ÉCONOMIE Développement durable

Le député Wauquiez, la main dans le sac !

Je lisais hier la retranscription d’une interview sur Radio Classique (25/05/05) de Laurent Wauquiez, député UMP de Haute-Loire. Invité à commenter l’initiative de mon groupe pour s’attaquer à la prolifération des sacs plastiques distribués dans les magasins par millions. Il déclare « c’est une des solutions envisageables…mais…Leclerc prend les consommateurs pour des crétins…ils ont supprimé les sacs de sortie de caisses, qui était un service gratuit rendu aux consommateurs…On (leur) demande d’acheter des sacs…qu’ils ne peuvent plus utiliser comme sacs poubelles. » Je me suis demandé ce qui nous valait ce vilain prurit d’acné de la part d’un député qui déclarait par ailleurs qu’il « fallait réduire l’utilisation de sacs, qu’il faut faire de la pédagogie à l’école, pour avoir une meilleure utilisation des sacs plastiques, etc… ». Renseignements pris, ce député soutient une dizaine d’industriels de sa région, qui ont mis au point un sac théoriquement biodégradable, le NEOSAC. Laurent Wauquiez et un autre député UMP, Yves Jégo, ont déposé une proposition de loi visant à interdire la distribution de sacs non biodégradables, d’ici 2010, dans toute la distribution. Je ne leur reprocherai certainement pas de défendre leurs industries locales. Au contraire, bravo. Mais je trouve stupide la polémique entretenue par LW à notre égard. C’est sur le fond que je ne suis pas d’accord avec la solution qu’ils proposent. 1) Laurent Wauquiez prétend que c’est pour des raisons économiques que je m’oppose à sa solution. Voilà encore ce vieux réflexe qui attribue à l’épicier un cerveau limité au logiciel d’un tiroir-caisse ! Qu’importe ! Puisqu’il parle d’argent, qu’il me permette cette leçon : les sacs, contrairement à ce qu’il croit, n’ont jamais été gratuits. Le coût de ces dix-sept milliards de sacs plastiques distribués en France est évidemment intégré dans la marge du distributeur. Qu’est-ce qu’il croit Monsieur le député !!! Et c’est tout sauf un système équitable puisque le consommateur qui a fait l’effort de venir avec son propre cabas, paye finalement pour ceux qui allègrement s’empiffrent de sacs et gaspillent. 2) Revenons sur sa proposition. Est-elle vraiment écologique. Nos techniciens contestent la biodégradabilité des sacs proposés. Le NEOSAC est constitué majoritairement de polyéthylène (plastique). Ce matériau est inerte. C’est ce qui fait dire au CNIID, une association écologiste spécialisée dans les déchets, que ces sacs ne sont pas biodégradables, mais biofragmentables. « Ce sont les additifs ajoutés à la matière qui conduisent à une fragmentation du sac sous forme de paillettes…La pollution visuelle disparaît, mais les déchets de polyéthylène…restent disséminés dans la nature ». Si tel est le cas, alors l’expérience ne mérite pas d’être tentée. 3) Indépendamment de ces aspects techniques, les sacs biodégradables seraient-ils la bonne alternative aux sacs réutilisables. (J’ai le même débat avec Ségolène Royal qui soutient ardemment un projet concurrent en Poitou-Charentes – Cf. Décryptage 10/03/05). Mon opinion, sans être définitive, est négative. a) Les Centres E. Leclerc plaident pour une réduction drastique du nombre de sacs mis sur le marché (réduction à la source). Ils proposent aux consommateurs des sacs plus solides, plus grands et durables, échangeables à vie, mais consignés de manière à ce qu’ils les ramènent en magasin, et que nous puissions ainsi les recycler. b) Le choix de la biodégradabilité laisse tout entier le problème de la prolifération et de la surconsommation des sacs. Et même, si par délitement, ces sacs vieillissent plus vite dans la nature (1 à 10 ans, plutôt qu’un siècle !), il n’y a pas de suppression réelle de la pollution visuelle et chimique. Ce débat, nous l’avons fréquemment « en interne ». 95% de nos adhérents n’ont pas eu de problème pour arrêter la distribution de tous ces petits sacs bretelles, en sortie de caisses. Mais quelques-uns, en milieu urbain principalement, font état de la résistance d’une frange marginale de la clientèle, peu motivée, ou n’ayant pas la possibilité de venir faire leurs courses avec des sacs déjà accumulés à la maison. Pour résoudre ces problèmes pratiques (on ne fait quand même pas ce métier pour perdre des clients !!!), j’étais assez séduit par une offre complémentaire de sacs biodégradables. Mais j’ai dû me rendre à l’évidence : tous les sondages montrent qu’une telle initiative relancerait la surconsommation de sacs. Je fais pression sur mes adhérents pour que nous persistions courageusement dans nos choix initiaux. Nous sommes en train de faire école dans la distribution, et auprès d’élus régionaux. Deux associations de consommateurs ont clairement pris position. France Nature Environnement et la Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de vie (CLCV) soutiennent l’option des sacs réutilisables, « lesquels permettent de limiter la consommation des ressources et de réduire la production de déchets dont la gestion coûte de plus en plus cher ».

30 Commentaires

Merci pour cette note qui permet d'y voir clair sur un sujet qui n'est pas évident.
En matière de défense de l'environnement, je crois que la responsabilisation de la population est fondamentale.
Peut-être un jour, avec l'évolution des techniques, n'y aura t-il plus véritablement de choix à faire : sacs recyclables et biodégradables pourront combiner leurs effets.
En attendant, il faut privilégier le système qui responsabilise le plus les consommateurs.
Bien dit ...pas de sac et puis c'est tout.
Moi je fais mes courses à la brouette.
Mais y 'a encore des efforts a faire question emballages multiples sur le m^me produit.
A vrai dire je crois qu'il n'existe et n'esxistera jamais de sac bretelle "bio", dans la mesure où même les sacs en amidon de mais sont polluants. En effet même s'ils sont produits à partir de matière première végétale, leurs procédés de fabrication sont écologiquement régressif car sujet à de forte consommation d'eau.
Le combat contre la prolifération des sacs plastiques est à mener en parallèle des actions de recyclage des déchets. Il y a une correlation entre les 2. Les quimpérois commencent tout juste à être sensibilisés au tri-sélectifs des déchets et le centre Leclerc est obligé par l'action de ses clients de continuer à distribuer des sacs "gratuits".
J'ai pu remarquer un lèger problème autour du sac consignable, beaucoup de gens s'en servent comme sacs poubelles une fois de retour à la maison.
Monsieur Leclerc, un peu en marge de votre billet, j'aimerais vous parler du cas du magasin Leclerc à Vannes (Morbihan).
Je vis à Vannes depuis 5 ans. Je suis très soucieux d'éviter l'usage des sacs plastiques en tout genre.
Leclerc-Vannes continue de distribuer des "petits sacs bretelles". Je me suis renseigné à quelques reprises (en caisse) sur la raison du maintien de ces sacs, et à savoir "quand" il était prévu de les supprimer définitivement
1) On m'a répondu (avant l'été dernier) qu'à la fin de l'été (2004 donc) ils ne devaient théoriquement plus être distribués or le sont toujours.
2) Une raison donnée à cela est l'afflut de touristes l'été, dans cette belle région (dont les images de Philip Plisson ont orné les premières séries de grands sacs Leclerc consignés), touristes français et étrangers qui vraisemblablement ne veulent pas "s'embarraser" en vacances et continuer d'utiliser des petits sacs (fort dommage si cela est).
2) Seconde raison : non loin du centre Leclerc il y a un centre Carrefour. On m'a également dit que, si Leclerc arrêtait de distribuer lesdits sacs "jetables", se ressentirait une perte directe au profit de Carrefour qui lui, continue de les distribuer (les clients "migreraient").
La distribution serait arrêtée chez Leclerc lorsque Carrefour ferait le premier pas. J'imagine que Carrefour tient le même résonnement !!! Qui fera donc ce fichu premier pas ???
Toujours est-il qu'à la vieille de l'été 2005, les sacs jetables sont présents dans les 2 enseignes et potentiellement prêts à polluer la côte morbihannaise dont les magnifiques paysages - je le répète - ont ornés nombre de sacs consignés Leclerc.
Pour être complet, on m'a aussi appris que le centre de Vannes était apparemment en retard sur d'autres centre Leclerc du Morbihan, qui pour beaucoup avaient cessé les "petits sacs", et c'est tant mieux !
Désolée, lorsque je viens en France, il n'y a pas de centre Leclerc proche du domicile de mes parents ; je ne sais donc pas à quoi vos sacs réutilisables ressemblent.
Par contre, ceux du Système U, je les connais et j'ai été très étonnée de leur design lors de mon dernier séjour. Je les trouve tellement bien pour faire mes courses (motifs gais, sympas ; logo de l'enseigne discret ; renfort des poignées, etc.) que j'en ai ramené avec moi.
L'avis de la ménagère femme active 30 ans ... Persévérez, même les touristes, je suis sûre peuvent apprécier.
Bonjour,
Je me permets de revenir vers vous car suite à votre accord pour que je rencontre vos acheteurs ( blog 29 avril)dans le cadre d'un mémoire sur la représentation des acheteurs dans le commerce équitable,je vous ai envoyé une lettre datée du 3 mai 2005 à laquelle je n'ai pas encore reçu de réponse.
Avez vous reçu effectivement la lettre? En effet, je n'ai pas envoyé une lettre recommandée.
Je suis tout à fait consciente que les acheteurs ont un emploi du temps chargé mais comme vous l'avez dit lors du petit déjeuner avec Altereco : derrière les stratégies, il y a d'abord des bonshommes avec des convictions.
Mais pour que la science de gestion puisse prendre en compte cette dimension, il me faut rencontrer les acheteurs du moins dans un premier temps.
Serait-il possible de vous rencontrer ou un de vos collaborateurs afin que je puisse présenter le projet d'étude que je compte mener (les différentes modalités), les bénéfices que vous et la connaissance en gestion pourraient en retirer?
Je vous remercie d'avance pour votre réponse.
Meilleures salutations.
Randrianasolo
Monsieur,
ou peut-être devrais-je dire bonjour Michel puisque j'écris à un ami d'enfance : nous nous étions connus à Viry-Châtillon où, entre la sixième et la quatrième nous avons partagé d'agréables moments à disserter sur la société humaine et autres sujets, oubliant pour quelques instants le conditionnement imposé par les pères et frères...
j'avais essayé de t'écrire il y a quelques années mais je pense que ma lettre n'est jamais arrivée n'étant pas sûr d'y avoir inscrit la bonne adresse.
voilà que je découvre ton blog et comme l'environnement est au coeur de mon activité, je te transmets un commentaire et une information en espérant que cette fois tu les recevras et pourras me répondre.
la situation écologique de la planète est critique, et dans ce contexte la solution concrète la moins polluante est évidemment le sac réutilisable le plus longtemps possible et réalisé avec le matériau le plus biodégradable possible, et si possible avec de l'énergie renouvelable.Le débat consisterait plutôt à évaluer ce qu'on met dans le sac, le moment n'est-il pas venu d'une société de décroissance conviviale?
Et, puisque mon métier consiste à proposer des solutions pour respecter l'environnement, je souhaitai aussi t'informer d'un nouveau concept d'optimisation des bains de friture fabriqué à partir de produits naturels et respectant la législation européenne: l'huile se dégrade moins et sa consommation est réduite, donc meilleure santé, moins de pollution des eaux, et économies.Il a déjà été adopté par 2 centres Leclerc de ma région pour les plats cuisinés.
Si tu le souhaites, je te transmettrai des informations complètes à ce sujet, et dans tous les cas j'espère avoir le plaisir de te lire prochainement.
Jean-Marie Lecocq Moulin du Quié 09000 GANAC
T/F 05 61 01 19 43 jean-marie-lecocq@wanadoo.fr
Je suis l'initiateur de cette fameuse proposition de loi signé par 200 parlementaires.
Notre objectif est simple :
lutter contre les méfaits des sacs plastiques abandonnés dans la nature !
Ayant beaucoup travaillé sur ce sujet je crois que l'idéal serait :
-de poursuivre la voie choisie par une partie de la Grande Distribution ; à savoir : changer les habitudes des consommateurs en les incitant à privilégier les sacs dits réutilisables.
-rendre obligatoire l'utilisation pour tous les sacs (réutilisables, poches à fruits et légumes ou sacs à bretelles traditionnels ) d'une norme de fabrication garantissant leur biodégradabilité.
En ce sens je trouve surprenante les critiques concernant le Néoscac mis au point par un grand laboratoire de l'université de Clermont-Ferrand. C'est étrange comme certains ont la capacité de juger des choses avant même qu'elles n'existent!
-de mettre en place une filiere de recyclage des sacs plastiques qui n'existe pas à ce jour
Qu'en pensez vous ?
http://yvesjego.typepad.com/blog/
Mr Jégo,
Les sacs biodégradables ce n'est pas une mauvaise idée effectivement, s'ils se décomposent entièrement dans la nature. Mais les scientifuques reconnaissent eux-mêmes face aux journalistes que les sacs biodégradables à 100% ne présentent un interet que si leur méthode de fabrication est écologiquement viable, ce qui est très loin d'être le cas pour le moment. Donc finalement d'un point de vue écologique du début à la fin de vie d'un sac bio-dégradable ou non, le bilan écologique est le même. Peut-être qu'un jour les scientifiques arriveront à force de R&D à mettre au point un procédé de fabrication bio, mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.
Re LECOCQ Jean-Marie (8/06/05)
A ça, quelle surprise ! Je me souviens très bien de toi, et je suis très content que nous nous retrouvions sur ce blog.
Merci pour ces commentaires. Je suis évidemment très intéressé par tes suggestions et les informations concernant toute innovation technologique. Discutons-en, ici et directement. J’aurai de toute façon plaisir à reparler avec toi. Voici mon adresse (ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy les Moulineaux).
Re Randrianasolo (8/06/05)
Désolé pour ce contretemps. Je vais vous mettre en contact avec quelqu’un de l’équipe de Charles Ly Wa Hoï, chargé, auprès de moi, du développement durable. Renvoyez-moi vos coordonnées, je les lui transmets tout de suite. A bientôt.
Re Florence Jean (8/06/05)
Merci de votre soutien, Florence. Effectivement, Système U et d’autres enseignes commencent à consigner ou à vendre des sacs réutilisables. J’essaierai, la semaine prochaine, de dresser un tableau des initiatives prises par différentes enseignes en France. Histoire d’ailleurs de parler un peu des autres…
Re Emmanuel (7/06/05)
Cher Emmanuel, merci de votre témoignage. Je le fais directement parvenir au centre E. Leclerc de Vannes. Si la plupart n’ont pas rencontré d’obstacles pour supprimer les sacs de sortie de caisses, certains ont peur d’une réaction négative de la clientèle. Plutôt que de les blâmer, je préfère leur transmettre des témoignages comme les vôtres, qui sont la preuve d’une bonne acceptation de cette formule préconisée par 95% des autres centres E. Leclerc. A bientôt.
Re Erosoft (7/06/05)
Même réponse qu’à Emmanuel. Je complète d’ailleurs pour lui et pour vous : Oui, c’est vrai, malgré le prix de la consigne, certains consommateurs ne ramènent pas les sacs. Ils s’en servent comme sacs poubelles, ou pire, les laissent dans la nature. Mais finalement, ces comportements sont vraiment très marginaux.
Re Emile (7/06/05)
Bienvenue à bord, Emile, sur ce blog. J’espère que ma note de vendredi (10/06/05) vous plaira, puisqu’elle parle des efforts à entreprendre sur les emballages, ce qui semble être aussi votre combat.
Re yves jego (9/06/08)
Cela me fait très plaisir de vous accueillir sur ce blog-notes. Je regarde avec intérêt vos travaux depuis longtemps. Vous êtes un de ces députés qui êtes le plus sensible aux problèmes des consommateurs. J’ai notamment apprécié vos multiples interventions sur le prix et la fiscalité des carburants.
Si les critiques sur NEOSAC vous paraissent infondées, pas de problème pour que les industriels concernés viennent ici contre-argumenter pour rectifier toute erreur, d’autant que gros acheteur et distributeur de sacs, mon groupe pourrait de toute façon être intéressé. (Il y a toute une série de sacs dont il n’est pas judicieux de se passer : les sacs pour emballer les produits frais ou les séparer dans un cabas, les produits textiles ou non alimentaires.)
Merci aussi pour cette mise au point sur l’intérêt des sacs réutilisables. Je ne comprenais pas les critiques de Laurent Wauquiez à notre égard. Surtout, je ne vois pas l’intérêt, entre « progressistes », de se déglinguer pour imposer une solution plutôt qu’une autre. Dites-lui cependant, si vous le connaissez bien, que je reste entièrement à sa disposition et ouvert à toute discussion sur quelque solution écologique que ce soit.
Enfin, vous évoquez la mise en place d’une filière de recyclage. C’est vrai que tout reste à faire dans notre pays. Ok pour en discuter aussi avec vous, à l’Assemblée, sur ce blog, ou avec des industriels. A bientôt donc.
Bonjour,
Je vous remercie pour votre réponse du 12/06/2005.
Voici mes coordonnées :
Randrianasolo Harivony
4 villa Damrémont 75018 Paris
06 65 34 29 65
harivony_boux@yahoo.fr
Vous souhaitant bonne réception,et dans l'attente de vous rencontrer bientôt.
Meilleures salutations
Randrianasolo
Re Randrianasolo (13/06/05)
A bientôt donc…
Bonjour Michel,
Très heureux de renouer avec toi, j'espère qu'on pourra reparler ou s'écrire plus directement dans un avenir proche, en attendant, et comme tu le proposes, je développe ici davantage et plus globalement ce projet innovant pour le développement durable.
Actuellement, les aliments frits, les graisses et les huiles sont mis en exergue pour leur impact sur la santé de nos concitoyens, pourtant les gens apprécient le goût des aliments frits, les graisses sont nécessaires à l'équilibre nutritionnel et elles sont un bon mode de conservation.
La masse d'huiles et graisses usées rejetées à l'égout en France est évaluée entre 300 et 500 000 tonnes par an et produit au final environ 1 millions de tonnes de boues d'épuration.
Le nouveau concept que j'évoquai, en partie développé aux USA, recouvre l'ensemble de la filière friture ( particuliers, restauration, PME, industriels ) et propose d'y mettre en oeuvre des progrès technologiques récents et importants :
- sur la santé, une innovation donnant des aliments frits plus sains, moins gras, économiques en huile.
- sur la pollution, une réduction très sensible grâce notamment à la possibilité de séparation des graisses à la source.
- sur l'énergie, au lieu de gaspiller de l'énergie électrique pour détruire des graisses, on fabrique de l'énergie avec ces mêmes graisses.
Le pouvoir combustible des huiles et graisses équivaut à celui du fioul et les technologies disponibles permettraient de les séparer à la source et de les valoriser à un coût moindre que 0,9 euros/kg ( coût actuel de gestion des graisses depuis le rejet jusqu'à la station d'épuration pour les collectivités, source Bretagne eau pure colloque 1999 ).
Pour mener à bien ce projet, nous avons identifié plusieurs partenaires, et certains d'entre eux se sont d'ores et déjà montré intéressés.
- Institutions expertes en cuisine et en santé publique
- Industriels producteurs d'aliments frits
- Récupérateurs d'huiles
- Fabricants d'appareils de friture
- Administrations régionales et départementales de l'eau.
L'enjeu pour les collectivités est triple : réduire la pollution qui arrive sur les stations d'épuration, valoriser le déchet gras comme source d'énergie, améliorer la santé ( en Suisse, l'impact de la consommation de produits frits contenant de l'acrylamide est évalué à 9000 morts prématurés par an, l'innovation proposée réduit fortement cet acrylamide ).
Il me semble qu'il manque, aux côtés de ces partenaires, un distributeur, pour accompagner et unifier cette initiative, mais sous quelle forme ?
Connaissant et appréciant ton engagement depuis longtemps pour la protection de l'environnement, je serais donc heureux de recueillir ton point de vue sur un tel programme.
Afin que tu puisses évaluer et commenter au mieux l'apport de cette démarche, je te transmets aussi prochainement par courrier des détails techniques et chiffrés sur la méthode proposée, des informations nominatives sur les personnes et les
sociétés déjà engagées pour que la friture, les graisses et les huiles alimentaires deviennent compatibles avec le développement durable.
Bonjour M. Leclerc,
enseignant á la retraite,je réside au Brésil depuis 3 ans.Ici,j'assiste á une explosion de la distribution.Elle est d'abord tournée vers ses propres bénéfices.Le marché est gigantesque:180 millions de consommateurs.Je n'ai pas encore vu d'enseigne "humaine"et la valse des prix montre bien une politique axée sur le profit immédiat,contre le consommateur qui n'est souvent qu'un pauvre revenu à piller.Pourquoi n'enverriez-vous pas une équipe chargée d'analyser les possibilités d'implantation de vos centres.Votre philosophie apporterait une bouffée d'oxygène dans cet univers de la distribution brutal et cynique.Il y a de la place pour vous et les centres L.seraient une bénédiction pour des millions de consommateurs maltraités. Bien cordialement, Gérard Boyer.
PS.Le blé noir pousse au sud du Brésil.J'en profite souvent pour régaler nos amis avec de bonnes galettes qui enchantent leur palais.pas de bon cidre...dommage.
gmboyer@hotmail.com
Bonjour M. Leclerc,
enseignant á la retraite,je réside au Brésil depuis 3 ans.Ici,j'assiste á une explosion de la distribution.Elle est d'abord tournée vers ses propres bénéfices.Le marché est gigantesque:180 millions de consommateurs.Je n'ai pas encore vu d'enseigne "humaine"et la valse des prix montre bien une politique axée sur le profit immédiat,contre le consommateur qui n'est souvent qu'un pauvre revenu à piller.Pourquoi n'enverriez-vous pas une équipe chargée d'analyser les possibilités d'implantation de vos centres.Votre philosophie apporterait une bouffée d'oxygène dans cet univers de la distribution brutal et cynique.Il y a de la place pour vous et les centres L.seraient une bénédiction pour des millions de consommateurs maltraités. Bien cordialement, Gérard Boyer.
PS.Le blé noir pousse au sud du Brésil.J'en profite souvent pour régaler nos amis avec de bonnes galettes qui enchantent leur palais.pas de bon cidre...dommage.
gmboyer@hotmail.com
Re gérard boyer (22/06/05)
Bon, si je comprends bien votre référence au blé noir et aux galettes, vous êtes « pays » (breton ou normand). Bienvenue à bord.
Hélas, je ne suis pas capable avec l’organisation actuelle des centres E. Leclerc d’importer notre enseigne au Brésil. C’est la limite des groupes d’indépendants. Nous ne sommes ni une franchise, ni des magasins à succursales.
Mais en tant que touriste potentiel, je ne peux que vous enviiez de vivre au Brésil. N’hésitez pas à intervenir ici pour nous parlez de là-bas…
Re LECOCQ Jean-Marie (21/06/05)
Bonjour, Jean-Marie. Sauf erreur de ma part, tu ne m’as pas envoyé le dossier promis. Je pense que ce projet peut être intéressant. J’aimerais bien le soumettre à mes collaborateurs en charge du développement durable.
Mais peut-être as-tu pris directement contact avec eux…
Bonjour Monsieur Leclerc,
On peut être très satisfait de voir que la société E.Leclerc s'est engagé pour le bien de l'environnement.Ne plus distribuer des sacs plstiques à tout va est déjà une bonne chose.Aujourd'hui je voudrai soulever le problème des bouteilles en plastiques ainsi que des bouteilles en verre non consignées. De plus en plus souvent maintenant, lors des fêtes ruraux, les bals et autres manifestations, les jeunes ramènent de la bière en bacs achetée en grande surface. Une fois le produit cosmmé,
Bonjour M.Leclerc,
La société E.Leclerc apparaît actuellement comme un fervent défenseur de l'environnement, c'est pour cela que je me permet de vous écrire.Je voudrai soulever le problème des bouteilles en verre non consignées. En effet, on voit en ce moment de plus en plus dejeunes qui ramènent leur bière en pack, lors des fêtes de village ou autre mnifestations.Ces bouteilles n'étant pas consignées, elles sont après consommation, jetées un peu partout dans la nature ou même cassées sur les trottoirs.Ne pourraient-elles pas être consignées et reprises par ces grandes surfaces, cela aiderait la sécurité et l'environnement. Il en est de même avec les bouteilles en plastique, pourquoi ne pas revenir au bonnes bouteilles de verre Consignées? Aidons notre pauvre terre déjà très malade de cette indigestion de déchets.
Merci.
Bonjour Michel,
Très heureux que tu confirmes ta motivation pour avancer sur cet aspect du développement durable.La dignité de l'homme et le respect de l'environnement m'interpellent depuis longtemps et ils me semblent indissociables, mais de plus en plus difficiles à préserver.
J'ai envoyé le dossier évoqué par la poste le 24 juin à l'adresse que tu m'avais indiqué ACDLec 52 rue Camille Desmoulins 92451 Issy les Moulineaux et à ton attention personnelle.
Peut-être l'as-tu reçu entre temps ou a-t-il été directement transmis à tes collaborateurs ?
Sinon où et comment puis-je le renvoyer, je te laisse mon tél/fax 05 61 01 19 43 et mon adresse courriel jean-marie-lecocq@wanadoo.fr
Bonjour Michel,
Très heureux que tu confirmes ta motivation pour avancer sur cet aspect du développement durable.
La dignité de l'homme et le respect de l'environnement m'interpellent depuis longtemps, ils me semblent indissociables et de plus en plus difficiles à préserver.
J'ai envoyé le dossier évoqué le 24 juin à l'adresse que tu m'avais donnée ACDLec 52, rue Camille Desmoulins 92451 Issy les Moulineaux et à ton attention personnelle.Peut-être l'as-tu reçu entre temps ou a-t-il été transmis directement à tes collaborateurs ?
Sinon, où et comment puis-je l'envoyer pour qu'il te parvienne ?
Je te laisse mon tél/fax 05 61 01 19 43 et mon adresse courriel jean-marie-lecocq@wanadoo.fr
Bonjour à toutes et à tous !
Ces quelques mots pour vous signaler que vous avez logiquement fait école, car mon hyper Carrefour ne propose plus de sac plastique gratuit aux caisses.
Bravo.
François HENRY
Bonjour Monsieur Leclerc,
Mille excuses par avance, mais je tombe un peu par hasard sur cette tribune.
Je suis né à Viry-Chatillon et j'ai été .....moi aussi élève à Saint Louis Saint Clément.
Un de mes frère y a fait toute sa scolarité ....avec vous et nous avons encore quelques photos cocasses de cette époque (vous y êtes déguisé).
Je sais que cela lui ferait plaisir de reprendre contact avec vous....c'est pour cela que je me permets de vous envoyer ce mail.
Vous pouvez me contacter par mail :
vilainjm@yahoo.fr
Peut-être à bientôt
Jean-Marie Vilain
Pourquoi ne pas proposer de sacs papiers qui sont 100% recyclables ?

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