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Polar : « Danse de mort » Preston et Child (édition L’Archipel)

img_blog_090807_preston Suite des aventures de l’inspecteur Pendergast. J’aime cette série : On se ballade chez Conan Doyle. Tout est improbable, mystérieux, avec des rebondissements à foison. Du tandem Preston et Child, j’avais aimé « Les croassements de la nuit » (2005). Mais surtout les deux précédentes livraisons de ce serial thriller construit autour de la personnalité churchillienne de Pendergast : « La chambre des curiosités » (2003) et le magistral « Violon du diable » (2006). Le cycle devrait d’ailleurs être bouclé avec le prochain volume. Il y a des moments, comme cela, où je ne peux plus « avaler » de journaux, de littérature qualifiée comme sérieuse. Ni même, pourquoi ne pas le dire… de beaux textes. La fatigue, un besoin d’irrationnel, de délire, de loufoque, de surprise. Alors, dans l’avion, dans le train, mais quelquefois aussi une nuit entière et jusqu’à l’aube, j’adore me plonger dans un bon polar. C’est un genre littéraire que l’on redécouvre aujourd’hui à travers des festivals (Cognac) ou des rééditions. Mais pour moi, c’est aussi un territoire d’écriture qui reste à explorer, un univers où réalité et fiction s’entremêlent sans que l’on ait à justifier les lignes de démarcation. C’est probablement dans cet univers que l’on trouve aujourd’hui une liberté de plume inégalée, exigeante, attentive, curieuse, pour décrire la profondeur des caractères humains et des comportements dans les sociétés bouleversées par les changements de notre environnement.

1 Commentaires

J'ai découvert sur le tard, cet été en fait, ces auteurs qui ont en effet un univers des plus intérréssant. Les personnages sont passionnants, intriguants et profonds. Une belle place est faite à l'histoire, la culture et l'on va en profondeur sur les sujets abbordés (j'ai adoré l'histoire des Stradivarius dans le violon du diable). Le suspense est au rendez vous avec des livres qui deviennent très difficiles à lacher, bonjour nuits blanches. Danse de mort étant absolument impossible à lacher passé la cinquantième page. Et zou une nuit de ratée.. Vivement le prochain car franchement Danse de mort nous laisse une immense frustration à la fin qui n'en est pas une mais annonce clairement une suite. (c'est pas sympa de nous faire languir de la sorte).
Sinon lu également cet été avec une certaine curiosité confinant au voyeurisme le Patrick Sébastien, la Cellule de Zarkane. J'ai beaucoup aimé. Très original, très bien fait, qui entretien une espèce de suspense tranquille. Clairement c'est une réussite pour une première. Je suis pas fan de ses chansons, ni même de ses émissions mais là j'avoue avoir été surpris de la qualité de ce livre venant d'un homme qui touche à tout. Ca doit être ça le talent.
Ronan

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