SOCIÉTÉ
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Vers la fin du téléchargement gratuit ?
Deux décisions, concernant l'univers de la presse, sont relativement passées inaperçues, alors qu'elles illustrent un tournant dans la querelle qui oppose les zélateurs du téléchargement gratuit et les partisans de l'abonnement payant. 1) Tous les grands journaux dont les archives et les articles constituent une mine d'or inépuisable pour les chercheurs, les étudiants ou même les services de documentation des entreprises, ont commencé à tarifer leurs prestations sur le net. L'initiative avait timidement été lancée, l'année dernière, par le Télégramme de Brest. Elle est reprise aujourd'hui par Le Parisien, l'Alsace et les Dernières Nouvelles d'Alsace. Le journal Le Monde qui vient de re-maquetter son site, prétend encore maintenir la gratuité d'accès aux articles publiés quotidiennement, mais fait payer les recherches dans son service documentaire. Tous ces quotidiens ont le même problème : ils ont créé des sites dont la fréquentation augmente, mais les ventes en kiosques stagnent ou baissent. Sans qu'on puisse véritablement parler de transfert de clientèle, cette concurrence entre deux offres, l'une gratuite et l'autre physique et payante, ne peut plus durer. Le risque de cannibalisation de l'information par le web est réel. Une aubaine, certainement, pour l'internaute. Mais une faillite, à terme, pour les médias privés de recettes. La pratique de la tarification devient inévitable. La question n'est plus celle de la gratuité mais du niveau de prix acceptable par les internautes. Le bilan du premier exercice réalisé par le Télégramme de Brest donne une idée de l'effort pédagogique et promotionnel à réaliser : baisse d'audience de 75 % depuis l'instauration d'un accès payant, plafonnement du fichier d'abonnés à 700 clients... sans report, non plus, sur l'achat en kiosques. 2) L'autre illustration de cette problématique, c'est l'accord pour la cessation de la diffusion des dépêches de l'Agence Française sur le site « Google USA ». Google reprenait gratuitement les dépêches de l'AFP, estimant que ce référencement ne pouvait que valoriser l'audience et la notoriété de l'agence parisienne (une claque tout de même pour les services commerciaux de l'AFP aux USA !). L'AFP s'en est émue, a produit ses avocats et a repris son copyright. Il n'y aura pas de procès. Voilà qui est clair. Les opérateurs sont en train de prendre conscience de la nécessité de protéger leur fonds de commerce. 3) Jusqu'ici, la presse française et, plus généralement, le monde des médias ont toujours été relativement frileux dans le débat sur la tarification du net. Qu'il s'agisse du piratage ou tout simplement du téléchargement peer to peer d'oeuvres musicales ou cinématographiques, les rédactions ne se privaient pas de faire la leçon et de tancer les marchands. C'est toujours le principe de la liberté de l'internaute et de la démocratisation par le net qui prévalait dans toutes les prises de position. Mais puisque voilà leurs propres intérêts commerciaux et leurs fonds de commerce menacés, nos journaux vont peut-être comprendre que la défense du droit à la création vaut bien celui du consommateur (un comble, c'est moi qui le rappelle !). L'accès à l'info suppose avant tout que soient viables les métiers qui produisent ces informations. La gratuité est un mythe. Dès lors qu'une initiative exige salaire et investissement, il était démagogique de faire croire à toute une génération d'internautes que le service ne serait pas payant. Il existe des modèles de financement mixte faisant appel à la publicité, aux ventes de fichiers, etc... Ces pratiques peuvent permettre d'en diminuer le prix. Mais de toute façon il y aura paiement. C'est à cette seule condition que l'économie du net sortira de sa bulle idéologique pour nous éviter une deuxième catastrophe financière.
12 Commentaires
Rappeler leurs que s'acheter des journaux n'est plus a la porter de tous.tout simplement ! .Les riches doivent se resigner a ne plus gagner autant d'argent et apprendre a se rejouir de se qu'ils ont.Ou de faire avec et s'il sont moins cupide et egoiste,s'adapter. voila pour les patrons de presse .ils ont peur que bollore leur vol leur place!.
Et c'est vallable pour les majors avec la musique.
A bon entendeur,
salutation.
une autre chose.les francais a force de couper dans leur cout tout comme une entreprise competitive et reactive coupe dans se qui n'est pas indispensable.et si on continu a pleurer sur le sors de certain buisness on sert sort plus.
C'est la loi du buisness qui s'applique.De plus, de la presse gratuite sa na manque pas! et il vivent et on un site!. Les bar/presse/tabac devrait se ligué contre l'internet et revendiqué une redevence car a cause du net on ne vien plus acheter de journaux et donc plus de cafe ou autre et comme on leur achete plus de cigarette leur buisness va mal.
Desoler le business c'est toujours du business, c'est jamais personnelle.
C'est les mots qui me viennent.C'est pas a nous de payer pour leurs mauvais investisment, ils vivaient sans internet, nous aussi et un site c'etait de la pub gratuite pour eux, et l'occation de conquerir de nouveau client ou de mieux diffuser le travail de leur propre journaliste.De plus la pub devrai payer leur cout.Ils esperent tout simplement plus d'argent et ne tarderon pas a decouvrir qu'il n'est n'aurons que tres peu.Ou est le probleme doit t on payer pour la survie de toute les entreprises de la terre en bas de cycle economique ou de remise en question de leur buissness model ou pour celle qui on fait des mauvais investisments ou choix stategique?.
De l'info, on l'a deja paye avec la redevence tele, et la tnt ne va pas arranger leur probleme.La gratuite pure est peu etre un mythe mais que le consommateur pay au juste prix un service ne l'ai pas.Les textes ont ete ecrit le buisness existe, les journaux imprimer et distribuer.une bonne gestion vaut mieux qu'un appel au secoure ou au desastre!.et le must c'est que c'est nous seriont responsable.(avant tu n' achetait pas de jounaux maintenant comme tu as internet du doit en acheter!va t'il nous falloire des milice de l'info pour scanner les journaux et la presse pour rendre l'acces a l'information a celui qui veux bien la lire en dehors de la clientelle habituel.la presse seras t'elle sur le P2P prochainement.
A mon avis, même si beaucoup de quotidien se tourne vers le paiement des articles en ligne, il y aura toujours des sites où l'information sera gratuite. Je pense par exemple au sites des journaux de france 2 et france 3. En effet le service public est financé par la redevance, et on ne peut pas demander aux gens de payer 2 fois les journalistes une fois pour la diffusion d'un reportage à l'antenne et la seconde pour la version écrite sur le net. Au mieux je crois que la presse va se tourner vers la diffusion de publicité pour pouvoir accéder à un article publié sur le web, au final le cout engendré par la pub sera répercuté sur le prix d'achat de l'article en magasin.
On pourrait imaginer le même principe pour le téléchargement de musique cela permettrait de limiter les dégats?
Alors que de nombreux consommateurs dénoncent le téléchargement payant sur Internet, ces mêmes personnes dépensent chaque mois beaucoup d'argent pour agrémenter leur téléphone portable d'une image téléchargée ou d'une sonnerie musicale ! Paradoxe ? Certainement, comme ces artistes qui scient la branche sur laquelle ils sont assis en prônant le téléchargement illégal. Mais le problème n'est pas politique. Il s'agit tout simplement de marketing, avec d'un côté une industrie qui a su gérer son offre (les opérateurs) et de l'autre, des majors qui ont laissé le champ libre à Napster et à ses avatars, faute de pouvoir organiser une offre payante de qualité comme a su le faire Apple avec iTunes -et je sais de quoi je parle-. La responsabilité première leur incombe et elles le payent chaque jour très cher. Mais cessons de crier au loup quand, dans le même temps, on accepte de payer très cher le même service sur un autre support !
une question est tu equiper 100% apple?peut tu me dire si sa marche autan qu'ils veulle bien le laisser endendre
i tune j'connais et j'croi vonlontier que sa marche.
mais le prix n'est pas encore adapter a une consomation reguliere de musique ainsi qu'a sa propagation et est loin de concurencer le P2P
pour les sonnerie faut etre con pour s'en acheter et de plus sa s'echange donc avec 1 sonnerie acheter on peut la donner a tout le monde.donc pas trop de difficulter a en avoir.
et oui le marketing marche les ado se fond griller leur forfais avec ses sonnerie et autre et les parent paye.
sa leur fait un complement de salaire sur une filliale et comme tu croi que tu fait une bonne affaire a 1 euros la musique contre 3 euros pour une sonnerie.ils ont gagner.
diviser pour mieux reigner.
C'est juste des personnes que la societe a rejeterou n'a pas su accueillir et leur donner la possibiliter de griller un peu le systeme ne leur ferai pas de mal (inutile de rappeler que le SDF paurrai apporter bien plus que des sonneries mais le SDF n'est pas tres populaire surtout au niveau des ado qui serai les premiers donnateur si ils fesaient connaissance avec NOTRE (puisque je l'aurai rencontre en allant faire mes courses) nouvel ami le SDF. Comme les gens y trouveront un service et surtout un interet ils donneront plus et plus facilement. Meme si on peut pas le DIRE officiellement, mais que rien ne vous empeche de le FAIRE officieusement.
a bon entendeur.
salutation.
Pour les sonneries et autre connerie, vu les pubs tele, sa marche (pour l'instant). Je parle pas des jeu SMS.Je mettrerai une note decu dans la lettre pour la musique que je vais vous envoyer.
Techniquement vous avez l'esprit 68 meme si se qui suit n'est peut etre pas dans l'esprit 68.Imaginon et c'est pas trop dur qui vous avez un SDF devant vos 500 centres.(sans compte les eglises et tout les autre endroi).Vous les equiper en fuine,sous marin,discretement d'un portable et d'un forfait SMS et une petite note sur se qu'il va pouvoir en faire.(pas tres cher).
Le P2P c'est avant tout de l'echange entre des personnes qui n'ont pas la possibilliter de se rencontrer et qui n'ont pas de but lucratif.
La mandiciter est toujour autoriser mais reglementer.Lorsque l'on donne des sous au SDF on a aussi le droit de lui parler et cela meme si on lui donne pas de sous.
Donc une fois le SDF rencontrer sa devient une connaissance avec qui on peut discuter et comme par hasard de musique et s'echanger des sonneries puisque tout comme moi il est collectionneur de sonnerie d'actualite (Les SDF peuvent avoir des hobby!). Et vu sa situation et ma sympatie pourquoi pas lui faire un don apres notre discution mais pas pour le service car mon nouvel ami (SDF) n'est pas un commercant et n'a pas interet a le devenir vis a vis de la loi.
Il y avait un excellent article de Daniel Cohen cette semaine dans le Monde sur ce sujet. Il parlait plus particulièrement du téléchargement musical. Malheureusement, l'article est désormais payant !
L'article soulevait davantage d'interrogations qu'il n'y répondait :
1) Les interrogations actuelles sur Internet sont récurrentes dès lors qu'émergent des nouveaux procédés technologiques : on pensait que la radio, gratuite, tuerait le disque ou que la télé, gratuite, tuerait le cinéma. Ce ne fut pas le cas. Pourquoi Internet tuerait-il les journaux papier ?
2) Il se demande si la gratuité est une question d'âge (on ne paye pas parce qu'on est jeune et qu'on n'a pas le sou) ou une question de génération (ayant découvert la gratuité, on ne se résoudra pas à payer même en vieillissant).
3) Il considère qu'Internet est une formidable occasion pour élargir l'offre. Les labels indépendants, comme les nouveaux journaux, n'auront plus à lutter contre les formidables budgets promotions des majors.
Il y avait d'autres points, mais je ne m'en souviens plus vraiment.
En conclusion, il considérait qu'on ne mesurait pas encore le potentiel d'Internet. De quelle manière va-t-il modifier les modèles traditionnels ?
# mon blog
A la base les chercheurs américains, qui ont développé internet, avaient pour but de créer un moyen de transmettre des infos entre laboratoires et universités, et sans objectif spéculatif sur l'outil web. Aujourd'hui si on nous fait payer l'information cela me semblerait aller contre l'idée de base des créateurs.
Un des problèmes de la presse c'est d'interessé son lecteur de la 1ère à la dernière page. Malheureusement en lisant le télégramme, j'avoue ne pas être interessé par l'actualité des villes autre que Brest et Douarnenez, ni par les cours de la bourse, les pages peches et agriculture, sans compter les pages de publicité pour rappeler que j'ai le "pouvoir" plutôt que la possibilité d'acheter tel produit moins cher chez tel distributeur le jour de parution. Autrement dit je paie très cher le quotidien dont je vais lire 10 à 20% des pages. Si c'était moins cher peut-être qu'il y aurait plus de monde à acheter, plutot que de continuer à augmenter le prix et que de - en - de monde achète?
GUY, je voudrais pas être trop méchant envers i-tunes et apple, mais il propose une offre incomplète de fichier musicaux puisque je n'y ai pas trouvé ceux qui m'intéressait moi, pas plus que je ne les ai trouvés dans les magasins FNAC ou ESPACE CULTUREL du Finistère puisqu'ils ne sont pas référencés et donc pas commandable...
J’ai pris bonne note de tous vos commentaires. Je malaxe tout ça dans ma tête ce week-end et vous réponds lundi ou mardi.
J'ai très récement pu faire l'acquisition d'un ordinateur dépourvu de tout systeme d'exploitation dans une de vos enseigne : Soyez en remercié
car j'ai pu y installer Linux sans m'affranchir de ce que beaucoup considère comme un déli de "vente lié" à savoir la vente forcée de windows avec chaque pc.
Etant un fervent utilisateur de logiciels Libre sous licenec GnU/GPL. J'ai trop souvent le regrêt de constater que les excelents logiciels que j'utilisent sont trop méconnus du seul fait qu'ils soient "gratuit". C'est très domage car faute de vitrine, de conseils, de suport ni de garantie ces logiciels restent marginalisé à destinations de geek avertis.
J'aimerait beaucoup voir mes chers logiciels Libres distribué dans vos enseignes.
En effêt rien ne s'y oppose :
La licence libre GNU/GPL otaurise la commercialisation de logiciels.
D'ailleur il est moins idiot d'de payer pour un logiciel gratuit que de voler un logiciels payant. ;-)
En y prenant le temps de la reflections les avantage sont multible : marge facile à évaluer la matiere première initiale ayant un coup proche de zéro. Le prix de vente final pourrait tenir compte des frais, des marges de vente et reversement aux associations et fondations en faveur des logiciels libres.
Promouvoir le logiciels libre est un acte philantropique. Le miliardaire sud-Affricain Mark Shuttleworth a déjà inverti dans le logiciels libre en parainant le développement du systeme d'exploitation Ubuntu.
Serait-il possible que la france est elle aussi son mecène ?
merci d'avoir prêteé un peu d'attention.
Veuillez aggréer cher monsieur , l'expressions de mes sentiments distingués
Hubert