ÉCONOMIE Développement durable

Sacs plastiques : Les associations se mobilisent pour la suppression des sacs jetables

 Va-t-on vers la suppression des sacs plastiques jetables ? Depuis février 1996, mon groupe menait un combat solitaire pour imposer les sacs consignés et recyclables à la place de ces 15 milliards de sacs plastiques dont une partie pollue notre environnement. Avec, depuis, un réel succès, puisque timidement mais sûrement, les autres enseignes de la grande distribution se sont engagées à diminuer de 15 à 25 % le nombre de sacs en sortie de caisse. Plusieurs collectivités locales ont pris le relais. C’est l’association des « Amis du Vent », en Corse, qui a donné l’exemple. A Calvi, puis dans d’autres sites de l’Ile de Beauté. A l’île de Ré, à La Ciotat, à Montpellier, à Dijon ou en Savoie, campagnes de sensibilisation, actions pédagogiques et engagement des partenaires commerciaux semblent promettre quelques résultats positifs. Un virage encore plus important vient d’être pris par l’UFC-Que Choisir. On connaît l’influence de cette organisation sur le mouvement consommateur. Je désespérais de les voir s’impliquer ouvertement et nationalement. Son entrée en lice va accélérer inéluctablement le processus de disparition des sacs. Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, l’UFC-Que Choisir « appelle les consommateurs à ne plus utiliser de sacs jetables ». L’organisation demande aux pouvoirs publics de « soutenir cette démarche en imposant des mesures contraignantes aux industriels et aux distributeurs ». Rentrée en guerre, l’UFC va même plus loin et conteste l’intérêt des nouveaux sacs biodégradables dont la mise sur le marché est préconisée par plusieurs industriels et députés : « l’innocuité des composants utilisés et de leurs produits de dégradation n’est pas démontrée ». De plus, « on ne peut parler que de sacs fragmentables, mais certainement pas de sacs biodégradables ». Seul couac dans cette prise de position, l’UFC, de manière complètement incompréhensible, propose une discrimination positive à l’égard « des petits commerces et des supérettes qui concentrent les achats impromptus ». Ils « devraient pouvoir proposer des sacs jetables qu’il ne serait pas choquant de rendre payants ». (Curieuse attitude sélective, résurgence d’une forme de populisme qui attribue systématiquement aux « petits » toutes les vertus…). Mais sur le fond, et par-delà cette anecdote, nous ne pouvons que nous féliciter de la mobilisation des organisations de consommateurs qui, à l’instar du WWF et de la CLCV, prennent à leur tour des positions courageuses. Elle conforte la démarche que nous avons initialement entreprise et va aider nos salariés (caissières et chefs de rayon) à convaincre les derniers clients récalcitrants.

75 Commentaires

Bonjour,
Je suis très heureux de voir que l'avenir du sac plastique est amené à disparaître. Il me semble que les magasins Leclerc, en plus des sacs échangeables et payants, ont mis en place des sacs distribués en caisse qui sont bio-dégradables depuis un certain temps. Si le cas est prouvé et testé, je trouve que c'est une excellente initiative et c'est un moyen de limiter les dégâts.
Il ne devrait pas être difficile de convaincre la population à être plus attentive et se tourner vers le sac réutilisable. Lorsque l'on pense à cette planète qui mérite d'être respectée, qui est amenée à être soignée d'après les enquêtes des spécialistes en la matière. L'avenir de la planète devient préoccupant puisque ce sujet est de plus en plus abordé lors des émissions de radio, télévisions, informations....
Je pense qu'il y a comme pour une personne, de la rééducation à faire. Depuis une quarantaine d'années, les pays industrialisés se sont considérablement développés et nos précédentes générations ont profité d'une certaine insouciance économique et écologique collective. De cette insouciance très confortable est née une insouciance pour des questions environnementales.
Cette génération insouciante nous a éduqué et nous sommes aujourd'hui en face d'un nombre de plus en plus importants de problèmes liés à l'écologie en plus de l'avenir incertain des jeunes populations avec le chômage.
Non seulement, les jeunes de notre génération profitent peu de la croissance économique mais sont en face d'un iceberg de problèmes écologiques. Ceci représente un double travail dans la conscience de ceux pour qui la situation économique est difficile.
Cordialement,
Didier Masse
En tout cas si vous, vous n'y mettez pas la pression, ca y ressemble ...
Si on parvient a du zero sacs plastiques jetables, je mobilise du monde pour vous faire un sac a l'image de vos sacs "permanents" digne du Livre Guiness des Records! Le plus grand sac Leclerc du Monde ...
bonjour MEL
merci de votre eventuelle reponse a mon message d'hier sur votre note de fin juin (le marketing du vin...)
bien amicalement
pierre le theno
distrethique
Bonjour M.E.L. !
Ce petit mot pour vous signaler que vous avez fait logiquement école, car mon hyper Carrefour de Saint Egrève, ne propose plus de sac plastique jetable à la caisse.
Bravo et bonne continuation.
François HENRY
Bonjour,
Tout d'abord félicitation pour votre blog !
Je suis heureux de ces initiatives de réduction de sac à la sortie des supermarchés. La nature en est reconnaissante.
Cependant un de vos concurrent, Auchan pour ne pas le citer, persiste à fournir des sacs jetables. Et ce qui me scandalise le plus, c'est que leur système où les caissières remplissent elles-même les sacs génére un gachis incroyable. Deux ou trois articles et au sac suivant !!!
Si vous croisez les dirigeants d'Auchan merci de leur faire part....
Les marques ont également du travail à faire. On voit de plus en plus de doses portionnables qui générent de plus en plus de déchet.
Le chemin semble encore long.
Guilaume
Bonjour,
Je souhaiterai réagir par rapport à la réponse de Guillaume M. qui me semble tout à fait pertinente.
Même si on a la volonté de ne plus utiliser de sacs plastiques jetables, beaucoup de produits sont vendus dans des sachets préemballés. Il suffit de se promener dans les rayons fruits et légumes de supermarchés pour se rendre compte que l'on ne choisit pas tout le temps de ne plus utiliser des sacs plastiques.
Est ce qu'une mesure écologique va être prise à ce propos. Il me semble que les produits préemballés sont de plus en plus nombreux (viandes, pommes, les charcuteries), les offres promotionnelles de type 2 pour le prix d'un ...
Merci Guillaume d'avoir souligné ce point !
Didier
La démarche de réduire la distribution des sacs plastiques aux caisses des supermarchés n'est évidemment qu'une étape, je suppose, pour les magasins Leclerc.
Quand on indique qu'un sac est biodégradable, on ne dit pas s'il est "biodégradé"... Et je crois que justement ce n'est pas pour rien qu'on oublie d'en parler.
Pour recycler les matériaux recyclables, il faut les trier, or la plupart d'entre nous utilisent ces sacs recyclables payants comme sacs poubelle, il reste donc du chemin à faire.
Une démarche qui me paraîtrait plus "fracassante", et je sais que ce que je vais dire est une banalité, ce seraît de poser tous les éléments sur la table : "D'accord, on avoue qu'on est bien ennuyés avec ces histoires de recyclage des matériaux, voici ce que l'on sait, voici ce que l'on peut faire, voici ce qu'il appartient au public de faire, voici ce que ça apporterait, voici ce que cela coûterait..." Une fois le consommateur correctement informé (j'imagine bien que ça doit être un réel challenge de réaliser tout ça), on avancerait bien plus vite sur ces problèmes. D'autant que si c'est l'acheteur qui veut quelque chose, le supermarché se fera un plaisir de lui vendre. Non ?
Re à tous (27 et 28/07/05)
Guillaume M a raison. Il y a de plus en plus de produits préemballés, et oserais-je dire « suremballés ». Il faut trier le bon grain de l’ivraie. Pas question de revenir en arrière pour tout ce qui concerne la sécurité sanitaire des produits (viande, poisson, etc…). En revanche, comme le souligne Didier Masse, il y a trop d’excès. Le phénomène de la vente à la portion pousse à la gabegie.
J’attends avec intérêt la proposition de sac de Florence Jean.
D’accord avec tous : le premier chantier, dans cette affaire, c’est la pédagogie. Pas simplement pour diminuer le nombre de sacs, mais pour tout ce qui concerne notre environnement. Nous pouvons faire beaucoup en changeant nos propres comportements
Etant donné qu'une nette majorité des citadins utilise des sacs comme poubelle, étant donné qu'il sera fort difficile et fort long de leur faire adopter un comportement autre, il semble évident que les filières des textures biodégradables doivent être encouragées ; d'autant plus que leur développement permettrait ensuite de créer aussi des emballages biodégradables, non ?
Jef
Je reviens sur l'utilisation des sacs plastiques pour les poubelles pour aborder le tri sélectif. Aujourd'hui, les poubelles "spécial tri" coûtent entre 80 et 150 euros (grands magasins et magasins de bricolage). Qui a envie de mettre une telle somme dans une poubelle ?
Un bon moyen d'inciter les gens à trier leurs déchets, ne serait-il pas de fabriquer et vendre à un prix correct des poubelles "spécial tri", à la fois jolies et pratiques ? (matériau facilement laveble, anses...)
J'avoue que je compte sur MEL...
Re-Bienvenu (23 août 2005)
Oui, c’est une bonne idée. Actuellement, il existe quelques produits de ce type sur le marché. Pas encore géniaux !
Re-Jef Perrimond (9 août 2005)
OK pour encourager les recherches de biodégradabilité. Mais l’économie à la source et le recyclage me paraissent plus efficaces. On évite la prolifération. Si tous les sacs devenaient biodégradables, et qu’on en redonnait 17 milliards comme dans les années 2001/2002, ça ferait tout de même une sacrée pollution visuelle (en attendant qu’ils se délitent dans la nature) et beaucoup de gabegie.
Coucou,
Revenant sur mon Smily propos dans la rubrique "Eau" concernant la satisfaction personnelle de nos gestes bienveillants, j'apporterai une réflexion par rapport au slogan: " Sans vous, la Nature n'a aucune chance !"
N'aurait'il pas été plus pertinent de dire
" Avec TOI, la nature a plus de chance !"
Pour celles et ceux qui n'auraient pas lu mon propos, je vous renvois sur le www.smily.be.
Site dédié à l'expression satisfaisante de ta bienveillance.
A plus.
Jean-Phi
Cette campagne me fait gerber. Car c'est bien LA GRANDE DISTRIBUTION ELLE MEME qui a introduit les sacs plastiques sur le marché. Jusque dans les années 50, on faisait les courses avec paniers et autres cabas. Alors ça me fait bien rigoler quand je vois partout en 4*3 que "les consommateurs sont prêts à abandonner les sacs plastiques".
Personnellement je n'utilise plus de sacs plastiques depuis bien longtemps, de même que je ne fréquente quasiment plus les grandes surfaces, haut lieu d'exploitation.
Les sacs plastiques réutilisables sont-ils une manière pour E. Leclerc de se donner bonne conscience... tout en augmentant leur marge opérationelle?
transmanches.blogspot.com
Re Jean-Philippe (09/09/05)
Dans le cadre des opérations « Nettoyons la nature » que nous organisons à travers toute la France, et vu l’ambition pédagogique, je suis d’accord avec vous. Il faut faire appel à la responsabilité de chacun… Mais avouez que de faire ce travail de nettoyage en bande…est quand même plus sympa !
Bonjour,
J'utilise les sacs jetables des hyper pour faire ma poubelle de déchets organiques et non recyclables.
Que faire si je n'ai plus ces sacs ? Acheter des sacs poubelles qui sont plus épais et en polyéthylène ? Quid du recyclage de ces sacs achetés ? Quid du bilan écologique de ces sacs ?
Bonjour à toutes et à tous !
En réponse à ceux qui regrettent les sacs plastiques jetables distribués aux caisses, afin de les utiliser comme sacs poubelles.
C'est un discours que nous avons entendu plus de mille fois et qui prouve que ces personnes ne s'occupent très certainement pas de toutes les tâches ménagères du foyer.
Le problème avec les sacs plastiques jetables distribués en caisse, c'est qu'ils servent à emballer des produits comportant un contenant et un contenu, donc beaucoup plus volumineux que le contenant seul, une fois compacté après en avoir vidé le contenu. Donc, il est distribué beaucoup trop de sacs plastiques jetables, si leur destination est de servir uniquement de sacs poubelles.
En conclusion, il est préférable d'utiliser quelques « véritables » sacs poubelles, en petit nombre, pas trop épais, en compactant bien les déchets, en les remplissant au maximum et en évitant au maximum l'achat de biens de consommation avec des emballages inutiles, plutôt que d'utiliser des sacs jetables de caisse, distribués forcément en surnombre.
Pour terminer, chaque Français jette un kilogramme de déchets ménager chaque jour, n'est ce pas un peu trop ?
François HENRY
Bonjour chers consommateurs,
Au temps jadis, nous allions faire les courses chez l'épicier du coin, avec un grand sac à provosions, et tout allait bien à cette époque. Des épiciers du coin, il n'y en a pratiquement plus...
Ensuite, mais je l'ai écrit déjà en 1985, dans ma "Trilogie, la Nouvelle de Guy Maës"
que nous créions des besoins, dont on avait pas besoin... Aujourd'hui, d'un seul coup, on s'aperçoit de plein de choses...Pollution, dérèglement climatique, sacs poubelles etc.
En 68, je vivais à la montagne, et il n'y avait aucun ramassage d'ordures ménagères; alors nous les brûlions deux fois par semaine, dans un pré voisin...
Il faut agir pour diminuer la pollution en France,
en Europe etc. mais en même temps la Chine commence sa révolution industrielle, et démocratise l'automobile, elle va doubler la pollution du monde! Et les Américains, eux, ne veulent rien entendre...Comment voulez-vous remédier à tant d'années de retard à cette prise de conscience, et à la mauvaise fois d'autres pays...
Recevez toute mon amitié pure, et excellente semaine à toutes et à tous.
Guy Maës
A François Henri et Guy Maës:
1.Lisez mon blog, je crois que l'on dit a peu près la même chose pour les cabas réutilisables : transmanches.blogspot.com
2. Je fais juste remarquer que cesser la distribution gratuite de sacs et proposer de "vendre" des sacs réutilisables à vie doit représenter une belle source d’économies sur le poste emballage pour les centres E. Leclerc. Par exemple, Waitrose au Royaume Unis DONNE des cabas et des glacières a leurs titulaire de carte maison (une carte qui permet au demeurant de scanner ses courses soi même et donc de ne pas faire la queue) EN PLUS du sac réutilisable a vie ET d’offrir des sacs jetables.
3. PS a François Henri : je fais les courses moi-même et suis parfois obligé de prendre plus de sacs pour faire office de sac poubelles –en partie a cause des couches de mes jeunes enfants. Si j’ai un stock suffisant, j’utilise mes cabas Waitrose.
Bonjour à toutes et à tous !
En réponse à Ludovic.
Peut-être que M.E.L. pourrait nous répondre sur sa problématique, mais je ne pense pas qu'il ait cessé la distribution de sacs jetables aux caisses afin d'accroître ses bénéfices.
Vous ne lisez pas en détail le blog de M.E.L. Car il existe beaucoup mieux et surtout, beaucoup plus écologique que les couches jetables, il s'agit des couches lavables préconisées, utilisées et approuvées par Martine, voici ce qu'elle en pense :
« Je suis donc passée aux COUCHES LAVABLES trouvées sur internet (www.laudamay.com et plein d'autres), plus économiques et qui font "économiser" à la terre environs une tonne de déchets -calcul fait par enfant jusqu'à sa propreté- aux lingettes lavables, idem. Ces produits n'ont rien à voir avec les couches de nos mères et grand-mères - oh si vous aviez vu la tête de ma mère quand je lui en ai parlé !! -, elles sont pratiques, efficaces, réutilisables autant qu'un vêtement, c'est à dire aussi pour plusieurs enfants... évidement ce n'est sûrement pas intéressant pour une enseigne de vendre des produits qu'on renouvelle si peu souvent... mais que j'aimerais les trouver dans mon hyper !!!! un peu cher à l'investissement, une seule couche lavable pour le prix d'un paquet de jetables entier, oui, mais qui ne partira pas à la poubelle, et qui rapidement, se révélera plus économique... ».
Eh oui Ludovic, préserver la planète demande de gros efforts, c'est une obligation, petit à petit, notre empreinte écologique devra s'approcher de un. Je vous invite tous à calculer votre empreinte sur ce site :
http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html
Amitiés à Ludovic et aux autres.
François HENRY
Francois,
Louable intention les couches lavables. J'aimerai vous voir les tester et savoir également si Martine travaille en plus d'élever ses chérubins?
Car non seulement cela prend un temps fou mais en plus c'est assez peu gratifiant (pour plus écologique, lire l’Arrache cœur par Boris Vian).
Dommage en effet que le manque de temps nous pousse au gaspillage: je mentionne sur mon blog le sur-emballage causé par les portions individuelles, etc... Même cause, même effets : nous sommes tous un peu plus pressurisés, n’ayant plus le temps de nous occuper de nos enfants, et encore moins de la terre : combien de maman actives ont le temps de donner autre chose que des petits pots plein d’additifs a leurs bébés?
Re Ludovic Windsor (18/09/05)
Non. Nous ne gagnons rien à la substitution des sacs bretelles par des sacs recyclables. Ca nous coûte même plus cher.
Cher Monsieur,
Je découvre avec grand intérèt que je peux échanger avec un décideur de la grande distribution..quelle première !!..Concernant les sacs échangeables..Ne pensez vous pas que la aussi il y a du gaspillage..Pourquoi ne pas faire un sac plus résistant et uniquement vendu ?..Vos confrères "Inno" et "Monnoprix" le font..Au départ le client grince un peu des dents mais avec le temps..Moi même je me suis discipliné dans ce sens.
Bien cordialement
Charles
Alain Matési, président de l'association CoLLecT-IF à LA CIOTAT qui œuvre pour la protection de l’environnement, est à l'initiative en France, de la démarche continentale pour la suppression des sacs plastiques de caisse. Notre méthode est soutenue par les pouvoirs publics, la fondation Nicolas Hulot et WWF par les résultats déjà obtenus.
Le sac de caisse est l'icône de notre société, gloutonne et consumériste, 20' d'utilisation et 400 ans pour se dégrader. Chaque année en France 17 Milliards étaient distribués, soit 80 000 tonnes de déchets, 122 Millions en mer. Véritable fléau pour la faune et la flore, sa suppression à la source est une nécessité et un formidable vecteur de changement de comportement. Notre crédo: "Ce qui n'est pas distribué n'a pas besoin d'être traité"
La distribution gratuite de cabas est une mesure qui incite au bon geste éco-citoyen. Elle doit s'accompagner d'une information et d'une sensibilisation qui doit rendre l'action pérenne. En avril 2005, un sondage CSA démontre que l'action de CoLLecT-IF porte ses fruits, 83% des Français sont favorables à la suppression et 89% sont prêts à utiliser des cabas réutilisables.
CoLLecT-IF considère que la grande distribution, doit prouver par des actes que pour elle, le développement durable doit s'accompagner de mesures concrètes et immédiates. Elle doit être la vitrine de la volonté des consommateurs. Il vous appartient monsieur LECLERC de faire le nécessaire pour que cette prise de conscience ne soit pas gâchée : Signalétique d’information, sensibilisation, points supplémentaires sur la carte de fidélité du magasin lors du passage en caisse verte, distribution gratuite de sacs-poubelles 100% biodégradables pour tant d’euros d’achat ou disposer de ces mêmes sacs pour les étales de fruits et légumes ou la poissonerie.
Il faut décliner cette action auprès des commerces de proximité et des marchés forains. Pour cela, il faut constituer des groupements d'achats de sacs 100% biodégradables et développer l'éco-citoyenneté urbaine.
Notre expérience démontre que le concept peut être modélisé sur des secteurs géographiques importants (Déclinée sur le département du 04, le parc régional du Luberon, Montpellier, la vallée des Senart, Bordeaux, l'intercommunalité de GHB et Estelle Merlançon, Dijon, la Haute savoie, la Vendée etc....). En concertation avec la volonté politique et celle de la grande distribution CoLLecT-IF joue le rôle de trait d'union en développant une action globale et cohérente, intégrant les paramètres de tous les acteurs.
Votre dernière action concernant la campagne d'affichage rappelant votre initiative en 96 de suppression des sacs plastique rappelle que vous avez souvent été isolé dans vos actions. (très peu de gens savent pourquoi !!!....FCD oblige)
Concernant la suite, les sacs EPI: Permettez-moi de vous dire que stratégiquement vous faîtes une ERREUR incompréhensible quant à l'utilisation des ces sacs fragmentables qui non rien de biodégradables et qui polluent de façon plus sournoise notre environnement.
CECI NE VOUS RESSEMBLE PAS !!! Peut être que ce soucis de vous démarquez vous fait perdre la tête. Je ne peut pas le croire, vous avez été souvent exemplaire. Je pense que vous êtes mal conseillé et qu' a défaut de perdre la tête, vous êtes en train de perdre la main sur les questions environnementales.
SVP Monsieur LECLERC, CONTACTEZ-MOI en personne!!!
J'apprends avec effroi que Leclerc utiliserait des sacs fragmentables de type Néosac.
Pouvez-vous me confirmer ou m'infirmer cette nouvelle ? Dans le cas où elle se révèle positive la réaction du milieu associatif sera très dure.
Voyons-nous quand vous le désirez.
Bien à vous,
Serge Orru
Certains d'entres vous on souhaité avoir nos coordonées suite à notre article du 24 septembre 2005:
CoLLecT-IF
BP 90 068
13702 LA CIOTAT Cedex
Tel: 0 626 049 222
Email: association.collect-if@laposte.net
Re à tous
François HENRY a mille fois raison. Qu’on arrête de nous dire que les sacs plastiques sont utilisés en sacs poubelle. Si c’était le cas, on n’en retrouverait pas autant dans la nature.
Je persiste. Il s’agit de s’attaquer à la pollution à la source et non pas d’embêter les gens. Le cabas réutilisable est une autre solution. On en trouve même aujourd’hui en coton (et même en coton équitable).
Je réponds aussi à Guy Maës. La consignation de sacs réutilisables représente a priori une grosse source d’économies sur le poste emballages des centres E. Leclerc. L’investissement pour crédibiliser l’opération, la nécessité d’accompagner ce choix par des campagnes de publicité permanentes, et la formation du personnel « mangent » ces économies. Tout au plus, le gain se situe dans la non-taxation des sacs réutilisables (taxation Eco-Emballages). Mais nos sacs coûtent en eux-mêmes 4 à 5 fois plus cher (parce que plus résistants pour être réutilisables) que les sacs bretelles classiques.
Enfin, vous parlez, ici, de couches lavables. Peut-être êtes-vous quelques-uns intéressés par ce produit. Mais je vous assure, aucun panel de consommateurs ne nous en confirme l’intérêt. Et ça, c’est une vraie difficulté.
Bonjour,
Il se trouve que je suis moi-même cliente des Leclerc de Franconville et de St Prix et je me suis assez facilement habituée à ne plus utiliser de sacs de caisses au profit des sacs cabas échangeables qu'il m'arrive même d'utiliser dans d'autres enseignes. Par contre je suis surprise de votre autosatisfaction sur la préservation de l'environnement dans la mesure où vous avez simplement déplacé le problème. En effet vous donnez des sacs plastiques au rayon surgelés à la place des vrais sacs isothermes qu'il y avait auparavant, qui étaient certes payants mais qui au moins maintenaient convenablement le froid.
Je suppose qu'il s'agit d'un plus pour les ventes car Auchan le fait également.
Par conéquent vous avez peut être réduit la pollution d'un côté mais vous avez ouvert une autre brèche !
En conclusion je dirais "Peut mieux faire!"
Cordialement,
Mme Pinto
PARIS (AFP) - Les écologistes relancent la mobilisation contre la distribution de sacs plastiques à usage unique, écartant les sacs fragmentables qu'ils considèrent comme à risque, pour défendre le sac réutilisable et réellement biodégradable.
Symboles de la société du jetable, les sacs à usage unique sont utilisés en moyenne vingt minutes, puis incinérés ou jetés dans la nature où il leur faudra jusqu'à 400 ans pour disparaître. 15 milliards de sacs plastiques sont distribués chaque année en France et 100 millions d'euros dépensés pour leur élimination.
Depuis la Corse, où fut lancée en 1999 la campagne "Halte aux sacs plastiques", de nombreuses initiatives locales se sont développées et les consommateurs se disent prêts à renoncer au sac jetable.
Comme alternative au sac de caisse, les associations écologistes du réseau Ecoforum dénoncent celle du "Néosac" récemment apparu sur le marché et potentiellement dangereux car ils n'est pas biodégradable.
Des industriels stéphanois avaient annoncé en avril la mise au point d'un sac en plastique "à durée de vie maîtrisée", baptisé "Néosac". La composition de Néosac, dont la production reste à ce jour très marginale, associe le polyéthylène (PE) à un additif qui permet de transformer le PE en matière dégradable, puis bio-assimilable, avaient-ils affirmé.
"Le sac fragmentable, qui se détruit tout de suite, est la pire des solutions pour remplacer le sac plastique, qui met 400 ans à se détruire", a expliqué lors d'une conférence de presse jeudi Victor Hugo Espinosa, président d'Ecoforum, qui regroupe 150 associations militant pour la défense de l'environnement.
"Il est à craindre que ce sac, qui se présente comme un sac +dégradable+, se transforme en mini-particules susceptibles de contaminer la chaîne alimentaire, et se révèle comme une menace pour la santé humaine", déplore Serge Orru, président des Amis du Vent, qui fait remarquer que l'Etat a mis 400.000 euros pour aider au développement de ce Néosac (soit 50% du projet).
Ce sac a dans ses composants un additif (qui sert à détruire le sac) "dont on ne connaît pas la composition exacte, mais qui est basé sur des pesticides ou herbicides très puissants", affirme Serge Orru, dont l'association est à l'origine de la disparition des sacs plastiques de caisse sur tout le territoire de la Corse.
La suppression des sacs plastiques dans la distribution est jugée "positive" par 83% des Français interrogés en avril pour le WWF (Fonds mondial pour la nature), a rappelé de son côté Dominique Royet, du WWF.
"Il y a eu en 2005 une diminution de 25% de la distribution des sacs jetables et maintenant il est temps d'aller plus loin", affirme-t-elle. "Nous sommes ravis que Nelly Olin se soit prononcée pour une diminution par deux de la production de sacs plastique en 2006, mais il faut que le gouvernement impose peut-être une législation", selon elle.
Ecoforum propose un sac réutilisable, d'origine végétale, et compostable.
Stephane Touitou, gérant de la société B2S qui fabrique un tel sac, à base d'amidon de maïs, précise qu'il a "les mêmes caractéristiques que le plastique" (étanchéité, barrière bactéoriologique) mais qu'en plus il "respire" et se biodégrade en 40 jours. "Nous travaillons sur d'autres ressources végétales comme la pomme de terre, le chanvre et la tomate", a-t-il dit.
martine ne travaille effectivement plus puisqu'elle est de nouveau enceinte, effectivement elle ne trouve pas cela très gratifiant, tout comme trier ses dechets, porter le verre à la benne correspondante, se trimballer des cabas et des glacières pour aller faire les course -y compris dans les magasins qui distribuent encore des sacs de caisse- bien sur, bien sur ... je connais des femmes qui font tout ça en travaillant aussi, ah les super-women !
que c'est facile de dire qu'on a pas le temps... quand nous vivrons tous sur des monticules de déchets, trouverons-nous cela gratifiant ? trouverons-nous alors le temps ?
petites précisions : on place un papier -entièrement biodéradable- à l'intérieur de la couche pour récupérer les selles et les jeter directement dans les toilettes, s'il n'y a pas de selles il peut également être lavé plusieurs fois ; les couches lavables passent à la machine à laver, avec le reste du linge, de préférence avec un lessive au savonde marseille 100% biodégradable, et à 40°.
en bref, je ne passe pas mes journées à les laver. Leur "traitement" est intégré à celui du reste du linge.. mais bon, rassurez moi, on est pas encore passé au "bodie jetable" ?
cela prend certes plus de temps que sortir la poubelle...
Ouh là!
Je viens au secours de Martine pour dire que MOI je travaille A TEMPS PLEIN et tranquille 40 heures par semaine. Et oui j'utilise des couches lavables pour mes 2 enfants.
Et ça ne me prend pas plus de temps que d'aller acheter des jetables toutes les semaines (je n'ai pas de voiture).
Ce n'est donc pas une question de temps.
En fait il n'y a pas de demande car on n'a jamais demandé aux parents s'ils aimeraient trouver des couches lavables (je ne parle pas des langes) dans les hypers. Faites donc une étude en prétant 1 ou 2 lavables nouvelle génération à une centaine de parents et vous verrez...
Les gens n'en veulent pas car ils ne connaissent pas, tout simplement! Ceux qui voient autour de moi sont convaincus et adoptent, et d'ailleurs les parents qui utilisent des lavables sont de plus en plus nombreux, je dirai m^me que leur nombre augmente de façon exponentielle! Car en plus de l'intérêt écologique, il y a intérêt économique et hygiénique évident!
Bien à vous
Marie
je travaille moi aussi à temps partiel (80 %), je m'occupe de 2 enfants et ma petite derniere est en couches lavables depuis sa naissance. je n'ai nullement l'impression de travailler plus à la maison. 2 machines de linge par semaines en plus ne constituent pas une lourde charge, il ne faut pas exagerer.
Je viens ajouter mon nom à la liste des mamans et papas qui utilisent des couches lavables et qui TRAVAILLENT.
3 raisons essentielles à l'utilisation des couches lavables : écologique/économique/sain
en faisant du bien à la planête, à mes enfants et à mon porte-monnaie, pourquoi me priverais-je ?
une machine à laver tous les 2 ou 3 jours, avec l'utilisation d'une lessive 100% écologique ou du véritable savon de marseille, pas d'adoucissant, et quelques huiles essentielles, le tour est joué et je ne suis pas comme ma grand-mère qui se tuait aux tâches ménagères.
Ne souhaitons-pas plutôt véhiculer cette image de la femme au foyer qui passe son temps à récurer, même les couches de ses enfants ; alors qu'il existe un objet formidable qui met près de 300 ans à se détruire, qui contient des poduits obligatoirement chimiques pour pouvoir absorber, et qui surtout fait la joie des annonceurs publicitaires : la couche jetable !
Je suis sûre qu'en lançant une réelle enquête sur le sujet (il faudrait faire un tour sur les forums liés à la famille) pour se rendre compte que nous ne sommes pas seuls au monde
cordialement
EN APPUI DES COMMENTAIRES DU 24 ET 26 SEPTEMBRE
NOUS ATTENDONS IMPATIEMMENT VOTRE REPONSE M. Michel EDdouard LECLERC!!!
PARIS (AFP) - Les écologistes relancent la mobilisation contre la distribution de sacs plastiques à usage unique, écartant les sacs fragmentables qu'ils considèrent comme à risque, pour défendre le sac réutilisable et réellement biodégradable.
Symboles de la société du jetable, les sacs à usage unique sont utilisés en moyenne vingt minutes, puis incinérés ou jetés dans la nature où il leur faudra jusqu'à 400 ans pour disparaître. 15 milliards de sacs plastiques sont distribués chaque année en France et 100 millions d'euros dépensés pour leur élimination.
Depuis la Corse, où fut lancée en 1999 la campagne "Halte aux sacs plastiques", de nombreuses initiatives locales se sont développées et les consommateurs se disent prêts à renoncer au sac jetable.
Comme alternative au sac de caisse, les associations écologistes du réseau Ecoforum dénoncent celle du "Néosac" récemment apparu sur le marché et potentiellement dangereux car ils n'est pas biodégradable.
Des industriels stéphanois avaient annoncé en avril la mise au point d'un sac en plastique "à durée de vie maîtrisée", baptisé "Néosac". La composition de Néosac, dont la production reste à ce jour très marginale, associe le polyéthylène (PE) à un additif qui permet de transformer le PE en matière dégradable, puis bio-assimilable, avaient-ils affirmé.
"Le sac fragmentable, qui se détruit tout de suite, est la pire des solutions pour remplacer le sac plastique, qui met 400 ans à se détruire", a expliqué lors d'une conférence de presse jeudi Victor Hugo Espinosa, président d'Ecoforum, qui regroupe 150 associations militant pour la défense de l'environnement.
"Il est à craindre que ce sac, qui se présente comme un sac +dégradable+, se transforme en mini-particules susceptibles de contaminer la chaîne alimentaire, et se révèle comme une menace pour la santé humaine", déplore Serge Orru, président des Amis du Vent, qui fait remarquer que l'Etat a mis 400.000 euros pour aider au développement de ce Néosac (soit 50% du projet).
Ce sac a dans ses composants un additif (qui sert à détruire le sac) "dont on ne connaît pas la composition exacte, mais qui est basé sur des pesticides ou herbicides très puissants", affirme Serge Orru, dont l'association est à l'origine de la disparition des sacs plastiques de caisse sur tout le territoire de la Corse.
La suppression des sacs plastiques dans la distribution est jugée "positive" par 83% des Français interrogés en avril pour le WWF (Fonds mondial pour la nature), a rappelé de son côté Dominique Royet, du WWF.
"Il y a eu en 2005 une diminution de 25% de la distribution des sacs jetables et maintenant il est temps d'aller plus loin", affirme-t-elle. "Nous sommes ravis que Nelly Olin se soit prononcée pour une diminution par deux de la production de sacs plastique en 2006, mais il faut que le gouvernement impose peut-être une législation", selon elle.
Ecoforum propose un sac réutilisable, d'origine végétale, et compostable.
Stephane Touitou, gérant de la société B2S qui fabrique un tel sac, à base d'amidon de maïs, précise qu'il a "les mêmes caractéristiques que le plastique" (étanchéité, barrière bactéoriologique) mais qu'en plus il "respire" et se biodégrade en 40 jours. "Nous travaillons sur d'autres ressources végétales comme la pomme de terre, le chanvre et la tomate", a-t-il dit.
je viens moi aussi ajouter mon nom à la liste des mamans actives et laveuses , en effet j'utilise les couches lavables pour mon fils
j'ai deux enfants et je travaille à temps plein en temps qu'infirmiere libérale ( métier assez prenant ) et je lave les couches de mon fils cela ne me prend pas plus de temps que de faire des poubelles de couches jetables et cela est beaucoup plus interessant du point de vue de l'environnement et du point de vue de mon porte monnaie !!!!
un autre avantage non négligeable l'état de la peau de mon fils qui s'est grandement amélioré depuis que j'utilise des lavables
en plus d'utiliser des lavables , de travailler , figurez vous que je fais moi meme les purées et compotes de mes enfants
il n'y a donc pas que les mamans au foyer pour trouver le temps de faire quelques efforts pour notre futur et surtout celui de nos enfants !!!
mais c'est bien une idée masculine de trouver que les lavables demandent trop de temps à entretenir !!!
tout cela pour en venir au fait que les lavables sont à portée de tous du point de vue du temps et également du point de vue financier : le budget moyen pour des pampers de 0 à 3 ans étant de 1900 euros et le meme budget en lavable ( y compris la lessive et l'eau ) étant d'à peine 700 euros !!!
Moi aussi j'utilise des lavables! Ca prend si peu de temps et des crèches ou des nounous les acceptent. Je n'ai pas encore repris le travail (mon bébé est tout petit) mais je ne m'en fais pas pour ça!
On trouve bien des mouchoirs en tissu dans les hypermarchés, pourquoi pas des couches lavables? Faites des sondages. Certes peu connaissent encore les lavables mais c'est en train de bouger. Et ça vaut le coup de tenter le pari! Juste quelques unes dans le rayon bébé ça prend pas énormément de place! Ils commencent bien à faire les "maillots de bain-couches" dans cetains magasins spécialisés bébé alors qu'on se sert moins de "maillot de bain-couche" que de couches! C'est vrai qu'on peut les faire soi-même mais les mamans qui travaillent justement n'ont pas forcément le temps...
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Halte aux sacs plastiques pseudo dégradables !
À l’heure où la vision départementale sur la question des déchets anime de nombreux débats contradictoires, l’objectif pour tous, est bien la réduction à la source de nos déchets.
C’est une ambition majeure pour notre pays qui tient à préserver et protéger nos ressources naturelles dans le cadre d’un véritable choix politique de développement durable en intégrant les notions de fondements économiques, sociales et surtout environnementales.
Mais cette action écologique est maintenant habilement contournée par des industriels qui diffusent des sacs en polyéthylène soit-disant dégradables ou "à durée de vie maîtrisée".
Mais ces produits ne sont pas biodégradables !!!
Il y a une grave confusion !!!
Ils peuvent, dans le meilleur des cas, se réduire en confettis, voire en poussières totalement indestructibles et qui vont persister et s'accumuler dans l'environnement pendant plusieurs siècles.
Quel est l'effet de ces micropoussières de plastique sur notre santé ?
Risquent-elles de passer dans la chaîne alimentaire ?
Ces questions sont pour l'instant sans réponse. Dans l'eau, sans photo-dégradation, ces sacs restent intacts et vont causer les mêmes dégâts à la faune marine que les sacs en plastique.
Pour le rendre dégradable, les fabricants ajoutent au polyéthylène un additif de déstabilisation.
Les fabricants restent muets sur la nature de cet additif !!
Quel est-il ?
Des études passées et récentes montrent qu'il s'agit de produits toxiques à base de dithiocarbamates, un puissant pesticide, qui de surcroît peut contenir des métaux lourds. Ces additifs sont libérés dans le milieu lors de la fragmentation de ces sacs. Ces mêmes études confirment clairement que ces matériaux ne sont pas biodégradables ni compostables. Enfin, ces sacs ne sont pas conformes aux normes récentes sur les matériaux d'emballage biodégradables puisqu'ils contiennent en majorité du polyéthylène (+ de 85 %) et un ou des additifs non biodégradables.
Devant cette situation, qui vise à troubler l'usager par un vocabulaire trompeur, qui ne résout pas cette question environnementale et qui au contraire va l'aggraver, nous alertons solennellement les consommateurs, la distribution et les pouvoirs publics sur les dangers de l'utilisation de tels sacs dégradables ou "à durée de vie maîtrisée" dans notre environnement immédiat et lointain.
SEULS LES SACS (Exemple Amidon de Maîs) REPONDANT À LA NORME EUROPÉENNE EN 13432 PEUVENT SE PRÉVALOIR D'UNE COMPLÈTE BIODÉGRADABILITÉ ET COMPOSTABILITÉ.
Ils sont reconnaissables à leur certification OK-compost imprimée sur les sacs et délivrée par l'AIB-Vinçotte, organisme certificateur indépendant situé à Bruxelles.
1. Lu les reponses des MAMANS qui TRAVAILLENT et lavent les couches. Felicitations, je ne peux que leur decrocher mon chapeau!
2. Sur les sacs plastiques: est-ce le probleme qui cache la foret? Les emballages representent jusqu'a 30% du volume des poubelles, n'est ce pas sur cela qu'il faut se focaliser?
http://transmanches.blogspot.com/2005/09/sacs-plastiques-larbre-qui-cache-la.html
3. Merci a MEL de m'avoir répondu, j'en fait etat dans mon blog:
http://transmanches.blogspot.com/2005/09/rponse-de-mel-sur-les-sacs-plastiques.html
Je m'ajoute aussi aux parents utilisateurs de couches lavables et travaillant. Je travaille à temps plein et nous sommes à 98,5% en lavables (oui quand on part en vacances on ne prend pas les couches sales donc quelques jours en jetables).
Il s'agit d'organisation, quand on les plie on peut aussi regarder la télé, écouter la radio etc. Pareil pour le repassage, faut trouver un créneau, ben, je le fais devant la télé!
En ce qui concerne les sacs fragmentables, je trouve cela une grande erreur de les faire passer pour des sacs biodégradables.... Les petits morceaux ne seront aussi peu biodégradables que les anciens sacs. Le plastic biodégradable n'est souvent pas très résistant à l'eau...
Rebonjour, j'aurai aimé savoir ce que MEL prévoyait afin de réduire le surremballage des fromages ou de la charcuterie à la découpe dans les hypers?
Blog à part !!! De quoi je me M.E.L. ?
Vous n'êtes pas si emballé que ça, sur le sujet des sacs plastique pseudo dégradables ?
Pourtant on ne peut pas dire que l'on a pas mis le paquet !
Êtes- vous informé de l'opération national ESTOCADE
M.E.L. Nous espérons que vous êtes bien notre interlocuteur car si ce n'est pas le cas, votre collaborateur fait une erreur stratégique que de ne pas vous informer.
Désolé de vous solliciter avec insistance depuis quelques jours, mais nous attendons impatiemment votre réponse sur les articles du 24 - 26 - 27 - 28 Septembre.
Merci d’avance
Alain MATESI Président de l’association CoLLecT-IF
Je suis une maman laveuse et travailleuse (80 %, je ne travaille pas le vendredi), long trajet pour aller bosser : départ à 6H retour à 17H30.
Pour mon BB, j'utilise des couches lavables exclusivement .
Combien de temps ça me prend ? Le temps de les mettre dans la machine avec le reste du linge !
Ah oui, j'oubliais ce détail : à la maison, nous portons tous des vêtements lavables, si, si ! Les couches me prennent moins de temps que les vêtements : elles n'ont pas besoin de repassage !!!
Bref, outre les bienfaits sur l'environnement (imaginez une pièce remplies des couches jetables + lingettes de votre enfant depuis sa naissance jusqu'à la propreté ...beurk!), ces couches sont plus naturelles et saines que les jetables (il est fait avec quoi le gel mystérieux qui emprisonne les liquides ???)
Pour ce qui est de la cuisine (les trucs tout faits en portions individuelles), j'essaie au maximum (pas à tous les coups, c'est vrai) de cuisiner de la "vraie" nourriture, en grosses quantités, comme ça on en mange plusieurs jours, et si c'est vraiment trop, je congèle !
Tout ça, c'est juste de la bonne volonté et de l'organisation ...
Monsieur Michel-Edouard,
Vous feriez bien de faire une entrée en force au Portugal où des millions de sacs plastiques des Mousquetaires, de Auchan (Jumbo?) et de Carrefour s'étalent pour 500 ans dans la nature, ratissés par les vents...Quand ils ne se prennent pas dans l'admission d'eau de refroidissement des bateaux.
Tout à fait en aparté et très subjectivement, j'aime bien votre bonne bouille, tout comme j'aimais celle de Papa quand il faisait grand bruit dans Landernau.
Cordialement,
je viens de survoler tout ça... et je suis affligée! Le mot est faible!
ce n'est pas gratifiant, les lavables... parce que vous ne faites que des choses gratifiantes? (exemples au hasard : nettoyer les toilettes, ou les utiliser,vider la litière du chat, faire la vaisselle,... gratifiant tout ça?
en plus votre message sur l'activité professionnel de Martine est très humiliant pour les femmes "qui ne travaillent pas puisqu'elles se contentent de rester à la maison "( avec les gosses et le ménage, quand même, faudrait pas qu'elles s'ennuient!) personnellement je les admire, je ne serai pas capable de le faire!
parce que moi aussi je travaille, et moi aussi j'utilise des couches lavables... et je prépare moi-même à manger (pas de problème de portion emballée!) parce que la bouffe industrielle, à force, beurk un peu quand même...
et oui ça prends un peu de temps, et alors? je vais quand même aller dans un fast food tous les jours sous prétexte que je suis pressée... et puis faire à manger, au moins, c'est gratifiant!
mais les couches lavables aussi, c'est gratifiant!!! parce que
1) c'est beau! comparée à une couche jetable, rien à voir! et oui ça compte, l'été plus besoin de rien d'autre à part un t-shirt!
2) c'est écologique, et finalement, comme il a été dit "on hérite pas la terre de ses parents, on l'emprunte à nos enfants"
3) c'est confortable (en tout cas, si vous êtes papa (?) vous comprendrez ce que veut dire érythème fessier, ben avec les lavables y'en a moins voire pas!)
4) c'est économique (même si c'est pas l'argument qui va vous faire basculer, ça!)
mais continuez de penser qu'il n'y a pas de demande pour les lavables! c'est sûrement comme ça que leclerc (l'eseigne) s'est faite, sans oser devancer les autres... et puis tant mieux, ça fait du boulot pour toutes les personnes qui vivent de cette fabrication et de cette vente! Imaginez, le délai d'attente entre la commande et la réception est parfoiss d'un mois, et pourtant on en redemande, inimaginable!
Restez donc sur vos a priori et vous avez raison, ne vous occupez pas de cet épiphénomène!...
Re Association CoLLecT-IF (29/9/05)
Eh, les amis ! Pas facile de vous répondre si vous changez de pseudo à chaque commentaire. Est-ce vous qui déjà m’avez interpellé sous la dénomination « AFP », et sous « SUITE des ARTICLES du 24 26 27 Septembre ». Facilitez-moi un peu la tâche, s’il vous plait.
Bon, sur le fond, il me semble avoir été clair (et en phase avec vous). Relisez ma note du 7 juin « Le député Wauquiez, la main dans le sac ! ». Je dis bien, comme vous, qu’il faut « réduire à la source ». Je soutiens que le fragmentable n’est pas biodégradable, et encore moins la bonne solution.
Je ne sais pas ce qu’est « ESTOCADE ». Pouvez-vous en parler ?
Re Marietoune (29/9/05)
J’ai une équipe sur ce chantier. Pas encore de solution géniale (il faut bien les emballer, tout de même, nos fromages !).
Re Ludovic Windsor (29/9/05)
Désolé, mais je ne savais plus si je vous avais répondu, ni sous quel pseudo vous étiez déjà intervenu !
Re 22 :42 (29/9/05), re Ludovic Windsor (29/9/05), re Inroe (29/9/05)
Je suis franchement impressionné par votre défense des couches lavables. Je transmets à nos acheteurs pour alimenter leur réflexion sur l’intérêt de faire une offre sur ce marché. Merci à tous.
Re 20:06 (28/9/05)
Réponse idem que re Association CoLLecT-IF.

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