J’étais à Berlin le week-end dernier. Simple touriste arpentant les rues de cette capitale foisonnante politiquement et culturellement, j’ai pu constater à quel point les Berlinois (et peut-être les Allemands) prenaient part au débat européen.
Quel contraste avec la scène française ! Sur les bords de la Spree et partout sur les murs, affiches et tags interpellent, tout y fait débat : la politique étrangère, la politique sociale, le contrôle de l’immigration, les OGM, la gestion de la crise économique et le coût de l ‘abandon du nucléaire.
En couleurs ou en noir et blanc…les photos des leaders politiques sont agrafées aux lampadaires ou placardées en 4X3. Il faut dire qu’un de ces candidats (Martin Schulz) ambitionne de présider la Commission européenne pour le prochain mandat...
Avez-vous regardé les murs de notre capitale ou ceux des grandes villes françaises ? Pas grand-chose…si ce n’est l’omniprésence des affiches frontistes dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont radicalement antieuropéennes.
Je ne sais si c’est une question de réglementation de la propagande politique, mais à Berlin, ça rivalise de caravanes publicitaires, de sucettes et de roll-up dans les rues pour parler d’Europe aux électeurs, avec une liberté d’expression qui laisse la bride lâche à la créativité politico-artistique made in Germany.
Je suis impressionné. La vie politique française est tellement plombée par les querelles de personnes et de mouvances qu’on en a oublié les enjeux. Le dimanche 25 mai, les Français désigneront des représentants qui auront mandat de redéfinir (ou pas) le projet européen.
En soi, déjà, si nous étions cohérents dans nos critiques de l’institution, il conviendrait d’être présents sur le débat européen.
Mais ce qui m’inquiète, c’est qu’on irait à Strasbourg et à Bruxelles quasi à contrecœur et en traînant la patte au moment même où les 80 millions d’Allemands, malgré leurs divisions, assureraient leur leadership.
Peut-on continuer à revendiquer une influence intellectuelle de la France ou même de prétendre à une co-direction franco-allemande, quand notre pays et ses élites politiques ont l’air, à 25 jours du scrutin, de s’en foutre complètement ?
11 Commentaires
Eh oui la FR envoie ses loosers recalés des elections nationales et attaquent l'europe pour detourner de sa propre incompétence...vieille pratique du bouc emissaire mais qui nous conduit à ce declassement global tant au sein de l'europe que mondial
Que ces detracteurs fassent un peu de retour en arrière les barrières economiques monetaires physiques des années 80
Merci de cette parole engagée
F PECQUERIE
Interessez-vous à DENIS PAYRE
JE PENSE QUE NOUS TENONS LA PERSONNE QU'IL NOUS FAUX.
FAITES SAVOIR..
La vie politique française est plombée par un personnel politique professionnel, peu renouvelé, assez consanguin vivant en vase clos et très soucieux qu'il continue d'en être ainsi.
Ces quelques milliers de personnes, un tout petit petit nombre donc, ayant gaspillé depuis des décennies tous moyens de construire, ont imaginé un moyen désormais assez généralisé de continuer à rendre leur guichet incontournable : la capacité de nuisance que leur donnent le pouvoir institutionnel! "Je ne peux rien pour vous, mais si vous faites sans moi : je sanctionne!"
Tristement classique! Des inutiles, incapables de créer la richesse qu'ils gaspillent après s'être servis, vivant de l'impôt que la démocratie leur octroi et se retranchant avec un cynisme absolu, ou une inculture vertigineuse derrière la mystification intellectuelle qu'est la confusion entre démocratie et processus démocratique. Puisqu'ils ont été porté là par un processus démocratique, ils sont la démocratie. C'est inepte!
Puisque la démocratie est plus vertueuse que que d'autre modèles d'exercice de la conduite de la vie en société gardons là! Mais puisque le processus démocratique conduit à telles ignominies, il serait peut-être temps de réfléchir au processus démocratique et à son évolution, non?
Et à chaque élection ça recommence: "le bordel change, mais les vieilles p... restent!"
A vomir....
- la société allemande serait plus ouverte,
- les allemands seraient moins résignés à être assistés,
- il n'y a aurait pas en Allemagne d'élite autoproclamée qui noyauterait et pourrirait l'ensemble des institutions,
- les français ne parlent pas anglais et la compétition internationale -notamment politique- leur fait peur,
- les français n'auraient pas de "culture de la convergence",
...
A compléter donc...
En France tout est fait pour qu'on ne parle pas de la politique.En clair ça joue l'embrouile et les français se débrouillent. C'est l'austérité alors la faute à qui? A celle dont on prononce le nom mais dont on ne connait rien: l'Europe. Le record d'abstention aux élections municipales va être certainement battu aux élections européennes. Les français sont démobilisés. La politique anti économique de l'austérité va contribuer à creuser davantage la tombe des bulletins de vote. Je pense que je vais aller voter pour 3 personnes...
Pour ma part, j'étais il y a un mois dans les Emirats et j'ai été confronté à la discussion suivante -mon interlocuteur est une personne influente, très cultivée : "Vous savez quel est votre problème en France : vous faites trop de politique, et pas assez de business..."
C'est la première fois que j'étais confronté à une telle vérité, car c'est vrai le problème de la France c'est qu'elle se gave de politique à la petite semaine et qu'elle atrophie son activité économique. Elle est devenue dépendante des marchés financiers et elle s'est clouée elle-même aux piloris de la dette publique, du coût du travail et de la fiscalité galopante...Les Français quittent de plus en plus la France, les plus jeunes en tout cas. Ils vont chercher un bonheur intérieur brut en Europe ou ailleurs...La France ne fait plus rêver. Et l'Europe ?
L'Europe est une vision, c'est une réalité économique et politique. Et on le comprend bien : faute d'une politique européenne forte, faute d'une économie europénne forte, l'Europe s'est affaiblie, elle ne rayonne plus.
Seule l'Allemagne semble tirer son épingle du jeu. Il est vrai qu'en France, il existe un véritable désamour avec l'Europe : perte de notre souveraineté, accélération de l'ouverture de l'Europe aux pays d'Europe de l'Est (qui tirent vers le bas notre économie pour tenter un difficile rattrapage), faiblesse de notre politique économique commune, complexité des institutions européennes, etc.
Les élections europénnes en France vont sonner le tocsin de l'abstention et de la démobilisation. Aux urnes citoyens de France, l'Europe est une chance : elle nous apporte la paix ! Il faut qu'elle devienne une espérance, il faut qu'elle soit créatrice de richesse. Donnons à l'Europe une Ambition, une Espérance et une Vision ! Bousculons-la, réduisons nos déficits, créons des milliers de start-ups et relançons l'emploi et la confiance...N'oublions pas non plus la culture et la francophonie. Et faisons rayonner la France. Donnons à l'Europe une colonne vertébrale politique qu'elle a fragilisé en voulant grandir trop vite. L'Europe c'est ce grand machin qui a grandi trop vite. Cet ado qui est déguingandé, à la taille basse et à la démarche fuyante. Pour que l'Europe soit forte, il faut que les 6 pays fondateurs soient forts...
Enfin, il faut très certainement beaucoup mieux communiquer sur ce qu'est l'Europe, tout simplement. Au urnes citoyens !
IL FAUT DONC VOTER POUR L' EUROPE, moderne durable, d'avenir de paix en restant alerte et pragmatique réaliste face aux enjeux de sécurité économique t social environnemental !
Européen de Nature comme de cœur ! évidement nous aimons les Allemands, les Anglais, les Italiens, Espagnols, Portugais comme tous les Européens, avec certaines affinités et vécus modernes et de PAIX, nous avons construit l’Europe de la Paix ! Un Concept et une identité solvable et légitime, citoyenne, sociale, économique, civilisée moderne mais aussi avec ses enjeux et obligations mondiales avec ses alliés et amis proches comme éloignés ! il n'y a pas d’ennemi à l’Europe sinon que des évolutions dangereuses de civilisations très différentes, comme il existe des différences en France et ses régions, et aussi à travers l’Europe entre des types de sociétés et individus, fonctionnement, devenir ! Il faut donc organiser dans ces différences dans le cadre des obligations sociétales, et la GMS et son histoire est concernée, responsabilisée !
Il faut donc voter pour l' EUROPE, d’Avenir de Paix en restant alerte et pragmatique réaliste face aux enjeux de sécurité économique et sociale environnementale, ceux du développement durable comme citoyens, comme professionnels engagés !
L'Europe à une valeur d'appartenance morale et de valeurs essentielles, celle aussi d'une organisation cohérente vis à vis de l'ONU, capable d'assumer les enjeux indissociable de la gouvernance mondiale et de la PAIX pragmatique et sécurisée.
Pour la GMS l'Europe c'est les modes de consommations, réalisés par les consommateurs, les clients et toutes les relations sociétales liées aux modes de vie qui se retrouvent mieux organisés gérés, qualifiés. Exprimés avec expertise par MEL, ceci est aussi les interrelations des professionnels et d'investissements, et justement en tenant compte qu'il faut absolument réaliser ces expertises professionnelles avec assiduités pour que les résultats s'en fassent plus qualifiés face aux obligations et dangers d'évolutions de société ! C'est un des objectifs en parti réalisé, à conforter et perdurer par le projet Européen !