitants travaillant justement de façon artisanale ne pourront pas suivre. Seuls les agriculteurs possédant déjà une bonne part des surfaces exploitables y arriveront. Où alors pour protéger l'artisanat, on créera d'autres labels que l'Europe voudra standardiser un jour où l'autre. Mais dans cette enjeu là, qui y perd ?
D'autre part, les coopératives françaises ont déjà une large main mise dans le domaine agricole en imposant tel ou tel produit pour l'export, en imposant une rotation des cultures, en imposant un quintal à l'hectare, en imposant des normes (teneur en eau, poids et taille des épis de blé ou autres). Certes, là dedans, il y a eu de bonnes décisions notamment pour éviter des surplus. Mais pourquoi une main mise sur l'artisanat dans le domaine agricole ? Je n'ai pas de source là-dessus mais M.E.L. affirme que le marché est porteur ? Je suppose donc, un peu dans le vide, que dans les autres pays européens, l'artisanat aurait plus de poids ?
Tchao M.E.L.
Je réponds au vigile lent par le
silence.
Salut,
Un site européen en ligne sur les labels écologiques :
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/s15008.htm
Il faut aller ensuite dans la rubrique "Instruments environnementaux" et cliquer sur "label écologique".
Ca donne une idée d'esprit de la politique européenne à ce sujet.
Tchao M.E.L.
@ Florence.
Merci Florence, on y va sur le
site Europa, et de ce pas...
Tchao Florence.
Je trouve que c'est bien de manger des produits bio, comme sa nous change un peu du produit avec pesticides que du produits sans pesticides.
J'aimerait vous rencontrez un jour au leclerc de quimper pour parler de projet.
BONJOUR JE VOUDRAIS AVOIR PLUS D'INFO SUR LES LIVRES DE DELOURMEL CAR ETANT ETUDIANT G DE BESOIN AU MAXIMUM DE MA MEMOIRE LEQUEL DE TES LIVRES ME CONSEILLERAIS TU ? AS TU UNE ADRESSE EMAIL POUR EN DISCUTER ? MERCI DE TA REPONSE PAR AVANCE
bonjour MEL
je viens de découvrir ce blog, et je félicite humblement son créateur...
Au lu des valeurs évoquées et défendues par MEL (écologie, développement durable, commerce équitable etc), je m'étonne qu'il n'existe pas encore de magasin (de type "dépot-vente organisé"), dans lequel des échanges d'objets, de livres, pourraient démocratiser la culture et permettre aux plus démunis de trouver des prix bas (différents mobiliers seraient recyclés). Alors à quand une enseigne DEPOTLECLERC remplie de culture, d'art, et d'objets sympas et pratiques à la recherche d'une seconde vie ?
Salut,
La viande bovine brésilienne se vend comme des petits pains. Seuls, les USA et la France ont bloqué les importations en mettant des taxes douanières lourdes. Mais le Brésil a des superficies agricoles énormes et souhaite s'en servir. Il vend donc par tonnages effrayants à la Chine. Alors, nous, avec nos labels écologiques et nos cahiers des charges jouant la qualité, on limite donc l'export qu'aux pays européens. La Chine, l'Afrique... bref, les pays émergents ne s'interressent qu'aux produits bas prix brésiliens (poulets, bovins, volailles...). Seule compensation, la grippe aviaire et un tas d'autres maladies issus de ces élevages intensifs sévissent en Chine, en Afrique... La France est relativement épargnée. Hasard ou pas ? Seule, la recherche dans 10 ans pourra nous le dire. C'est très bien, en attendant, que notre pays bloque les imports par principe de précaution d'une part, d'autre part, cela protège nos agriculteurs.
Mais le problème, c'est que pour nous, exporter nos valeurs et nos labels ne pourront pas se faire à bas prix. Vous avez raison là-dessus. Mais c'est malheureusement limiter les exports...
Tchao M.E.L.
Re-philippe (2 juillet 2006)
Non, nous n’avons pas envisagé ce type de magasin. Ce n’est pas dans nos cartons. Mais je ne saurais empêcher quiconque de mettre en pratique cette bonne idée.
Ce label "bio" est une benediction pour l'export de nos produits.
Il justifie la difference, le prix, la qualite.
Travaillant dans la grande distribution hors Europe (pas pour votre enseigne, sorry), je vous en confirme donc l'impact.
Il est donc utile de rationnaliser le label sans le devaloriser.
que d'idioties sur ce blog que je viens de découvrir , pourquoi se tirer ainsi dans le pattes? Quelle stérilité cela donne à des débats qui devraient être des plus importants... Attention à danone et nestlé qui sont partenaires des lobby médicaux, les laboratoires fabriquent justement les médicaments et thérapies qui "guérissent des maladies engendrées par cette mauvaise alimentation dénaturée... bises à tous néanmoins.."chacun son niveau de conscience après tout"...
Bonjour MHL,
à ma connaissance, votre enseigne ne possède pas, encore, de politique nationale sur les fruits et légumes frais biologiques.(comme c'est le cas sur la banane bio MH).
Ne pensez-vous pas prendre du retard par rapport aux autres enseignes?
Amicalement.
Morgan
Lobez trunde
Bio ne veut pas dire écolo; ma femme est revenue ce jour du Centre Leclerc avec des légumes bio pour se faire une bonne vieille soupe d'autrefois. L'étiquette était bio, la moitié des légumes pourris et de surcroît les provenances sont inouies: un concombre bulgare, des aubergines marocaines, courgettes espagnoles, carottes italiennes, bref une soupe européenne. Quel gaspillage de transporter toute cette marchandise qui a perdu toute sa fraicheur. Bien sûr, je ne suis pas prêt de recommencer d'acheter des légumes chez Leclerc. je pense que l'agroalimentaire et la grande distribution ont perdu tout sens de l'éthique citoyenne et qu'il faudra bien un jour se poser la question de l'existence même de ce modèle de société. Quand à vos bienfaiteurs danone et nestlé, les rois du marketing, ils sauront surfer sur la vague du bio; mais nous en les croiront pas quand je vois comment ils sont en train de transformer la montagne auvergnate avec leur production intensive de lait basée sur le hors sol à grand coups de nitrates; l'Auvergne a été désignée pour être la nouvelle terre devant absorber les nitrates car la Bretagne est à bout. Voilà le développement durable que l'on nous propose. Dommage!!!
interesting
interesting
Interesting...
Bonjour,
C'est un besoin nécessaire qu'il faut étendre à la planète étant donné que la provenance des légumes n'est aujourd'hui mentionnée par aucun industriel une fois qu'ils sont transformés.
Monsieur LECLERC Bonjour,
Dans le cadre de mon Master en Administration des Entreprises, j'ai à réaliser un dossier de stratégie sur la distribution des produits bio (alimentaires). Auriez vous des documents diffusables à me communiquer sur la stratégie de votre enseigne en la matière.
Je vous remercie d'avance.
AD
Bonjour,
Je ne savais pas où mettre mon texte. Excusez-moi si le sujet ne correspond pas exactement à ma suggestion.
Mes parents ayant séjourné à Nyons pendant plus de 15 ans, je connais très bien les olives de Nyons.
Je me permet de ce fait de vous signaler qu'une partie des olives du produit (Nos régions ont du talent - AOC de surcroît) en question ne sont pas de Nyons.
Quelqu'un s'amuse à mélanger d'autres olives parmi les véritables AOC. De plus j'ai l'impression que le phénomène s'accentue avec le temps.
Vous devriez prendre les mesures adéquates très rapidement.
Sinon, c'est un très bon produit !
Cordialement !
Jean Claude
Bonjour,

Pourquoi pas une marque Européenne Leader du Bio ?
Une réelle politique de marque.

C'est un modèle économique viable.
Actuellement, aucune marque BIO ne se détache du lot, ce ne sont que des labels.

Les labels concernent les 15 % qui consomment du Bio.
Et les autres, que fait-on?

Une politique de marque Bio , une marque qui propose une gamme bio transversale,
( une marque féférente) est une solution pour convaincre les autres consommateurs.

Je souhaite trouver les personnes convaincus pour partager ce projet.
Il est partiellement avancé. voir une maquette de site www.biotoo.bio

Merci
Michel Calliau
06 13 80 81 50

Marque = Biotoo

Marque déposé INPI et OHMI
11 catégories (tout le bio)
Noms de domaine achetés
____________________________________________

Madame, monsieur le modérateur , merci de faire suivre ce post à
Monsieur Michel Edouard Leclerc,
je n'ai trouvé que ce blog pour me rapprocher de lui.

Effacer ce post si celui-n'est pas interessé.

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