SOCIÉTÉ Actus / Débats

Economie & politique

 ECONOMIE ET LIBERALISME : Lu dans Libération (12/01), ce commentaire sur le dernier numéro de "Ethnologie Française" sur les Français et les soldes : "Dans cette foire d'empoigne, l'acheteur se trouve ...en rapport direct avec les clients qui sont autant de concurrents. La bataille fait rage dans le plus grand laisser faire. Chaque client prend possession des lieux et des objets, sans frein, joue des coudes, écrase des pieds, entasse. Une formidable illustration du libre-échange ? " Je poursuis la métaphore journalistique : sachant que les soldes constituent 50% des ventes de textile en France et que 80% des Français s'y adonnent, ne pourrait-on en conclure que nos concitoyens sont finalement tous des libéraux !!! POLITIQUE : Turquie, présidentielles, impôts : Sarko dit sa différence. Jean-Louis Debré avale une arête et crie à la crise de régime. Une demi-page dans tous les journaux pour commenter le crime de lèse-majesté ! Et bien, mes amis, avec des commentaires comme celui-là, émanant de la présidence d'un des plus grands parlements européens (erreur de casting !), on n'a pas fini, en France, de quitter l'Ancien Régime. ECONOMIE (INTERNATIONAL) : Un Chinois rachète Marionnaud. Émoi chez les politiques et dans les médias : les Jaunes attaquent ! Nos concitoyens vont devoir réviser leur copie. Ils découvrent qu'il existe, autour du Pacifique, des gens raffinés qui achètent ou vendent des parfums, et des chefs d'entreprise de dimension internationale intéressés par le secteur chouchou des Français : le luxe. Et oui ! A force de frimer autour de notre nombril, nous avons oublié la mise en garde de Monsieur de La Fontaine (Cf. "La Grenouille et le Boeuf") !

5 Commentaires

French disease ?

Vos constats sont frappants les français cultivent les paradoxes comme d'autres leur jardin : - le peuple vote à gauche mais adore les mécanismes de marchés qui régissent les soldes - notre pays est celui de l'humanitaire mais aussi celui qui donne le moins aux grandes causes - c'est aussi le pays de l'intelligence, ce qui n'empêche pas de nommer Debré à son poste...
Ma vie, mon blog - Re : Sacha_92

Autant vous le dire, il y a 3 mois, je ne savais pas ce qu'était un blog. Je travaillais sur la création d'un site personnel parallèle à celui, plus professionnel, des Centres E. Leclerc. Je recherchais un moyen plus convivial et surtout moins conventionnel pour développer, auprès des internautes, les idées auxquelles je crois et pour lesquelles j'engage mon groupe. Ce sont mes collaborateurs proches qui m'ont convaincu de l'intérêt d'utiliser une méthode plus réactive, un peu comme j'aime participer à des débats directs avec des étudiants, des journalistes ou des consommateurs. Donc, un blog. Je n'ai jamais été un fan de l'ordinateur. J'ai déjà du mal à rester en place dans un bureau, encore plus devant un clavier. Je suis plutôt un homme du livre. Je lis beaucoup, prend des notes à partir de lectures, de réunions ou de rencontres. J'ai une collaboratrice qui s'occupe techniquement du site (mise en ligne et cohérence graphique), mais question contenu, pas question de déléguer. Comme le couscous Garbit "c'est moi qui le fais".
Ma vie, mon blog (suite)

Comme je suis beaucoup en déplacement, j'interviens peu en direct sur l'écran, sauf à consulter. J'y passe du temps surtout le matin, après la lecture des journaux ou le café avec les collaborateurs. Un peu le soir aussi avant de quitter le bureau. Je dicte à ma secrétaire un commentaire ou une réponse comme celle-ci. Mais en dehors des tâches purement techniques, je veux vraiment que ça reste une initiative personnelle. Bien sûr, je ne voudrais pas en devenir esclave et me faire déborder. L'idée, c'est d'y consacrer 20 mn, 1/2 heure par jour, et vous avouerais-je, j'y prends de plus en plus de plaisir. D'abord, je découvre qu'il existe un réseau d'écoute sympa, attentif, même quand il est critique. Chacun cherche sa vérité ! En même temps, je trouve que le système à ses vertus : il oblige à synthétiser, à grandir en cohérence, en clarté, à rebondir et à capitaliser sur l'idée précédemment émise. C'est vraiment une manière de pouvoir "grandir" dans la connaissance de certains sujets et avec la complicité d'autres internautes. A bientôt donc.
Bravo pour le blog

Monsieur Lecrec. En tout cas Merci pour laisser ce blog. Je suis asez critique ( il y a des raison ...) mais j'essaie d'etre constructif. J'aimerais m'adresser à la bonne personne pour que l'on s'inquité de toutes ses délocalisations, de l'esclavage économique en Chine et en Asie, de la mode des prix infondés, du marketing débile qui augment les prix, des marges énormes faites sur les produits vendus ... Meric d'offrir la parole.
Distribution et importations - Re : gilles1967 (02

Hé ! Gilles, beaucoup de questions !... La distribution française est celle qui importe le moins, comparée à ses concurrents européens et mondiaux. Les importations organisées par mon groupe représentent moins de 10 % du chiffre d'affaires. Hors produits exotiques, c'est moins de 3 % de notre offre alimentaire. Par contre, comme tous les distributeurs du monde, nous achetons du textile, de l'outillage, de la papeterie, et des jouets, en Asie principalement. Conditions de fabrication bon marché ? Oui, mais aussi refus de vente des grandes marques françaises à Leclerc. Les industriels du textile ont délocalisé au Maghreb, en Turquie, ou à Maurice, alors qu'ils refusaient de nous vendre leurs marques. Il y a aussi ces marques de sport (Nike, Adidas), de vélo, ou d'électronique qui nous imposent des prix fixes. Il nous faut donc les réimporter. Mon groupe n'a pas à assumer les critiques contre les délocalisations et les imports.

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