CULTURE Actus - Débats

Musique, cinéma sur internet : les limites et le prix du téléchargement

img_blog_160106_mp3 Vendredi soir, Guillaume Durand inaugurait la nouvelle formule de « Campus » (France 2). Il y recevait notamment Alain Bazot (directeur des publications Que Choisir), Jean-Jacques Annaud, cinéaste, et la chanteuse Zazie. Thème du débat : téléchargement, qui doit payer ? - Alain Bazot défend la licence globale (et non pas la « gratuité », comme on lui en prêtait l’intention). Il plaide pour la libre copie à des fins privées, la répression des seuls pirates professionnels, pour un abonnement forfaitaire (licence globale) et un système de redistribution au prorata des titres (par auteur). - Jean-Jacques Annaud conteste : « Au tarif proposé, la licence globale, c’est quasi de la gratuité. La production cinématographique est devenue une industrie lourde. Elle se rémunère sur toute une déclinaison de produits commerciaux (recettes en salles, passage sur TV partenaires (TF 1 ou Canal +, co-investisseurs), diffusion des DVD et droits dérivés, etc…). Une industrie qui ne fait pas seulement vivre des auteurs, mais des milliers de salariés. Avec des écarts de coûts considérables selon les films. Pas question donc de forfaitiser. Chaque œuvre a droit à rémunération pour ce qu’elle est ». - Zazie (qui n’a pas beaucoup pu s’exprimer) dit la même chose. J’ai trouvé que les arguments d’Alain Bazot contre les plates-formes de téléchargement légal n’étaient vraiment pas crédibles. De toute façon, on n’échappera pas, quel que soit le mode de paiement, à un système de répartition, donc à une forme de contrôle. 1) Les arguments de circonstance…contre le téléchargement légal Pour beaucoup de Français, les productions culturelles sont chères (versus pouvoir d’achat) : « les majors se sucrent, les auteurs touchent peu par rapport à la marge des producteurs et des diffuseurs, les maisons de disques deviennent des sociétés financières, ne prennent plus de risques (jeunes auteurs), multiplient les compils, profitent du système, etc… ». Bien qu’excessives, toutes ces accusations contiennent une part de vérité et expliquent en partie le marasme du marché des CD. Pour autant, peut-on (en réaction) plaider la gratuité, ou encore ramener le débat aux seules nécessités de rémunérer l’auteur en faisant fi de l’économie générale du disque ou du cinéma. Et surtout, peut-on tirer argument de l’immaturité d’un marché en pleine gestation pour refuser le téléchargement payant ? A mon sens, non. Et c’est ce que je reproche à Que Choisir. A. Bazot dit en quelque sorte : l’offre actuelle est trop pauvre. Elle n’est pas assez diversifiée. Pas question de rémunérer des sociétés de téléchargement (disques et cinéma) dont le catalogue est si médiocre ! ! ! Pour moi, c’est vraiment un mauvais procès. a) D’abord, parce que cette offre est encore naissante, fragile et qu’évidemment elle va s’étoffer. b) Malgré ce que dit Que Choisir, le modèle économique sur lequel s’appuient les plates-formes de téléchargement est encore non rentable. A 0,99 € le titre (plus copie privée autorisée), il n’y a pas de perspective d’équilibre. Même la Fnac n’imagine pas retrouver ses petits avant 5 ou 6 ans. c) Sans être pléthorique, l’offre commence sacrément à s’étoffer… Si l’on se réfère aux dix sites les plus prisés (itunes.fr, fnacmusic.com, virginmega.fr, etc…), plus de 600 000 titres sont déjà en ligne. d) Enfin, si l’on considère le catalogue mondial potentiellement disponible, on est certes loin du compte. Mais après tout, soyons objectifs. Pour qui habite en province dans une ville de moins de 50 000 habitants, l’offre téléchargeable est déjà cinquante fois supérieure à l’offre des meilleurs disquaires des années 90. L’offre de films y est mille fois supérieure à ce qu’on trouve (avec une durée très limitée) dans les meilleures salles, et dix à quinze fois supérieure aux titres présents dans les vidéoclubs. Arrêtons donc de faire la fine bouche. Les libertaires du net seraient-ils devenus les premiers aliénés de la société de conso. Ca me fait penser à ces gosses qui, dans nos magasins, poussent les parents à acheter les iPods les plus chers au motif qu’il leur faut « à tout prix » 4 000 titres téléchargeables, sinon rien. Le marché en ligne va évidemment dupliquer encore tout ça. D’autres sociétés de téléchargement vont voir le jour. Les catalogues vont s’étoffer. Encore faut-il que les opérateurs trouvent un intérêt à investir. Ce ne sera certainement pas le cas si le marché n’est pas rentable. 2) La rémunération au prorata des ventes ou des audiences a) Une fois acquis le principe du téléchargement payant (c’est pas gagné), la question du mode de paiement importe finalement assez peu. Facturation à chaque téléchargement ou paiement forfaitaire…l’important, c’est que la rémunération couvre les frais. Qu’on se le dise, sur le long terme, personne ne vendra à perte ! Les internautes doivent cependant être cohérents. Si l’on veut des catalogues diversifiés, il faudra bien que le prix du téléchargement (forfaitaire ou pas) intègre la possibilité de mettre en ligne des productions artistiques à coût marginal élevé ou (autre manière de le dire) avec des potentiels d’audience moins grands (œuvres d’avant-garde, plus élitistes, moins grand public, de recherche, etc…). Comment atteindre cet objectif sur la base d’un forfait moyen identique. Quel intérêt à enrichir un catalogue, à prendre des risques sur des titres à faible rotation, si tout le monde reçoit la même base forfaitaire ? Comme Denis Olivennes, PDG de la Fnac, je ne crois pas à la compatibilité du système de la licence globale (du forfait) avec la défense de la diversité culturelle… A débattre ! b) Jean-Jacques Annaud, Zazie et tous les artistes espèrent bien vivre de leurs créations. C’est normal et souhaitable. Quel que soit le mode de paiement, il faudra bien réallouer ces sommes en tenant compte des écoutes accordées à chaque auteur. Dès lors, on n’échappera pas au problème de « relevé de compteurs ». Techniquement, comme je le disais dans ma note du 6 janvier, ça ne pose pas de problème technique majeur. Les plates-formes de téléchargement légales s’y sont engagées. Les sociétés éditant les logiciels et régissant les échanges peer to peer…n’ont aucun argument juridique, ni technique, pour se soustraire à cette obligation. Encore faut-il que les internautes, rebelles à cette idée qu’ils assimilent à un contrôle, acceptent ce qu’ils croient être une atteinte à la liberté. La préservation de toute liberté de création…vaut bien cette exigence comptable (que, paradoxalement, on a bien fini par accepter pour tous les paiements CB, y compris sur internet ! ! !).

22 Commentaires

La licence globale ne me parait évidement pas être le meilleur moyen de rémunérer les artistes, car si je ne me trompe quelque soit le nombre de titre téléchargé dans le mois avec cette solution l'internaute paie la même somme. Donc plus l'internaute télécharge plus la rémunération de l'artiste sur chaque titre diminue...
Le téléchargement à 1€ n'est pas rentable pour les maisons de disque, mais ne vaudrait-il pas mieux baisser les prix et que les internautes paient plutot que de se servir gratuitement? Un album, c'est entre 12 et 15 titres donc à 1€ le titre c'est l'équivalent d'un CD neuf et en promo alors qu'il n'y a pas les photos et l'habillage... En échange il vaut évidemment augmenter les sanctions financières à l'encontre des contrevenants.
D'autre part les petits labels mettent également leur production en ligne. Les prix sont au dessus de 1€ c'est un peu pénalisant mais c'est agréable de penser que bientot je pourrais trouver les musiques que je ne trouve pas chez les disquaires de province. Mais pour réduire les frais de fonctionnement de ces plates-formes de téléchargement pourquoi les professionnels du disque ne pourrait-il pas s'associer pour créer une plate-forme commune?
Enfin un autre problème se pose je crois c'est l'enregistrement en direct des programmes à la télévision et à la radio. En effet, je paie la redevance donc je paie une partie des droits d'auteurs lorsque celui-ci passe dans une émission du service public, à défaut je suis soumis à la publicité des médias privés. Et si j'enregistre numériquement le tour de chant de l'artiste via mon PC et que je le transfert sur mon baladeur numérique quelle est la punition?
Offre naissante, vraiment ?
Cela fera 8 ans cette année que le P2P existe. Le marché est mature. Nous l'observons sous sa forme finale. Et ce n'est pas très flatteur pour ceux qui en tiennent les rennes.
Quant à la licence globale, prenons le problème dans le sens inverse au sens habituel : si on criminalise le P2P, que feront les utilisateurs ? Regardons le passé : qu'ont-il fait lorsqu'on a interdit Napster ? Il sont passés à Kazaa et Imesh. Qu'ont-ils fait lorsqu'on s'est attaqué à Kazaa et Imesh ? Ils sont allés sur Emule et Bittorrent. Que feront-ils lorsque l'on surveillera massivement le P2P ? ILs passeront à des systèmes insurveillables basés sur des cercles de confiance ou sur la méfiance comme Freenet, Mute, Ants, Nodezilla, Napshare ou Waste. Le piratage ne s'arrêtera pas, et on aura perdu la dernière occasion de rémunérer les artistes.
Une licence comme la licence globale est le seul et UNIQUE (j'insiste sur : UNIQUE) moyen de rémunérer les artistes à partir du P2P. POINT.
Donc :
- on ne peut arrêter le piratage
- on peut rémunérer les artistes à partir de ces échanges
Se pose la question : veut-on rémunérer les artistes, ou préfère-t'on ne pas les rémunérer ?
Je ne vois pas comment on pourra arreter les "piratage" dans un systeme aussi mature que les mp3 a l'heure actuelle. L'industrie electronique se permet de vendre des lecteurs mp3, des autoradios mp3, des lecteurs divx, et j'en passe... Or les divx se trouvent en majorite sur le P2P...
Passer un CD audio en format mp3 est aussi facile que de copier un fichier. Bref le monde numerique d'aujourd'hui pose probleme pour la remuneration des artistes car le format sous lequel ils diffusaient est totalement volatile, contrairement a un disque, une bande magnetique...
Je suis personnellement pret a payer un forfait pour le telechargement, que ce soit 5, 10 voire 15 euros par mois. Neanmoins il faut aussi voir ce qu'il se passe chez nos voisins.
En effet si, par gouts musicaux je ne veux que de la musique americaine et que le P2P est autorise la bas, pourquoi je paierai en France pour remunerer des artistes que je n'ecoute pas?
Voila un vrai debat qui ne fait que commencer, que le gouvernement fait avancer lamentablement.
Au fait, les reseaux actuels sont capables de bloquer les paquets venant du P2P garce a des logiciels assez simples et qui existent deja, mais cela va a l'encontre de l'offre haut debit de tous les operateurs... Qui a la plus grosse part du gateau finalement??? Peut etre les FAI tels wanadoo, Free?? Ou pire encore les newsgroups de Free qui permettent de telecharger des divx en moins de 30 min tout cela gratuitement uniquement si on est abonne a Free (Wanadoo par exemple bloque ces paquets...) Bref le debat risque d'etre houleux dans un marche ou finalemnent, si les majors de la musique sortaient de bons disques et de bons artistes, il n'y aurait peut etre pas de debat...
Je n'ai peut être pas tout compris mais je perçois plusieurs paradoxes dans la mise en place de cette licence globale.
Elle ressemble fortement à cette taxe sur les CD vierges. On a inventé une taxe sur un support pour compenser les méfaits de la copie pirate d'oeuvres artistiques. Au final, une entreprise comme la mienne paye cette taxe alors qu'elle utilise ces supports pour enregistrer sa propre production intellectuelle. Dans le même ordre d'idée, comment va t on distinguer l'échange de fichiers personnels (Home video, freeware, ...) et la distribution de produits commerciaux.
Techniquement le P2P ne sert qu'à échanger des fichiers entre particuliers. Il est vrai que parmi ces fichiers il y a en majorité films et autres productions musicales. Mais là où la licence va autoriser le téléchargement d'oeuvres protégées, va t elle en autoriser la copie initiale ? Le piratage ne commence pas au moment où l'on démarrage Emule et consort. Il démarre au moment où on rippe un CD/DVD, où on filme en salle, où on détourne des produits destinés à la rédaction d'article de presse...
L'offre des FAI aujourd'hui s'articule autour de produits de type forfait. Pour X euros, on vous sert du haut débit, le téléphone, la télévision et d'autres services. Il est de plus en plus difficile de trouver une offre significativement moins cher limitée à un seul de ces services. Qu'en sera-t-il avec la licence globale? Les FAI seront bien obligés d'augmenter leur tarif. Je les voit mal offrir la possibilité à leurs abonnés de choisir entre une offre sans licence et une offre avec (surtout avec une différence de 30% sur le prix). Qu'en penseront ceux qui ne souhaite pas laisser leur PC allumé toute la journée pour récupérer des oeuvres qu'ils ne prendront même pas le temps de consommer ?
Pour conclure et rebondir sur le commentaire de Guillaume C., il ne faudrait pas oublier que le P2P n'est qu'un moyen de transport. Taxez le, limitez le, interdisez le, et le piratage (le vrai) trouvera un autre moyen pour prospérer tranquillement.
Je partage votre analyse. Les arguments avancés par Que Choisir n'ont aucun sens économique, ni dans la chaîne de valeur actuelle (le gros du CA sur la vente de CD) ni dans celle qui se met progressivement en place (de plus en plus de CA sur les aspects "dérivés").
La licence globale est à mon sens une aberration logique.
Le problème tient aussi à la réticence de l'industrie musicale à considérer les opportunités de la transformation qu'elle vit. Rappelons-nous combien Pascal Nègre était CONTRE itunes.fr à son lancement... Aujourd'hui il reconnaît que "la baisse des ventes de CD sera compensée par le téléchargement payant" (Le Figaro d'hier)... Il n'y a que les imbécilest etc.
Mon avis, si ça vous dit ;-) :
Première partie
Deuxième partie
Le probleme c'est que ceux qui en discutent ne connaissent pas grand chose au fait ...comme dab.
Moi client lambda, connecté depuis 5 ans chez free, payant 30€ donc...expliquez moi ce que je peux bien foutre de cette connection si je ne peux pas echanger ce que je veux ( ce que je veux hein!) (les videos de mes fesses en chantant la javanaise); Pourquoi je payerai une surtaxe alors que je paye le maxi?
Tout le monde se focalise sur le mp3 bien, alors ce que c'est le mp3? Un logiciel de compression de fichier son. Bien. C'est aussi un logiciel avec un brevet deposé il y a quelques années par Thomson et chepuqui, l'utilisation du logiciel a toujours été libre, ce sont les fabriquants de matériel( baladeur,autoradio,lecteur dvd...) qui eux payent le droit d'afficher le petit logo "mp3" sur la facade de l'appareil( obligatoire m^me) et là je peux vous dire que ça tombe la cagnotte avec les milliards d'appariels fabriquées...
Alors vous savez les artistes hein....
Et puis cette "licence globale" c'est qdm bien franco français...
Les français ont du mal à encaisser que le www en a rien a foutre de cette bande de bouseux et de ses chanteurs...Les petits malins sentent juste une mane qui risque de leur passer sous le nez.
Pour l'instant tout le monde fait semblant de ne pas sentir comme ça chlingue cette histoire de licence.
Faudra que l'on m'explique de quel droit pourait-on interdire à un groupe de musiciens Nigerien, de mettre leur musique en ligne afin de la faire connaitre mondialement( j'insiste sur MONDIALEMENT) et de quel droit les petits malins de la sacem vont prendre des droits sur cette musique mondialement diffusée sans jamais redistribuer la bicaille. Je dis bien jamais car techniquement c'est bien entendu impossible.
Autres cas de figures: Je suis artiste ( si si) je donne ( partage) mes creations ( restons dans la musique) en ligne...Bien. Je fais un super tube...trop fort , la diffusion à fond la caisse, moi je suis content content et c'est tout . Voila je ne demande pas autre chose. Etre content. Alors en quoi ca concerne la sacem? Et si je meurs dans la nuit? Ben pour l'instant mon morceaux reste éternelement en ligne...tant que quelqu'un le mettra en partage et ca peut etre au fin fond de la mongolie sur un vieux pc qui se connecte une fois tout les 6mois.
Je voulais juste dire que le WWW est mondiale et ce que raconte Zazie ne m'interese que tres peu ...voir pas du tout.
Je sais que des artistes ont manifesté ( bien mollement) samedi soir sur la deux contre la licence globale...je peux les rassurer toute la petite mafia de la variete fr , je n'ai jamais teléchargé ou copié un seul de leurs morceaux. Jamais jamais et même que je me demande comment faire pour ne plus jamais les entendre... Ca va bien les chanteurs morts...Mais c'est comme dans la vrai vie...les vieux n'aiment pas trop la nouveauté qui rapporte rien.
Encore un detail: bien entendu tout ca passe par Internet Expoler et Microsoft...La clientéle Mac et Linux est tellement negigeable.
Et puis dessous encore les fameux "brevets logiciels"...Eh Eh prends nous pour des cons MR Nègre...Tout ça c'est le meme tabac.....gros pognon.
1/ Le mp3 divx ne sont pas, pour la plus par, de meme qualité que l'original.
2/ Le cout des structures et societe. En vrai pas besoin d'eux. Le reseau et les moyens sont deja la.
3/ Le forfait? Faut y arreter avec les forfaits a tout va? sa devient comme les rond point et leur interet lucratif et stratigique! Et la c'est trop bizar comme proceder, les consomateur ne seront pas ou va l'argent, mais celui qui a l'argent c'est se que tu ecoute.
4/ Remunerer l'artiste OK. Chacun remunere l'artiste comme ils veux.Les artistes ou debutant artiste crer un site de diffution info remuneration et se diffuse volontairement sur le peer to peer, volontaire d'office pour les vrai artiste. Zazi recevra surment quelque cts voir meme quelque euros de ma part lorsque j'aurai telecharger sa bio et aurai ecouter ou et quant je veux ses musiques.
5/ Tout se qui est diffuser devrai etre libre de droit puisque suceptible d'etre enregistrer par l'auditeur et surtout paye par le diffuseur. Donc il ne devrai pas etre criminel de pouvoir se procurer, les clips, les emitions tele, les films parceque on a oublier d'enregistre ou que l'on etait au travail. Desoler de devoir dormir de temps en temps et desoler desperer avancer la chaine pour aller plus vite au film.
Bon, si vous aimez telecharger de la musique sans risquer de poursuite ni le couroux des artistes qui la créent, vous pouvez toujours écouter et telecharger certains morceaux des DRUNK SOULS sur www.drunksouls.com
Nous n'avons pas encore signé dans une major, et pourtant cela ne nous dérange pas que ceux qui aiment notre musique la télécharge; car si il l'aime vraiment ,ils finiront bien par nous acheter l'album et venir nous voir en concert...
Les DRUNK SOULS
Ce débat est malheureusement dépassé et l'industrie du disque a un métro de retard. La consommation de musique se fait maintenant par le numérique. Il faut pouvoir acheter sa musique de façon dématerialisée, la changer de support (de mon mp3 à mon ordinateur puis sur ma chaine) sans entrave.
L'offre commerciale actuelle n'est pas adaptée à cet usage. Tant que cela ne sera pas le cas, le piratage existera et sera légitime. C'est à l'industrie de se plier aux nouveaux modes de consommation et non pas aux consommateurs de se plier aux désidérata des grandes entreprises du disque. De ce point de vue, le principe de la licence globale indique la bonne direction.
tout simplement consternant d'entendre ce genre de discours. De toutes facons les interets de chacun sont fonction de son compte en banque et surtout de la marge progression de celui ci il y aura donc toujours une opposition. Mais alors entendre ce genre d'argument sur ce site... Je comprends bien des choses ! En tout cas fini les produits leclerc pour moi maintenant
MEL, pouvez-vous essayer de télécharger légalement des morceaux de Goldman ? Bon courage :)
De plus, OK pour une rémunération des artistes... et la possibilité de faire ce que je veux de ma musique ? la copier pour mon lecteur CD de voiture, l'écouter sur mon ordinateur qui tourne sous Linux ? Ha non on m'informe que l'on ne veut pas, je dois écouter le CD dans ma chaine HIFI dernier modèle qui lit les CD protégé :(
Bonsoir,
tout à fait d'accord , pour avoir travaillé sur de grands réseaux musicaux Français , je peux vous certifier que ce n'est pas sur ces radios que vous entendrez la plupart des chansons qui ont marquées les années 80, pour parler de cette période.
Mon podcast http://lesannees80.podemus.com
est en règle avec le droit d'auteur ,OUI C'EST POSSIBLE, il suffit de se débrouiller ! Nous sommes le 21 janvier, je préçise , cela évolue si vite.
Sans ce nouveau média vous n'entendriez plus jamais ces chansons....
Vous préférez quoi?
Choisir ou Subir ?
Bonsoir,
tout à fait d'accord , pour avoir travaillé sur de grands réseaux musicaux Français , je peux vous certifier que ce n'est pas sur ces radios que vous entendrez la plupart des chansons qui ont marquées les années 80, pour parler de cette période.
Mon podcast http://lesannees80.podemus.com
est en règle avec le droit d'auteur ,OUI C'EST POSSIBLE, il suffit de se débrouiller ! Nous sommes le 21 janvier, je préçise , cela évolue si vite.
Sans ce nouveau média vous n'entendriez plus jamais ces chansons....
Vous préférez quoi?
Choisir ou Subir ?
Bonjour,
Dans le débat qui agite les professionnels, les politiques et les médias sur « la licence globale » et toute la problématique de la protection et de la perception des droits d’auteurs, notre jeune société avait présenté au MIDEM 2005, aux acteurs de l’industrie phonographique ainsi qu’aux institutions (Ministère de la Culture, SACEM, SPPF, SCPP) un système de sécurisation et de contrôle du partage de fichiers numériques qu'ils soient audio, vidéo photo, texte, logiciel, jeu…. Une véritable solution multi-plateformes (pour les ordinateurs, PDA, VOD, téléphones mobiles…). Une solution technologique globale pour les DRM, adaptée aux besoins émergeants.
Tous nos interlocuteurs et éventuels futurs partenaires ont été convaincus par l'aspect crédible et viable de notre solution technologique « Française ».
Cependant pour nous, « l’appel à la raison » de janvier 2005 s’est transformé » en octobre 2005 pour les employés et les associés de cette société française par « l’appel à la maison » car cette société a été contrainte de déposer le bilan pour insuffisance de trésorerie faute d’un manque flagrant de réalisme et d’interventionnisme des différents acteurs !
Tant qu’elle n’a pas le dos au mur, l’industrie phonographique et son d’inertie (ainsi que certaines institutions) ont conduit à des dichotomies entre le discours et l’action et entre l’image et le marché économique qui échappe à tout contrôle ! Ceux qui tentent d’apporter leur savoir-faire, et des solutions, n’ont pas été entendus pour prévenir une catastrophe qui va devenir économique ! Mais qu’importe, le marketing fait le reste (pour l’instant).
Ceci n’est pas nouveau, dans la profession, la France récupère quand « cela fonctionne », sans prendre de risques et tant pis pour notre brevet qui lui est international et peut s’exporter.
Pour l’industrie phonographique et cinématographique, l’interactivité sur Internet ne veut pas dire réactivité.
L’équipe de cette société, après plus de trois années de développement, déplore un manque flagrant de discernement entre les différents intérêts financiers qui ont empêché de réelles solutions technologiques et économiques pour la gestion du piratage.
Est-il trop tard ? Néanmoins il faut réagir !
Que l'utilisateur final se dit qu'il ne faut pas acheter quand tout est gratuit, où est son intérêt, nous proposions avec notre solution un intéressement à l'internaute sur les téléchargements au travers d'un site Peer to Peer légal. "Gagner de l'argent avec le P2P?" révolutionnaire, non?
C'est avec déception que nous constatons, l'étendue des dégâts lié à cet immobilisme, cette incompréhension technologique des acteurs politiques et des décideurs restant campés chacun derrière leurs positions, attendant ce Tsunami médiatique et se disant "woaw , je ne pensais pas que ce serait aussi puissant!!" .Il y aura certes des survivants, mais combien auront payé leurs efforts au prix fort, un nombre incalculable de passionnés victimes de cet autisme technologique et culturel….
L'industrie musicale est depuis toutes ces années confrontée à ce problème, mais qu'en sera-t-il du livre, de la photo, du logiciel… maintenant tout est numérique, la culture et la mémoire de l'humanité se transmet à la vitesse de la lumière.
Les Militaires ont fait un magnifique cadeau à la terre entière en ouvrant les accès à Internet, que les Politiques fassent de même en préservant les droits et la mémoire culturelle pour qu'elle ne soit pas pillée honteusement et retardée à cause de batailles de beffrois, l'accès à la culture a un prix, s'il est très réduit il satisfera tout le monde, car dans notre cas ce n'est pas la somme initiale qui compte, c'est le volume.
Aujourd’hui nous signons la pétition contre la licence globale car nous sommes convaincus que chaque ayant droit mérite une juste rétribution du téléchargement de son œuvre, que chaque Internaute doit bénéficier de son droit à la copie privée dans une limite raisonnable, et surtout que les Majors doivent impérativement "baisser leurs prix ! "
Nous attendons vos réactions en espérant que ceci ne soit pas un ultime coup d'épée dans l'eau.
ce qui est frappant dans le débat sur le P2P c'est l'abscence de chiffres sur lequel il serait possible d'argumenter et espérer trouver une solution viable pour les uns et les autres, comme par exemple:
Avant la généralisation des pratiques de P2P , la progression annuelle du chiffre d'affaire des différentes majors, le nombre de CD vendus, le nombre de nouveaux artistes signés chaque année et surtout, le panier moyen de dépense d'un ménage concernant la musique (à l'époque).
Après le début du P2P (soit aux alenteurs de 2000-2001) et jusqu'à aujourd'hui, les mêmes chiffres depuis cetté période et leur progression.
Une fois en possession de données vérifiables on pourrait peut être commencer à y voir un peu plus clair.
Les données chiffrées sont floues, incertaines et variables d'une source à une autre. Hors nous sommes bien en train de parler chiffres n'est ce pas ?
QUi peut donner un lien sur des données chiffrées cohérentes et complètes ?
Par rapport à la dépense moyenne d'un ménage dans le secteur musical , que représenterait l'instauration d'un abonnement forfaitaire chez un FAI?
Un abonnement forfaitaire autorisant l'accès à une plate forme de téléchargement (comme ils le font pour la télé) permettrait tout à fait de savoir qui télécharge quoi et en quelle quantité, où serait le problème d'une rémunération équitable? Ca suppose en contre partie qu'on bloque les protocoles d'accès aux P2P actuels, rien d'infaisable, google microsoft et yahoo censurent bien leur moteurs de recherches pour la dictature chinoise et ca ne dérange pas grand monde...
Sur le cout des plate formes: Je suis informaticien et je m'étonnes qu'ont puisse parler de cout élevés dans ce domaine quand il n'est rien de plus simple que de mettre en place un data center sur le net. On connait des systèmes de base de données bien plus compliqués que de mettre à disposition quelques milliers de titres et les comptabiliser.
Vous voulez un exemple concret ? Les jeux en lignes, World of warcraft , 5 millions d'abonnées (à 13 euros chaque) des centaines de millions de transactions à la seconde , au moins 1 millier de serveurs connectés 24/7, ca marche bien pour eux merci.
Au passage on supprime les couts de fabrication des supports, leur acheminement, la marge de la distribution. Ca n'est pas négligeable non me semble t-il ? (des chiffres svp , ils sont ou ???)
Quid d'une enquête sur le potentiel d'un tel marché forfaité , sa viabilité, vous l'avez vu vous ?? je ne parles pas des prix ridicules qui sont proposés actuellement, à peine en deça du prix d'un CD, non je parles d'une vraie étude de marché globale incluant toutes les composantes du marché.
Quand on aura du vrai grain à moudre peut être qu'on pourra commencer à envisager une solution ou une autre. Pour le moment c'est la foire d'empoigne et je vois mal ce qui pourrait en sortir qui puisse satisfaire tout ce petit monde...
Le seul chiffre qui doit retenir l'attention des décideurs c'est le prix, payer 99 cents pour un titre, c'est trop, bien que pour 8 sec de sonnerie les jeunes consommateurs payent jusqu'à 3 € (enfin leurs parents).
Si monsieur LECLERC finalise son site de distribution je pense qu'il a la solution pour faire baisser ces prix,(s'il ne l'a pas, j'ai quelques idées à soumettre) ce qui sera bien pour le consommateur, pour l'artiste et même le producteur....
Pour ce qui est de la licence globale, celle-ci ferait le jeu des FAI qui se préleveraient au passage 50%, et des principaux ayants droit, comme pour celle appliquée aux supports amovibles cassettes CD DVD vierges disques durs, cette redevance est répartie sur les plus gros vendeurs..... etc etc..."elle est pas belle la vie!!!"
Que les artistes veuillent obtenir une rémunération de leur oeuvre ? Soit, il me paraît normal que l'on vive de son travail.
Néanmoins, lorsque j'ai visité le site de la sacem et que j'y ai lu que les droits d'auteur sont dus 70 ans après la mort de leur auteur, avant de passer dans le domaine public, je me suis demandé franchement s'il n'y avait pas une erreur quelque part !
Un brevet, pour une découverte ou une création autrement plus importante qu'une chanson est d'une durée moyenne de 10 à 20 ans !
Cherchez le privilège !
je ne télécharge pas de chansons, ni payantes, ni gratuites, car je suis de ceux qui n'ont encore pas compris le charme de la "star ac" et autres interprètes et /ou auteurs et/ou compositeurs .
Mais chacun ses goûts et ne voyez là aucune critique.
Néanmoins, j'ai beaucoup de mal à concevoir qu'on fasse payer des droits d'auteurs pour un titre du début du 20°siècle ( réf émissions de TV et leur rétrospectives )
Pourquoi les chansons ne tombent elles pas dans le domaine public après un temps raisonnable ?
Nous pourrions ainsi charger un titre chanté par Johnny ( il y a 10 ou 15 ans ) gratuitement.
( et je ne pense pas que cela puisse le mettre sur la paille ! )
Réponse à tous (17-29/01/2006)
Je reviendrai, dans une note, sur cette question du téléchargement en essayant de reclasser un peu les arguments des uns et des autres. Ce débat mérite vraiment un certain développement. Dès à présent, je retiens :
1) Ok avec Vincent et Draky : l’offre commerciale actuelle n’est pas adaptée à la demande. Exemples : pas de possibilité de télécharger Goldman, de passer d’un support à un autre, etc… Tant que ces aberrations ne seront pas résolues, il y aura forcément du piratage…
2) Personne (je m’adresse à Le chanteur) n’interdit à un groupe de musiciens nigériens ou autres de mettre directement sa musique en ligne. Pas plus qu’à n’importe qui. Si ça leur plaît d’être librement téléchargés sans être payés, c’est leur droit. A charge pour eux de ne pas venir après se plaindre de ne pas vivre de leur musique…
3) Ceux qui réclament la liberté totale du téléchargement et la reproduction des œuvres se rendent-ils compte que cette liberté sera celle aussi de tout acteur commercial. Exemple : pour diffuser aujourd’hui de la musique dans les magasins, nous payons des droits à la SACEM. Je ne sais pas si le système est idéal. Mais imaginez que chacun de mes adhérents télécharge les titres qu’il souhaite (ça pourrait être aussi le comité d’entreprise ou les salariés directement qui s’en chargent)…et les diffuse toute la journée sans rien payer. Seriez-vous d’accord ? Et quels critères nous opposeriez-vous, amis libertaires ? Quoi, que dites-vous ? La liberté de télécharger s’arrêterait à l’activité commerciale ? Mais c’est la thèse de ceux qui défendent le téléchargement payant !!!
Je souhaiterais faire de la publicité à un jeune artiste DAN_K qui a mis ses albums en ligne .
Comment l'aider à se faire connaitre et à vivre de son art.
Les réseaux de type star'ac sont ils incontournables?
http://dan.musik.free.fr/
Tout le monde en parle de l'intégrale Mozart de Brillant Classics. Les duels entre Patrick zelnick, directeur de Naïve et Yves Riesel d'Abeille Musique ont fini le travail. Pourtant, j'aimerais signaler celle consacré à l'oeuvre symphonique Richard Strauss, à mon avis aussi intéressant sinon plus.
Le prix est tout aussi modeste, un peu plus de 30 euros et l'interprétation est excellente: la Staatskapelle de Dresde dirigée par Rudolf Kempe. Par ailleurs, l'enregistrement est très bon. Ce n'est pas une version des années 50 avec un son grinçant comme le prix pouvait le faire craindre.
Ce coffret est en fait le résultat d'un rachat de licence de Brillants Classics à EMI. Décidément, ce label est une puissance montante. J'attends vos avis sur ce coffret et plus généralement sur l'apparition d'une musique classique démocratisée, du moins du point de vue du prix, pas forcément de l'interprétation...
Adrien
Réponse à Adrien (02/03/2006)
Merci pour l’info concernant l’intégrale de Richard Strauss. C’est du bon travail.
Je crois effectivement à la démocratisation de la musique classique. C’est d’ailleurs la raison du soutien de mon groupe aux initiatives de René Martin qui organise la Folle Journée de Nantes. En 4 jours, nous y vendons, à bas prix, plus de 22 000 CD !!!
Bonjour. J'ai envie de vous écrire et ne sachant pas trop quel chemin prendre, je profite de la rubrique musicale de votre blog. Vous dire que je trouve superbe votre système de communication pourrait passer pour de la flagornerie (bien que ce soit tout à fait sincère) et de toutes façons, ce n'est pas le propos. J'ai envie de vous dire tout simplement : "J'ai fait un rêve"... Michel Edouard Leclerc s'était pris de passion pour la musique d'Offenbach ; cette musique (encore bien peu connue) qui est une véritable thérapie de par sa bonne humeur et sa tendresse. Avec l'Orchestre Pasdeloup nous avons monté une ébauche de saison Offenbach (3 concerts par an...). Et nous révons (décidément...)d'en faire une par semaine. Malheureusement, comme on dit dans le milieu, Pasdeloup et Pas-de-sous font la paire, bien que nous ayons le plus fort tôt de remplissage de salles à Paris (encore 98% de Mogador au dernier concert)... Alors dans mon rêve, je me disais que si Michel-Edouard Leclerc voulait sponsoriser une vrai saison Offenbach, ce serait tout simplement fabuleux... Que dire de plus ? Rien. Si ce n'est que mon rêve a déjà pris corps, puisque j'ai l'audace de vous en faire part, et celle d'espérer. Bien cordialement. Jean-Christophe Keck, chef d'orchestre musicoloque. PS : Si vous avez envie de passer faire un petit tour sur mon site web, vous serez le bienvenu...

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