Pourquoi la fin du ticket de caisse est repoussée
La fin du ticket de caisse papier est repoussée. C'est la ministre Olivia Grégoire qui a ainsi relayé nos craintes face à l'irritation de certains consommateurs qui ont besoin de la sécurité représentée par cette "facturette" qu'on peut relire en famille.
Je trouve que c'est une bonne chose ! On garde le principe de supprimer le "trop de papier", mais on s'adapte aux clients.
Oui, Leclerc et les enseignes de distribution sont en train de prendre un sacré virage. Celui de la décarbonation, de la dépollution et la chasse au gaspi.
Une des priorités, c'est vraiment de s'attaquer à l'immense gâchis de papier qu'on arrive pas suffisamment à recycler et qui est polluant en amont comme en aval. Il faut s'engager radicalement contre toutes ces formes de gaspillage, mais il faut tenir compte des souhaits ou des difficultés des clients. On ne peut pas se contenter de dire : "On vous envoie un mail !".
Internet, c'est quelquefois plus compliqué qu'on ne le croit, et pas seulement pour les ruraux ou les personnes âgées (je trouve cette focalisation un peu condescendante à l'égard de ces personnes qui, en fait, ne sont pas les plus "manchotes" sur le Web). Mais oui, tout le monde n'a pas la même facilité face à l'écran.
Et puis, les prix augmentent vite en ce moment, et quand on vient dans un hyper avec un budget préalablement discuté en famille, la consultation du ticket de caisse permet très rapidement de savoir si on s'est "fait avoir" ? , si on a été trop tenté, ou s'il y a des erreurs. Pour certains clients, c'est plus rassurant d'avoir le ticket pour poser des questions aux collaborateurs du magasin.
Interpellés dans les médias, on nous demande de prendre très vite des mesures radicales. Je ne conteste pas l'urgence écologique. En l'occurrence, on y va vite et massivement, comme pour le prospectus non-adressé. Mais il faut accompagner ces mesures et prendre le temps d'expliquer pour que les clients ne soient pas perdus ou irrités.
4 Commentaires
A-t-on regardé l'ensembles des éléments avant de les supprimer ?
Outre l'erreur possible de la caissière, il existe des tas de raisons de vérifier son ticket.
La non-correspondance des prix affichés dans les rayons, avec ceux de la caisse, en est une.
Miser à jour fichier.
Promotions en rayons, mais pas en caisse..........
Si, si, cela arrive !
Bref, vive le papier!
Les erreurs restent nombreuses dans le commerce physique.
Elles existent de même sur le dématérialisé mais sont d'un autre ordre lsq les sites ne donnent pas accès aux archives clients et archives des prix affichés.
Supprimer le papier au delà de l'aisance avec les techno doit permettre aux parties et avant tout au client de d'assurer que les termes du contrat sont intangibles au moment du deal mais aussi après tant sur la qualité, la quantité et le prix.
Sinon qq grands sites, il est très peu de marchands qui proposent des outils transparents, ergonomiques et fiables dans le temps capables de garantir une visibilité sur les prix.
Nous passons le décalage entre le moment t et le moment t+1.
Comment démontrer qu'il y a eu 3 bip pr 1 EAN....
Bref, en terme de charge de preuve, un gouvernement et une justice qui reste réticente sur les outils de la toile après même l'avoir combattu... Voudrait nous informer que pr les tickets, il n'y a pas de PB...
Huummm, étrange la stratégie.
Supprimer ? Ok et bien sûr mais donnons ns les bases de données des fseurs en accès, les images et les outils et les sav éventuels (voir ici par exemple le PB des opérateurs telephonie et leur capacité à noyer tout poisson ou qq sites où le recours a un sav est juste un très gros parcours de combattants surentrainé)
Où est la démocratie ? Où seraît le mal de demander ce que veut le client et en toute transparence ?