ÉCONOMIE Développement durable

Sacs plastiques : Les associations se mobilisent pour la suppression des sacs jetables

 Va-t-on vers la suppression des sacs plastiques jetables ? Depuis février 1996, mon groupe menait un combat solitaire pour imposer les sacs consignés et recyclables à la place de ces 15 milliards de sacs plastiques dont une partie pollue notre environnement. Avec, depuis, un réel succès, puisque timidement mais sûrement, les autres enseignes de la grande distribution se sont engagées à diminuer de 15 à 25 % le nombre de sacs en sortie de caisse. Plusieurs collectivités locales ont pris le relais. C’est l’association des « Amis du Vent », en Corse, qui a donné l’exemple. A Calvi, puis dans d’autres sites de l’Ile de Beauté. A l’île de Ré, à La Ciotat, à Montpellier, à Dijon ou en Savoie, campagnes de sensibilisation, actions pédagogiques et engagement des partenaires commerciaux semblent promettre quelques résultats positifs. Un virage encore plus important vient d’être pris par l’UFC-Que Choisir. On connaît l’influence de cette organisation sur le mouvement consommateur. Je désespérais de les voir s’impliquer ouvertement et nationalement. Son entrée en lice va accélérer inéluctablement le processus de disparition des sacs. Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, l’UFC-Que Choisir « appelle les consommateurs à ne plus utiliser de sacs jetables ». L’organisation demande aux pouvoirs publics de « soutenir cette démarche en imposant des mesures contraignantes aux industriels et aux distributeurs ». Rentrée en guerre, l’UFC va même plus loin et conteste l’intérêt des nouveaux sacs biodégradables dont la mise sur le marché est préconisée par plusieurs industriels et députés : « l’innocuité des composants utilisés et de leurs produits de dégradation n’est pas démontrée ». De plus, « on ne peut parler que de sacs fragmentables, mais certainement pas de sacs biodégradables ». Seul couac dans cette prise de position, l’UFC, de manière complètement incompréhensible, propose une discrimination positive à l’égard « des petits commerces et des supérettes qui concentrent les achats impromptus ». Ils « devraient pouvoir proposer des sacs jetables qu’il ne serait pas choquant de rendre payants ». (Curieuse attitude sélective, résurgence d’une forme de populisme qui attribue systématiquement aux « petits » toutes les vertus…). Mais sur le fond, et par-delà cette anecdote, nous ne pouvons que nous féliciter de la mobilisation des organisations de consommateurs qui, à l’instar du WWF et de la CLCV, prennent à leur tour des positions courageuses. Elle conforte la démarche que nous avons initialement entreprise et va aider nos salariés (caissières et chefs de rayon) à convaincre les derniers clients récalcitrants.

75 Commentaires

Re Eduardo Pinto (27/9/05)
Pas normal qu’il n’y ait plus de sacs isothermes à Saint Prix ou à Franconville. Je m’en occupe.
Re source AFP (27/9/05)
En ligne avec vous. Pouvez-vous m’en dire plus sur le sac B2S et notamment son prix ?
Re martine (28/9/05)
Ca c’est bien balancé ! J’ai demandé une étude aux acheteurs sur les changes lavables. A suivre donc.
Re JCP (30/9/05)
Nous allons aussi agir au Portugal où la pollution, vous avez raison, est importante, comme en Espagne d’ailleurs. Merci pour votre mot gentil.
Re virginie (02/10/05)
Vous avez raison de dire que vous avez survolé le blog. Car vous m’attribuez finalement les propos d’autres internautes. Je vous confirme donc que j’ai fait mettre à l’étude la commercialisation de « changes lavables ».
M.E.L. Merci pour votre réponse
SUITE À VOTRE DEMANDE
Nous nous tenons à votre disposition pour tous renseignements complémentaires (Etablissez le contact mail pour transfert d'informations)
CoLLecT-IF
BP 90 068
13702 LA CIOTAT Cedex
Tel: 0 626 049 222
Email: association.collect-if@laposte.net
Bonjour,
Comme vous l'avez demandé, vous trouverez ci après toutes les coordonnées de mon entreprise concernant les sacs B2S (Bio Système Service) "respectons la terre de nos enfants"
Néanmoins à plusieurs reprise nous avons essayé de rentrer en contacte avec vos différents service, mais sans grand résultat.
Je me propose de vous rencontrez personnellement sur Paris, afin de pouvoir trouver avec vous des solutions alternatives durable qui soit effectivement à la fois environnementale et sans surcoût pour le consommateur.
Notamment pour les étales de fruits et légumes, poisson et boucherie.
Je reste a vôtres entière disposition ainsi qu’a toutes personne qui aimerais en savoir plus sur la solution des vrai sacs Biodégradable.
Merci de permettre cet échange.
Stéphane TOUITOU
Bio Système Service.
+33 4 42 89 89 89
+33 4 42 10 44 44
s.touitou@bio-systeme-service.com
Je réagis aux propos de Michel-Edouard Leclerc dans ce débat en cours, précisément son commentaire du 26 septembre dernier ; il a écrit "Qu'on arrête de nous dire que les sacs plastiques sont utilisés comme sacs poubelle. Si c'était le cas, on n'en trouverait pas autant dans la nature". Désolé, c'est une pensée à dominante schématique. Essayons de voir ce réel problème sous des aspects plutôt arithmétiques : on ne sait si ce sont 3 ou 10 milliards de sacs plastiques qui défigurent la nature en France ; quoi qu'il en soit, c'est infiniment trop d'un point de vue écologique mais, paradoxalement peu vis à vis des 160 milliards de sacs plastiques fabriqués ces 10 dernières années, des dizaines d'autres milliards les décennies précédentes nous savons tous qu'ils mettent 400 à 500 ans pour se dégrader. Qui peut prétendre savoir quel pourcentage de sacs plastiques sont utilisés comme sacs poubelle ? Est-ce 10 % ? 20 % ? 30 % ? 45 % ? 60 % ? Davantage ? Au lieu de nier cette pratique (que je vois hyper-répandue ici à Marseille), est-ce que Michel-Edouard Leclerc accepterait les 3 propositions suivantes ?
1) Deux sondages réalisés par 2 organismes différents et commandités par 2 structures différentes et qui interrogeraient des centaines de français sur leurs utilisations des sacs plastiques : les jetent-ils dans la nature ou les utilisent-ils comme sac poubelle ? ou autre destination ?
2) les variations d'achats de sacs poubelles en plastique selon que le magasin Leclerc distribue des sacs en sortie de caisse ou pas, selon que ce magasin Leclerc est situé en zone rurale (pratique du compostage) ou en zone urbaine (pas de compostage)
3) une étude sur les centaines de millions de sacs plastiques de la décharge d'Entressen, sur les centaines d'autres millions qui entrent dans les incinérateurs chaque année.
Soyons tous méthodologiques, ainsi de situations mieux cernées, finiront par jaillir des solutions aussi bénéfiques pour l'environnement que pour le commerce.
J-F Perrimond
bonjour,
je viens moi aussi defendre les couches lavables que j'utilise pour ma fille qui est allergique au chlore. Je travaille a 80% et ma fille est en couches lavables chez nous, chez sa nounou et a la halte garderie. Meme si notre futur enfant ne manifeste pas d'allergie, nous utiliserons egalement des couches lavables car nous trouvons ca plus pratique.
Bonjour,
Très bien d'encourager vos concurrents à supprimer les sacs plastiques, mais il faudrait d'abord parvenir à les supprimer dans tous les centres Leclerc.
J'ai fait un comptage dans le Leclerc près de chez moi (Atlantis à Saint Herblain, 44800). Sur les 20 caisses ouvertes, seules 3 personnes emballaient leurs courses dans des sacs réutilisables. Aux autres caisses, les clients se voyaient distribuer des sacs de caisses transparents par dizaine. Bien sûr, le nom et le logo de l'enseigne n'y figure plus, donc pas de risque de voir des sacs Leclerc dans la nature, en tout cas, impossible de les reconnaître.
J'ai interrogé les caissières : elles ont pour consigne de la direction de fournir des sacs de caisses à tout client qui en fait la demande sans même un commentaire les incitant à utiliser les sacs réutilisables.
Pourtant, le centre commercial qui abrite le Leclerc communique en permanence sur l'environnement en enchaînant exposition et slogan auto-gratifiant.
Espérons que ce commentaire fera bouger les choses en interne dans votre groupe.
PS : mon adresse mail est donnée ci dessous, remplacez les majuscules par ce qu'elles signifient si vous souhaitez m'écrire. J'évite de la fournir en clair afin d'éviter qu'elle ne soit récupérée par des logiciels automatiques (extérieurs à ce site) afin de diffuser ensuite des spams. Merci de ne pas créer de lien pointant vers mon adresse mail.
net METTEZ UN POINT lefebvre PUIS UN AROBASE laposte ET UN POINT net
Bonjour,
je viens ici faire échos au commentaire de Jonathan.
Je fréquente depuis 2 ans un centre Leclerc à FROUARD (banlieue de NANCY), je n'étais pas cliente Leclerc auparavant ,et j'ai été choqué de découvrir que derrière les grand discours concernant les sacs en plastique réutilisable que j'entendais depuis des année, et bien je disposais de sac en plastique blanc à TOUTES les caisses.
Ces sacs sont à la libre disposition des clients, nous ne sommes même pas obligés de les demander.
Depuis, le supermarché en question a fait des travaux, augmenté le nombre de caisse, et sur une vingtaine de caisses, il doit y en avoir 4 appelées "caisses écologiques" auxquelles aucun sachet blanc n'est distribué et vous devez donc prévoir ou acheter les sacs réutilisables.
Avant d'être cliente, je pensais donc que, vu le batage médiatique surle respect de l'environnement et l'usage de sac réutilisable, tous les Leclerc suivaient cette politique. Et bien c'est faus, et je ne suis pas la seule à en témoigner.
D'une certaine manière, j'assimile cela à de la publicité mensongère.
Mais rassurez vous, je fais toujours mes courses au même endroit, et poussée par ma fibre écolo, j'utilise les sacs recyclables.
M.E.L. Bonjour
Une petite info, en attendant de vous rencontrer............
Les députés veulent bannir les sacs plastiques à partir de 2010

AP | 11.10.05 | 19:00

PARIS (AP) -- Les députés ont adopté mardi un amendement UMP au projet de loi d'orientation agricole qui interdit la distribution et la commercialisation en France de sacs ou emballages plastiques non biodégradables à partir du 1er janvier 2010.
"L'élimination des sacs et emballages en plastique d'origine fossile est très coûteuse pour les collectivités territoriales et, selon l'IFREMER, les deux tiers des pollutions marines sont constitués par des sacs en plastique qui mettent plusieurs années à disparaître", font valoir les auteurs de cet amendement, les députés UMP Marc Le Fur et Francis Delattre.
Or, observent-ils, il existe un substitut d'origine végétale aux sacs plastiques, biodégradable en deux mois en moyenne dans le sol. Celui-ci est fabriqué à base d'amidon de maïs, et a "les mêmes critères de solidité et de fonctionnalité", assurent-ils.

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Re à Hélène, Jonathan (07/10/2005)
Oui, c’est vrai, et je n’en ai jamais fait mystère. Nous distribuions allègrement 1 milliard de sacs plastiques par an, il y a cinq ans. Aujourd’hui, nous n’avons pas complètement supprimé ces sacs, mais considérablement réduit leur distribution puisque nous sommes tombés à 52 millions par an.
C’est déjà énorme et c’est presque un pari gagné. Mais il y a encore du boulot pour convaincre certaines clientèles. Et devant les réticences de certains consommateurs, quelques dizaines de magasins continuent à en donner parcimonieusement. Mais vraiment, c’est peanuts par rapport aux résultats nationaux dont nous pouvons nous prévaloir.
Re à Jef Perrimond (05/10/2005)
Mon groupe est l’un des commanditaires du sondage auquel vous faites référence. Les résultats font apparaître que s’il est vrai qu’un certain nombre de sacs sont recyclés en sacs poubelle, près de la moitié finit néanmoins dans la nature. Vous vivez en milieu urbain. Mais sortez de Marseille, regardez les plages et les paysages alentours. Beaucoup de sacs ont été utilisés comme moyen de transporter des pique-niques ou tout simplement des affaires hors foyer. Après utilisation, les sacs finissent dans les caniveaux, dans la rue, etc… Nous disposons de dizaines d’études sur l’amoncellement de ces sacs dans les fosses méditerranéennes, justement au large de Marseille. Ou encore, sur nos côtes, dans les estuaires (Saint-Nazaire) ou la rade de Brest. Des films réalisés par l’IFREMER sont tout à fait édifiants là-dessus.
Enfin, il existe des études très sporadiques sur les variations d’achat des sacs poubelle selon les pratiques des magasins (consignation ou pas, distribution ou pas des sacs en sortie de caisse). Aujourd’hui, nous sommes incapables d’y voir une quelconque corrélation.
Sachez néanmoins que les sacs consignés que nous récupérons servent, une fois recyclés, à faire des sacs poubelle.
Bonjour,
Voila maintenant quelques jours que je vous ai laissé mes coordonnées, je sais que vous avez un emploi du temps très chargé mais auriez vous obligeance s'il vous plait de bien vouloir m'accorder un rdv afin qu'ensemble nous enfoncions le clou de votre politique écologique.
Dans l'attente de vous lire, veuillez, Monsieur Leclerc croire en mes salutations les plus distinguées.
Bien à vous
Stéphane TOUITOU.
LETTRE OUVERTE
Monsieur Leclerc
Depuis le 23 décembre 2004 mon collaborateur Sébastien Byl a pris contact avec vos collaborateurs à savoir Madame Hulin, Monsieur Scarpétta et Monsieur Ly Wa Hoï. Ne trouvez vous pas surprenant que pour une entreprise qui se veut à l’avant garde de l’écologie que d’autres entreprises comme Intermarché ou Casino aient déjà commencé la commercialisation de vrais produits bio dégradables en sac sortie de caisse.
Dans l’attente du plaisir de vous lire
Bonjour à tous,
Je trouve que la démarche E Leclerc n'est pas si négative car elle a conduit aussi ses concurrents à arrêter la distribution de sacs plastique cependant l'opération aurait du être mieux pensée entre autre en essayant de diminuer au maximum les suremballages (le marketing nuit à l'environnement) et en essayant de créer des sacs complètement biodégradables. En effet la distribution de cabas ne fait que déplacer le problème pourquoi ne pas avoir utilisé dés le début de l'opération le papier ou l'amidon de maïs??
Par ailleurs je souhaitais rebondir sur les couches lavables je suis maman d'une petite fille qui porte des couches lavables et je travaille à temps plein et je ne trouve pas cela contraignant bien au contraire vu le bien que cela peut apporter à ma planète et à mon porte monnaie car les couches lavables s'échangent et s'achètent d'occasion aussi. Trouver des couches lavables en hyper ce serait génial car c'est un produit qui mérite d'être connu et développé pour le bien de tous...
Re TOUITOU Stéphane (20/10/05)
Le problème, cher Stéphane, n’est pas d’être d’avant-garde, mais efficace. Comme je l’ai expliqué ici sur ce blog, le combat prioritaire de l’enseigne, c’est la diminution des pollutions à la source, en supprimant les sacs, en diminuant leur nombre, en augmentant leur durée de vie, et en les recyclant. Pour ce faire, nous avons choisi de consigner des sacs réutilisables. Si le système marche aujourd’hui, c’est parce que le « prix » de la consigne est limité.
Je conçois tout à fait qu’on puisse remplacer nos sacs réutilisables par des sacs complètement biodégradables. Mais à l’heure actuelle, et compte tenu des offres sur le marché, ça augmente considérablement le prix de consigne. Et je pense que c’est vraiment un obstacle.
D’autres concurrents ont préféré vendre des sacs « biodégradables ». Pourquoi pas. Nous le ferons peut-être. C’est en discussion. Mais reconnaissez que même si le système marchait, rien ne garantit que le remplacement de sacs réutilisables par des sacs biodégradables… permettrait la diminution de leur nombre.
Les députés et les sacs plastiques : « biodégradables » ou « réutilisables » ?
M.E.L. :« Une grande loi de défense de l’environnement !….. Les députés se sont finalement exprimés…...Personne n’est dupe….. Trouver de nouveaux débouchés aux agriculteurs… Le débat s’installe au plus haut niveau……. »
Mon cher MiCheL EdOuard Leclerc,
Dans votre discours sur la présentation de ce vote de l’assemblée nationale, transpire un goût d’amertume qui nous laisse songeur quant à l’image que vous vous êtes efforcé de donner à grand renfort de communications spécifiques depuis de nombreuses années.
Bien entendu avant d’être M.E.L, vous restez avant tout un homme avec tous ses travers et ses faiblesses sans doute formaté (ou conditionné de matières non biodégradables) avec l’expérience exceptionnelle qui est la vôtre. Mais, n’avez-vous pas l’impression d’avoir perdu la main ? Auriez-vous perdu de votre force de conviction, de vos croyances ? Comment expliquer cette réaction d’orgueil en lecture filigranée ?
Comment peut-on poser la question en ces termes biodégradables OU réutilisables ?
Seriez-vous de l’école Américaine la BUSH’s trade marketing du célèbre professeur Bob Jectifcomerssio section « Stratégie et manipulation » ?
M.E.L. ce n’est pas de votre scepticisme ou de vos questions mal posées dont nous avons besoin, mais bien de votre énergie mobilisatrice à convaincre les autres, de vos encouragements et de vos moyens à mettre en œuvre vos beaux discours.
Ho Ho, A qui profite le crime ? Les agriculteurs ? Mes concurrents ? Une nouvelle industrie ? L’industrie étrangère ?
Et si c’était tout simplement l’environnement et le formidable vecteur de changement de comportement humain qui s’opère actuellement.
N’avez-vous pas l’impression d’avoir en charge une partie de cette superbe responsabilité ? Rassurez-vous vous ne serez pas coupable.
Vous n’êtes pas un petit président d’association, mais bien un entrepreneur bénéficiant d’un pouvoir de persuasion avec des moyens financiers que nous ne disposons pas.
Pourquoi opposer systématiquement cabas réutilisables et sacs biodégradables alors que ces deux solutions sont complémentaires. Et vous le savez. Simplement vous jouez sur la crédulité des gens, qui vous ont prouvé qu’ils étaient prêts à jouer le jeu, en développant une argumentation toujours confuse.
Nous le répétons encore une fois en résumé :
1) Suppression de 100% de sacs plastique et sacs fragmentables (Au niveau des caisses et des étales de fruits et légumes)
2) Réduction à la source de 80% de sacs jetables par l’utilisation de cabas réutilisables solides et consignés à vie (Installation de caisses vertes)
3) Distribution limitée et gratuite de véritables sacs biodégradables pouvant servir pour le poisson, les fruits et légumes, le fromage à la découpe etc….. Ces sacs biodégradables seraient financés par la suppression des 100% de sacs plastique et permettraient d’être utilisé en sacs-poubelles pour les futures filières de compostage (en opposition aux multiples projets d’incinérateurs qui délivrent de la dioxine se retrouvant dans la chaîne alimentaire) en mettant uniquement les déchets fermentescibles et en favorisant donc, le tri sélectif, sans doper les ventes de sacs-poubelles.
Tout ceci est du concret et ne nécessite aucune étude particulière et de plus c’est applicable immédiatement.
Nous sommes de ceux qui se sont battus pour faire changer le comportement de consommation et nous y sommes parvenus. Certes ce n’est pas encore une victoire, mais en terme d’efficacité c’est pas mal !
M.E.L : « Pourquoi donner moins de sacs, pourquoi faire une fixation sur cette pollution…puisque c’est finalement biodégradable ».
N’ayez aucune inquiétude vos clients ne sont pas stupides ! Quant à la confusion des matériaux ne vous inquiétez pas on s’en occupe.
Permettez- nous de vous le dire, il y a trop de précipitation à votre réaction. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Face à l’adversité, la créativité et le courage brillent de milles éclats.
Lorsqu’une cause est juste, elle devient universelle.
Nous réitérons : Nous sommes à votre disposition pour vous rencontrer (Nous serons sur le salon de Pollutec à Paris)
Association CoLLecT-IF « Ce qui n’est pas distribué n’a pas besoin d’être traité »
Monsieur,
Voici ma version sur la suppression des sacs gratuits: Je conservais ces sacs et les utilisais comme sacs-poubelle. Maintenant je dois acheter des sacs-poublelle. Vous avez dit hier soir sur France Inter que vous êtes passé de 1 millaird de sacs gratuits à 50 millions par an. Avez-vous vérifié si la vente de sacs-poubelle à augmenté, et de combien ?
En ce qui me concerne, la supression des sacs gratuits est aussi une opération commerciale pour toutes les enseignes .... et j'ai profité de votre émission pour l'exprimer.
Bonjour M.E.L.,
Pouvez vous nous indiquer combien de cabas réutilsables votre enseigne a distribué, et combien elle en a récupéré/recyclé, si possible pour deux périoides :
- depuis la mise en place du système
- en 2006
Merci d'avance pour votre transparence,
Cordialement,
B. Clément
Bonjour MEL,
Je suis exploitant agricole et je ramasse plusieurs centaines de bouteilles et canettes
metalliques dans mes bordures de champs le long des routes.
Ceci est incompatible avec une agriculture et un environnement de qualité .
Je vous suggère de revenir à un système de consigne.
Merci par avance.Cordialement. R Simphal.
la solution au probleme des sacs plastiques cela peut etre la toile de jute nous sommes une jeune societe qui commercialisons des sacs entierement realises en fibres de jute naturelle ceux qui leur assure une biodegradabilite maximum il sont lavables resistants vous pouvez voir des exemples de notre production sur notre site www.sacecolo.com
nous pouvons fournir des echantillons sur demande a vos logos nous avons deja comme clients la ville de boulogne billancourt la cci de dignes ou encore le syndicat des vins de chinon.
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ça va pas la tete? on s'est débarrassé d'un cout récurent ce n'est pas pour le reprendre!
d'autant qu'importer de la jute contribue au déficit commercial français.
On a pas démoli un pan d'économie pour en fabriquer un autre.
Sac jetables ou réutilisables ?
Et si on ne choisissait pas ?
C'est si difficile que cela pour ceux qui sont motorisés (et ils sont une énorme majorité) lorsqu'ils vont faire leurs courses en hypermarchés de remplir un caddie, le vider dans une voiture préparée avec quelques cagettes en plastiques et transporter ensuite ces mêmes cagettes à son domicile ?
Personnellement, j'utilise les cagettes de temps en temps ainsi que 2 sacs IKEA (pour ne pas citer) robustes et qui durent depuis déjà 7 ans.
Je vois pas ou cela semble compliqué...
Sinon il reste la livraison à domicile, pas trés onéreuse, pratique et sans sac !
Toujours des solutions, pas uniquement des problèmes.
Il faut juste un peu d'astuce et beaucoup de volonté.

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