ÉCONOMIE Engagements

Labels équitables : rien n’est parfait…et c’est normal !

img_blog_310306_inde Après les chaleurs sèches du Tamil Nadu, c’est à Koshi (Kerala), dans l’ancien comptoir portugais de Cochin, que nous retrouvons Tristan Leconte, le dynamique fondateur d’Alter Eco. Sur les bords de l’estuaire, verre à la main, il est prolifique, insatiable pour commenter les vertus du fair trade (commerce équitable). Il y consacre toute son énergie. Les dirigeants d’une coopérative voisine en restent pantois. Ils ne comprennent manifestement pas tous les savants raisonnements que TL exprime dans un anglais très business et saccadé, mais ils savent leurs intérêts bien représentés par cet ambassadeur boulimique et sympathique de la cause des petits producteurs. img_blog_310306_01 En France, les débats sur le commerce équitable passionnent partisans ou détracteurs du projet français de normalisation. On y fustige assez facilement les grandes entreprises qui veulent développer leurs propres marques équitables (industriels ou GMS). On disserte sur ce qui pourrait vraiment être autorisé à porter le label. On en dénonce les dérives : « Quand Rica Lewis vante les vertus équitables de ses jeans, on en oublie qu’il n’y a que le coton qui est labellisé » ; « Malongo fait aussi du non équitable, la démarche n’est pas complète. C’est du marketing » ; « La GMS vend de l’équitable, mais ses propres pratiques commerciales ne le sont pas », etc. Sous-jacente à ces propos, on sent poindre une certaine méfiance pour l’extension du label Max Havelaar à des filières qui ne seraient pas reconnues comme des « pure players ». Idéologie contre principe d’efficacité ? Même si elles sont parfois byzantines, ces querelles ont quelques raisons d’être. Le marché se développe et attire des opportunistes. Mais pour Tristan Leconte, ces débats traduisent aussi la nostalgie de quelques idéologues, qui ont tendance à idéaliser le concept, au risque d’oublier les aspirations concrètes des producteurs du Sud. Eux ont besoin que les marchés se développent ! img_blog_310106_01_bis Justement, aujourd’hui, TL est très en colère. Il fait très chaud, 36 ou 37 ° avec un fort taux d’humidité, et ça n’apaisera certainement pas son courroux. L’émission TV « Capital » diffusera, ce dimanche, un reportage sur le commerce équitable. TL s’est plié aux exigences de l’équipe de Guy Lagache. Il a ouvert ses comptes et celui des producteurs brésiliens vers qui il a guidé l’équipe de Capital. Tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’un journaliste, lors d’une halte chez la grand-mère d’un des coopérateurs, a repéré (et filmé) une piscine (un bassin de béton !). Ah, ah ! N’est-ce pas la preuve que le sur-prix payé par les consommateurs en achetant un label Max Havelaar…ne finance pas forcément des infrastructures sociales ou éducatives… Ecoeurement de TL : 54 heures de film pour arriver à une mise en scène qui va installer tant de scepticisme ! « C’est dégueulasse pour ces producteurs. Comme si on devait remettre en cause chaque système au moindre grain de sable… ». img_blog_310306_05 Il fulmine et tente, par téléphone, d’enrayer cette dérive médiatique, décidément un peu systématique chez Capital. TL veut en profiter pour convaincre mes collaborateurs et les journalistes qui m’accompagnent de l’intérêt d’une démarche progressive, forcément chaotique et difficile. La démonstration, c’est à deux heures de Cochin (embouteillages compris) qu’il veut la faire. Quittant les villes, pénétrant un somptueux paysage de rizières et de forêt tropicale (arbres à caoutchouc), il nous transporte à Nadukkara. Une coopérative, N. Agro Processing Company, tente de regrouper les fermiers de 21 « panchayats » pour y produire des mangues, des bananes et surtout des ananas qu’elle vend frais ou transformés en concentré de jus. Ici, et contrairement à de nombreuses coopératives labellisées Max Havelaar, ce ne sont manifestement pas les producteurs qui ont choisi, eux-mêmes, leur destin. C’est grâce à l’alliance de l’état du Kerala (premier gouvernement communiste de la planète à avoir été démocratiquement élu !!!), de la municipalité de Muvattupazha et d’experts de la Commission Européenne…que le projet a vu le jour. img_blog_310306_02 Ces fermiers sont très pauvres, cultivent 0,7 acre en moyenne, vivent chichement. Quelques cultures complémentaires (gousses de vanille, noix de coco), des vaches, des poulets… Alter Eco est leur premier client « fair trade ». D’Alter Eco, ils perçoivent 54 % de revenus en plus. Soit pour la coopérative, une somme supplémentaire de 9 000 euros en 2005. Si l’on était tatillon, les critères drastiques qui prévalent à l’obtention du fabuleux label « Max Havelaar » ne devraient pas s’appliquer encore à ce projet. img_blog_310306_04 - La coop ne commercialise que 12 % de sa production en « équitable ». Pour vivre, elle conditionne des jus de fruits de marque pour le marché indien. - Dans l’usine (immense et qui tourne à moins de 20 % de ses capacités), les audits font apparaître bien des manquements au cahier des charges (sécurité, sanitaires, information des salariés). A Tirupur, je disais que partout étaient affichées les chartes éthiques des grandes marques. Ici, pas une pub pour le commerce équitable ! Pour le coup, on peut s’interroger sur la sincérité et le degré de l’engagement… - Surtout, on voit bien que le projet est piloté essentiellement par un directeur technique, avec l’appui de quelques experts fournis par l’état. C’est d’ailleurs l’état qui nomme le président de la coopérative, le premier des producteurs n’étant que vice-président. Théoriquement, ce sont les producteurs qui devraient diriger cette entité. Interpellés par TL, aucun d’entre eux n’est capable de citer le chiffre d’affaires 2005, ni d’aligner le moindre chiffre sur les réinvestissements sociaux. Oui, tout cela fait un peu « bricolo ». Mais peut-on imaginer autre scénario quand on sait le niveau de pauvreté, d’illettrisme, et d’isolement des habitants de ces zones rurales. img_blog_310306_03 Tristan Leconte n’en démord pas (et il est diablement convaincant). Le commerce équitable, ce n’est pas un intégrisme dont les règles auraient été fixées par des Occidentaux. C’est une démarche progressive qui nécessite de notre part compréhension, patience et entraide. Le message est d’ailleurs clairement passé. Le directeur désigne un bâtiment en construction. C’est le futur centre de formation pour les agriculteurs. Il est situé de l’autre côté de la route, hors les murs de la coopérative… Une initiative très concrète, mais aussi toute symbolique puisqu’elle se veut ouverte à tous, et pas simplement aux adhérents de la coop.

22 Commentaires

Bonjour,
Imaginons un instant que des émissaires de Metalsteel viennent inspecter des usines d'Arcelor pour vérifier que les comptes de l'entreprise sont exacts, que la loi de Sécurité Financière est bien appliquée, ... Quelles seraient les réactions des dirigeants et des salariés ? Je pense que nos interventions dans un pays étranger, avec une autre culture demande une bonne dose d'humilité. Je pense aussi que les entreprises ne peuvent se substituer au rôle des états et des démocraties.
Peut-on imaginer un commerce équitable en France, c'est-à-dire la grande distribution priviligiant des liens qui ne soient pas empreints de subordination avec des producteurs français, comme c'est aujourd'hui le cas ?
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S'il est vrai que le "fair trade" est une des composantes actives d'une économie de partage plus solidaire, nous devons aussi balayer devant notre porte et appliquer à notre prochain (qui est notre voisin) ces règles d'échange équitable. Mais attention: que ceux qui ne les respectent pas en France même prennent garde, un jour il n'y aura plus de légumes à vendre dans les grandes surfaces que ceux venant d'autres pays!
Salut,
Un article qui devrait vous intéresser dans Reims Métropole Magazine : le maire de Cormontreuil, le 4 mars, a signé une convention de partenariat avec l'association Max Havelaar pour promouvoir le commerce équitable. Dans cet article, 500 villes en France, toutes entités politiques confondues, s'engagent dans le commerce équitable.
Dans le cadre européen, nous serions les plus mauvais élèves avec 0,60 euros par an en dépense moyenne en faveur des produits issus du commerce équitable, contre 1,46 euros pour les autrichiens, 2,50 euros pour les anglais et 14 euros pour les Suisses.
Cet article se montre donc en faveur d'une démarche citoyenne du consommateur puisque le titre est le suivant 'Nos achats ici changent leur vie là-bas'.
L'article stipule également que la consommation de café du label Max Havelaar ayant été multipliée par 10 en 3 ans, un encadrement dans le domaine du commerce international s'impose. Ce que vous faites.
Autres actualités :
Les vins en provenance des pays du Sud de l'Afrique, de l'Australie et des Etats d'Amérique du Sud se vendent bien. Leur petit goût boisé plaît aux consommateurs. Par conséquent, en France, les viticulteurs devraient pouvoir ajouter des copeaux de bois dans les cuves en inox pour donner aux vins français ce petit goût boisé : un nouveau label pourrait être créer le label France.
Dans un autre domaine, le chef de l'Etat valide le CPE après avoir été sollicité par le conseil constitutionnel des sages. Cependant, il souhaite qu'aucune application du CPE ne soit faite avant les modifications suivantes :
- ramener la période d'essai à 1 an au lieu de 2,
- l'employeur devra se justifier en cas de licenciement.
L'opposition et les syndicats étudiants contestent les décisions annoncées pensant qu'il risque d'y avoir des débordements lors des prochaines manifs annoncées. Certains sièges UMP ont été dans plusieurs départements saccagés.
Tchao M.E.L.
Tchao M.E.L.
l'existence même d'un commerce équitable induit donc que tout commerce qui ne porte pas ce label est un commerce non équitable ! Dommage pour les producteurs qui ne peuvent en bénéficier...
(Florence, il faut arrêter de lêcher les bottes de Mr.M.E.L)
Salut,
Pour faire référence à l'article du Nouvel Observateur, il n'y a pas que l'ADIE que accorde des crédits. Il y a également des Pépinières d'Entreprises qui prêtent tout un pôle logistique mis en place par les municipalités.
Le problème, c'est de trouver un bon comptable ou un avocat fiable pour gérer ou mettre en place toute la partie administrative (impôts, TVA, charges...). Or, il n'est plus rare en se promenant dans les centres villes de voir aujourd'hui des pancartes, simples photocopies scotchées, 'commerce fermé suite à une erreur d'avocat. Comment une jeune entreprise peut-elle alors s'en sortir????!!!!
Tchao M.E.L.
Bonjour à tous
Le commerce équitable est-il équitable ?
Si il l'était vraiement, le paquet de café se vendrait 21 Euros.
Sans commerce équitable, il faut 300 ans pour un producteur de café pour gagner 15.000 Euros, il en faut 100 pour un producteur "Max Havelaar".
C'est mieux, MAIS PAS EQUITABLE ! ! !
Equitable veut dire 1 heure de travail contre 1 heure de travail.
Mettre un paquet de café "commerce équitable" dans son caddie vous donne bonne conscience et fait passer la Grande distribution pour une association caritative.
Mais les 99% de vos achats sont le résultat de l'asservissement des pays en voie de développement.
Saperlipopette ! ! !
Bonsoir,
Le commerce équitable ne serait pas si équitable que cela...
D'un côté, il favoriserait les gros producteurs qui deviennent de véritables nababs dans leurs régions (somptueuses propriétés, voitures de luxe, piscines...etc.). A l'inverse, les ouvriers travaillant sur les propriétés agricoles ou dans les usines de transformation ne vivraient pas mieux avec le commerce équitable qu'ils ne vivaient avant...
Qu'en pensez-vous Mr MEL ? Que peut-on faire pour éviter cette croissance à deux vitesses ?
Je crois que le débat n'est pas de savoir si le commerce équitable est bien équitable à chaque maillon de la chaîne, objectif peut-être utopique, mais d'agir pour que le commerce mondial devienne plus équitable. Le commerce équitable ne représente encore que 0,01% du commerce mondial mais les chiffres de croissance sont là et devraient inciter les personnes les plus influentes (dont, en 1ère ligne, les grands patrons) à faire des propositions pour que le commerce mondial devienne moins inéquitable. A mon sens, cela ne passera pas par une réglementation plus stricte mais par un réel libre-échange (cf. les quotas de coton américains) et par des prix qui reflètent la réalité (cf. comparaison produits de l'argiculture bio vs produits subventionnés). Que faites-vous en la matière, M.E.L ?
Salut,
Les consommateurs que nous sommes, avides de produits exotiques ou de la dernière nouveauté, ne respectons pas ni la provenance des produits ni la technique de fabrication de ces produits, ni la main d'oeuvre qui les fabrique. Dans la notion de commerce équitable, justement, il y a équitable. Ce terme désigne, pour les pays étrangers qui souhaitent travailler avec nous, une obligation de transparence pour la main d'oeuvre locale. Ne pas faire travailler les enfants, avoir des conditions de travail respectables... C'est pour le consommateur la garantie d'acheter un produit en se disant même dans les autres pays, pauvres comme l'Inde, la Déclaration des Droits de l'Homme est respectée.
C'est quelque part rassurant.
Tchao M.E.L.
Réponse à Nosrêves (31/03/06)
Complètement d’accord avec vous. C’est une des raisons pour lesquelles nous nous interdisons de débarquer n’importe comment dans les entreprises auditées, et certainement pas avec une horde d’ONG, de syndicalistes, d’hommes politiques ou de journalistes.
Il ne faut pas être naïf : on nous présente souvent « la plus belle photo ». Il faut savoir repérer intelligemment ce qui est inacceptable. Le mieux d’ailleurs est d’intégrer nos demandes sociales dans le cahier des charges afférent à la politique de qualité. Ca devient incontournable.
Mais, plus fondamentalement, le travail que nous faisons avec les audits aurait dû être réalisé par les états et les administrations. C’est vrai, c’est assez choquant qu’au Bangladesh ou au Cambodge, les administrations préfèrent démissionner et laisser les « étrangers » exiger l’application de la loi...
Réponse à Philippe Gras (31/03/06)
Je ne suis pas d’accord avec votre appellation. Il n’y a pas de lien de subordination entre les producteurs français et la distribution. En tout cas, avec l’ouverture du grand marché commun, il y a aujourd’hui une multiplicité d’acheteurs potentiels qu’il leur appartient d’aller conquérir. Même quand on est une PME, on ne peut pas se contenter d’agiter le chiffon noir du plombier polonais. Il y a aussi des clients à prendre en Pologne.
Réponse à Pierre (01/04/06)
Je pose simplement cette question : à quels autres acheteurs de la Communauté Européenne, nos agriculteurs vendent-ils plus cher leurs légumes ? A force de vouloir faire croire que la grande distribution pressure les agriculteurs, on en oublie que le marché français est probablement le « mieux rémunéré » d’Europe.
Cela ne veut pas dire évidemment que nos agriculteurs y trouvent leur compte. J’en conviens. Mais que celui qui achète plus cher lève la main ! A défaut qu’on arrête de sortir ce lieu commun...
Réponse à JBS (03/04/06)
Sémantiquement parlant, JBS a raison. « Mieux payer » ne veut pas dire « équitable » ! Mais, bon, c’est quand même un début…
Juste aussi cette réflexion : personne, dans la grande distribution, ne cherche à passer pour une association caritative. Mais vous ne pouvez pas tancer nos enseignes chaque jour pour les inviter à se comporter plus éthiquement…et en même temps rabrouer leurs initiatives quand elles vont dans ce sens.
Réponse à Laurent Charpin (03/04/06)
J’ai vu, comme vous, ce reportage dans Capital. J’en avais parlé dans ma note précédente sur Tristan Lecomte.
Il ne faut pas généraliser. Dans la plupart des coopératives que j’ai visitées, les surprofits ont bénéficié à toute la collectivité.
Mais c’est vrai, la question du salariat et des revenus du travail reste dramatiquement posée dans certaines exploitations. Probablement, faut-il être plus exigeant encore dans les audits réalisés préalablement à la délivrance du label Max Havelaar. Nous en parlons d’ailleurs avec eux.
Réponse à Léna (04/04/06)
Le monde va mal, le commerce mondial est déséquilibré, et rien n’est équitable : j’adore votre question « Que faites-vous M.E.L. ? ».
Eh bien, justement, j’essaie de faire des choses. Audits sociaux, commerce équitable, investissements dans le développement durable. Parcourez ce blog et attendez un peu que je vous parle d’autres chantiers encore… Je suis un commerçant, Léna, mais je n’en ai pas moins des convictions...
deux ou trois choses importantes (eh oui...)
1/ d'après ce que votre entreprise a clamé haut et fort, vous n'appartenez pas à l'espèce de requins habituels... vous êtes même une espèce d'exception assez sympathique, en ce qui concerne la plupart de vos engagements sociaux et - n'ayons pas peur des mots : politiques
2/ j'ai remarqué que les magasins "culturels" que vous avez ouverts, de ci de là, proposent parfois des livres ou disques introuvables chez beaucoup de vos concurrants...... je suis d'autre part une cliente fidèle, en ce qui concerne les achats quotidiens (qualité, prix : rien à dire... sinon que vous restez les plus attractifs !!!). cependant.........
3/ je vis à Toulon, Var, au bord de la Méditerranée...
ici, la grande majorité de la population a des pratiques culinaires - entre autres - ...
la cuisine est la base de la Culture
quelques produits essentiels à nos cultures (provençaux, italiens, espagnols, portugais, maghrébins, turcs.......... vos clients, quoi !!!) sont vendus depuis quelques semaines à des prix prohibitifs (ex : huile d'olive la moins chère = 4,78 euros la bouteille - plus cher qu'un estimable vin millésimé / jeune, mais buvable !)
hors, je suis sûre que vous pouvez faire mieux... moins cher, beaucoup moins cher... par simple respect de vos principes et de vos clients
nous ne sommes pas d'origine allemande ou américaine
nous n'avons aucune raison de nous plier à leurs pratiques culinaires - ou autres.
le bassin méditerranéen nous offre des richesses qui ne demandent qu'à être redistribuées (par vos soins...), en respectant et les pratiques et les moyens de vos clients...
je ne pense pas que Leclerc impose à ses clients bretons du beurre "frelaté" à des prix faramineux, ni quoi que ce soit de moyenne qualité à des prix impossibles, partout ailleurs.. en tout cas, je l'espère
pensez à vos innombrables clients aux modestes - mais fidèles - moyens....
commerce où guerre équitable ! la guerre contre la vie chère est un autre ptértexte ! la véritable péoccupation c'est une qualité de sociét une diversité de sociét des sociét et intérêts distinct ordonné et équitable " une économie équitabl" pour une activité et évolution qualifiée !
le commerce équitable contrôlé mais pas pour se substituer à la qualité de la grande distribution solide et bien réelle ni à son effiocaité sur les prix et la distribution ! la sociét en générale reste trop passive face à une évolution difficile dont dans l'industrie et l'emploi = en réalité solvabilité de sociét et des entreprise et systèmes voir nation ! le commerce équitable pour des marchés équitable dans le respect des clients et des distributeurs !
attention à la dérive écologique violent et récurant qui ne cherche encore que de faire des problème on le voit avec les sacage en ogm on le voit par les comportement peu civilisé en la matière !
le commerce équitable n'est pas un passe droit à une distribition - consommation
incontrôlées et dangereuses et des sous produits de société non solvable !
Bonjour,
En fait je cherche à joindre Tristan Leconte dont j'ai trouvé les idées bonne hier soir sur France 3. Je voudrais savoir d'avantage sur ses point de vues mail par mail.
Cordialement votre,
Quel rapport avec le communisme ? D'ailleurs ce que vous dites est faux. Il y a des dirigeants communistes (disons d'extrème gauche) élus démocratiquement. Il y a quelques années de cela Salvador Allende a été élu président du Chili, puis renversé et assassiné par la dictature militaire proche des mileux libéraux ... regardez le film "mon ami machuca" pour vous en convaincre ...
Re Bakary MALLET (24/05/2006)
Vous pouvez visiter le site d’Alter Eco (www.altereco.com). Vous pouvez aussi le contacter via le forum d’Alter Eco.
Bonjour M.MEL,
Tout d abord merci pour vos rubriques, elles nous enrichissent et c'est la premiere fois que je venais sur le site (un peu par erreur au départ je l avoue) mais tres vite j ai plutot trouvé l idée interessante de pouvoir echanger des idées.
Je trouve pour ma part que le commerce équitable à sa part quand on integre vraiment de la matiere premiere a sa fabrication. mais pour ma part je me refuse a acheter des produits de cette catégorie car je trouve que c est un peu trop marketing a mon gout, justement je vous reprend "On en dénonce les dérives : « Quand Rica Lewis vante les vertus équitables de ses jeans, on en oublie qu’il n’y a que le coton qui est labellisé ».
Je trouve que vous avez entierement raison ! déja pourquoi cette marque qui est présente pratiquement partout des qu on rentre qq part pour faire ses courses et qui nous inonde de son horrible logo jaune aurait elle interet à sortir un produit sous le label Max H alors que l'on sait pertinamment qu'aujourd'hui les gens recherche du petit prix et que tout est fabriqué en chine ou en inde... donc si il n y a que le coton de labellisé, cela provient toujours des mêmes usines et donc de la production...
Finalement ce qui aura couter plus cher c est le budget promotion a outrance, car le produit quand à lui coute tres cher en magasin pour finalement quelque chose qui n interesse pas le consommateur.
Quand aux produits alimentaires, je préfère faire de l associatif avec des artisans locaux, des producteurs régionaux qui peinent justement pour ecouler leur marchandise.
Je reste néanmoins sensible au fait que chez leclerc je retrouve des produits locaux ou régionaux de bonne qualité. Pourquoi ne pas aller uniquement dans ce sens ? allez vous prendre des photos aussi dans les champs de blé de la Creuse pour vanter la fabrication du PME de farine ? et surtout seriez vous prêt à le faire ? je vous met au défit !
Tres bonne continuation à vous !
Amicalement

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