SOCIÉTÉ Actus / Débats

Importations et délocalisations : Le Sénat cible la distribution

Blog_140405_hechter_ne_vend Quand j’ai reçu la convocation, j’ai franchement hésité. Le sénateur Jean Arthuis (UMP) était-il en train d’organiser un « remake » des auditions parlementaires qui, dans les années 93-94, avaient lancé le mouvement anti-grande distribution. Des commissions présidées par lui-même, mais aussi par Franck Borotra ou Georges Chavanes, avaient désigné « la politique des prix bas » comme fauteur des délocalisations industrielles. Armé d’une batterie d’arguments et de statistiques, j’ai finalement décidé de me prêter à l’exercice (les absents ont toujours tort). Et ce mardi, je me suis retrouvé face à une trentaine de sénateurs dans la salle bien tristounette de la Commission des finances. Accueil chaleureux, même si Jean Arthuis prend volontairement quelques distances en ouvrant la séance un peu solennellement (il est vrai, nous nous connaissons depuis 15 ans !). Et d’emblée (j’aurais gagné mon pari !), on me ressort le même menu : « une forte pression sur les prix et une relative indifférence des consommateurs quant à l’origine géographique des produits… conduisent à une hyper concurrence entre distributeurs et…contraignent les producteurs à délocaliser ». « Les consommateurs ne font plus le lien entre leurs achats et leur emploi ! ». Passons sur le fait qu’aujourd’hui justement les prix des produits français sont plus élevés qu’ailleurs et que, même fabriqués à l’étranger, ils sont vendus trop chers (loi Galland) ! ! ! Alors pour la centième fois, j’explique, et je prends le cas du textile français. 1) C’est le secteur le plus touché. Les délocalisations ont commencé bien avant le développement des hypers qui n’ont pesé sur les achats textiles qu’au début des années 90. Les industriels du Choletais, d’Ile-de-France, du Lyonnais ont investi au Maghreb, puis à l’Ile Maurice, dès 1975, pour réduire leurs coûts. Pour résister aux importations ? Même pas, ils étaient protégés par des quotas. Non, il s’agissait d’accroître les marges. 2) Ces industriels ont-ils agi par la suite pour éviter la pression des centrales d’achats ? Non, la preuve : ils n’ont jamais voulu livrer leurs marques aux hypers. Jamais. Malgré des procès célèbres qui ont amené Leclerc ou Carrefour à les attaquer pour « refus de vente » (ex. : actions contre Absorba ou Petit Bateau). Ce sont les secteurs du luxe et du prêt-à-porter qui ont délocalisé en premier (Rodier, Hechter, Saint-Laurent). Anecdote : J’avais, dans les années 80, placardé, en 4 x 3 sur les murs de France, une affiche avec comme seule image un cintre et ce texte : « Daniel Hechter ne vend pas à Leclerc parce que Leclerc n’est pas assez cher ! ». Il avait répliqué dans la presse en dessinant une boîte de petits pois à sa marque : « Voici ce que Daniel Hechter serait devenu s’il avait vendu à Leclerc ». 3) Pas possible donc d’accuser les méchants distributeurs. Les sénateurs restent sans voix. Il est vrai qu’aujourd’hui, 80 % du textile vendu dans les hypers, par la VPC (La Redoute, 3 Suisses) ou chez les spécialistes (Gap, Etam, H & M), sont des vêtements importés. Mais observez bien les rayonnages et les vitrines. Pratiquement aucune marque industrielle. Les distributeurs ont été obligés de créer leurs marques propres. Ils se sont adaptés à une donne qu’on leur a imposée. 4) C’est à cette conclusion que je veux amener les sénateurs. Une conclusion paradoxale. Si les marques textiles avaient livré la grande distribution, le mouvement de délocalisation eût pu être freiné. Pas stoppé (les écarts de coûts sont trop grands avec l’Asie). Mais plus étalé. En pratiquant de plus faibles marges que le réseau traditionnel, les GMS et les GSS n’auraient pas répercuté aussi vite les augmentations de coûts de production. Ils auraient fait « tampon ». Les industriels ont préféré, de 1960 aux années 90, réserver leurs marques aux commerçants spécialisés qui vendaient cher. Ceux-ci ont disparu et, avec eux, l’emploi industriel ! ! ! CQFD. J’ai quitté les sénateurs en rappelant que, dans trois semaines, ils auraient à débattre de la réforme de la loi Galland qui produit les mêmes effets (marques trop chères, report des achats sur le hard-discount, importateur). L’histoire décidément repasse les plats… Retiendront-ils la leçon ?

16 Commentaires

Je suis désolé, mais j'ai pas bien compris.
En quoi le fait d'approvisionner les hypers en grandes marques aurait-il pu freiner le mouvement de délocalisation ?
Dire que la GD a créé des MD parce que les marques ne voulaient pas livrer me semble un peu "limite" surtout venant de vous qui avez une bonne mémoire de l'histoire.
Les MD sont arrivées pour "tordre le bras" des marques qui avaient accepté de livrer la GD.En copiant de façon éhontée les modèles des marques qui marchaient le mieux dans les linéaires.
L'objectif était, entre autres, de démontrer que si les marques ne voulaient pas négocier la vente de leurs produits "au bon prix", la GD pouvait trouver des solutions.
Je conviens qu'il faudrait que je me concentre un peu plus pour faire une bonne analyse de ce qui c'est passé à l'époque, mais elle est plus proche de la réalité que : "on a fait des MD parce qu'ils étaient voulaient pas nous vendre". :-)
"Ils nous vendront la corde pour les pendre"
Peu de marques voulaient vendre à la GD et n'avaient que mépris pour les "vendeurs de patates".
Certains ont résisté (et ont eu des procès), mais l'appât des gros volumes ont fait que beaucoup y sont allés, avec leur mépris et des exigences draconiennes. Mais la GD a de la mémoire et les volumes de C.A augmentant, la peur a changé de camp!
Il y a quand même des exemples d'enseignes qui continuent à produire leurs vêtements dans leur région. Je pense à Zara. L'Espagnol fait fabriquer la majeure partie de ses vêtements en Espagne et au Portugal, et il réussit très bien en témoigne l'ouverture régulière de magasin et le succès des soldes. Cela est le fruit d'une politique qui vise à être toujours au plus proche de la mode et donc demande une forte réactivité en matière de production. Il y a peut-etre de la place à prendre dans ces domaines, de la même façon que certaines entreprises de confection françaises ouvrent leurs gammes aux personnes qui ne rentrent pas les tailles standard du pret-à-porter.
Seb je pense que la réponse à ta question est dans le dernier paragraphe de l'édito. Moins il y a de gens qui peuvent s'acheter un article à cause de son prix trop élevé, plus il y a de risque que le fabricant décide de délocaliser sa production vers l'étranger pour maintenir ses prix et ses bénéfices en opérant sur la réduction du coût de la main d'oeuvre. Il en va de même dans le secteur alimentaire : si une entreprise voit son chiffre d'affaire baissé elle va selon toute vraissemblance importer de l'étranger ses matières premières, conséquences de quoi certains consommateurs vont bouder la marque parce qu'il n'ont pas confiance sur la nourriture en provenace de l'étranger, résultat nouvelle baisse du C.A. et licenciements. Je l'accorde c'est un peu expéditif comme raisonnemnt mais pour faire simple en prenant un cas très concret lorsque je lis qu'une usine de chateaulin produit sa marchandise à partir de volaile en provenance du Brésil (alors que nous sommes en auto-suffisance en Bretagne) je n'ai pas envie d'acheter ces produits et je n'ai plus confiance en la marque, même si elle a baissé ses prix.
Merci, Erosoft, pour ton explication.
Dans mon esprit, les délocalisations concernent peu les produits haut de gamme qui demandent un savoir-faire de qualité. C'est pourquoi je ne comprenais pas que des marques comme Hechter ou YSL aient pu être concernés si tôt par ce mouvement.
Si ce n'est pour accroître les marges, comme le dit M.E.L. Les délocalisations ne sont plus alors une stratégie défensive pour continuer à gagner un peu, mais une stratégie offensive pour essayer de gagner plus.
Bonjour M.E.L je suis F.C. c'est à dire Florian Courrège, un jeune homme de 20 ans (21 le 26 Juin prochain) qui pratique le cyclisme de haut niveau.
Si je vous écrit c'est parce qu'au cours de l'un de mes différents voyage en TGV, j'ai vu un article sur votre blog personnel. Pouvoir écrire au patron des centres E.LECLERC est une aubaine pour une personne comme moi, ambitieuse et déterminée.
Si je vous écrit c'est pour vous expliquer la complexité d'ête surmotivé dans de nombreux domaines. Je souhaite tout d'abord devenir cycliste professionnel. Ensuite, je suis le webmaster de www.velostory.net, qui recense tous les résultats du cyclisme toutes catégories et disciplines confondues. Nous recevons 3000 visites quotidiennes avec près de 20000 pages vues. Ce qui place www.velostory.net dans les 3 meilleurs sites français de sa catégorie en moins de deux années d'existence.
"Imaginez un entrepreneur qui a des idées et qui ne se gêne pas pour les exprimer", je suis un peu comme vous mais à un échelon bien inférieur qui me réduit à solliciter des sociétés pour me sponsoriser. En effet, j'organise les 4, 5 et 6 Novembre prochains, le 3ème FESTIVELO VELOSTORY 2005. Nous organisons un salon du cycle, une bourse au vélo, des soirées de gala avec Laurent Gerra et Franck Dubosc, ainsi qu'un cyclo-cross PRO avec tous les champions du Tour de france 2005. Nous organisons une présentation au Breuil (71670) le 16 Mai prochain (je vous invite très cordialement) avec la présence du champion Cyrille Guimard, qui ne vous est pas inconnu du fait qu'il soit breton, comme vous !
Ma dernière activité réside dans la création de vêtements prêt à porter STREET WEAR. J'ai vu récemment que vous alliez ouvrir de nouveaux magasins de sports avec de nombreuses références.
Ma demande est très longue mais ne réside pas sur une seule de mes activités mais bien sur toutes les activités. Tout est assez complexe vu de l'extérieur mais mon ambition est de vous prouver que je suis aussi prometteur que vous dans le secteur des affaires, mais sans un coup de pouce de votre part, il me sera impossible de devenir MOI.
Merci
Réponse à Sébastien, Bruno et Erosoft (15/04/2005)
Je suis vraiment très fier de la qualité des débats sur ce blog. Vos commentaires et vos échanges sont vraiment de bonne qualité, comme en témoignent ces discussions sur l’origine des délocalisations. Si vous saviez la teneur des questions auxquelles j’ai été soumis au Sénat, vous en rougiriez de plaisir tellement vos remarques sont expertes.
J’en conviens : j’ai été un peu lapidaire dans l’expression de ma note. J’aime causer, mais j’ai toujours peur de faire trop long. C’est déjà un reproche que m’adressent mes collaborateurs.
Réponse à Sébastien (15/04/2005)
Quand les Centres E. Leclerc ont commencé à vendre du textile, les concurrents margeaient à 100 ou 200 %, quand nous nous contentions de 20 %. On disait alors que les spécialistes faisaient la «culbute». De plus, ils achetaient, non pas aux industriels, mais à des représentants multicartes qui prélevaient leur propre marge.
Si les fabricants nous avaient livrés directement, ils auraient pu compenser l’augmentation de leurs coûts sociaux de production parce qu’ils auraient économisé la marge des intermédiaires, et que nous pouvions vendre moitié moins cher. Au risque de caricaturer, une augmentation de 30 ou 40 % de leur coût de main-d’œuvre ne se serait pas répercutée dans les prix de vente puisque le passage d’un réseau de distribution à l’autre aurait presque divisé par deux le prix public.
Cette analyse ne vaut pas simplement pour le textile. Il faut savoir que dans l’électroménager, des marques comme SEB, ELECTROLUX ou MOULINEX, étaient champions du refus de vente. PEUGEOT n’a jamais voulu nous livrer des vélos, ni même ses célèbres matériels de bricolage, etc… Même BRANDT, THOMSON, GRUNDIG n’acceptaient de nous livrer qu’à condition de nous engager à ne pas casser les prix !
Réponse à Bruno (15/04/2005)
Oui, notre introduction sur ces nouveaux marchés (électroménager, hifi, son, stéréo, textile) s’est faite avec des marques de distributeur, en commercialisant aussi des marques étrangères : FAGOR (Espagne), IGNIS et CANDI (Italie) en électroménager, ou encore avec des sous-marques (EUROFOND fabriquée par une filiale de PHILIPS !).
C’est DECATHLON qui a poussé à fond l’intégration des marques propres dans son offre. Mais regardez ce que font aussi HABITAT, IKEA ou GAP. Ces enseignes ont complètement intégré tout le processus, depuis la fabrication jusqu’à la vente.
Réponse à Erosoft (15/04/2005)
Oui, Erosoft, vous avez raison. Zara fabrique une partie de sa production en Espagne (où les coûts de fabrication restent inférieurs à ceux de la France ! ! !). Mais cet exemple ne contredit pas mon propos : les deux tiers de ce que vend Zara restent importés. Et Zara commercialise bien des marques propres et non des marques de prêt-à-porter de fabricants.
Réponse à Sébastien (15/04/2005)
Oui, les délocalisations concernent aussi les produits haut de gamme : il ne se fabrique pratiquement plus aucun costume en France. Encore un peu en Italie, en Espagne et même en Allemagne qui maîtrise l’industrie des fibres synthétiques. Mais si les marques de luxe font les derniers assemblages dans les pays de leurs ventes (dernières finitions, couture des boutons, etc…), elles font fabriquer en Roumanie, en Turquie, en Inde ou au Bangladesh, dans des usines dont les certifications n'ont rien à envier à nos propres fabriques.
Faut il absolument chercher des raisons ou des coupables pour ces délocalisations ? Les enseignes cherchent à acheter des produits à prix toujours plus bas pour rester compétitifs (donc moins cher que les autres) et faire un maximum de profit (ce qui est très normal) et les industriels cherchent à produire à faible coûts dans le même but (ce qui est tout aussi normal). Pourquoi les enseignes Françaises mettent elles en concurrence les agriculteurs Français avec les voisins européens ou avec les agriculteurs du reste du monde ? Pour peser sur les prix! Le comportement des consommateurs (basant leurs choix sur le prix quasi uniquement) n’est il pas aussi l’une des raisons qui poussent à la délocalisation ?
Réponse à MM (19/04/2005)
D’accord avec vous. Il y a d’autant moins de raisons de chercher des coupables que la France reste un grand pays exportateur net.
Il n’en reste pas moins que certains secteurs souffrent. Plutôt que d’avoir des politiques sectorielles (il n’y a plus de politique industrielle en France), il faut y mettre les moyens. Les politiques ont toujours tendance à désigner des responsables. Quelques rares fois, ce sont les industriels qui sont mis en accusation. Souvent, ce sont les distributeurs. On oublie, comme vous le faites remarquer, que les consommateurs n’ont pas vraiment d’état d’âme.
Juste un rectificatif : les distributeurs mettent très peu en compétition les agriculteurs français avec leurs homologues étrangers. Du fait de la saisonnalité des productions, des coûts logistiques d’importation, mais aussi par choix délibéré. Mon père et moi, par exemple, depuis 30 ans, avons toujours favorisé la sur-représentation des produits bretons dans les centres E. Leclerc (on va jusqu’à vendre de la charcuterie bretonne à Strasbourg, au grand dam de salaisonniers allemands frontaliers). C’est d’ailleurs ça notre problème. Nous représentons, au final, une part trop importante des débouchés de la production nationale. Désignés comme principaux acheteurs, nous focalisons sur nous toutes les critiques issues des dysfonctionnements du marché. (PS : Pour info, la part d’importations agricoles, hors produits exotiques, des Centres E. Leclerc est inférieure à 4 % de nos ventes. Ca se passe de tout commentaire.)
Mon commentaire du 19 avril ne visait pas votre enseigne en particulier . S’agissant de vos magasins, je trouve qu’ils sont une porte grande ouverte pour tous les petits entrepreneurs régionaux voire locaux qui souhaitent véritablement se développer puisque des référencements sont encore possibles pour une seul magasin ce qui n’est pas le cas chez certains de vos concurrents : ceci va dans le même sens que défendre les produits bretons. Le plus difficile est effectivement de faire comprendre aux entrepreneurs qu’il faut continuer à se développer en allant chercher d’autres marchés (éviter la position dominante) et en innovant pour survivre : c’est sans aucun doute là que les politiques pourraient prendre des initiatives concrètes qui ne se résument pas à distribuer des subventions pour participer à des salons nationaux ou internationaux sans que l’entrepreneur ne soit au préalable formé ou encadré pour mieux comprendre les marchés qu’il souhaite pénétrer !
Pour éviter des aspects trop techniques, prenons un exemple simple :un fabricant français installé en France vous propose un bon produit "x" (qui n’est pas saisonnier),fabriqué en France à 10 € là pièce franco vos magasins ( pas de logistique) en 3 x net (pas de loi Galland : quel rêve !!!). Dans la même semaine, un autre fabricant mais cette fois ci espagnol (ils ne sont pas toujours polonais) vous propose exactement le même produit à 6 € celui ci étant produit en Espagne. Vous choissez lequel ? Vous allez sans doute entrer en contact avec le fabriquant français pour lui signifier qu’il est trop cher et que vous avez une meilleure offre (vous pesez sur le prix …) et si celui-ci (le fabriquant français) n’arrive pas à se positionner à 6 € (voire à 5.90 € ce qui est encore mieux… être un bon acheteur ?) vous finirez par opter pour le fabricant espagnol si tous les paramètres sont mêmes (régularité du produit, services, etc etc)… et vous ferez ce choix là parce que si vous ne le faites pas, vos concurrents le feront. Vous ne serez plus compétitifs et vos consommateurs vous le reprocheront en allant faire leurs achats chez les autres !
Je me suis souvenu cez week-end que Karl Lagerfeld s'était allié avec H&M l'automne dernier. Finalement il ne renouvelera pas l'experience avec eux car H&M à fait de l'élistisme à ne tirant des exemplaires en tirage limité et seulement pour ses magasins des très grandes métropoles, hors il voulait que sa griffe soit accessible à tous. Est-ce que si-t-elle était vraiment son souhait, il ne devrait pas accepter une alliance avec vous à défaut de HECHTER?
Réponse à Courrège Florian (16/04/2005)
Que d’activités, quel dynamisme ! J’apprécie les hommes et les femmes qui arrivent à concilier autour d’une même passion vie professionnelle et vie privée. Manifestement, c’est le cas pour vous.
Je ne sais pas comment je puis vraiment vous aider. Si vous souhaitez bénéficier d’un sponsoring pour certaines manifestations, je vous recommande de vous adresser aux magasins qui sont dans la zone où se déroulent les évènements. Notre coopérative nationale ne dispose pas de budget pour des investissements de ce type. Si vous êtes intéressé par la commercialisation de vêtements, je peux vous mettre en contact avec nos acheteurs de « sports et loisirs ». L’idéal, c’est que vous m’écriviez, en sériant peut-être vos préoccupations et vos demandes (52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy-les-Moulineaux). J’espère sincèrement pouvoir vous être utile.
Monsieur M-E Leclerc, pensez vous etre né entrepreneur ou l'etre devenu?

Laisser un commentaire

Cette adresse n'apparaîtra pas à la publication
CAPTCHA