Une grande conférence sur les questions géopolitiques et géo-économiques organisée avec NEOMA et l'IRIS

Rupture de la chaine d'approvisionnement à cause de la Covid, crise de l'énergie suite à la guerre en Ukraine, effets d'El Niño ou du changement climatique sur les récoltes : les questions géopolitiques et géo-économiques s'imposent à tous les décideurs économiques et pas seulement aux diplomates !

Quelle que soit la taille des organisations ou les marchés sur lesquels ils opèrent, ils sont vite rattrapées par les événements internationaux. C’est pourquoi j’ai la conviction que nous devons davantage rapprocher le monde de l’entreprise et celui de l’expertise géopolitique.

NEOMA Business School, pépinière de nos futurs managers et l'IRIS, qui est à la fois école et centre de recherche (think tank en grand breton 😄 ) ont parfaitement compris cette nécessité. Leurs équipes pédagogiques ont pris l'initiative, sous la forme d'un premier colloque pour un round destiné tant aux chefs d'entreprises qu'aux étudiants. On a commencé par plancher sur deux sujets majeurs :

- L’énergie et les matières premières : état des lieux et perspectives, avec Salvatore Berger (Policy Officer à la Commission européenne), Emmanuel Hache (économiste-prospectiviste à l'IFP/Energies Nouvelles), Alice Vieillefosse (GravitHy), et Julia Tasse (programme climat énergie sécurité chez IRIS),

- La souveraineté alimentaire, avec Sébastien Abis (Club Déméter), Lorine Azoulai (CCFD-Terre Solidaire) et Edouard Piens (InVivo).

A l’heure où le gouvernement présente un projet de loi sur la souveraineté agricole, nous étions vraiment dans le sujet ! Avec un public captivé !

Avec les chercheurs autour de Pascal Boniface, directeur et fondateur qui vient de me missionner pour cette tâche à l'IRIS, et Delphine Manceau, notre hyper active DG de NEOMA, nous pensions à cet événement depuis longtemps.

C’était la première édition mais ce n’est que le début, nous voulons décloisonner les réflexions sur les concepts de souveraineté, de coalition d'intérêt, d'interdépendance ou d'alliance, dont les mots peuplent tous les discours publics en ce moment.

Il faut offrir aux décideurs la possibilité de se les approprier et d'en jauger la pertinence vue de leur métier, de leur environnement... Beaucoup de travail et d'échanges en perspective. J’ai hâte !