
Getty Images©
Au niveau politique, le débat n’est déjà pas simple : faut-il contraindre à la vaccination les populations les plus exposées (femmes enceintes, personnes âgées…) ou seulement les professionnels de santé. Madame Bachelot est de cet avis. Ainsi que le docteur Michel Legmann, président du Conseil national de l’Ordre des médecins : «
Le corps médical a des devoirs particuliers : se vacciner pour être en état de prendre soin de ses patients, ne pas contaminer et se protéger. » (Le Monde, 20/10/09).
Faut-il encore aller plus loin et être encore plus directif. «
On a dépensé 1 milliard d’euros pour acheter des vaccins dont il va falloir rendre la consommation obligatoire si l’on veut qu’ils servent à quelque chose », dixit Jean-Claude Seys, fondateur de Covéa (groupe d’assurance mutualiste qui réunit MAAF, MMA et GMF). Personnellement, le propos me choque parce que pris en vertu de seuls critères financiers.
Mais recentré sur la seule problématique de santé, le projet de vaccination obligatoire a trouvé d’autres partisans qui mettent en avant l’argument moral : celui de la solidarité. « Refuser de se faire vacciner, n’est-ce pas faire subir à autrui les conséquences de sa propre contamination ? ».
C’est la conviction de plusieurs députés de la majorité, lesquels, il est vrai, doivent aussi assumer les aspects économiques de l’investissement réalisé par le ministère de la santé. Mais la thèse est défendue par nombre de médecins.
La question se pose aussi pour les décideurs économiques.
Vaste sujet, qu’en pensez-vous ?
24 Commentaires
A droite à gauche on lance des chiffres et proclame l'état d'urgence (Obama la semaine dernière). Mais outre le personnel médical, les personnes faibles ou sans couverture sociale, qui est vraiment concerné?
Les discours implacables invoquant le bien collectif et la moralité ont les odeurs d'une dictature sanitaire. Principe de précaution? Certes. Mais quels sont vraiment les risques?
A qui se fier?
Qui s'y frotte, s'y pique...
La vaccination peut entrainer des complications.
Certains ont chiffré le nombre de décès possible.
Comme il y a des risques , il faut donc proposer aux personnes qui le souhaitent un test de compatibilité avec le vaccin.
Cela existe mais ça coute cher!
ainsi que du groupe Malokoff médéric
Néanmoins, cela ne me choque pas que l'exercice de certaines professions soit conditionné par une vaccination.
Ensuite le fait d'être vacciné est une protection individuelle qui n'empêche nullement de transmettre le virus.
Dans ce domaine, le plus gros problème c'est que les 15 membres du Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig) qui conseillent le gouvernement et le "petit" monde de la santé ne sont pas totalement indépendants, car leur association, selon Le Parisien, est financée à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe.
À bientôt.
Individuel, bien sûr. Mais aussi collectif : le rôle du CHSCT dans chaque entreprise de France et d'Europe, est de prévenir, informer des risques à travers le métier exercé. L'employeur a même une obligation de résultats concernant la santé morale et physique de ses salariés (Article du CT). Ce rôle de l'entreprise ne concerne pas seulement que la grippe A : simplement, vu le plat médiatique, personne n'a d'excuses.
Tchao MEL
Une rectif sur mon mail précédent. Le vaccin n'étant pas obligatoire, les entreprises ne peuvent pas imposer une vaccination systématique. Certains DRH mettent en place des mesures de vaccination pour ceux qui le souhaitent. La même question peut se poser sur le port du masque en cas de pic important de contamination. La législation du travail, cependant, reste formelle concernant l'obligation de résultats concernant la santé morale et physique des salariés.
Mais rendre obligatoire le vaccin en entreprise,a un coût économique important toujours avantageux pour les délocalisations vers les pays proposant une main d'oeuvre bon marché... Je ne pense pas que ce soit le moment.
D'autant plus que certains salariés sont contre, voire même l'idée, de se faire vacciner...
Pas facile de trancher.
Tchao MEL
Telle est la question...
Par contre à l'échelle d'une nation, la grippe A peut se répandre comme une trainée de poudre dans les grands centres urbains où les contacts sont nombreux (le pire étant le métro) ce qui peut avoir des conséquences économiques graves. Il faut donc vacciner les populations à hauts risques de .. contamination pour éviter l'extension brutale qui deviendrait trés large de la maladie. Une diffusion controlée et lente sera parfaite pour tout le monde. Un peu comme le nucléaire quoi !!
A droite à gauche on lance des chiffres et proclame l'état d'urgence (Obama la semaine dernière). Mais outre le personnel médical, les personnes faibles ou sans couverture sociale, qui est vraiment concerné?
Les discours implacables invoquant le bien collectif et la moralité ont les odeurs d'une dictature sanitaire. Principe de précaution? Certes. Mais quels sont vraiment les risques?
A qui se fier?
Qui s'y frotte, s'y pique...
La vaccination peut entrainer des complications.
Certains ont chiffré le nombre de décès possible.
Comme il y a des risques , il faut donc proposer aux personnes qui le souhaitent un test de compatibilité avec le vaccin.
Cela existe mais ça coute cher!
ainsi que du groupe Malokoff médéric
Néanmoins, cela ne me choque pas que l'exercice de certaines professions soit conditionné par une vaccination.
Ensuite le fait d'être vacciné est une protection individuelle qui n'empêche nullement de transmettre le virus.
Dans ce domaine, le plus gros problème c'est que les 15 membres du Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig) qui conseillent le gouvernement et le "petit" monde de la santé ne sont pas totalement indépendants, car leur association, selon Le Parisien, est financée à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe.
À bientôt.
Individuel, bien sûr. Mais aussi collectif : le rôle du CHSCT dans chaque entreprise de France et d'Europe, est de prévenir, informer des risques à travers le métier exercé. L'employeur a même une obligation de résultats concernant la santé morale et physique de ses salariés (Article du CT). Ce rôle de l'entreprise ne concerne pas seulement que la grippe A : simplement, vu le plat médiatique, personne n'a d'excuses.
Tchao MEL
Une rectif sur mon mail précédent. Le vaccin n'étant pas obligatoire, les entreprises ne peuvent pas imposer une vaccination systématique. Certains DRH mettent en place des mesures de vaccination pour ceux qui le souhaitent. La même question peut se poser sur le port du masque en cas de pic important de contamination. La législation du travail, cependant, reste formelle concernant l'obligation de résultats concernant la santé morale et physique des salariés.
Mais rendre obligatoire le vaccin en entreprise,a un coût économique important toujours avantageux pour les délocalisations vers les pays proposant une main d'oeuvre bon marché... Je ne pense pas que ce soit le moment.
D'autant plus que certains salariés sont contre, voire même l'idée, de se faire vacciner...
Pas facile de trancher.
Tchao MEL
Telle est la question...
Par contre à l'échelle d'une nation, la grippe A peut se répandre comme une trainée de poudre dans les grands centres urbains où les contacts sont nombreux (le pire étant le métro) ce qui peut avoir des conséquences économiques graves. Il faut donc vacciner les populations à hauts risques de .. contamination pour éviter l'extension brutale qui deviendrait trés large de la maladie. Une diffusion controlée et lente sera parfaite pour tout le monde. Un peu comme le nucléaire quoi !!