'Contre-Cultures 1969-1989' à la Maison Rouge
J’ai plusieurs métiers. Ou plutôt, je poursuis plusieurs aventures. Dans le secteur de la distribution marchande, je milite pour l’accessibilité à la culture, aux livres, à la musique et aux multimédias. Avec mes compagnons entrepreneurs d’E. Leclerc, j’ai pu créer à Landerneau une fondation pour promouvoir l’art. Et puis récemment, une maison d’édition: MEL Publisher.
A Paris, dans ce lieu qu’on appelle la Maison Rouge, les expositions d’Antoine de Galber m’ont toujours inspiré. Je suis allé ce week-end visiter « Contre-Cultures 1969-1989 » (commissariat de G. Desanges et S. Piron). J’étais avec mes acolytes Lucas Hureau et Natalia Olzoeva, à la recherche d’idées de scénographie. On n’a pas été déçus. Un vrai foisonnement d’idées, d’œuvres et de provocations. Dans la France de Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand, la croissance produisait de la richesse. Mais la jeunesse grondait, s’émancipait, cherchait à s’exhiber, dans un mélange contradictoire de revendications idéalistes et de postures nihilistes. Il y avait Fromanger et Monory, les Bazookas et Libération, Coluche et les situationnistes, Topor et Orlan jusqu’à Pierre et Gilles.
Contre-culture ou culture du contre ?
Il y a du fond, plutôt généreux et jouissif. Il y a aussi beaucoup d’éructations adolescentes un peu faciles, du Dandysme, et le peuple revendiqué ou magnifié fait souvent office de décor. De tout façon, j’aime quand l’art s’occupe de politique. Sous les pavés, certains ont vu la plage; mais sous les pavés, pour d’autres, plus nombreux, il reste toujours… des pavés.
Contre-Cultures, exposition organisée par la Maison Rouge du 24 février au 21 mai 2017
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