ÉCONOMIE Développement durable

Suremballage, gaspillage, surconsommation d’énergie : Du concret !

Suite à ma note sur Nicolas Hulot (01/06/05), des internautes et des consommateurs m’interrogent sur les actions concrètes dans lesquelles notre enseigne s’implique, parallèlement à la réduction des sacs plastiques. Je ne voudrais pas transformer ce blog en instrument de « communication corporate », mais puisqu’il m’appartient aussi de prouver (ne serait-ce que pour mieux démontrer la faisabilité !), je veux juste citer deux types d’actions qui sont typiquement du ressort (et à la portée) d’un distributeur : 1. Les partenariats écologiques avec les fournisseurs : Depuis deux ans, la SCAMARK, société coopérative qui conçoit et fait fabriquer les produits Marque Repère (MDD) pour notre enseigne, a mis en place des « contrats de progrès environnementaux » avec ses principaux fournisseurs. Sur la base du volontariat, chaque industriel, fort du marché obtenu auprès des magasins, s’engage sur huit domaines d’action : la consommation d’eau, les rejets dans les rivières, la consommation d’énergie, les émissions polluantes dans l’atmosphère, la gestion des matières dangereuses, la promotion des bonnes pratiques et la mise en place de cahiers des charges écologiques (allant jusqu’à la certification !). Les deux parties (SCAMARK et ses fournisseurs) s’engagent à des évaluations annuelles permettant de mesurer l’impact des mesures prises sur l’environnement. La Fondation Nicolas Hulot donne son label aux entreprises contractantes. A ce jour, 369 sites industriels ont signé un contrat. 131 sur la gestion des déchets, 84 sur la maîtrise de la consommation d’eau et 60 sur la gestion des rejets. Des résultats concrets ? Trois exemples : - La société HDV Distribution (négociant en vins) a mis en place un plan de formation globale de son personnel concernant la manipulation des bouteilles, le tri et la gestion des déchets. Elle a enregistré une baisse de 12% de déchets. - La société Morina Baie (fabrication de biscuits) a fait installer des compteurs à gaz individuels sur toutes ses lignes de production et de cuisson. Elle a mis en place des systèmes de contrôle qui ont permis de baisser sa consommation d’électricité de 5% et de gaz de 3%. - Les cafés SATI ont, grâce à la mise en place d’un torréfacteur nouvelle génération, réduit de 50% les émissions de CO² dans l’atmosphère. Petits ruisseaux… grandes rivières ! 2. De son côté, la SCAMARK s’est attelée directement à la conception des emballages et à la limitation de leur impact sur l’environnement. Elle a mis en place des solutions dites « d’éco-conception » permettant d’agir très en amont sur le choix des méthodes et des matériaux de conditionnement. Des exemples : Marque Repère a « rajeuni » sa gamme de glaces. Le nouveau packaging a changé de forme, diminué en poids, ce qui a permis un gain de place de 45% par palette. Economie : 1 820 palettes en moins à transporter, soit 60 camions en moins sur les routes ! En plus, les boîtes ont bénéficié d’un couvercle avec un système d’inviolabilité, ce qui a permis de supprimer l’opercule et le suremballage. Du coup, 31,5 tonnes de film plastique et de cartonnage sont économisées chaque année. Idem pour 16 produits frais dont l’optimisation du conditionnement et du transport a permis d’économiser 95 tonnes d’équivalents bois et plastique, et permis de retirer des routes 137 camions. Soit une quantité non négligeable de CO² dans l’atmosphère en moins. Je m’arrête là. On pourrait multiplier les exemples, tant les chantiers ouverts sont énormes. Et pourtant, même si cela est affiché avec une certaine fierté, ayons l’humilité de dire que ce n’est encore qu’une goutte d’eau.

19 Commentaires

Ces mesures vont dans le bon sens, et l'on ne peut qu'applaudir.

Deux questions néanmoins afin d'aller plus loin (plus loin que la goutte d'eau) : en tant que distributeur incontournable, pouvez-vous faire "pression" (on me pardonnera cette expression impopulaire ...) sur les fabricants afin qu'ils luttent conséquemment contre la débauche d'emballage ? Un "suremballage" qui coûte au fabricant et qui agace le client !

Pourrait-on envisager un consortium grande distribution/fournisseurs qui travaillerait à l'élaboration d'une charte commune sur quelques règles environnementales (entre autre, sur l'emballage) ?

L'adoption d'une position unanime et claire (je n'ose pas dire en Europe, au vue de ses crissements actuels ...) qui, de plus, éviterait que le consommateur doute de l'authenticité de démarches isolées.
Ainsi, j'avoue que lorsque votre groupe a commencé à communiquer autour de la diminution de l'usage des sacs plastiques, j'ai d'emblée penser (et j'ai peut-être eu tort) à une belle opération de marketing plutôt qu'à un honorable et sincère geste en faveur de l'environnement. On pourra toujours me répondre que stratégie de communication n'exclut pas la défense de valeurs écologiques.

Enfin, et pour élargir le débat car la question écologique nous y invite nécessairement, je tiens à rappeler que le déplacement à l'extérieur des villes des lieux habituels du commerce (un mouvement initié par les hypers) n'est hélas pas étranger à l'étalement urbain et l'inéluctable usage de la voiture qu'il entraîne.

La multiplication des transports liée à l'acquisition de biens de première nécessité pèse lourd sur la balance de l'émission du CO2 et aussi sur la dégradation de notre paysage urbain.
PS : merci pour votre réponse à l'un de mes précédents commentaires.
C'est vrai qu'il y a des efforts qui son faits, nous en tant que consommateur nous ne nous en rendons toujours pas bien compte. Vous citez par exemple l'opercule en plastique des bacs de glaces c'est léger ça ne prend pas de place dans la poubelle, une fois retirée, mais il faut multiplier cette opercule par les les milliers d'autres bacs.
J'ai pu remarquer aussi, que Marque repère evitait de plus en plus les promos-girafes. Ou encore que les emballages des salades déjà prêtes avaient diminué de volumes pour lutter contre la pollution, cela dit je me suis demandé sur ces dernières pourquoi avoir gardé l'adhésif pour refermer le sachet après ouverture, alors que l'on aurait pu dire de le refermer avec une pince à linge ou un trombone?
C'est admirable, présenté sous cet angle ! Mais c'est vrai qu'on en est encore au stade de la goutte d'eau...
Comme bien d'autres "écolo"-consommateurs, je suis atterrée par le suremballage d'une part et la multiplication des produits jetables, le plus souvent non recyclables, d'autre part.
Quand j'étais môme, le supermarché du coin reprennait les bouteilles en verre, permettait de remplir sa bouteille de vin, utilisait des sacs en papier pour les fruits et légumes.... ça n'a l'air de rien, mais c'était quand même pas si mal !
Aujourd'hui, fini ce système de consigne du verre, et pourtant, quoi de plus motivant pour le consommateur averti que de récupérer la consigne ?
Plus moyen de remplir sa bouteille 3 étoiles... Faut racheter la bouteille !
Et où qu'on aille, il semblerait que le sac en papier brun ait définitivement disparu - même au marché, on n'en voit de moins en moins !
Peut-être ai-je tort, mais je ne peux m'empêcher de penser que tout cela était mieux pour l'environnement que le plastique qu'on nous impose partout !
Des moyens, il y en aurait bien d'autres, il suffirait seulement que les fabricants jouent le jeu, que les distributeurs aussi le jouent. Ca commence bien à venir un peu mais c'est trop lent !
Aux Pays Bas par exemple, les produits frais tels que charcuteries, fromages et autres sont vendus dans des barquettes en plastique rigide CONSIGNES. A chaque fois, le consommateur ne jette que le film protecteur et ramène ses barquettes au magasin. Vous me direz que le recyclage des barquettes nécessite l'utilisation de grandes quantités d'eau... Peut être,j'admets ne pas connaitre la rentabilité exacte du processus, mais je doute que l'affaire ne soit pas rentable du tout (les néerlandais seraient ils idiots ?)
Les éco-recharges qui ont un temps eu le vent en poupe, ont quasiment disparu des rayons ou alors sont à des prix au litre hallucinants par rapport au même produit dans son flacon... Que faire ? On veut bien être écolo mais on n'est pas riche au point de prendre le plus cher, le trop cher !
Le système des berlingots qui existe déjà pour la javel, l'assouplissant et quelques crèmes lavantes pourrait être plus généralisé. Imaginez que tout les produits soient vendus "à diluer" par le consommateur, ou simplement à transvaser dans le flacon utile : combien de palettes et donc de camions en moins ?
Les moyens de réduire les emballages existent, j'en suis certaine, mais comment agir ou réagir pour que le message soit reçu par les fabricants ?
Moi j'essaie d'agir à mon petit niveau de nano-goutte dans l'océan des consommateurs, mais je ne suis pas bien aidée. J'aimerais trouver des produits "famille nombreuse" (même si nous ne sommes que 5 !) qui me permettraient de prendre 1 boite ou un flacon au lieu de 2, sans que le prix au kilo ou au litre soit plus élevé (ce que j'avoue ne pas comprendre !). J'évite d'acheter tous ces produits jetables (la lingette pour laver ceci, la lingette pour laver cela, le balai avec son vaporisateur intégré... et autres débilités). J'essaie autant que possible de me faire servir plutôt que de prendre le tout emballé, mais il y a bien des fois où faute de temps, on se permet de faire ce choix... Il faut bien admettre le coté pratique, même si on ne trouve pas ça écologique ! Et si on n'avait pas le choix ? Ben, on ferait la queue pour se faire servir !CQFD
Voilà, j'ai assez abusé pour aujourd"hui (pourtant je serais intarrissable sur ce sujet, tellement ça m'horripile !)
Re Florent (12/06/05)
Désolé pour cette réponse tardive.
1) Il existe plusieurs enceintes de discussions industrie/commerce sur les emballages. La plupart de ces initiatives collectives répondent au souci des opérateurs privés de répondre aux nouveaux impératifs des législations nationales ou des directives européennes. En gros, on y étudie « comment on fait ensemble, au mieux et à moindre coût, pour s’y adapter ».
Plus en détail, certaines filières (carton, plastique, bois…) regroupent des opérateurs engagés dans des démarches innovantes… souvent, à la demande d’industriels ou de fédérations, et qui, à travers ces contacts, cherchent des marchés nouveaux pour des procédés plus écologiques dont ils sont les promoteurs. (les palettes par exemple).
Et puis, il y a des initiatives individuelles, à la recherche d’un bilan environnemental optimisé. La plupart des distributeurs, y compris les centres E. Leclerc travaillent sur des filières d’approvisionnement plus économes en énergie, en transport, etc.
Si cela vous intéresse, je vous parlerai dans une note prochaine, d’une centrale d’achats complètement virtuelle (Logilec) qui permet à chaque centre E. Leclerc d’être approvisionné, en marques distributeur, avec des moyens de transport optimisés.
Mais de tout ceci, il ne ressort pas, comme vous l’avez dit, un projet global, directeur, prioritaire, et suffisamment moteur pour entraîner toutes les entreprises françaises dans la recherche des bonnes pratiques environnementales. Ceci dit, je ne crois pas, dans ce domaine très technique, à l’efficacité d’un engagement autour d’une charte commune. Nous avons affaire ici à des solutions très hétérogènes selon les produits, leur durabilité, leur poids et leur rotation.
2) Concernant l’emplacement des commerces, c’est à mon sens une idée fausse que d’imaginer des économies d’énergie en rapprochant les commerces des villes. Là aussi, il conviendrait d’argumenter. Disons, pour faire court, qu’à l’heure actuelle, vu l’incapacité des supermarchés urbains d’être approvisionnés par des gros camions, il faut multiplier les navettes de camionnettes (augmentation des émissions de CO², de consommation de carburant, embouteillages, etc). Idem pour le ramassage des ordures, déchets, cartonnages et emballages en tout genre qui doivent être évacués.
Et puis, il n’y a rien de plus économe en carburant que le « one-stop shopping ». Souvent, on entend les élus recommander les transports en commun pour faire ses courses. Mais vu la diversité des achats et le poids de la consommation non alimentaire, il est illusoire d’imaginer un consommateur trimballer l’équivalent d’un caddie de cent euros à bout de bras dans le tram…
Re Erosoft (13/06/05)
Eh, ami Erosoft, écologie ne rime pas forcément avec calvinisme ou ascétisme. Voilà bien la remarque d’un sud-finistérien habitué au grand espace. Croyez-vous qu’en milieu urbain, on fasse encore sécher le linge attaché à des fils avec des pinces à linge ?
Re MEL (21/06/05)

Merci pour vos éclaircissements.

Sur le premier point (la charte commune), et n’étant pas spécialiste, il m’est délicat de me prononcer sur l’inefficacité supposée d’une déclaration d’intention commune.

C’est un peu comme avec la constitution :
-Soit on choisit de rester vague (et d’éviter ainsi les problèmes de technicité et d’hétérogénéité auxquels vous faites allusion) : les bénéfices risquent de se mesurer davantage en termes d’images qu’en bienfaits écologiques.
-Soit on est très précis : cela demande du temps et de longues négociations sans garantie de succès. Certes, on pourra aboutir sur un long texte, verbiage sans séduction qui risque de ne retenir ni l’attention des médias, ni celle du public. Mais à la clé peut-être, de louables conséquences environnementales ….

Enfin, je serai très intéressé d’en savoir davantage sur votre centrale d’achat virtuelle.

Sur le second point, vous exposez des arguments intéressants auxquels je ne souscris néanmoins pas.
Mon propos n’était pas de dire qu’il fallait implanter les hypers dans les centres-villes. La plupart sont laids (peu d’architectes dignes de ce nom me contrediront …) et totalement inadaptés à la densité urbaine. Le centre-ville, en revanche, se prête bien à des commerces de proximité, d’une taille raisonnable mais suffisante.
Dans les quatre villes dans lesquelles j’ai habité, Strasbourg, Metz, Montréal et Paris, je n’étais jamais loin de supermarchés « urbains ». À Paris, leur densité y est même exceptionnelle dans certains quartiers.
Si ces commerces existent, j’en déduise qu’ils sont approvisionnés (ils l’étaient aux aurores, bien avant les bouchons), et même rentables car je ne crois pas à la seule philanthropie de leurs patrons.

Je viens d’une famille nombreuse, et nos courses alimentaires ont toujours été faites à pieds et avec des contraintes très relatives. Je préfère pousser un chariot pendant 5 ou 10 minutes que de prendre ma voiture (sans parler des bouchons), commercer dans une zone sans charmes.
Par ailleurs, un « multi-stop shopping » à pied ou en tram est plus économe en carburant qu’un « one stop » en voiture.

Enfin, cessons de (faire) croire que l’adoption d’un comportement de consommateur écologique (et je ne m’érige nullement en modèle, d’autres sont bien plus exemplaires que moi) ne passe pas sans un changement de nos habitudes. Fut-ce t’il de laisser notre voiture au garage et de réapprendre à nous servir de nos jambes !
Encore un exemple d'initiative intéressant sur le site de l'Ademe
Re Florent (26/06/05)
Merci pour ce dialogue. Je vous parle d’ici peu de la centrale d’achat virtuelle Logilec.
Sur le commerce urbain, deux précisions.
1- Il existe encore, bien sûr. Je disais simplement que son approvisionnement est dévoreur d’énergie. Il multiplie les navettes, les émissions de CO², et les coûts de carburant. Il occasionne des nuisances (bruits, embouteillages) et notamment la nuit. Vu l’exiguïté de ces centres commerciaux (vs le commerce périphérique), la préservation de leur propreté ambiante, des circuits sanitaires, et de l’hygiène autour des déchetteries, pose d’énormes problèmes. Ils sont évidemment rentables, là n’est pas la question, mais du point de vue écologique, c’est tout sauf la panacée !
2- Votre observation sur le multi-shopping est certes valable pour un célibataire ou un jeune couple. Mais dès que vous transportez l’équivalent des besoins (PGC) d’une famille de quatre personnes, le tram (permettez-moi ce jeu de mots), c’est pas le pied ! A bientôt.
le fait que la scamark ait été animée depuis ses débuts par un adhérent orléanais plus préoccupé par ses marges (et le rugby) que par l environnement ne pese sur la credibilité de sa démarche ?
Re yoyo (28/06/05)
Eh bien, au risque de vous surprendre, j’ai eu beaucoup de chance.
J’ai longtemps milité dans le mouvement écologiste, aux Amis de la Terre notamment. J’ai remarqué qu’il y avait autant d’opinions (et donc de risques d’inertie) que de personnalités. Tout le monde se désigne expert. Et pour l’action, c’est pas génial.
Sous notre enseigne, vous avez raison, les chefs d’entreprise n’étaient pas spécialement des militants de l’environnement. (Il ne faudrait quand même pas les prendre pour des poires !). Pourtant, ils se sont mobilisés très vite.
Je vous rappelle (et ce ne sont pas que des paroles) qu’ils ont été les premiers, et longtemps les seuls, à se battre contre la prolifération des sacs plastiques.
En voulant tailler un costard au président de la Scamark (notre adhérent chargé de développer la marque Repère), vous vous trompez de cible. Ah ça, oui, les grands discours, c’est pas son truc, coller des affiches ou descendre dans la rue, non plus. Mais c’est lui qui a fait certifier nos usines, imposé le contrat environnement dans le cahier des charges des fournisseurs (Cf. mon blog du 27/05/05). C’est lui qui a décidé de soumettre les allégations environnementales de la marque Repère au contrôle de la Fondation Nicolas Hulot. Et, cerise sur le gâteau, c’est grâce à lui que nous avons été retenus sur le site de Laqueuille (Massif Central) pour créer une nouvelle gamme d’eau de source. C’est le principe de l’intégration de cette usine d’embouteillage dans son environnement qui nous a fait remporter le marché.
Alors, oui, il est un peu « grande gueule », haut en couleurs, un vrai bulldozer, à table comme sur un terrain de rugby… Personne n’a jamais dit qu’écologie doit rimer avec ennui. Moi, je les préfère jouisseurs plutôt que calvinistes !
RE : 21 juin 2005 - 11:07 M.E.L.
C'est la réponse du Breton qui a émigré à Paris, et à qui les grands espaces vert et bleu manque cruellement, mais ne vous inquietez pas les vacances arrivent!
Monsieur
Bravo pour toutes ces initiatives cherchant à réduire les emballages mais il est possible de faire plus: Exemples pour les tubes de mayonnaise et de concentré de tomates le suremballage carton pourrait être évité. Si pour une fois quelqu'un pouvait m'écouter ça pourrait être génial.
Merci d'avance. Claude
Créateur d'une agence de communications, edgency, je souhaitais inscrire mon entreprise dans une démarche de défense de l'environnement. Gros consommateur de papier, une des premières idées a été d'utiliser au maximum du papier recyclé : ramettes bureautique, enveloppes, papier à lettre, pochettes, post-it, etc, etc... Vous n'imaginez pas à quel point il est difficile de trouver ces produits (en France). Et pourtant, ne serait-il pas plus utile d'utiliser des produits en matériaux recyclés que de se donner bonne conscience avec des logos de produits recyclables ? D'ailleurs, utiliser des produits recyclés, ne serait-ce pas nourrir et soutenir la filière du tri et de la réutilisation ? D'où ma question, Monsieur Leclerc : une enseigne comme la vôtre ne pourrait-elle pas lancer toute une gamme de produits de papeterie, bureau et scolaire, en papier recyclé ? Je crois en votre puissance ; pourquoi ne pas lancer ce mouvement aussi ?
Sincerement
Re Jean-Charles (13/09/05)
Vous ne connaissez peut-être pas nos gammes. Mais il se trouve que nous vendons pas mal de produits de papeterie et scolaires en papier recyclé. Et nous sommes en train de travailler sur l’accroissement de notre offre.
C’est aussi ce que nous faisons avec les sacs plastiques. En les consignant, nous assurons leur retour, et leur recyclage.
N’hésitez surtout pas à intervenir ici.
Re Meunier (7/08/05)
Le problème, ce sont les conditions du transport des tubes : leur possible écrasement ou leur altération. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à contacter mon collaborateur Charles Ly-Wa-Hoï (ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy les Moulineaux)
Mr Leclerc,
A propos du suremballage des produits, ne pourrions-nous pas créer un supermarché "nouvelle génération" : les images des produits (qui font vendre et qui permettent le repérage rapide) seraient affichées sur les étiquettes des gondoles et les produits seraient en rayon dans des emballages minimum et quasi vierge de toute inscription. Adieu le carton sur les yaourts. Service à la coupe de toute la viande et charcuterie, stop au barquette. Idem pour le fromage. Je souhaite pouvoir acheter uniquement ce que je consomme. Etre moins tentée par tout et n'importe quoi. L'ouverture de magasins différents, "nouvelle génération" permettrait de revenir dans le droit chemin tant au niveau de la santé (j'achète le nécessaire et j'arrête de consommer des produits gras >> du pain de la confiture pour le gouter des enfants, des fruits...) qu'au niveau du suremballage. Avez-vous déjà fait des expériences pilotes en ce sens ? je pense que ce serait un geste citoyen.
merci de votre réponse
1. CLCV du Finistère dit :
10 novembre 2009 à 12 h 14 min
Monsieur Leclerc,

N’ayant pas trouvé sur votre blog d’article plus récent concernant le problème des emballages, la CLCV du Finistère appelle aujourd’hui (10 novembre 2009) votre attention sur le courrier qu’elle a transmis le 18 septembre dernier à toutes les grandes et moyennes surfaces du département, et donc à tous les centres Leclerc.
Dans cette lettre, nous avons invité les distributeurs à engager une action spécifique sur la suppression des sacs plastiques au rayon fruits et légumes, à l’occasion de la Semaine européenne de réduction des déchets (du 21 au 29 novembre prochains).
Pour réduire ce type de déchets, nous avons proposé des solutions alternatives :
- absence d’emballage pour certains produits vendus à l’unité ;
- remplacement par des sacs en papier (formule déjà adoptée par d’autres pays européens) ;
- recours à des sacs réutilisables (comme ceux vendus en caisse) ou à des paniers.
La CLCV a précisé qu’elle recommanderait cette dernière solution qui privilégie la durabilité et le réemploi, et se ferait l’écho auprès des consommateurs de toutes les initiatives citoyennes ou d’éco-consommation que prendraient les grandes surfaces.
A ce jour, notre courrier n’a malheureusement reçu aucune réponse, écrite ou verbale, à l’exception d’un de vos concurrents que nous avons rencontré et qui se déclare très intéressé par la démarche (le projet est en cours de préparation).
Nous osons croire que ce silence ne traduit pas un désintérêt de la part des centres Leclerc, qui affichent d’habitude leurs préoccupations environnementales.
Nous vous remercions par avance de nous éclairer sur ce point, sachant que nous prévoyons un courrier de relance aux principaux groupes concernés.
Dans cette attente, veuillez agréer, Monsieur Leclerc, nos salutations distinguées.

Pour l’UD CLCV du Finistère,
Claude Martel,
vice-président
Monsieur Martel,
c'est très bien de s'attacher à des point de "détails".
Le vrai soucis est que pour aller acheter vos légumes qui seront mis dans un beau sac en papier recyclable, vous utilisez quoi comme voiture, sans doute comme 75% des Français un diesel ne répondant même pas à la norme de dépollution EURO III.
le vrai soucis de la grande Distribution aujourd'hui, c'est les milliers de diesel qui tournent autour de chaque magasin, magasin dans lequel l'air qui rentre n'est pas filtré.
Quel est le taux de NOX et de particules dans chaque magasin quelque soit l'enseigne au moment ou vous achèterez vos légumes, que vous enballerez dans un beau sac en papier ?
Pour rappel, le nombre de cancer a explosé en 2009, (voir les chiffres de l'INVS)
Bonne continuation dans votre combat quand même.
S
bonjour, mon commentaire porte sur la problématique du gaspillage; mot-clé que j'ai retrouvé dans cet article; donc sans lien direct avec l'article initial, mais cela me permet d’entrouvrir une parenthèse; j'ai regardé le reportage d'envoyé spécial du 10/11/2011 sur le gaspillage alimentaire : comment accepter qu'il est plus rentable pour les grandes surfaces, de jeter directement des produits à la date de péremption proche, de ne pas trier certains lots, partiellement endommagés, sur leurs seuls emballages, plutôt que de travailler à leur donner " une seconde vie ", à les vendre avec un conditionnement unitaire ....; dans ce reportage, il a été montré que des associations pouvaient venir récupérer certains stocks de produits; mais ne serait-il pas pour vous, possible de créer directement une sorte de " second marché ", pour écouler vous-même ces marchandises ? Sur internet par exemple, sur vos leclerc drive, puisque les clients recherchent par ce canal, du prix .... Jeter à la poubelle des marchandises, n'est-ce pas jeter à la poubelle du chiffre d'affaires potentiel pour vous ? Donner du pouvoir d'achat à des personnes avec des petits moyens, ne pas gaspiller les ressources, quand de plus en plus de personnes ont de moins en moins de ressources pour survivre, et pour les grandes surfaces générer du chiffre d'affaires; ne serait-ce pas simplement envisageable ? Merci de votre éclairage personnel dans votre réponse . Cordialement.

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