ÉCONOMIE Communication

Industriels et publicitaires sont-ils « des fabricants d’obésité » ?

Toutes les revues professionnelles se sont focalisées sur le sujet. Colloques, prises de position, mobilisation de scientifiques…les grandes marques agroalimentaires affûtent leurs arguments. Elles refusent d’être « les boucs émissaires » des campagnes lancées par les organisations de consommateurs et les pouvoirs publics contre le « trop de sel, trop de sucre, trop gras ». C’est le secteur de la pub qui a, le premier, senti le boulet. Trois échéances vont conditionner le nouveau discours nutritionnel des marques. a) En décembre 2006, la directive « Télévision sans frontière » sera discutée au Parlement. Les consommateurs veulent y faire interdire toutes les pubs qui font la promotion de la « malbouffe ». Notamment à destination des enfants. b) En février 2007, la Commission Européenne va commencer à élaborer une proposition de texte pour harmoniser les étiquetages nutritionnels. (On peut compter sur la résistance de quelques lobbies). c) Début mars 2007 devrait être publié, enfin, le décret (dont la sortie a été tant de fois remise, la loi a été promulguée en 2004) pour fixer les types d’informations qui, à l’instar des publicités sur le tabac et l’alcool, devront accompagner toute publicité alimentaire. Les réactions : Trop, c’est trop, répondent les publicitaires : et pêle-mêle, ils anticipent les contresens, les lourdeurs, les perturbations de messages qu’une telle prolifération d’écrits ne manquera pas de produire. Tous s’accordent pour dire qu’en s’attaquant à la publicité, on se trompe de responsable. Dans un édito fort bien torché, comme il en a l’habitude, l’énergique Christian Blachas, directeur de la rédaction de CB News, lance une salve contre les « maniaques de l’interdiction ». Sur le fond, on ne peut pas lui donner tort quand il dit : « Il est clair que l’inaction, la sédentarité, le « moulage » devant la télé et les problèmes psychologiques liés à des situations familiales sont certainement plus responsables de la surcharge pondérale des enfants que la pub pour des barres chocolatées… ». Assurément, il a encore raison quand, dans une approche globale, il estime qu’il faut d’abord « éduquer le jeune consommateur, lui assurer des messages d’hygiène alimentaire puisque les parents ne le font plus. Par manque de temps. Ou par démission ». (De fait, quand je vois tous ces parents filer des ronds pour qu’au cinéma, leur progéniture se goinfre de coca cola géant et de pop-corn, je crie à l’inconscience. Certains conditionnements proposent, le temps d’un film, d’avaler l’équivalent en sucre d’une consommation mensuelle pour un être normal !!!). Mais, à vouloir exonérer à tout prix la pub et l’industrie, Christian Blachas en fait trop. La discussion : Il dit : L’obésité infantile est un phénomène récent, « pourquoi les gamins qui regardaient la télé en 68 (date de l’apparition de la pub télé) auraient-ils été épargnés par l’obésité » et pas ceux d’aujourd’hui. Il rajoute : « Je fais partie d’une génération gavée de carambars et de malabars…autant de produits qui ne faisaient pas de publicité. Or, je n’ai pas le souvenir que cette époque ait engendré beaucoup d’obèses ». Allons, Christian, ce n’est pas sérieux. Tu aurais pu dire que la cuisine traditionnelle, jusque dans les années 60, abusait de charcuteries saumurées, de pâtés en croûte, de saindoux et de beurre salé… Mais il aurait aussi fallu dire que les modes de vie étaient moins sédentaires. Mais surtout, il ne faut pas méconnaître les lois de la génétique. Les prédispositions à l’obésité ont été façonnées par les habitudes alimentaires des générations précédentes. Et si le nombre d’enfants obèses explose aujourd’hui, c’est bien parce que la tendance est à l’excès. Comme jamais, on a autant mangé de sel et de sucre. Enfin, jamais la pub n’a autant préconisé le snacking (le grignotage) dans les stations d’autoroute, dans les salles de spectacle, sur le lieu de travail…et même à la maison. La démonstration : L’étude réalisée par Que Choisir (n° 441, octobre 2006) est édifiante. Non seulement, « parmi les aliments qui font l’objet de pub télé pendant les émissions consacrées aux enfants, neuf sur dix sont déséquilibrés ». Mais l’investissement publicitaire sur les marques finit par surpondérer la présence, dans nos foyers, de ces produits festifs au détriment de produits plus équilibrés. Alors, disons-le tout net : nous sommes tous responsables, parents, éducateurs, industriels, publicitaires, distributeurs. C’est un chantier énorme qu’il nous faut ouvrir. Un chantier qui passe par l’éducation à l’école, la place de la nutrition dans la formation des médecins généralistes, une information consommateur plus lisible sur les packagings, la refondation du discours nutritionnel des marques et la discrimination positive pour les produits moins caloriques, à l’école, au restaurant, etc. Après tout, voilà un défi sacrément intéressant pour la publicité.

118 Commentaires

Bonjour à tous,
Tout cela c'est très bien, c'est gros...
Cependant n'oubliez pas l'anniversaire de notre Ami Georges Brassens.
Bonne continuation.
JSUIS ROUGE
Réponse à Didon du 17 octobre :
A propos du rapport entre poids et classe sociale, lisez le chapitre correspondant dans le livre passionnant de monsieur Poulain, Sociologie de l'alimentation.
j'ai l'impression que personne n'en a parlé, pourtant, deux campagnes sur le sujet me font bien rire puisque ceux qui communiquent le plus sur la santé sont Coca-cola et Mac Donald, l'un et l'autre disant apporter des produits équilibrés, coca avec toute sa gamme de produits allégés, des eaux, etc... et Mac Do avec ses fameuses salades, ses croquettes de poisson...
Je ne sais pas si je suis au bon endroit pou donner un commentaire mais je vous signale qu'au Leclerc de Massy on achète des produits périmés et que la caisse soit disant réservée aux handicapés et femmes enceinte est une foutaise. c'est une honte pour votre enseigne !
Je ne pense pas être sur le bon site pour signaler la nullité du sav Leclerc Blagnac (31). Acheté un samsung e900 avec forfait sfr pour mon fils. N'a jamais tenu la charge (tous les 2 jours). Après 5 semaines au sav, il parait qu'il n'a aucun problème !!! nous sommes une famille d'imbéciles ? Vive l'incompétence et l'arnaque.....
Désolé, Brigitte, mais MEL n'est tt de même pas responsable du peu d'autonomie de votre téléphone portable: 2 h d'autonomie en conversation. C'est peu !
Il est spécifié partout que l'autonomie est moyenne...
Lisez les notices. Votre Leclerc local n'est pas responsable !
iens un psudo que je n'avais vu depuis longtemps, salut au passage vigilant, on a perdu notre poete narcissique...
Salut à toi, "totor"... Effectivement Narcisse (alias cinquante pseudos) a disparu de la circulation, fort heureusement ! La perte n'est pas dramatique...
Vous avez globalement raison mais admettez que quand vous mettez en référencement des produits MDD qui remplacent le sucre par du glucose-fructose (parce que c'est moins cher), vous êtes bien responsable à 100% d'un facteur d'obésité d'autant plus dangereux qu'il est bien planqué. Vous avez aussi une part de responsabilité, toujours nier la moindre responsabilité, devient lassant.
Salut,
Oui, ce sujet est passé sur le JT de France 2, il y a une ou deux semaines. C'était M. Bazot qui s'exprimait dans le reportage. Je crois que de temps en temps, il se manifeste sur ce blog. C'est une bonne idée en soit. Mais il y a beaucoup trop de tournant à prendre : la lutte contre le tabagisme, la lutte contre l'obésité, la lutte contre la pollution, la lutte contre l'illétrisme, la lutte contre la vitesse en voiture. Ces sujets, pris séparément, sont des bonnes choses en soit. L'Europe s'est engagée pour lutter contre la pollution et dans un but salutaire pour la santé publique. Les différentes campagnes publicitaires battent le plein sur toutes ondes confondues. Je ne pense pas qu'il y aura des progrès maintenant. Je suppose que le gouvernement et les associations tabulent sur du cours terme (10-15 ans). Pour l'instant, peut- être parce ce que c'est nouveau, on a l'impression de rentrer dans les ères des prohibitions Américaines.
Tchao M.E.L.
L'affiche de votre illustration établit un lien entre classe sociale et alimentation, par extension entre obésité et pauvreté.
J'avais entendu le même type d'analyse de la part du Député J-M Le Guen.
Y-a t'il des analyses "scientifiques" qui fondent une telle corrélation?
Merci par avance.
Bonjour,
Vous dites "tous responsables!"
En tant que Distributeur vous entendez assumer votre part ; j'avais cru lire quelques part sur votre blog que vous annonciez une mise à plat des ingrédients de vos marques Distributeur...
Où en êtes vous d'une telle démarche?
Bonjour Monsieur Leclerc,
On parle de l'étude de "Que Choisir".
Vous avez récemment orgnaisé un colloque avec une autre organisation de consommateurs, la CLCV, sur les questions nutritionnelles.
En ce qui concerne ces organisation sde consommateurs justement : quel est le plan d'action préconisé par ces organisation en la matière?
Bonjour.
J'aime manger.
J'aime manger et boire.
J'aime les plats en sauce, les vins charpentés et les desserts savoureux.
Je ne suis pas le seule à faire la queue devant une bonne patisserie pour aller chercher le dimanche les desserts commandés la veille ou l'avant veille.
Ce phénomène se reproduit également chez le charcutier, le boucher, le caviste, etc...
Pourquoi se focaliser uniquement sur les seuls industriels? N'est-ce pas plutôt également une question d'hygiène personnelle?
Allez, il est 12h15 : je ressens comme un petit creux...
Je rejoins le commentaire de Domi, il y a tjrs trop de sel ou trop de sucre dans de nombreux produits de vos MDD. Souvent les enfants consomment trop de sucre parce que dès le plus jeune age les produits les industriels leurs concoctent des produits riches en glucide, et il est difficile de leur faire perdre ensuite cette addiction au sucre en grandissant.
Au début, du mois il y avait les yaourts à boire Délisse en promotion, j'ai acheté en addicte au promo. J'ai immédiatement remarqué la richesse en sucre à la première gorgée. En regardant les analyses au 100g la teneur en glucide n'est pas plus importante que dans les yaourts au fruit. Mais si on compare un pot de yaourt avec une bouteille à boire il y a 7 à 9g de sucre suplémentaire. Sachant que l'apport en glucide journalier recommandé est de 80g de sucre environ et que ce produit en contient 24,5g, ne faut il pas revoir le cahier des charges des produits? Mettre des informations nutritionnelles et des conseils sur les boites c'est très bien, mais cela doit aussi s'accompagner d'un redécouverte du goût car bien souvent on ne sent plus les aromes naturels ou non des fruits, du chocolat ou de la vanille à cause de l'excès de sucre...
cher Mel,
pensez vous que William Saurin doive mentionner sur ses boites de cassoulet les risque lié a la consomation de ses produits, a svoir et je vous laisse le choix:
Risque de flatulences aigues, ne pas consommer avec des dragées Fucas, aerer la piece pendant la digestion.
La legislation un jour créera l'obligation et la normalisation d'un produit comme l'eau avec pour mention obligatoire boire uniquement
cher Mel de detourner votre slogan si manger equilibré est un privilege de classe, il faut lutter. je le transformerai en
si penser est un privilege de classe, alors il faut s'opposer.
Surtout devant l'image proposée, c'est une propagande pour vieux légumes, au sens propre comme au figuré ?C'est une promotion pour un clinique de geriatrie
c'est quoi ce travail a l'emporte piece du bureau marketing ?
1/ on a du mal a cerner et a reperer sur l'affiche le produit ciblé a savoir la marque E+
2/ si la reference eut été la noblesse le pommeau de la canne ne serait pas une canne assimilable a un déambulateur
3/http://www.batguano.com/VLBmdesegur.jpg
vite fait pour démntrer le 2/
si le concept est bon la propagande est a chier, quel plaisir de manger comme un riche si en plus je ressemble a un vieux con qui plus est sur fond de pensée hedoniste vaguement onfraysienne, vous allez faire comme Onfray decouvrir qu'il y a une vie apres les nouilles?
l'idée de faire du sport ou une activité physique est totalement etrangere a tout ce que vous devellopez, mais encore le coté spartiate enleve toute réference a la nature d'ou proviennent les produits que vous vendez.
caustiquement votre
Pouvez vous vous rappeler du temps ou après l'école notre mère nous préparait soit une tartine de chocolat nutella soit une tranche de pain garnie de 4 carrés de chocolat poulain ou milka......
Je me rappele bien que le pôt de nutella ne dépassait pas les 125 g voir 250 g pour les grandes familles. Aujourd'hui à l'occasion des fêtes de pâques ou de noël vous pourrez trouver des pôts de 3 KG !!!!!
Quant au tabletttes de chocolat il n'est pas rare de trouver des lots de 5+1 gratuite alors qu'il y a encore 25 ans elles etaient vendues à l'unité.
Alors oui !! tous complices c'est vrai et croyez moi ce n'est pas prêt de s'arreter quand on connait les objectifs volumes des uns et des autres.
Les industriels pris dans la tourmente du toujours plus se chargerons très bien de créer en vous un besoin ou une envie d'acheter leur nouveau produit absolument indispensable
Xavier
Salut,
Il y a une façon plus politique d'aborder le problème de la "malbouffe". Les McDonalds sont déjà depuis longtemps montrés du doigt. Irait-on vers un anti-américanimse ?
Tchao M.E.L.
M. LECLERC,
EN TANT QUE MERE DE FAMILLE RESPONSABLE DU FUTUR DE MES ENFANTS, JE PRETE DE PLUS EN PLUS ATTENTION AUX COMPOSITIONS NUTRITIONNELLES DES PRODUITS. C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE JE ME TOURNE FAVORABLEMENT VERS LES PRODUITS DIETETIQUES ET BIO PAR EXEMPLE. MAIS DANS VOS MAGASINS OU VOS COMMUNICATIONS PROMOTIONNELLES, QUELLE DECEPTION DE VOIR CES RPODUITS SOUVENT CACHES ET PEU MIS EN AVANT.
SI VOUS EN FAITES VOTRE CHEVAL DE BATAILLE, SOIGNEZ L'ECURIE !
VOUS REMERCIANT PAR AVANCE POUR VOTRE ECOUTE
au fait et de recadrer le fil
Industriels et publicitaires sont-ils « des fabricants d’obésité » ?
non!
Re à tous (18-19/10/2006)
Désolé. Trop de commentaires qui n’ont aucun objet ou aucun rapport avec le sujet. Par respect pour les internautes qui veulent vraiment contribuer au débat d’idées et pour permettre une lecture aisée de leurs commentaires, je « sucre » (sans jeu de mots) tous les tags polluants publiés sur ce blog, ces derniers jours.
La malbouffe est aussi un mythe. Mac do est un excellent exemple : un hamburger est plus équilibré que le sandwich jambon-beurre ou la nouvelle mode des frites dans les sandwichs. Le propre de la nourriture rapide, sur le pouce, c'est qu'elle doit être exceptionnelle, de temps en temps. Mais même en mangeant, tous les midis au macdo, variez le sandwich pour diversier l'origine des protéines, accompagnez de salade, équilibrez le soir avec un repas 0% de MG, 0% de viande, et, des laitages et des légumes (soupes de légumes, fromage blanc, fruits frais), et vous équilibrez votre alimentation en ayant mangé au macdo
Y en aussi marre des nantis qui disent qu'on mange de la merde stigmatisant ceux qui ont moins de moyens qu'eux. Un produit pas cher n'est pas forcément de la merde.
Tiens une idée pour MEL : faites un site internet où le but sera de donner des recettes avec la gageure de n'employer que l'éco+ et la marque repère !
Cher Tous,
Je souhaite donner vie au projet suivant. Pourriez vous, si vous le
trouvez pertinent, m'aider par quelque moyen que ce soit à tendre vers sa
concrétisation.
Rencontres, mise en relation, questions,... tout conseil et aide sont
bienvenus.
Mon objectif est de parvenir à proposer aux consommateurs dans les différents types de magasin alimentaire, une nouvelle approche de l'offre de produits frais. Les bénéfices s'avèreront immédiats conséquents et multiples.
Il s'agit de proposer en rayon, une portion de viande pour 2 ou 3 personnes et une quantité de légumes frais également pré-conditionnée (type barquette pot au feu) afin de pouvoir cuisiner ces produits selon une recette fournie. La préparation serait analysé par des nutritionnistes afin d'en déterminer la valeur et la qualité nutritive détaillées ainsi que la fréquence et pourrait être assorti d'une proposition de fruits ou de produits laitiers afin d'en optimiser l'équilibre. Chaque menu pourrait se voir inscrit dans des programmes de différentes fréquences voir même de spécificités telle que des régimes alimentaires strictes, mais je ne développerai pas dans l'immédiat toutes les implications sur le plan santé et dépenses publiques.
Maintenant que nous contrôlons la valeur nutritive de ce repas, attelons nous à optimiser la qualité de ces produits en protégeant la terre de nos enfants. Des fruits, des légumes, de la viande, de qualité et de saisons, issus d'une agriculture raisonnée selon des principes environnementaux, sanitaires, qualitatifs, équitables et durables ... Il s'agirait de limiter les pollutions, d'économiser les énergies et d'éviter les cultures trop "artificielles". Il y a là aussi encore beaucoup à dire et la parole est à donner aux experts...
Le projet revêt aussi un large aspect pédagogique et culturel et s'inscrit contre la méconnaissance des principes de base d'une alimentation équilibrée. La perte du savoir faire culinaire et les nouveaux comportements alimentaires conduisent au danger sanitaire. Tous les acteurs de la société et du commerce doivent aussi s'impliquer dans ces missions sur lesquelles bon nombre travaillent déjà. La cuisine, le repas sont la concrétisation des origines, des traditions, du terroir, de l’ histoire et de la géographie des uns et des autres et peut être ainsi un support d’information, d’expression et de manifestation à partager, perpétrer et préserver au titre de la culture et de la connaissance. L'alimentation n'est elle pas l'expression première de la culture et de la connaissance? Le débat est ouvert...
Puisque les notions de culture, de connaissance et de comportements sont évoqués, le constat suivant peut être établi. La table n’est plus ce lieu unique, éternel et universel d’échange au sein des familles. Pourtant nous pouvons tous nous accorder à reconnaître au repas son rôle fondamentalement social et familial favorable au partage, à l’échange et à l’accomplissement des membres du foyer ou de l'assemblée. Aussi, profitons en pour restaurer la fierté de réunir les nôtres et d’autres autour d’un bon plat préparé avec l’amour, la fierté et les origines de celui ou celle qui réunit et régale les siens en instaurant et en profitant de cette unité.
Passons à présent de la communication fraternelle à la communication du concept, de sa mise en oeuvre. C'est sur ce point en effet que devrait se jouer l'adhésion des participants indispensables que sont les distributeurs, les producteurs et les institutionnels. Pour les distributeurs et les producteurs, les enjeux de la promotion sont ici multiples : attirer de nouveaux clients, déclencher leurs achats rapidement et surtout les faire revenir, et les fidéliser ici par adhésion et mutualisation. Bref, c'est la mesure des retombées économiques ou de la notoriété générées qui seront déterminantes alors que s'offre à tous le bénéfice de l'implication sociétale et de l'investissement socialement responsable.
Les supports et les budgets déjà existants alloués à la communication dans les domaines de la santé, de la nutrition, de la promotion, de la publicité ou autres thèmes convexes seront des vecteurs plus que suffisants pour la nécessaire propagation de l'information. La dimension stratégique et globale du projet peut aussi valoir qu'on y prête un budget spécifique dans la phase de lancement. On pourrait aussi exploiter la voie virale de la propagation de l'information par les NTIC.
En conclusion, les bénéfices de cette simple mise en forme des produits frais sont bien conséquents, multiples et immédiats pour les individus et la société. Les acteurs de ce vaste programme devraient se voir gratifiés dans leur mission, les entreprises se prévaloir de leur implication, et les investisseur saluer comme ils commencent à en prendre l’habitude la valeur socialement responsable.
Ce projet est le fruit d'une réflexion continue et personnelle. Je souhaite concrétiser ce projet avec l’aide de ceux et celles qui le désirent. Si vous le trouvez pertinent, vous pouvez m'aider en me proposant des rencontres, mise en relation, informations,... tout conseil et aide.
Ceci est mon ambition, mais sans vous elle n’est rien.
Remerciements et Salutations
Xavier
Michel,
rien a dire sur cet article à la fois très clair et très simple. Juste une chose. Dans les dernières lignes de conclusion tu pourrais rajouter l'aspect sportif. Les écoles anglo-saxonnes libèrent dans la majorité des cas les étudiants en milieu d'aprés midi . Ce temps est souvent consacré à la pratique des sports.
Jean Luc CAPOGNA triple ancien champion de France de triathlon exprime depuis de nombreuses années au moyen de dossiers qu'il transmet aux élus , cette nécéssité de redonner aux enfants, ado ou étudiants le > de l'effort physique.
Ce sujet, dans le chantier que tu décris reste une pièce maitresse pour la réussite de ce challenge.
Jean luc se tient éventuellement à ta disposition si tu souhaites plus encore communiquer ou travailler sur ce sujet.
Cordiales salutations
olivier
Réponse à Domi et à Eric (16/10/06 et 17/10/06)
Je ne comprends pas votre réflexion. Bien sûr, qu’en tant que distributeur, j’ai une part de responsabilité. Loin de moi l’idée de la nier puisque dans ma note, j’écris : « nous sommes tous responsables ». Et c’est en vertu de cette responsabilité que la Scamark, société qui élabore toutes nos marques de distributeur, est en train de balayer toutes ses gammes, de les auditer du point de vue de l’intérêt nutritionnel et d’améliorer son offre. Mais ça prendra bien deux à trois ans pour couvrir l’entièreté de l’offre.
Réponse à PP92 (17/10/06 - 16/10/06)
Je reviendrai sur ce sujet lors d’une note. Les organisations de consommateurs, effectivement, sont de plus en plus actives s’agissant des questions nutritionnelles. La CLCV, la Fédération des Familles de France et celle des Familles Rurales sont particulièrement en pointe. Je vous communiquerai leurs différents domaines d’investigation.
Réponse à Jacques (17/10/06)
Ah ça, voilà des plaisirs que je partage avec vous. Oui, vous avez raison, pas la peine d’aller chercher des boucs émissaires, même si, comme je le disais dans ma note, chacun doit prendre sa part à l’élaboration d’un « meilleur manger ». Tout cela montre qu’il s’agit avant tout d’un problème de mesure. Le sucre, le sel, le gras, le bon comme le mauvais, ça peut être bon. Bon pour le physique comme pour le moral !!! Ce qui cloche, c’est l’abus, l’excès.
Mais il faut reconnaître aussi qu’il est quelquefois difficile de trouver dans les rayons (y compris quelquefois chez nous) des produits sans sucre ou des produits « légers ». C’est dans ce sens qu’il est important qu’un nutritionniste revisite les gammes proposées et suggère, sans systématiquement devoir censurer une offre sucrée, qu’on valorise mieux les produits naturels, sans ajout.
Réponse à erosoft (17/10/06)
Même réponse qu’à Domi. Je transmets d’ailleurs votre observation sur les yaourts à la Scamark. N’hésitez surtout pas à décrypter les étiquettes et à me relater les excès que vous pouvez trouver. J’apprécie toujours le côté très « opérationnel » de vos observations.
Réponse à Xavier (17/10/06)
En fait, Xavier, je ne suis pas sûr que le phénomène soit inéluctable. Sur le marché, on commence à trouver des produits, y compris de grignotage, qui sont des produits de qualité. Et après tout, pourquoi dans les salles de cinéma ou sur l’autoroute, serions-nous obligés d’avaler toujours les mêmes fromages, les mêmes boissons ou les mêmes chocolateries quand tant d’autres préparations appétissantes pourraient satisfaire nos désirs. Je suis sûr que, même d’un point de vue capitalistique et industriel, il y a place pour des gammes de produits ludiques, agréables, mais sains, bio, et même utiles.
Réponse à maury (17/10/06)
Je suis d’accord avec vous. Je trouve que la part réservée aux produits bio est encore assez faible dans nos magasins. La difficulté tient au renchérissement de ces articles. Mais aussi au fait que les produits bio transformés n’offrent pas toujours des garanties nutritionnelles idéales. On oublie souvent que ce label garantit un « mode naturel de production », mais absolument pas l’absence de sucre ou la présence modérée de gras, etc. Une charcuterie bio, mais grasse, reste grasse même si elle est bio !
Salut,
Je suis d'accord Domi, la "malbouffe" peut être permise de temps en temps à condition que cela ne devienne pas "un temps en temps habituel". Mais, je pense aussi qu'il y a des gens qui n'ont pas le choix. Une vie trop pressée, un éloignement entre le lieu de travail et le domicile, sont des critères qui peuvent malheureusement inciter à manger mal. Certes, il y a des salades dans les restos. Mais il y a aussi un coût et c'est vrai que les McDo, les kébab sont encore abordables. L'autre avantage de ce type de structure, c'est que ce sont des plats à emporter qu'on peut grignoter dans sa voiture... Presqu'un coup à dire que nous ne prenons plus le temps de vivre.
Tchao M.E.L. et tchao Domi
"Il s'agit de proposer en rayon, une portion de viande pour 2 ou 3 personnes et une quantité de légumes frais également pré-conditionnée (type barquette pot au feu) afin de pouvoir cuisiner ces produits selon une recette fournie."
salut
que disent les autorités sanitaires et la dgccrf de ce type de conditionnement ?
les conditions de conservation des produits et les DLC ne sont pas compatibles pour un rendement optimum.
tres peu de produits suporteront le sejour en dessous de 8° pendant une periode donnée.
cout de la chaine du froid ?
comment allez vous centraliser les traçabilités de chaque produit et comment en cas d'intoxication identifierez vous l'agent pathogene?
salut
de fa quoi
on reste sur sa fin
-buler?
-ctoriser?
-cturer?
l'ennui avec les syndicalistes c'est cette incapacité a s'exprimer clairement.
a moins que Leclerc n'aie inventé le fa parfait 440 hertz qui de facto engendre des harmoniques
fa en vente rayon hygienne ca le fait aussi, insinuez vous donc que mel sente mauvais des aisselles, au quel cas c'est amusant et vu son pouvoir d'achat, avouez donc vous m^me que lui recommander autre chose que Guerlain c'est petit.
Bonjour M Leclerc,
une fois de plus vous faites le choix de la médiatisation et de la provocation. Ce n'est pas la première fois que je vois une publicité ou vous faites référence à la lutte des classes. Mais réveillez vous le mur de berlin est tombé et meme la CGt auquel j'appartiens ne fait plus référence à la lutte des classes. Donc vous avez presque une génération de retard !!
Ce n'est cependant en effet pas débat. Ilest important de privilégier les produits sains et il y en a partout pas uniquement dans les boutiques spécialisés pour les bourgeois bohemes...On peut faire du qualitatif respectueux de l'environnement de la santé et dee l'équilibre alimentaire. C'est ce que vous devriez faire. D'ailleurs je ne critique pas tout au sein de votre enseigne puisque je vais regulierement y faire mes courses. Il faut pouvoir donner acces à ses produits sains et à un maximum de gens car ilest temps de penser au logn terme et je ne suis pas certain que les enseignes de la grande distribution fassent le bon choix en se centonnant au prix. d'autres ont compris que le pris était important mais également la qualité de l'acceuil et l'aspect sain des produits vendus. Prendre le contre pied de ce qui est justement tendance peut etre une erreur de stratégie sur le plan commercial.
Bref continuez à débattre entre gens d'accord car je pense que de toute façon ma contribution ne sera pas publié. Mais vous verrez que j'ai raison, la taille et le prix ce n'est pas tout et meme celui qui peut difficilement investir dans des produits de super qualité commence à le comprendre.
Très cordialment,
M Desvignes.
ce site est hilarant.
Mel je sommes de produire mieux! et fissa! ben voyons,la cgt et la vision globale comme si les centre Leclerc produisaient ce qu'il vendent.
Leclerc n'est qu'un commerçant(rien de péjoratif) et il distribue les produits que les gens demandent, c'est aussi simple que ça.
De facto pouvoir d'achat limité egal fin de serie, mais mieux encore et plus subtil, pose toi la question de savoir pourquoi le budget communication d'un ménage est plus important que la facture edf et tu verras que les premiers prix sont davantage une histoire de budget loisir en devellopement.
Vouloir simplifier a la bonne bouffe il n'y a pas photo, si le client prefere le multimedia ou les loisir c'est son probleme, le GD n'offre que le choix; pas la decision comme le souhaiterai l'intervenant au dessus.
si la cgt n'est plus dans la lutte des classe elle reste dans la moraline eculée du ce qu'il faut faire, ayant une opinion sur tout et sur au final, rien.
Il y a plus de vingt ans que l'agriculture se réforme dans le sens indiqué par les mails, mais la pas un mot, et quatre gaucho voudraient récuperer les efforts de nombreux agriculteurs, c'est un peu facile d'arriver apres la bataille et de fustiger la grande distribe.200 matieres actives(phytosanitaires agricoles) ont été retirées des process de traitement creant de nombreux problemes d'adaptation et évidement tout ceci passé sous silence, des process eurepgap on été créés, des autocontroles, j'en passe et des meilleures la dessus, pas de com, rien, et vous voudriez en plus coire que la qualité n'est pas la?
deja pour savoir de quoi on parle en matiere de production il faudrait aller ici :
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/
salutations
puisque vous aimez le pratique : il ne faudrait pas qu'un seul produit ait plus de glusoce-fructose que de sucre. Jetez un coup d'oeil à la confiture Eco+, par exemple
Idem pour les édulcorants, tant pur que dans les produits "lignt" : le maltodextrine de blé est trop présent, au détriment de l'aspartam et de l'acésulfame-K (les deux qui devraient être majoritaires)
Je crois qu'il n'y a pas de miracle pour le reste : pour bien manger, il faut cuisiner à partir des produits bruts. Hélas, le prix exhorbitants des légumes frais fait que désormais les produits préparés sont moins chers (ce qui est une aberration)
Proposer des portions comme vous le dites, se heurtent à beaucoup de problèmes
1) la quantité : 2 ou 3 personnes c'est trop. Pour être adaptable, cela doit être en portion individuelle, et on en achète le nombre qui correspond au foyer.
2) les différents produits ne se conservent pas de la même façon
Par contre, je vous rejoins sur le fait de donner des recettes. Aujourd'hui, les gens ne cuisinent plus et une simple béchamel devient un plat de fête alors que cela se fait en 5 min.
Mais est-ce que les distributeurs qui font de belles marges sur les produits préparés, ony envie de perdre cette manne ?
Je crois qu'il n'y a pas de miracle pour le reste : pour bien manger, il faut cuisiner à partir des produits bruts. Hélas, le prix exhorbitants des légumes frais fait que désormais les produits préparés sont moins chers (ce qui est une aberration)
salut domi
cuisiner a partir de barquettes type pot au feu, est une bonne idée a condition de ne pas y adjoindre de viande.
le probleme et comme tu le soulignes c'est la portion combien de personne?
le surgelé presente l'avantage de grand conditionement et un usage multiple il faut en tenir compte aussi
le frais se borne a la ratatouille et le pot au feu
la 4eme gamme aux salades
il faut deja conviancre que la portion est economique, car par rapport a l'achat au kilo moins de perte.
je pense que c'est a ces feignasses de chefs de rayons F&L, de devellopé leurs progression, non pas par la marge et les retours, mais par l'innovation, a savoir inclure une carte du jour et un menu équilibré sur base des produit de saison, la menagere ne sait pas ce qu'elle va cuisiner alors a eux de faire la carte du jour ou de la semaine, un ecran tht des recette et en avant de temps en temps un chef de cuisine local et roule carosse, les rayons sont passif et les methodes d'un autre age, 3 melons pour 10 balles le troisieme tu le jettes de toute facon alors ou est la logique ? té encore une idée de pub
Au contraire on doit fournir la viande. aujourd'hui, on trouve les légumes pot au feu mais pas la variété de bas-morceaux+ os à moelle pour accompagner. Récemment dans un supermarché, il y avait un rayon pour faire la raclette (tous les ingrédients séparés en barquette)
Qu'est-ce qui empêche de faire la même chose pour un aiolli (légumes, morue), une brandade, un minestrone et des dizaines d'autres soupes complètes ou non (qu'il faut remettre à la mode car pour le soir, c'est bon pour la santé), une soupe de poisson, un petit salé aux lentilles (c'est bon les légumes secs). La cuisine est riche de recettes et ne se limite pas au pot au feu et à la ratatouille
Cela veut dire avoir des têtes de gondoles ou des lieux regroupant étals et frigo afin de proposer au même endroit tous les ingrédients d'un plat avec une fiche recette à prendre. On peut aussi penser regrouper tout un repas (entrée, plat, dessert) équilibré
le bleme domi c'est qu'il va te falloir des pro du nutritioniste au cuisinier en passant par des specialistes filieres.
les chefs de rayons ne sont que des preneurs de commandes sous fiches ecxel, les autres acteurs de la filieres égalements, fax prise de commande et bientot E.D.I.
rassures toi, j'essaie d'aller dans ton sens, par contre si tu réussi le pari de faire le menu du client et qu'il s'y habitue je pense que c'est bon.
et l'autre de continuer a souffler invariablement dans son biniou
http://metallorgie.free.fr/Groupes/Rammstein/Mp3/Rammstein%20-%20Das%20Modell.mp3
medite donc la dessus guitoune
L'autre qui vient mettre son petit
lien de bruiteurs ? Ca c'est le
sujet ? Allez vous êtes des
branleurs je crois...
nan, nan, pas des branleurs juste des gens de bonne humeur, il te manque une partie des messages et le web master aurait pu virer la derniere ligne, bah, un peu de provoque au millieu d'un sujet, rien de tel que de bosser dans le delire, etre creatif et rond de cuir c'est incompatible...
mais bon c'est toi qui vois....
le gros bleme ici c'est que outre les messages de congratulations, de fayotages, de délations, de jeremiades, des qu'on sort du rang(de la prose habituelle) ça choque, les thermoformatés de l'EN n'ont que l'esprit vindicatif et courtisant.
ce qui me fait plaisir c'est j'ai dit ce que je pensais de la campagne de la carotte nobiliaire et je n'ai pas été censuré.
c'est tres rare sur le web de pouvoir critiquer de front, sans etre interdit d'ip.
j'attends que domi reponde au quel cas on avancera, si il ne répond pas ce n'est pas grave, j'ai deja un metier, et je ne fais ca que pour me faire plisir pour voir si je ne suis pas trop deconneté de la réalité.
PS Domi j'ai vu aujourdh'hui passer des plateaux multilegumes tu as raison on reste dans la ratatouille, et avec +- 2.5 kg de légumes variés cela fait beaucoup.
PS2
etre ici me permet d'anticiper les problemes de demain, je serais au top quand les lignes seront ouvertes.
Salut,
Une autre question se pose : les jeunes citadins (parisiens par exemple) cuisinent-ils ? Et les jeunes, tout court ? Dans les self-services, il n'y en a que pour les frites! Vous, les messieurs, en premier! Une campagne publicitaire s'impose : ça ne fera pas de mal à tout ce petit monde là.
Tchao M.E.L.
Re-salut,
Sur le dessin de la publicité, finalement, cette carotte, un zest de bourgeoisie, me dérange.
Les légumes seraient-ils un privilège aujourd'hui, au même titre que le Champagne au début de ce siècle ? Rareté du produit ? Non, ce ne doit pas être dans ce sens là. Chèreté peut-être ? Ou privilège d'hygiène de vie ?
Tchao M.E.L
Bonjour,
Personnellement la carotte ne me
gêne pas... Depuis le temps qu'on
nous carotte...
envoye pup le 25.10.06 dvd divix à 24.90 le jour meme de la vente pas dvd divix on me repond lalegislation donne 1 mois pour vendre le dvd encore une fois publicite mensongere leclerc st brice courcelles 51 le vendeur me repond qu'ils on ete vendu la vielle le 24.10.06 bravo
Réponse à Domi et à Florence (16/10/06)
Je suis d’accord avec Domi. On focalise beaucoup sur les McDo, figures emblématiques de la malbouffe depuis que José Bové a porté cette enseigne en bout de fourche. Mais je ne suis pas sûr que notre « bonne cuisine traditionnelle » soit plus allégée, plus nutritive, mieux dosée. Le café crème du matin, tartines beurrées, et l’apéro cacahuètes au bistrot, ça vous prépare un look à la « Botero » plus sûrement que la fréquentation sporadique d’un McDo.
Il faut savoir aborder le sujet de l’obésité en travaillant sur plusieurs pistes à la fois : la publicité (qui finit par imposer des standards de consommation), l’offre de produits elle-même (aspect nutritionnel) et l’éducation (information consommateurs, hygiène de vie) qui façonnent les comportements.
Domi a raison de dire que la délocalisation des lieux de travail par rapport à l’habitat pousse à la fréquentation de snacks ou de cafets où l’on mange trop rapidement. Pas vraiment le choix ! Mais quand le soir, les familles préfèrent se passer d’un repas pour grignoter devant la télé, c’est un choix. C’est un choix malheureux. Et ça renvoie la responsabilité aux familles au moins tout autant qu’aux fabricants !
Réponse à Desvignes et à Didon (21/10/06 et 17 :10/06)
Il n’est pas interdit d’avoir un peu de « recul » pour lire une publicité. En tant que commerçant, même si je veux m’investir dans la pédagogie des comportements alimentaires, je serai toujours suspecté de faire ma pub. Alors, pour faire passer le message, pourquoi pas un clin d’œil, un « joke », quitte à ce que, oui, Desvignes, ça passe pour de la provocation. Le système médiatique est ainsi construit que la prise de parole nécessite parfois qu’on pousse le trait. Mais vous pouvez aussi le prendre avec un certain humour. La publicité, ça peut aussi se consommer « avec légèreté ».
Ceci dit, les affirmations implicites dans cette affiche ne sont pas là par hasard. Oui, Didon, il y a bien une corrélation entre le taux d’obésité et la faiblesse du pouvoir d’achat. Les populations à plus faible revenu consomment plus de produits gras et sucrés. C’est la thèse d’ailleurs étayée par Jean-Marie Le Guen (député PS de Paris) à l’Assemblée Nationale. Et l’INRA a publié des études dans ce sens.
Je ne sais pas quelle importance il faut accorder à cette réflexion. Mais on ne peut pas passer ces faits sous silence.

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