HVO 100 : quand un carburant écologique est taxé comme le gazole !

Carburants alternatifs bas carbone, e-fuels de nouvelle génération ou mobilité électrique : faut arrêter d'hésiter et de louvoyer !

Parce qu'il n'y a pas de modèle définitif, parce qu'il ne faut ni procéder par injonction, ni faire demi tour, c'est dans l'expérimentation, la complémentarité et la diversité des alternatives qu'on avancera.

Les automobilistes - les "usagers" - sont évidemment perturbés par les débats parlementaires récents sur la hausse (remisée ?) de la fiscalité des carburants bas carbone... Tout comme les réticences professionnelles sur le planning du passage à la mobilité électrique.

Quelles que soient les opinions politiques de chacune et chacun, il faut savoir tenir un projet collectif dans la durée... Il n'y a pas de mauvaises motivations, on doit embarquer tout le monde, toutes les corporations (agriculteurs, transporteurs, industriels) et bien sûr les collectivités territoriales.

Oui, toutes les solutions disponibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre doivent être accessibles aux automobilistes ! Qu’on parle de véhicule particulier ou de transport logistique. 🚛

Chez E.Leclerc, depuis un an, Siplec propose à tous les transporteurs de l’enseigne de remplacer le gazole par du HVO 100♻️ : un carburant alternatif issu du traitement de déchets organiques, produit en Europe, qui permet de réduire jusqu'à 90% les émissions de CO2 par rapport au gazole. Le tout sans changement de moteur, de maintenance ou de performance.

Plus de la moitié des camions qui livrent E.Leclerc utilisent désormais ce carburant alternatif issu de l’économie circulaire !!

Or, voyez-vous, on nage en plein paradoxe. On a le droit en France de vendre du HVO à la pompe depuis juin 2024. Mais il est taxé au même niveau que le gazole alors qu’il permet une vraie réduction carbone ! On marche sur la tête, je vous dis !

Le HVO 100 est poussé partout en Europe, mais reste trop cher (because taxes élevées) pour les transporteurs français. Or pour embarquer les professionnels et les automobilistes dans la transition écologique, son prix doit être soutenable.

Fi des dogmatismes, il est urgent d’arrêter d’opposer les technologies. Donnons accès aux solutions bas carbone immédiatement disponibles à toutes les professions !