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L’apprentissage, oui ! Dès 14 ans ? Pas sous cette forme !

img_blog_141105_apprentissa La proposition de Dominique de Villepin d’abaisser à 14 ans l’âge d’intégration dans la filière d’apprentissage fait couler beaucoup d’encre. Les cris effarouchés du corps enseignant, par leur outrance et ce qu’ils révèlent d’idéologie, étaient vraiment navrants…et sacrément hypocrites. En classant d’office l’apprentissage dans les systèmes d’éducation au rabais, les syndicats d’enseignants se révèlent être l’un des principaux obstacles culturels au développement d’une filière dont les performances éducatives ont permis à bien des jeunes d’accéder à des diplômes et des emplois. Qu’on arrête de nous bassiner les oreilles avec ce satané « collège unique » ! Sa contre-performance a ouvert un boulevard aux écoles privées (la voie royale pour les élites) et aux meilleurs lycées publics (qui ne se cachent plus de pratiquer la sélection !). 1) L’apprentissage, comme le dit Henri Lachman, « est un moyen de donner aux jeunes une qualification, un savoir-être, un savoir-vivre, un sentiment d’utilité et une appartenance… ». L’accroissement du nombre d’apprentis vers les formations les plus qualifiantes (et supérieures) illustre l’adaptation de ce type d’enseignement aux besoins économiques. Cette année, ils sont 73 000 à préparer un bac professionnel (sur 342 000 apprentis âgés de 16 à 25 ans), 27 500 préparent un BTS et 7 800 un DUT (diplôme universitaire de technologie). Oui, de l’apprentissage, on peut sortir « par le haut », comme en témoignent aussi les 6 200 jeunes en formation apprenti-ingénieur (qui pourront bénéficier de passerelles avec un deuxième et troisième cycles universitaires). 2) Personnellement, je suis un pur produit de l’université, des cycles longs et généralistes. Mais je travaille au quotidien avec des hommes de terrain, souvent formés dans l’entreprise même ou en alternance. C’est en les côtoyant, en suivant l’évolution de leur carrière que je me suis fait une conviction très positive sur les filières d’apprentissage. Près d’un tiers des directeurs de nos magasins a bénéficié de cette formation. Deux tiers des magasins de l’enseigne ont recours à des apprentis, principalement dans le secteur des « métiers de bouche » (poissonnerie, boulangerie, boucherie-charcuterie, restauration-traiteur), mais aussi dans l’esthétique et la parfumerie (pour notre concept « Une heure pour soi ») et dans les métiers techniques (brun-blanc, informatique, électronique grand public, centres auto…). Dans plusieurs régions, nos adhérents financent des cycles de formation (à Reims, par exemple, où nous avons créé une école des « métiers de la vente » en partenariat avec l’ESC). 3) J’ai fait un rapide sondage auprès de nos adhérents pour savoir ce qu’ils pensaient de l’abaissement du seuil d’embauche à 14 ans. (L’expression « embauche » peut vous paraître choquante à première vue. Pourtant, il en est bien ainsi. Les contrats d’apprentissage confèrent aux jeunes qui intègrent cette filière un statut de salarié…et non pas d’élève ! Ce qui, on le voit bien, pose déjà un premier problème : celui des droits, des protections juridiques, etc…). Pour nos directeurs de magasin, accueillir des apprentis dès 14 ans n’est pas idéal. La plupart de nos apprentis sont d’ailleurs recrutés au-dessus de 18 ans. Les métiers sont quelquefois durs, avec des tâches de plus en plus complexes, nécessitant un niveau CAP et BEP (pour les produits techniques) et jusqu’au BTS (pour la vente, par exemple). Si tous comprennent qu’il faut trouver une solution pour des jeunes en échec scolaire, nos adhérents partagent l’avis de leurs collègues de l’industrie ou de l’artisanat qui craignent une dévalorisation de l’apprentissage (déjà mal aimé des élites) en l’assimilant à un moyen de réinsertion pour cas difficiles. 4) Mais surtout, ils font valoir bon nombre d’objections pratiques qu’on ne saurait passer sous silence dans ce débat. - A 14 ans, disent-ils, les jeunes sont encore en pleine croissance, pas toujours aptes à suivre les horaires d’entreprise (surtout dans les métiers de bouche). - Les problèmes liés à la sécurité ne sont pas moindres (outils tranchants, manutention d’engins mécaniques ou électroniques). - La cohabitation avec des adultes n’est pas évidente pour les uns comme pour les autres. - Leur formation nécessitera des capacités de tutorat renforcées et des systèmes de contrôle très lourds qui font défaut à nombre d’entreprises, grandes ou petites. Bref, s’il s’agit de créer une pré-préparation scolaire à l’apprentissage, pourquoi pas (mais on ne voit pas en quoi cette solution réglerait l’inadaptation au système scolaire !). Pour travailler dans l’entreprise, non… 5) A ces considérations, s’ajoutent des problèmes d’environnement dont, pudiquement, on ne parle jamais, tels que, par exemple, les distances à effectuer par les jeunes adolescents entre leur domicile, le lieu de travail et celui de leur scolarisation. Quels parents peuvent, sans frémir, imaginer leurs enfants de 14 ans, en vélo, dans les matinées froides et noires de l’hiver…(car en province, messieurs-dames, il n’y a pas forcément de métro ou de bus pour relier le village ou la banlieue à l’entreprise qui aura souscrit un contrat d’apprentissage). 6) Au fond, ne se trompe-t-on pas de débat. On ne peut pas évacuer la critique du système scolaire en se contentant d’ouvrir un aiguillage vers l’apprentissage. a) D’abord, parce que l’apprentissage devient lui-même de plus en plus exigeant. Pour préserver leurs chances, les jeunes doivent non seulement savoir lire, écrire et compter, mais aussi s’exprimer et penser à l’égal des jeunes des lycées. (C’est justement ce challenge, avec rémunération et statut à la clé, qui motive les jeunes apprentis). b) Ce sont donc les conditions du passage du primaire au secondaire qu’il faut revoir. Je lisais dans Le Parisien (9/11/05) cette déclaration d’un prof : « Beaucoup (de mes élèves) ne savent pas vraiment lire en 5ème. C’est dur à dire, mais c’est la vérité… On les traîne jusqu’en 3ème parce que la loi nous y oblige. En fait, nous faisons plutôt redoubler ceux qui ont une petite chance de s’en sortir. Les autres passent, puis finissent par quitter l’école sans rien, à 16 ou 17 ans ». La vérité est là, comme dans la réplique de cet autre prof : « En entreprise aussi, ils (les mêmes) se feront jeter ». L’honnêteté intellectuelle, comme la préservation de l’idéal républicain, mériterait qu’au lieu de lancer l’apprentissage à 14 ans, on se préoccupe d’abord de ne pas les laisser sortir du primaire sans le moindre bagage d’écriture et de langage qui leur fera défaut, quelle que soit la filière choisie.

48 Commentaires

Bonjour,
En Suisse, le système de l'apprentissage est en place depuis bien longtemps et fourni une alternative "bien-pensée" au parcours scolaire standard (possibilité de choisir cette filière depuis l'âge de 15ans).
Il y a quelques années le système a même été dynamisé par l'ajout de la "maturité professionnelle" (2 jours de cours par semaine à la place de 1)... A la fin de la formation (3-4ans) cela vous permet d'entrer directement dans une université professionnelle (HES : hautes écoles supérieures). Par la suite, les personnes ayant suivies le parcours universitaire standard sont parfois désavantagées par rapport à celui qui a suivi le parcours "apprentissage - haute école supérieure" puisque celui-ci peut faire valoir une expérience sur le terrain non-négligeable. De plus la personne ayant suivi un apprentissage et qui suit par la suite la formation dispensée par une HES démontre qu'il s'intéresse réellement à son domaine d'activité et qu'il n'a pas choisi sa formation par dépit.
Tout le problème reste, chaque année, de motiver l'économie à prendre des apprentis... normalement cela se passe bien vu que l'apprenti est assez rapidement rentable finalement. De plus les entreprises et le public en général non pas forcément une vision péjorative de ce type de formation.
Pour donner un ex : En France (je ne suis pas spécialiste), il me semble que pour devenir "simple" aide-comptable, il vous faut passer par un cursus universitaire bien long et contraignant. En Suisse vous faites un apprentissage d'employé de commerce avec matu professionnelle commerciale (à 15ans). A 18 ans vous avez fini votre formation et vous pouvez soit bosser comme employé de commerce (vous avez déjà un métier est de l'xp) soit continuer et devenir "économiste d'entreprise" avec 3 ou 4 ans de formations sup dans une HES(possibilité de le faire en cours du soir). (Pour info : ce système fonctionne pratiquement avec tous les corps de métier : Mécanique / agro alimentaire, informatique etc)
Voilà tout ça pour dire, qu'une personne qui n'est pas motivée par un cursus scolaire interminable peut sans problème devenir un excellent professionnel, reconnu par l'état et par l'entreprise...
Je constate comme beaucoup qu'en France rien ne compte plus que le parcours long et royal (fac ou grandes écoles).
Un exemple concret : j'ai été forcée de suivre la voie royale et je me suis plantée parce que je n'ai pas su rentrer dans le moule le jour de ma maîtrise en marketing (manque de motivation et pas à ma place sans doute)
Ma soeur cadette a eu plus de chance. Passionnée de mécanique aéronautique depuis la sixième, elle a réussi à convaincre mes parents de la laisser suivre le parcours CAP/BEP,en méca auto d'abord puis plus tard en école d'aéronautique. Après de nombreux stages et un apprentissage elle travaille aujourd'hui à Toulouse sur l'A380 en CDI depuis octobre. Elle fait partie des quelques femmes dans ce milieu très fermé de la méca aéronautique. elle a pleuré souvent, serré les dents et aujourd'hui elle a encore du mal à réaliser qu'elle est chez airbus, par le plus grand des hasards, une formation reportée et elle a décidée de s'inscrire dans une agence intérim spécialisée. En 8 jours elle a été recrutée à Toulouse. Comme quoi aujourd'hui quand on sait saisir sa chance et que les parents ainsi que les profs nous aident on peut réussir.L'apprentissage j'y crois, peut-être pas à 14 ans ou alors dans un cadre très précis. Regardez au Canada, tous les étudiants bossent pour payer les études dès 16 ans. Et là bas on regarde en premier lieu vos compétences professionnelles, ensuite votre parcours et vos diplômes. Moins de cours théoriques parfois un peud ésuet avouons le, et plus de concret, de découverte de la vie professionnelle ne ferait pas de mal à nos élèves des colèges. Arrêtons de dire que les CAP, BEP et autre formation en alternance sont des voies de "garage" ou des formations poubelles. Un peu d'audace que diable!!
RIEN A DIRE
bravo pour votre synthèse elle est à mon sens la meilleure analyse de la proposition du gouvernement que j'ai lu car ancrée sur la réalité du terrain.
Il est un fait qu'avec le tx de chômage actuel en France les décideurs préfèreront toujours embaucher un jeune de 18 ans qu'un jeune de 14 ans...donc l'apprentissage à 14 ans n'est qu'un effet d'annonce tel quel.
Pour autant n'y aurait-il pas des solutions à creuser qui puisse mettre les jeunes qui ne réalisent pas combien il est nécessaire de savoir au moins lire et écrire en contact avec la réalité professionnelle ? Dans ce cadre les entreprises, même si ce n'est pas leur vocation, ne peuvent-elles pas aider à cette prise de conscience ?
La question de la formation est très complexe. Dans mon esprit le système Français est beaucoup plus normatif que formateur.
Comme vous le soulignez :il faut qu'"on se préoccupe d’abord de ne pas les laisser sortir du primaire sans le moindre bagage d’écriture et de langage qui leur fera défaut"
D'un autre coté, il est aussi vrai qu'un jeune qui ne se sent pas pour X raisons bien à l'école ne va pas être motivé pour faire l'apprentissage minimale quand l'image que lui renvoie la société est que s'il n'obtient pas un bac+4 mini, il aura un mal fou à faire carrière...Alors il a tendance à baisser les bras dès le plus jeune âge. Surtout si ses parents, ne sachant eux-même pas lire ne peuvent l'encadrer efficacement.
Comme l'éternelle question est "qui de la poule ou l'oeuf vient en premier ???" pour la contourner ne peut-on considérer qu'un court passage en entreprise puisse aider à sortir d'un cercle vicieux ?
Un des facteurs le plus dommageables est certainement le discours ambiant et répandu qui consiste à dire qu'il est inévitable que tous les emplois non qualifiés partent en Chine...Ceci ajoute certainement à la desespérance de nos concitoyens.
Maman d'un garçon qui voulait apprendre la mécanique auto. Arrivé jusqu'à la 3è, nous l'avons dirigé à sa demande vers l'apprentissage. Il faut bien savoir que c'est très dur pour l'enfant car certains "patrons" ne sont pas tout à fait conforme aux descriptions faites par l'école. C'est pratiquement l'entrée en vie active et d'adultes pour l'enfant 15 ans, et il ne faut pas oublier de leur dire que vue le peu de cours diffusés, il leur faut travailler deux fois plus leurs cours qu'un étudiant en cycle normal. Il faudra du courage pour affronter cette nouvelle vie, mais aussi l'accompagnement des parents et une surveillance accrue vis à vis de l'employeur, car l'école ne fait rien si des problèmes se posent avec un employeur pas n'est pas honnête.
Je connais des petits artisans qui commencent à se frotter les mains.
J'ai fait un apprentissage dans le batiment je sais de quoi je parle...
Et il faudrait peut-etre commencer par revaloriser le travail manuel non? Parce que si c'est pour dire a mon fils " Vas 'y mon gars...normalement tu devrais finir aussi pauvre que ton père!"
C'est quand meme bien tourner autour du pot tout ça.
Et puis d'ailleurs maintenant qu'il n'y en a que pour l'interim dans le batiment... et tous les boulots manuels.
Enfin de la fumée je pense ...comme dab.
Bonjour Monsieur Michel Edouard Leclerc
Je viens m'adresser à vous aujourd'hui, et j'espère que ce courrier sera lu par tous et surtout par vous-même.
Mon gendre est un de vos employés dans un hyper de la banlieu Bordelaise. Il est vaillant et ne compte ni son temps ni sa fatigue. Il travaille seul pour gérer le rayon des lessives entre autre, alors que ce poste est prévu pour 2 minimum.Il lui arrive de faire parfois 50h supplémentaires dans une semaine de 6 jours. Il n'a jamais comme l'exige la loi, 2 jours consécutifs de repos ! Il commence à 4heure du matin. Il doit conduire le porte palettes, déballer 14 palettes chaque jour, alimenter les rayons, faire les commandes, enfin un travail dur physiquement, mais aussi très dur phychologiquement. Il est harcelé depuis peu par un nouveau chef de rayon qui vient de lui signifier : " nous allons te harceler et te faire tous ce qui est possible de faire pour que tu te tires avant la fin de l'année "" ! ! ! ! ! ! !
Je précise que chez vous Monsieur Leclerc, les heures supplémentaires ne sont pas payées, elles sont récupérées et simplement au taux normal !
Il faut faire le travail de 2 voire de 3 dans un temps impossible à tenir et tout cela pour un salaire royal de 1001 euros mensuel .......
J'avais la naïveté de croire que l'esclavage avait été aboli !
Quand on est père de jumeaux de 2 ans , dur - dur de joindre les 2 bouts ...
Faut savoir aussi Monsieur Leclerc que le responsable de cet Hyper a un lien de parenté avec vous et qu'il est je pense aux antipodes de ce que vous semblez représenter, tout au moins c'est ce qu'il transpire de vous lorsque vous paraîssez sur les écrans de TV.
J'aimerais connaître votre opinion sur le traitement de vos employés, sur le harcèlement moral, sur les conditions de travail et les rémunérations . . .
Dans cette attente,je vous prie d'accepter mes sincères salutations.
Re à Michel Robert (19/11/2005)
Cher Monsieur, si les faits que vous décrivez sont avérés, je ne saurais les cautionner.
Il arrive, dans une grande structure, que des « petits chefs » passent leurs humeurs sur leurs subalternes. Si c’est le cas, il faudrait en parler avec le directeur du magasin. Le mieux serait que vous le contactiez directement.
Faute d’obtenir de lui une réponse satisfaisante, je ne peux que vous recommander de saisir l’inspection du travail. Cette administration pourra enquêter.
Vous parlez d’esclavage. J’espère que le mot est excessif. Mais je vous le répète, si les faits sont avérés, il faut les dénoncer.
Cher Monsieur,
Autant directmeent vous dire (meme s'il y a peu de chance pour que vous me lisiez) que j'aime assez votre attitude.
Non pas celle qui vous mets au devant de la scene avec divers commentaires dont se rejouit la presse, mais celle des faits.
Vous mettez pas mal de produits de production nationale dans vos rayons. Et cela est bon.
Non pas simplement bon pour le consommateur qui cherche un "juste prix" sans vraiment savoir ce qu'il paye. Mais une atitude citoyenne qui consiste a essayer de rendre competitives des petites et moyennes entreprises en leur donnant une part de votre gros volume de vente (the death kiss!!) mais surtout en faisant en sorte que l'achat "national" soit aussi un achat raisonné (emploi local => moins de chomage => moins de taxes => plus de resources nationales...)
Je tiens cependant a vous signaler ma surprise en ce qui concerne un homme tel que vous. Comment avez vous fait pour rater LECLERC.COM??
Je travaille dans l'industrie et suis bien placé pour voir la mediocrite de vos vendeurs (la concurrece n'est pas meilleure...) mais je pensais que vous aviez une sorte de vision qui vous mettait au devant des autres!!!
Dommages!!!!
Si un jour vous rechercher quelqu'un qui s'y connait un peu en electro menager ou en solution domotique...
Bien cordialement
Franck Grevet
fgrevet@yahoo.com
+33-674970351
Réponse à Franck GREVET (07/12/2005)
Merci pour vos commentaires. Je tiens par ailleurs à rectifier : je n’ai jamais dit que nous ne lancerons pas LECLERC.COM. Nous y travaillons. Mais si nous investissons sur le net, ce n’est pas pour copier nos concurrents, mais pour apporter un service supplémentaire ou pour être moins cher. Et ça nécessite encore quelques travaux d’approche…
Bonjour monsieur Michel Edouard Leclerc
Je suis tout simplement un apprenti boucher dans l'une de "vos" entreprises (leclerc st brice courcelle)Reims. Aprés 5 mois d'apprentissage au sein de l'entreprise qui se passe pour le mieux, et après avoir parlé a des personnes + ou - grandes,(ouvrier, adjoint, chef rayon, directeur, proprietaire [Mr pageau Jean Paul])j'ai vraiment pris gout à la grande distribution. Ces personnes m'ont donné de nouveaux buts, "de grands espoirs". Je ne voudrais pas vivre avec un simple cap boucher pour avoir un salaire proche du smic... je me dirige maintenant vers le commerce(cap, bep, bac pro, dut) j'espere vraiment pouvoir obtenir dans quelque années, un poste proche du directeur, je suis motivé, dynamique avec une ouverture d'esprit, un sens du relationnel. je vous dit tout ça car vous etes la personne au sommet. je suis fier et content de travailler dans un centre commerial comme e.leclerc, je compte y rester, pour "monter" comme dit mon superieur,un "grand du leclerc".
Recevez mes plus sincères salutations Monsieur Edouard Leclerc.
Je viens de parcourir votre site et je ne crois pas que l'on y parle de management du personnel.
Médecin spécialiste à Brest des souffrances mentales au travail, je dois constater la dureté de la gestion dans tous les milieux professionnels et singulièrement dans le votre.
Il serait à votre honneur de vous pencher sur la dimension humaine de la gestion du personnel. En outre, je suis convaincu que si l'on se sent considéré dans son poste on est plus efficient et donc plus rentable.
Un exemple : une personne à qui l'on demande de faire en 26 heures ce que faisait le salarié précédent en 30 heures , puis arrivent les premières lettres recommandées pour insuffisance ...
Le problème est grave il va tenir, j'en suis convaincu, le devant de la scène bientôt du fait des coûts qu'il engendre et qui sont supportés par la Société (antidéprésseurs, anxiolytiques, absentéisme médical ....) Je pense qu'un jour l'on demandera aux entreprises de rembourser les frais rapportés aux souffrances au travail; ce jour là ceux qui auront anticipé seront en position de force.
Merci de m'avoir lu.
Réponse à jason briere apprenti leclerc st brice (13/12/2005)
Eh bien, merci pour ce témoignage qui me fait bien plaisir. J’espère que ce n’est pas trop dur pour vous. J’aurai l’occasion de passer prochainement dans le magasin de Jean-Paul Pageau. N’hésitez pas alors à me faire signe.
Si vous le voulez bien, je vais lui signaler notre échange sur ce blog. Joyeuses fêtes à vous.
je suis daccord avec mr Edouard Leclerc. Je trouve Mr De villepin assez confiant a propos de cette nouvelle idee car 14ans c'est largement trop jeune.
Cher Monsieur
J'ai lu avec attention votre billet en relation avec le fameux "apprntissagé à 14 ans".
Je suis enseignant depuis des lustres et j'ai maintenant une philosophie suffisamment bien installée pour résister aux effets d'annonce qui ne résisteront pas aux premiers jours du printemps.
De fait je travaille en collège depuis toujours et j'ai, à chaque rentrée, demandé à m'occuper justement de ces élèves en "difficulté".
Ne coyons donc pas que le problème et les solutions testées n'existaient pas.
Je ne puis manquer de lister les dispositifs créés puis suppirmés teles les classes aménagées, les CPPN, les CPA, les 4ème et 3ème Technologie, les 4ème AES, les 3ème d'Insertion, les options Découverte Professionnelle 3 heures, classes relais, parcours en alternance, etc.
Je suis passé partout et avec des résultats pour nos élèves très variables.
L'apprentissage, je l'encourage régulièrement et je profite quand même pour dire aux élèves qu'il est mieux d'acquérir le maximum de compétences générales car l'emploi aujourd'hui est mobile dans ses affectations, imposant à tous une capacité à intégrer rapidement de nouvelles manières de travailler mais aussi de nouvelles connaissances.
Il est également utile de leur faire remarquer que l'apprentissage favorise les entrées fidélisées dans cette voir de formation après 18 ans où les jeunes gens affichent une pertinence plus grande dans la vision de leur parcours futur.
Pour faire bref l'institution dispose d'un ensemble de dispositifs nombreux permettant de conserver le lien avec l'élève et son cursus en découverte professionnelle.
Je souscris donc à votre analyse sur les difficultés d'être apprenti à 14 ans. En relation étroite avec le CIO, je ne peux que constater le niveau élevé de rupture de contrats pour des entrées à partir de 16 ans, parfois de 15 ans.
De fait, il est en effet très difficile pour le jeune de se faire une représentation correcte des obligations qui l'attendent dans le cadre de l'apprentissage, tant du point de vue praticité professionnelle que de la nécessaire acquisition théorique (qu'il coyait évanouie !) propre à valider son CAP futur. Finalement le rythme et la charge de travail sont plus importants que ce qu'il imaginait au départ !
Vous indiquez:"J’ai fait un rapide sondage auprès de nos adhérents pour savoir ce qu’ils pensaient de l’abaissement du seuil d’embauche à 14 ans.
(L’expression « embauche » peut vous paraître choquante à première vue. Pourtant, il en est bien ainsi. Les contrats d’apprentissage confèrent aux jeunes qui intègrent cette filière un statut de salarié…et non pas d’élève ! Ce qui, on le voit bien, pose déjà un premier problème : celui des droits, des protections juridiques, etc…)."
Je pense là que vous allez plus loin que le texte débattu ou alors Monsieur le Ministre n'a pas été entendu lorsqu'il indique qu'aucun contrat ne saurait être signé avant 16 ans !
En conséquence, et si je comprends bien, il ne convient pas de parler de "contrat" d'apprentissage au vrai sens du terme, mais plutôt de découverte professionnelle en alternance pour de faux apprentis ou "apprentis juniors" !
J'ai du mal à percevoir quel sera le type de lien entre l'entreprise et le jeune en découverte !
(Stages , conventions ?) Saurez-vous trouver du temps pour l'information du jeune (je ne parle pas de formation à ce niveau ?).
De plus il existe déjà tous les dispositifs permettant ce que préconise le texte, alors serait-ce encore du bruit pour faire floc à la fin !
Avec mes salutations.
Bonjour monsieur Michel Edouard Leclerc
Et bien voila quatres mois de plus,qui viennent de s'écoulé depuis mon premier commentaire sur votres Blog,je tenais à vous remercier pour le fait d'avoir communiquer notre échange sur ce blog à Monsieur Pageau Jean Paul.Javoue avoir était très surpris,très content et puis encore plus fièr d'etre dans un magasin comme E.leclerc.Mon apprentisage ce passe toujour très bien,et puis vendredi,grosse surprise,car l'on ma demander d'etre en photo avec Monsieur Jean Paul Pageau.j'ai toujour comme but de devenir un excellent
professionnelle et je sais qu'il me reste beaucoup à apprendre.
Monsieur Michel Edouard Leclerc,Recevez mes plus sincères salutations.
Bonjour,
J'apprécie votre article sur l'apprentissage. je suis moi même maman de 4 enfants (15ans, 13ans, 10ans et 6ans). Je suis aussi cadre dans une société.
Beaucoup de parents stigmatisent le fonctionnement du collège et du lycée. Très honnêtemnt, je trouve que ces institutions fonctionnent plustôt bien (même dans le public), et ceci malgré les débordements de certains élèves. Mes enfants sont dans des collèges/lycées publics en banlieue lyonnaise. Par contre, je pense qu'il faut revoir le mode d'apprentissage dans le primaire; et surtout l'organisation de l'enseignement. L'école primaire est devenue un lieu d'épanouissement des enfants. C'est bien, très bien même mais, il ne faut pas oublier que l'école est là pour (nous)apprendre des règles communes de comportement : le respect des autres et la valeur du travail, de savoir : et oui, la grammaire et les tables de multiplication c'est pénible à apprendre à 8ans et peu gratifiant pour l'instituteur qui les enseigne. L'an passé ma 3eme fille était au CM1, classe difficile car charnière entre les "petits" et le collège. J'ai assisté à une réunion parents/professeur surréaliste où l'enseignant nous a expliqué que faire des dictées et du calcul était traumatisant pour les enfants !!! et ce n'était pas un jeune sortant de l'IUFM. Non non, c'est un monsieur d'environ 45ans ! Moralité, ma fille a cette année un cours de soutien scolaire (700€ les 24 heures). Et je trouve cela anormal car tous les enfants n'ont pas des parents qui peuvent payer et ne peuvent pas en profiter.
Je ne voudrai pas non plus avoir l'air de taper sur le enseignants : je suis fille, petite fille et arrière petite fille d'enseignants de l'école communale. Je trouve cependant anormal que chaque enseignant applique les directives du ministère à sa façon. Dans aucune de nos entreprise, nous ne sommes livrés à nous même : nous avons des objectifs annuels négociés revus généralement à mi-année. Il y a une inégalité de traitement de nos enfants qui est frappante et donc une inégalité de chances de réussite entre celui qui a appris à lire avec le bon ou le mauvais instituteur.
Et pour finir, je vous rejoints complètement : certains élèves en 5eme ne savent pas lire. Ils auraient sans doute eu besoin qu'on leur paye des cours de soutien au CP ou au CE1....
Et ceux là seront aussi en échec dans nos entreprises que ce soit à 14ans ou à 25ans car comment lire le fonctionnement d'une machine et les consignes de sécurité si on ne sait pas lire ?
Monsieur ,
Je suis actuellement un jeune apprentis dans le domaine de la boucherie, je me prépare à un CAP. Après,je l’espère, l’avoir obtenu, mon but serait de travailler parmi le personnel de E .Leclerc avec lequel je travail depuis bientôt deux ans. J’aimerais alors par la suite pouvoir un jour, évoluée, tout dabord devenir chèf de rayon .
En ayant un CAP, par quelle(s) école(s) ou quelle(s) formation(s) dois-je passé pour acquérir un diplôme qui est requis pour ce genre de formation ?(j'aimerais vraiment connaitre votre opinion à vous).
En espérant que votre réponse sera positive, je vous pris d’agréer, Monsieur ,
l'expression de mes respectueuses salutations.
Jason BRIERE
bonjour Mr Leclerc,
Mon attention s'est porté sur cet artcicle car l'apprentissage est un sujet qui m'intéresse. L'idée pour des jeunes de 14 ans de s'orienter est une bonne chose d'une part par exemple pour des enfants qui savent ce qu'ils vont faire dans le furur.Donc c'est une opportunité pour eux d'aborder le monde du travail avec des acquis théoriques au centre de formation. Pourtant les jeunes ne sont pas tous décidés sur leur avenir et cela peut être une excuse pour "envoyer" les jeunes vers l'apprentissage en cas de difficultés scolaires. Hors les difficultés scolaires peuvent être dus à une lassitude, ennui aussi ce qui revient à ce que j'ai abordé précédemment. Il y a autant de points positifs que de négatifs sur l'apprentissage à 14 ans.
Libre à chacun de se faire sa propre opinion sur le sujet.!
bonjour Mr Leclerc,
Mon attention s'est porté sur cet artcicle car l'apprentissage est un sujet qui m'intéresse. L'idée pour des jeunes de 14 ans de s'orienter est une bonne chose d'une part par exemple pour des enfants qui savent ce qu'ils vont faire dans le furur.Donc c'est une opportunité pour eux d'aborder le monde du travail avec des acquis théoriques au centre de formation. Pourtant les jeunes ne sont pas tous décidés sur leur avenir et cela peut être une excuse pour "envoyer" les jeunes vers l'apprentissage en cas de difficultés scolaires. Hors les difficultés scolaires peuvent être dus à une lassitude, ennui aussi ce qui revient à ce que j'ai abordé précédemment. Il y a autant de points positifs que de négatifs sur l'apprentissage à 14 ans.
Libre à chacun de se faire sa propre opinion sur le sujet.!
Mes salutations.
Bonsoir Monsieur Leclerc,
Je comprends votre réticence à embaucher des jeunes e 1' ans. En effet, comme cela a été dit, ils sont encore en pleine période de croissance et je ne pense pas qu'ils soient suffisament mûrs pour rentrer directement dans la vie active. Le temps d'adaptation sera forcément plus long.
Je pense surtout que la place des jeunes âgés de 14 ans n'est pas dans une entreprise mais plutôt sur les bancs de l'école. Si n commence à ler dans cette direction, les jeunes seront de plus en plus attirés par l'argent et bon nombre d'entre eux voudront altérner école et entreprise. Ils finironts pas se lasser de l'école et rentreront plus vite dans la vie active. sur le terme, on aura forcément des jeunes qui auront de l'expérience mais n'auront pas assez de vécu au niveau scolaire pour apprécier l'enseignement dispensé et acquérir un minimum de théorie.
Je rejoins votre avis sur l’idée que l’apprentissage est aujourd’hui une formation intéressante pour les entreprises mais qu’elle ne doit pas concernée les jeunes de 14 ans.
Je pense que l’apprentissage permet aux jeunes d’acquérir de réelles compétences et expériences leur permettant ensuite de trouver un emploi plus facilement. Pour les jeunes qui savent exactement le domaine dans lequel ils veulent travailler, c’est un réel tremplin vers l’insertion sur le marché du travail.
Cependant, ce mode de scolarisation ne devrait pas concerner les jeunes de 14 ans. Comme vous le rappeler, les jeunes de cet âge ne disposent pas toujours d’une maturité importante et sont encore en pleine croissance. Je pense que cette intention est une façon de ne pas faire face aux réelles lacunes du système de l’Education Nationale Les jeunes, en raison d’une mauvaise orientation ou de l’absence d’orientation se retrouvent en difficulté. Aujourd’hui, il est clair que les jeunes sont mal orienté voire ne sont pas orienté ce qui fait que la plupart d’entre eux vont soit se retrouver en échec scolaire, soit se diriger vers des filières trop généralistes, à l’université.
Je pense donc que le travail ne réside pas dans la modification de l’âge à laquelle un jeune peut travailler mais dans l’amélioration de l’orientation scolaire. Les jeunes devraient connaître suffisamment tôt des secteurs où les débouchés professionnels sont possibles
Enfin, avancer l’âge de l’apprentissage est pour moi un retour en arrière en matière sociale et juridique. En effet, cela fait longtemps qu’il est acquis que les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent travailler !
bonjour je m'appelle jessica je suis en 4ème technologie et je vais faire 16 ans le 19 février 2008 et je voudrais travailler avec les personnes âgées c'était pour savoir si je pouvais ou pas alors vous pouvez me répondre le lundi; le mardi; le jeudi et le vendredi mais sa dépend des fois je vous préviendrer si jamais j'ai un problème merci
Bonsoir M.Leclerc,
Nous sommes deux étudiantes en Licence Pro GRH et nos voulons partager avec vous notre point de vue sur le sujet de l'apprentissage à 14 ans.
Tout d'abord, nous sommes en apprentissage dans une Université de la région parisienne et nous voulons témoigner de ce formidable cursus de formation qu' est l'apprentissage.
En effet, il est extraordinaire pour nous d'avoir la possibilité de préparer un diplôme d'enseignement supérieur par cette voie.Nous sommes véritablement indignées du mépris des enseignants et comme vous le dites si bien de leur "hypocrisie" vis à vis de l'apprentissage, qui contribue aujourd'hui à apporter une vision concrête du monde professionnel et un diplôme.
Concernant l'apprentissage dès l'age de 14 ans,nous pensons que son mode classique tel que nous le vivons aujourd'hui, est trop éprouvant et contraignant (rythme de l'alternance,exigeance du terrain etc.) pour un jeune adolescent de 14 ans.
Nous avons une vision de l'intégration plus axé sur l'information constructive.Il s'agit pour nous de ne pas laisser comme vous le dites à la fin de votre article, les enfants progresser dans le système scolaire sans avoir les bases requises pour chaque phase de progression, mais surtout de les orienter activement en leur proposant des rencontres professionnelles (passer quelques jours en entreprise, rencontrer des salariés en poste etc.).
Finalement, notre vision est proche de la votre mais nous pensons qu'il faut réellement intégrer une vision concrête du monde professionnel dès le plus jeune age dans l'école de demain .
Bonjour,
En Suisse, le système de l'apprentissage est en place depuis bien longtemps et fourni une alternative "bien-pensée" au parcours scolaire standard (possibilité de choisir cette filière depuis l'âge de 15ans).
Il y a quelques années le système a même été dynamisé par l'ajout de la "maturité professionnelle" (2 jours de cours par semaine à la place de 1)... A la fin de la formation (3-4ans) cela vous permet d'entrer directement dans une université professionnelle (HES : hautes écoles supérieures). Par la suite, les personnes ayant suivies le parcours universitaire standard sont parfois désavantagées par rapport à celui qui a suivi le parcours "apprentissage - haute école supérieure" puisque celui-ci peut faire valoir une expérience sur le terrain non-négligeable. De plus la personne ayant suivi un apprentissage et qui suit par la suite la formation dispensée par une HES démontre qu'il s'intéresse réellement à son domaine d'activité et qu'il n'a pas choisi sa formation par dépit.
Tout le problème reste, chaque année, de motiver l'économie à prendre des apprentis... normalement cela se passe bien vu que l'apprenti est assez rapidement rentable finalement. De plus les entreprises et le public en général non pas forcément une vision péjorative de ce type de formation.
Pour donner un ex : En France (je ne suis pas spécialiste), il me semble que pour devenir "simple" aide-comptable, il vous faut passer par un cursus universitaire bien long et contraignant. En Suisse vous faites un apprentissage d'employé de commerce avec matu professionnelle commerciale (à 15ans). A 18 ans vous avez fini votre formation et vous pouvez soit bosser comme employé de commerce (vous avez déjà un métier est de l'xp) soit continuer et devenir "économiste d'entreprise" avec 3 ou 4 ans de formations sup dans une HES(possibilité de le faire en cours du soir). (Pour info : ce système fonctionne pratiquement avec tous les corps de métier : Mécanique / agro alimentaire, informatique etc)
Voilà tout ça pour dire, qu'une personne qui n'est pas motivée par un cursus scolaire interminable peut sans problème devenir un excellent professionnel, reconnu par l'état et par l'entreprise...
Je constate comme beaucoup qu'en France rien ne compte plus que le parcours long et royal (fac ou grandes écoles).
Un exemple concret : j'ai été forcée de suivre la voie royale et je me suis plantée parce que je n'ai pas su rentrer dans le moule le jour de ma maîtrise en marketing (manque de motivation et pas à ma place sans doute)
Ma soeur cadette a eu plus de chance. Passionnée de mécanique aéronautique depuis la sixième, elle a réussi à convaincre mes parents de la laisser suivre le parcours CAP/BEP,en méca auto d'abord puis plus tard en école d'aéronautique. Après de nombreux stages et un apprentissage elle travaille aujourd'hui à Toulouse sur l'A380 en CDI depuis octobre. Elle fait partie des quelques femmes dans ce milieu très fermé de la méca aéronautique. elle a pleuré souvent, serré les dents et aujourd'hui elle a encore du mal à réaliser qu'elle est chez airbus, par le plus grand des hasards, une formation reportée et elle a décidée de s'inscrire dans une agence intérim spécialisée. En 8 jours elle a été recrutée à Toulouse. Comme quoi aujourd'hui quand on sait saisir sa chance et que les parents ainsi que les profs nous aident on peut réussir.L'apprentissage j'y crois, peut-être pas à 14 ans ou alors dans un cadre très précis. Regardez au Canada, tous les étudiants bossent pour payer les études dès 16 ans. Et là bas on regarde en premier lieu vos compétences professionnelles, ensuite votre parcours et vos diplômes. Moins de cours théoriques parfois un peud ésuet avouons le, et plus de concret, de découverte de la vie professionnelle ne ferait pas de mal à nos élèves des colèges. Arrêtons de dire que les CAP, BEP et autre formation en alternance sont des voies de "garage" ou des formations poubelles. Un peu d'audace que diable!!
RIEN A DIRE
bravo pour votre synthèse elle est à mon sens la meilleure analyse de la proposition du gouvernement que j'ai lu car ancrée sur la réalité du terrain.
Il est un fait qu'avec le tx de chômage actuel en France les décideurs préfèreront toujours embaucher un jeune de 18 ans qu'un jeune de 14 ans...donc l'apprentissage à 14 ans n'est qu'un effet d'annonce tel quel.
Pour autant n'y aurait-il pas des solutions à creuser qui puisse mettre les jeunes qui ne réalisent pas combien il est nécessaire de savoir au moins lire et écrire en contact avec la réalité professionnelle ? Dans ce cadre les entreprises, même si ce n'est pas leur vocation, ne peuvent-elles pas aider à cette prise de conscience ?
La question de la formation est très complexe. Dans mon esprit le système Français est beaucoup plus normatif que formateur.
Comme vous le soulignez :il faut qu'"on se préoccupe d’abord de ne pas les laisser sortir du primaire sans le moindre bagage d’écriture et de langage qui leur fera défaut"
D'un autre coté, il est aussi vrai qu'un jeune qui ne se sent pas pour X raisons bien à l'école ne va pas être motivé pour faire l'apprentissage minimale quand l'image que lui renvoie la société est que s'il n'obtient pas un bac+4 mini, il aura un mal fou à faire carrière...Alors il a tendance à baisser les bras dès le plus jeune âge. Surtout si ses parents, ne sachant eux-même pas lire ne peuvent l'encadrer efficacement.
Comme l'éternelle question est "qui de la poule ou l'oeuf vient en premier ???" pour la contourner ne peut-on considérer qu'un court passage en entreprise puisse aider à sortir d'un cercle vicieux ?
Un des facteurs le plus dommageables est certainement le discours ambiant et répandu qui consiste à dire qu'il est inévitable que tous les emplois non qualifiés partent en Chine...Ceci ajoute certainement à la desespérance de nos concitoyens.
Maman d'un garçon qui voulait apprendre la mécanique auto. Arrivé jusqu'à la 3è, nous l'avons dirigé à sa demande vers l'apprentissage. Il faut bien savoir que c'est très dur pour l'enfant car certains "patrons" ne sont pas tout à fait conforme aux descriptions faites par l'école. C'est pratiquement l'entrée en vie active et d'adultes pour l'enfant 15 ans, et il ne faut pas oublier de leur dire que vue le peu de cours diffusés, il leur faut travailler deux fois plus leurs cours qu'un étudiant en cycle normal. Il faudra du courage pour affronter cette nouvelle vie, mais aussi l'accompagnement des parents et une surveillance accrue vis à vis de l'employeur, car l'école ne fait rien si des problèmes se posent avec un employeur pas n'est pas honnête.
Je connais des petits artisans qui commencent à se frotter les mains.
J'ai fait un apprentissage dans le batiment je sais de quoi je parle...
Et il faudrait peut-etre commencer par revaloriser le travail manuel non? Parce que si c'est pour dire a mon fils " Vas 'y mon gars...normalement tu devrais finir aussi pauvre que ton père!"
C'est quand meme bien tourner autour du pot tout ça.
Et puis d'ailleurs maintenant qu'il n'y en a que pour l'interim dans le batiment... et tous les boulots manuels.
Enfin de la fumée je pense ...comme dab.
Bonjour Monsieur Michel Edouard Leclerc
Je viens m'adresser à vous aujourd'hui, et j'espère que ce courrier sera lu par tous et surtout par vous-même.
Mon gendre est un de vos employés dans un hyper de la banlieu Bordelaise. Il est vaillant et ne compte ni son temps ni sa fatigue. Il travaille seul pour gérer le rayon des lessives entre autre, alors que ce poste est prévu pour 2 minimum.Il lui arrive de faire parfois 50h supplémentaires dans une semaine de 6 jours. Il n'a jamais comme l'exige la loi, 2 jours consécutifs de repos ! Il commence à 4heure du matin. Il doit conduire le porte palettes, déballer 14 palettes chaque jour, alimenter les rayons, faire les commandes, enfin un travail dur physiquement, mais aussi très dur phychologiquement. Il est harcelé depuis peu par un nouveau chef de rayon qui vient de lui signifier : " nous allons te harceler et te faire tous ce qui est possible de faire pour que tu te tires avant la fin de l'année "" ! ! ! ! ! ! !
Je précise que chez vous Monsieur Leclerc, les heures supplémentaires ne sont pas payées, elles sont récupérées et simplement au taux normal !
Il faut faire le travail de 2 voire de 3 dans un temps impossible à tenir et tout cela pour un salaire royal de 1001 euros mensuel .......
J'avais la naïveté de croire que l'esclavage avait été aboli !
Quand on est père de jumeaux de 2 ans , dur - dur de joindre les 2 bouts ...
Faut savoir aussi Monsieur Leclerc que le responsable de cet Hyper a un lien de parenté avec vous et qu'il est je pense aux antipodes de ce que vous semblez représenter, tout au moins c'est ce qu'il transpire de vous lorsque vous paraîssez sur les écrans de TV.
J'aimerais connaître votre opinion sur le traitement de vos employés, sur le harcèlement moral, sur les conditions de travail et les rémunérations . . .
Dans cette attente,je vous prie d'accepter mes sincères salutations.
Re à Michel Robert (19/11/2005)
Cher Monsieur, si les faits que vous décrivez sont avérés, je ne saurais les cautionner.
Il arrive, dans une grande structure, que des « petits chefs » passent leurs humeurs sur leurs subalternes. Si c’est le cas, il faudrait en parler avec le directeur du magasin. Le mieux serait que vous le contactiez directement.
Faute d’obtenir de lui une réponse satisfaisante, je ne peux que vous recommander de saisir l’inspection du travail. Cette administration pourra enquêter.
Vous parlez d’esclavage. J’espère que le mot est excessif. Mais je vous le répète, si les faits sont avérés, il faut les dénoncer.
Cher Monsieur,
Autant directmeent vous dire (meme s'il y a peu de chance pour que vous me lisiez) que j'aime assez votre attitude.
Non pas celle qui vous mets au devant de la scene avec divers commentaires dont se rejouit la presse, mais celle des faits.
Vous mettez pas mal de produits de production nationale dans vos rayons. Et cela est bon.
Non pas simplement bon pour le consommateur qui cherche un "juste prix" sans vraiment savoir ce qu'il paye. Mais une atitude citoyenne qui consiste a essayer de rendre competitives des petites et moyennes entreprises en leur donnant une part de votre gros volume de vente (the death kiss!!) mais surtout en faisant en sorte que l'achat "national" soit aussi un achat raisonné (emploi local => moins de chomage => moins de taxes => plus de resources nationales...)
Je tiens cependant a vous signaler ma surprise en ce qui concerne un homme tel que vous. Comment avez vous fait pour rater LECLERC.COM??
Je travaille dans l'industrie et suis bien placé pour voir la mediocrite de vos vendeurs (la concurrece n'est pas meilleure...) mais je pensais que vous aviez une sorte de vision qui vous mettait au devant des autres!!!
Dommages!!!!
Si un jour vous rechercher quelqu'un qui s'y connait un peu en electro menager ou en solution domotique...
Bien cordialement
Franck Grevet
fgrevet@yahoo.com
+33-674970351
Réponse à Franck GREVET (07/12/2005)
Merci pour vos commentaires. Je tiens par ailleurs à rectifier : je n’ai jamais dit que nous ne lancerons pas LECLERC.COM. Nous y travaillons. Mais si nous investissons sur le net, ce n’est pas pour copier nos concurrents, mais pour apporter un service supplémentaire ou pour être moins cher. Et ça nécessite encore quelques travaux d’approche…
Bonjour monsieur Michel Edouard Leclerc
Je suis tout simplement un apprenti boucher dans l'une de "vos" entreprises (leclerc st brice courcelle)Reims. Aprés 5 mois d'apprentissage au sein de l'entreprise qui se passe pour le mieux, et après avoir parlé a des personnes + ou - grandes,(ouvrier, adjoint, chef rayon, directeur, proprietaire [Mr pageau Jean Paul])j'ai vraiment pris gout à la grande distribution. Ces personnes m'ont donné de nouveaux buts, "de grands espoirs". Je ne voudrais pas vivre avec un simple cap boucher pour avoir un salaire proche du smic... je me dirige maintenant vers le commerce(cap, bep, bac pro, dut) j'espere vraiment pouvoir obtenir dans quelque années, un poste proche du directeur, je suis motivé, dynamique avec une ouverture d'esprit, un sens du relationnel. je vous dit tout ça car vous etes la personne au sommet. je suis fier et content de travailler dans un centre commerial comme e.leclerc, je compte y rester, pour "monter" comme dit mon superieur,un "grand du leclerc".
Recevez mes plus sincères salutations Monsieur Edouard Leclerc.
Je viens de parcourir votre site et je ne crois pas que l'on y parle de management du personnel.
Médecin spécialiste à Brest des souffrances mentales au travail, je dois constater la dureté de la gestion dans tous les milieux professionnels et singulièrement dans le votre.
Il serait à votre honneur de vous pencher sur la dimension humaine de la gestion du personnel. En outre, je suis convaincu que si l'on se sent considéré dans son poste on est plus efficient et donc plus rentable.
Un exemple : une personne à qui l'on demande de faire en 26 heures ce que faisait le salarié précédent en 30 heures , puis arrivent les premières lettres recommandées pour insuffisance ...
Le problème est grave il va tenir, j'en suis convaincu, le devant de la scène bientôt du fait des coûts qu'il engendre et qui sont supportés par la Société (antidéprésseurs, anxiolytiques, absentéisme médical ....) Je pense qu'un jour l'on demandera aux entreprises de rembourser les frais rapportés aux souffrances au travail; ce jour là ceux qui auront anticipé seront en position de force.
Merci de m'avoir lu.
Réponse à jason briere apprenti leclerc st brice (13/12/2005)
Eh bien, merci pour ce témoignage qui me fait bien plaisir. J’espère que ce n’est pas trop dur pour vous. J’aurai l’occasion de passer prochainement dans le magasin de Jean-Paul Pageau. N’hésitez pas alors à me faire signe.
Si vous le voulez bien, je vais lui signaler notre échange sur ce blog. Joyeuses fêtes à vous.
je suis daccord avec mr Edouard Leclerc. Je trouve Mr De villepin assez confiant a propos de cette nouvelle idee car 14ans c'est largement trop jeune.
Cher Monsieur
J'ai lu avec attention votre billet en relation avec le fameux "apprntissagé à 14 ans".
Je suis enseignant depuis des lustres et j'ai maintenant une philosophie suffisamment bien installée pour résister aux effets d'annonce qui ne résisteront pas aux premiers jours du printemps.
De fait je travaille en collège depuis toujours et j'ai, à chaque rentrée, demandé à m'occuper justement de ces élèves en "difficulté".
Ne coyons donc pas que le problème et les solutions testées n'existaient pas.
Je ne puis manquer de lister les dispositifs créés puis suppirmés teles les classes aménagées, les CPPN, les CPA, les 4ème et 3ème Technologie, les 4ème AES, les 3ème d'Insertion, les options Découverte Professionnelle 3 heures, classes relais, parcours en alternance, etc.
Je suis passé partout et avec des résultats pour nos élèves très variables.
L'apprentissage, je l'encourage régulièrement et je profite quand même pour dire aux élèves qu'il est mieux d'acquérir le maximum de compétences générales car l'emploi aujourd'hui est mobile dans ses affectations, imposant à tous une capacité à intégrer rapidement de nouvelles manières de travailler mais aussi de nouvelles connaissances.
Il est également utile de leur faire remarquer que l'apprentissage favorise les entrées fidélisées dans cette voir de formation après 18 ans où les jeunes gens affichent une pertinence plus grande dans la vision de leur parcours futur.
Pour faire bref l'institution dispose d'un ensemble de dispositifs nombreux permettant de conserver le lien avec l'élève et son cursus en découverte professionnelle.
Je souscris donc à votre analyse sur les difficultés d'être apprenti à 14 ans. En relation étroite avec le CIO, je ne peux que constater le niveau élevé de rupture de contrats pour des entrées à partir de 16 ans, parfois de 15 ans.
De fait, il est en effet très difficile pour le jeune de se faire une représentation correcte des obligations qui l'attendent dans le cadre de l'apprentissage, tant du point de vue praticité professionnelle que de la nécessaire acquisition théorique (qu'il coyait évanouie !) propre à valider son CAP futur. Finalement le rythme et la charge de travail sont plus importants que ce qu'il imaginait au départ !
Vous indiquez:"J’ai fait un rapide sondage auprès de nos adhérents pour savoir ce qu’ils pensaient de l’abaissement du seuil d’embauche à 14 ans.
(L’expression « embauche » peut vous paraître choquante à première vue. Pourtant, il en est bien ainsi. Les contrats d’apprentissage confèrent aux jeunes qui intègrent cette filière un statut de salarié…et non pas d’élève ! Ce qui, on le voit bien, pose déjà un premier problème : celui des droits, des protections juridiques, etc…)."
Je pense là que vous allez plus loin que le texte débattu ou alors Monsieur le Ministre n'a pas été entendu lorsqu'il indique qu'aucun contrat ne saurait être signé avant 16 ans !
En conséquence, et si je comprends bien, il ne convient pas de parler de "contrat" d'apprentissage au vrai sens du terme, mais plutôt de découverte professionnelle en alternance pour de faux apprentis ou "apprentis juniors" !
J'ai du mal à percevoir quel sera le type de lien entre l'entreprise et le jeune en découverte !
(Stages , conventions ?) Saurez-vous trouver du temps pour l'information du jeune (je ne parle pas de formation à ce niveau ?).
De plus il existe déjà tous les dispositifs permettant ce que préconise le texte, alors serait-ce encore du bruit pour faire floc à la fin !
Avec mes salutations.
Bonjour monsieur Michel Edouard Leclerc
Et bien voila quatres mois de plus,qui viennent de s'écoulé depuis mon premier commentaire sur votres Blog,je tenais à vous remercier pour le fait d'avoir communiquer notre échange sur ce blog à Monsieur Pageau Jean Paul.Javoue avoir était très surpris,très content et puis encore plus fièr d'etre dans un magasin comme E.leclerc.Mon apprentisage ce passe toujour très bien,et puis vendredi,grosse surprise,car l'on ma demander d'etre en photo avec Monsieur Jean Paul Pageau.j'ai toujour comme but de devenir un excellent
professionnelle et je sais qu'il me reste beaucoup à apprendre.
Monsieur Michel Edouard Leclerc,Recevez mes plus sincères salutations.
Bonjour,
J'apprécie votre article sur l'apprentissage. je suis moi même maman de 4 enfants (15ans, 13ans, 10ans et 6ans). Je suis aussi cadre dans une société.
Beaucoup de parents stigmatisent le fonctionnement du collège et du lycée. Très honnêtemnt, je trouve que ces institutions fonctionnent plustôt bien (même dans le public), et ceci malgré les débordements de certains élèves. Mes enfants sont dans des collèges/lycées publics en banlieue lyonnaise. Par contre, je pense qu'il faut revoir le mode d'apprentissage dans le primaire; et surtout l'organisation de l'enseignement. L'école primaire est devenue un lieu d'épanouissement des enfants. C'est bien, très bien même mais, il ne faut pas oublier que l'école est là pour (nous)apprendre des règles communes de comportement : le respect des autres et la valeur du travail, de savoir : et oui, la grammaire et les tables de multiplication c'est pénible à apprendre à 8ans et peu gratifiant pour l'instituteur qui les enseigne. L'an passé ma 3eme fille était au CM1, classe difficile car charnière entre les "petits" et le collège. J'ai assisté à une réunion parents/professeur surréaliste où l'enseignant nous a expliqué que faire des dictées et du calcul était traumatisant pour les enfants !!! et ce n'était pas un jeune sortant de l'IUFM. Non non, c'est un monsieur d'environ 45ans ! Moralité, ma fille a cette année un cours de soutien scolaire (700€ les 24 heures). Et je trouve cela anormal car tous les enfants n'ont pas des parents qui peuvent payer et ne peuvent pas en profiter.
Je ne voudrai pas non plus avoir l'air de taper sur le enseignants : je suis fille, petite fille et arrière petite fille d'enseignants de l'école communale. Je trouve cependant anormal que chaque enseignant applique les directives du ministère à sa façon. Dans aucune de nos entreprise, nous ne sommes livrés à nous même : nous avons des objectifs annuels négociés revus généralement à mi-année. Il y a une inégalité de traitement de nos enfants qui est frappante et donc une inégalité de chances de réussite entre celui qui a appris à lire avec le bon ou le mauvais instituteur.
Et pour finir, je vous rejoints complètement : certains élèves en 5eme ne savent pas lire. Ils auraient sans doute eu besoin qu'on leur paye des cours de soutien au CP ou au CE1....
Et ceux là seront aussi en échec dans nos entreprises que ce soit à 14ans ou à 25ans car comment lire le fonctionnement d'une machine et les consignes de sécurité si on ne sait pas lire ?
Monsieur ,
Je suis actuellement un jeune apprentis dans le domaine de la boucherie, je me prépare à un CAP. Après,je l’espère, l’avoir obtenu, mon but serait de travailler parmi le personnel de E .Leclerc avec lequel je travail depuis bientôt deux ans. J’aimerais alors par la suite pouvoir un jour, évoluée, tout dabord devenir chèf de rayon .
En ayant un CAP, par quelle(s) école(s) ou quelle(s) formation(s) dois-je passé pour acquérir un diplôme qui est requis pour ce genre de formation ?(j'aimerais vraiment connaitre votre opinion à vous).
En espérant que votre réponse sera positive, je vous pris d’agréer, Monsieur ,
l'expression de mes respectueuses salutations.
Jason BRIERE
bonjour Mr Leclerc,
Mon attention s'est porté sur cet artcicle car l'apprentissage est un sujet qui m'intéresse. L'idée pour des jeunes de 14 ans de s'orienter est une bonne chose d'une part par exemple pour des enfants qui savent ce qu'ils vont faire dans le furur.Donc c'est une opportunité pour eux d'aborder le monde du travail avec des acquis théoriques au centre de formation. Pourtant les jeunes ne sont pas tous décidés sur leur avenir et cela peut être une excuse pour "envoyer" les jeunes vers l'apprentissage en cas de difficultés scolaires. Hors les difficultés scolaires peuvent être dus à une lassitude, ennui aussi ce qui revient à ce que j'ai abordé précédemment. Il y a autant de points positifs que de négatifs sur l'apprentissage à 14 ans.
Libre à chacun de se faire sa propre opinion sur le sujet.!
bonjour Mr Leclerc,
Mon attention s'est porté sur cet artcicle car l'apprentissage est un sujet qui m'intéresse. L'idée pour des jeunes de 14 ans de s'orienter est une bonne chose d'une part par exemple pour des enfants qui savent ce qu'ils vont faire dans le furur.Donc c'est une opportunité pour eux d'aborder le monde du travail avec des acquis théoriques au centre de formation. Pourtant les jeunes ne sont pas tous décidés sur leur avenir et cela peut être une excuse pour "envoyer" les jeunes vers l'apprentissage en cas de difficultés scolaires. Hors les difficultés scolaires peuvent être dus à une lassitude, ennui aussi ce qui revient à ce que j'ai abordé précédemment. Il y a autant de points positifs que de négatifs sur l'apprentissage à 14 ans.
Libre à chacun de se faire sa propre opinion sur le sujet.!
Mes salutations.
Bonsoir Monsieur Leclerc,
Je comprends votre réticence à embaucher des jeunes e 1' ans. En effet, comme cela a été dit, ils sont encore en pleine période de croissance et je ne pense pas qu'ils soient suffisament mûrs pour rentrer directement dans la vie active. Le temps d'adaptation sera forcément plus long.
Je pense surtout que la place des jeunes âgés de 14 ans n'est pas dans une entreprise mais plutôt sur les bancs de l'école. Si n commence à ler dans cette direction, les jeunes seront de plus en plus attirés par l'argent et bon nombre d'entre eux voudront altérner école et entreprise. Ils finironts pas se lasser de l'école et rentreront plus vite dans la vie active. sur le terme, on aura forcément des jeunes qui auront de l'expérience mais n'auront pas assez de vécu au niveau scolaire pour apprécier l'enseignement dispensé et acquérir un minimum de théorie.
Je rejoins votre avis sur l’idée que l’apprentissage est aujourd’hui une formation intéressante pour les entreprises mais qu’elle ne doit pas concernée les jeunes de 14 ans.
Je pense que l’apprentissage permet aux jeunes d’acquérir de réelles compétences et expériences leur permettant ensuite de trouver un emploi plus facilement. Pour les jeunes qui savent exactement le domaine dans lequel ils veulent travailler, c’est un réel tremplin vers l’insertion sur le marché du travail.
Cependant, ce mode de scolarisation ne devrait pas concerner les jeunes de 14 ans. Comme vous le rappeler, les jeunes de cet âge ne disposent pas toujours d’une maturité importante et sont encore en pleine croissance. Je pense que cette intention est une façon de ne pas faire face aux réelles lacunes du système de l’Education Nationale Les jeunes, en raison d’une mauvaise orientation ou de l’absence d’orientation se retrouvent en difficulté. Aujourd’hui, il est clair que les jeunes sont mal orienté voire ne sont pas orienté ce qui fait que la plupart d’entre eux vont soit se retrouver en échec scolaire, soit se diriger vers des filières trop généralistes, à l’université.
Je pense donc que le travail ne réside pas dans la modification de l’âge à laquelle un jeune peut travailler mais dans l’amélioration de l’orientation scolaire. Les jeunes devraient connaître suffisamment tôt des secteurs où les débouchés professionnels sont possibles
Enfin, avancer l’âge de l’apprentissage est pour moi un retour en arrière en matière sociale et juridique. En effet, cela fait longtemps qu’il est acquis que les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent travailler !
bonjour je m'appelle jessica je suis en 4ème technologie et je vais faire 16 ans le 19 février 2008 et je voudrais travailler avec les personnes âgées c'était pour savoir si je pouvais ou pas alors vous pouvez me répondre le lundi; le mardi; le jeudi et le vendredi mais sa dépend des fois je vous préviendrer si jamais j'ai un problème merci
Bonsoir M.Leclerc,
Nous sommes deux étudiantes en Licence Pro GRH et nos voulons partager avec vous notre point de vue sur le sujet de l'apprentissage à 14 ans.
Tout d'abord, nous sommes en apprentissage dans une Université de la région parisienne et nous voulons témoigner de ce formidable cursus de formation qu' est l'apprentissage.
En effet, il est extraordinaire pour nous d'avoir la possibilité de préparer un diplôme d'enseignement supérieur par cette voie.Nous sommes véritablement indignées du mépris des enseignants et comme vous le dites si bien de leur "hypocrisie" vis à vis de l'apprentissage, qui contribue aujourd'hui à apporter une vision concrête du monde professionnel et un diplôme.
Concernant l'apprentissage dès l'age de 14 ans,nous pensons que son mode classique tel que nous le vivons aujourd'hui, est trop éprouvant et contraignant (rythme de l'alternance,exigeance du terrain etc.) pour un jeune adolescent de 14 ans.
Nous avons une vision de l'intégration plus axé sur l'information constructive.Il s'agit pour nous de ne pas laisser comme vous le dites à la fin de votre article, les enfants progresser dans le système scolaire sans avoir les bases requises pour chaque phase de progression, mais surtout de les orienter activement en leur proposant des rencontres professionnelles (passer quelques jours en entreprise, rencontrer des salariés en poste etc.).
Finalement, notre vision est proche de la votre mais nous pensons qu'il faut réellement intégrer une vision concrête du monde professionnel dès le plus jeune age dans l'école de demain .

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