ÉCONOMIE Communication

L'esprit de 68 : suite pour rire

C'est le week-end. Semaine hyper chargée. Restons en alerte, mais cool, un peu d'humour aussi. Laissez-moi vous faire profiter de cette lettre. Elle émane du Président de l'Union Interprofessionnelle pour la Promotion des Industries de la Conserve Appertisée (UPPIA). Les membres de cette organisation ont vu, comme la plupart des Français, notre campagne sur les murs de leur ville. « Tout en partageant l'esprit de cette campagne qui s'inscrit dans l'ambition de défendre le consommateur français et son pouvoir d'achat », ils ont, selon leur Président, un peu toussé devant l'affiche représentant le poing levé, dessiné avec des boîtes de conserves stylisées. Et, quoi, elle n'est pas belle cette création de l'agence Australie ?

Là, n'est pas le problème. Notre interlocuteur, sans rire, s'appesantit : « nous craignons que les consommateurs ne comprennent pas ce message et qu'ils en fassent une mauvaise interprétation en y voyant une critique de la conserve ou de l'industrie de la conserve ». Non, je me pince ! « Pour éviter d'engendrer tout malentendu, notre interprofession souhaiterait donc que vous abandonniez l'illustration de votre campagne dans laquelle figure les boîtes de conserves ». Rien de moins.
Franchement, je m'attendais à beaucoup de réactions, mais pas à celle-là. Eh, Monsieur le Président, ne croyez-vous pas que vous poussez le bouchon un peu loin ?

Allez, je serai bon prince. Cette affiche, je vais vous l'offrir avec un joli cadre. Vous pourrez l'accrocher aux côtés des reproductions d'autres boîtes de conserves, peintes par Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Basquiat, et toutes les signatures prestigieuses de ce que l'hyperréalisme ou le pop art ont donné de meilleur... sans que votre profession n'y ait jamais pris ombrage... Bien cordialement.

16 Commentaires

SAB
Monsieur Mel,
le Syndicat des Anciens Boxeurs voit dans cette affiche une atteinte au noble art.
Cette affiche pourrait laisser sous entendre que dans notre sport les "patates" ne sont pas fraiches!!!
Je vous demande donc, au nom de tous les amoureux de la chataigne fraiche, de cesser cette campagne qui n'a visiblement pour but que de nous calomnier.
Signé: Bob alias "meme pas mal"Président du SAB
30 combats
29 défaites
1 abandon( mon adversaire avait une crise de "foix")
Heureusement que les poissoniers
ne s'en prennent pas à Ordralphabétix sinon pourquoi acheter un album Astérix si ça ne castagne plus au village! Puisque le village gaulois se situe en Armorique cela me fait penser que les Cotes d'Armor ne se sont pas tourjours appelé ainsi pour des raisons un peu plus sérieuse que la Basse-corse devenue Corse du Sud. Pour le premier, il s'agissait de faire savoir que le département ne se situait pas du coté de Lille à toute la France et donc il y fait tout le temps beau; dans le second cas c'était pour ne pas donner l'image que les habitants de Basse-Corse étaient moins intelligents que ceux de Haute-Corse :)
La conserve qui se fait remettre en boite
Excellent !!! Comme quoi, chacun voit toujours par le petit bout de sa lorgnette...
Pouvoir d'achat et pragmatisme.
En faisant les courses dans un supermarché de votre enseigne et attentif au prix du caddie cher à notre ministre de l'économie Thierry Breton, je me faisais les remarques suivantes :
que cherche à faire l'enseigne ?
1)Accorder une place aux grandes marques que le consommateur peut trouver au prix le plus bas chez E.Leclerc et qui le valorise lors de sa visite ou qui lui offre des points de repère (sinon les hard-discouters auraient encore progressé d'avantage; dans ces enseignes, ce sont les produits où la marque s'est la plus banalisée, qui ont le plus progressé)
2) développer son portefeuille de marques propres , Eco+, marque Repère, Nos régions ont du talent pour lesquelles la qualité, issue des grands groupes ou de PME triées sur le volet, ou le rapport qualité-prix n'ont souvent rien à envier aux grandes marques alimentaires (en dehors des produits à forte valeur ajoutée où le poids publicitaire met le consommateur sous haute pression :Actimel, l'Oreal,)
Mais pour être convaincu, faut il encore essayer les produits de l'enseigne, c'est à dire les mettre dans le caddie.
Donc, en faisant mes courses, je glissai çà et là plusieurs produits marque repère, Nos régions ont du talent afin de les essayer. Un moyen de faire croitre la part de marché des MDD.
Et si Leclerc encourageait ce que j'avais fait de manière spontanée ?
En passant en caisse, une remise pourrait être concédée au consommateur, en fonction de la valeur en % du ticket de caisse total des MDD achetées : 10%, 20% , 30% de MDD achetées, autant de pouvoir d'achat gagné, autant de produits essayés, et peut-être des consommateurs fidélisés si la produit est à la hauteur des attentes et sans contrainte pour le consommateur, puisque celui-ci ne calcule pas, il choisit en sachant qu'en caisse il sera récompensé.
On peut imaginer d'utiliser le support de publicité actuel (opération Ticket) ou une carte de fidélité. On peut faire des semaines thématiques sur chacune des marques : la semaine Marque Repère, la semaine Nos régions ont du talent au fil de l'année. Tout ceci peut être mesuré dans les bases de données de manière plus fine que par des panels de consommateurs ou de distributeurs.
Une manière d'encourager les PME, de mesurer la valeur de ces caddies pour les comparer (favorablement ?) à ceux de M.Breton, de répondre d'une certaine manière au Hard-discount, car la qualité de vos produits est très sensiblement supèrieure aux Lidl, Aldi ou autres ED, de continuer votre combat pour la vie moins chère.
Sur le site Internet de votre groupe (je sais que la ménagère moyenne n'est pas forcément accro d'Internet) pourquoi ne pas demander aux consommateurs de vos MDD, s'ils en sont satisfaits, de le dire (publicité gratuite)
Cordialement
P.Quignon
Re Patrick Quignon (21/06/05)
Désolé, je croyais avoir répondu et mis en ligne. Il n’en était rien.
Pourtant, votre idée est excellente. Elle a déjà été émise par un cadre du groupe. Le bouillonnant Loïc Le Meur m’en a d’ailleurs fait la recommandation. Je pense qu’en dialoguant, par blog interposé, avec les consommateurs de nos produits, il y a beaucoup à apprendre sur leurs attentes et en tenant compte de leurs critiques. A suivre donc.
Que de belles paroles, mais j'ai gardé un ancien souvenir d'entrepreneur, sur un beau chantier pour Mr Michel-Edouard Leclerc ou toutes les entreprises, toutes j'insiste n'ont pas été réglées intégralement de leur travaux.
IL y a une quinzaine d'année j'ai perdu 400 000 francs avec ce personnage, ou tout était organisé de la part de ces voleurs pour régler le moins de monde possible
Re bahini (19/10/05)
Allons, vous devez faire une confusion. Je n’ai organisé aucun chantier « il y a 15 ans ». En plus, je n’interviens jamais comme commanditaire personnel, mais à travers les sociétés des centres E. Leclerc, auxquelles personne n’a jamais fait procès d’impayés.
Je ne peux pas vous laisser dire cela. N’hésitez pas à dire ici ce dont il s’agirait. Moi, j’ai sincèrement dans l’idée que vous faites une énorme confusion. Et que je ne suis certainement pas la personne que vous visez.
A votre écoute donc…
Personnellement cette seconde série de pub qui détourne les évènements de mai 68 m'a choquée.
Pour moi il s'agit de tourner en dérision et discréditer le combat syndical, la lutte pour la défense d'une société plus juste et égalitaire.
Je sais bien qu'aujourd'hui il y a moins de monde qui se sentent concernés et mai 68 serait impossible par ùmanque de solidarité. Les gens qui ne sont pas dans la rue préfèrent justement aller chez Leclerc se gaver de choses inutiles à l'image des 2 personnages de radios pour votre pub, très matérialistes (vos acteurs de pub sont en même temps très beauf', c'est à dire l'image idéale que vous devez avoir du consommateur conditionné).
Je me sens donc insulté par vos pubs qui, je sais bien, se veulent provocatrices et il est vrai un peu réalistes : hier on se battait pour le bien commun, la solidarité, l'égalité, la justice... aujourd'hui on se bat pour son petit monde, on est hyper individualiste et peut-être y aurait-il plus de monde prêt à se mobiliser pour l'essence moins cher que pour la défense de la sécu.
Toujours est-il que je ne suis pas dupe (comme beaucoup) Leclerc ne se bat pas pour le bien être du peuple mais pour son chiffre d'affaire. Une société privée n'est pas philanthrope.
Le prix d'un objet ne se réduit pas aun chiffre affiché chez Leclerc(on arrive même à ne plus avoir la notion de la valeur d'un objet) mais il faut raisonner cout global. Par exemple, l'agriculture traditionnelle est-elle réellement mois cher si on rajoute les subventions publiques de la PAC, les conséquences de la pollution (le prix d'une usine eau potable qui elimine les pesticides est élevé), les barrages que l'on créé pour irriguer...
SAB
Monsieur Mel,
le Syndicat des Anciens Boxeurs voit dans cette affiche une atteinte au noble art.
Cette affiche pourrait laisser sous entendre que dans notre sport les "patates" ne sont pas fraiches!!!
Je vous demande donc, au nom de tous les amoureux de la chataigne fraiche, de cesser cette campagne qui n'a visiblement pour but que de nous calomnier.
Signé: Bob alias "meme pas mal"Président du SAB
30 combats
29 défaites
1 abandon( mon adversaire avait une crise de "foix")
Heureusement que les poissoniers
ne s'en prennent pas à Ordralphabétix sinon pourquoi acheter un album Astérix si ça ne castagne plus au village! Puisque le village gaulois se situe en Armorique cela me fait penser que les Cotes d'Armor ne se sont pas tourjours appelé ainsi pour des raisons un peu plus sérieuse que la Basse-corse devenue Corse du Sud. Pour le premier, il s'agissait de faire savoir que le département ne se situait pas du coté de Lille à toute la France et donc il y fait tout le temps beau; dans le second cas c'était pour ne pas donner l'image que les habitants de Basse-Corse étaient moins intelligents que ceux de Haute-Corse :)
La conserve qui se fait remettre en boite
Excellent !!! Comme quoi, chacun voit toujours par le petit bout de sa lorgnette...
Pouvoir d'achat et pragmatisme.
En faisant les courses dans un supermarché de votre enseigne et attentif au prix du caddie cher à notre ministre de l'économie Thierry Breton, je me faisais les remarques suivantes :
que cherche à faire l'enseigne ?
1)Accorder une place aux grandes marques que le consommateur peut trouver au prix le plus bas chez E.Leclerc et qui le valorise lors de sa visite ou qui lui offre des points de repère (sinon les hard-discouters auraient encore progressé d'avantage; dans ces enseignes, ce sont les produits où la marque s'est la plus banalisée, qui ont le plus progressé)
2) développer son portefeuille de marques propres , Eco+, marque Repère, Nos régions ont du talent pour lesquelles la qualité, issue des grands groupes ou de PME triées sur le volet, ou le rapport qualité-prix n'ont souvent rien à envier aux grandes marques alimentaires (en dehors des produits à forte valeur ajoutée où le poids publicitaire met le consommateur sous haute pression :Actimel, l'Oreal,)
Mais pour être convaincu, faut il encore essayer les produits de l'enseigne, c'est à dire les mettre dans le caddie.
Donc, en faisant mes courses, je glissai çà et là plusieurs produits marque repère, Nos régions ont du talent afin de les essayer. Un moyen de faire croitre la part de marché des MDD.
Et si Leclerc encourageait ce que j'avais fait de manière spontanée ?
En passant en caisse, une remise pourrait être concédée au consommateur, en fonction de la valeur en % du ticket de caisse total des MDD achetées : 10%, 20% , 30% de MDD achetées, autant de pouvoir d'achat gagné, autant de produits essayés, et peut-être des consommateurs fidélisés si la produit est à la hauteur des attentes et sans contrainte pour le consommateur, puisque celui-ci ne calcule pas, il choisit en sachant qu'en caisse il sera récompensé.
On peut imaginer d'utiliser le support de publicité actuel (opération Ticket) ou une carte de fidélité. On peut faire des semaines thématiques sur chacune des marques : la semaine Marque Repère, la semaine Nos régions ont du talent au fil de l'année. Tout ceci peut être mesuré dans les bases de données de manière plus fine que par des panels de consommateurs ou de distributeurs.
Une manière d'encourager les PME, de mesurer la valeur de ces caddies pour les comparer (favorablement ?) à ceux de M.Breton, de répondre d'une certaine manière au Hard-discount, car la qualité de vos produits est très sensiblement supèrieure aux Lidl, Aldi ou autres ED, de continuer votre combat pour la vie moins chère.
Sur le site Internet de votre groupe (je sais que la ménagère moyenne n'est pas forcément accro d'Internet) pourquoi ne pas demander aux consommateurs de vos MDD, s'ils en sont satisfaits, de le dire (publicité gratuite)
Cordialement
P.Quignon
Re Patrick Quignon (21/06/05)
Désolé, je croyais avoir répondu et mis en ligne. Il n’en était rien.
Pourtant, votre idée est excellente. Elle a déjà été émise par un cadre du groupe. Le bouillonnant Loïc Le Meur m’en a d’ailleurs fait la recommandation. Je pense qu’en dialoguant, par blog interposé, avec les consommateurs de nos produits, il y a beaucoup à apprendre sur leurs attentes et en tenant compte de leurs critiques. A suivre donc.
Que de belles paroles, mais j'ai gardé un ancien souvenir d'entrepreneur, sur un beau chantier pour Mr Michel-Edouard Leclerc ou toutes les entreprises, toutes j'insiste n'ont pas été réglées intégralement de leur travaux.
IL y a une quinzaine d'année j'ai perdu 400 000 francs avec ce personnage, ou tout était organisé de la part de ces voleurs pour régler le moins de monde possible
Re bahini (19/10/05)
Allons, vous devez faire une confusion. Je n’ai organisé aucun chantier « il y a 15 ans ». En plus, je n’interviens jamais comme commanditaire personnel, mais à travers les sociétés des centres E. Leclerc, auxquelles personne n’a jamais fait procès d’impayés.
Je ne peux pas vous laisser dire cela. N’hésitez pas à dire ici ce dont il s’agirait. Moi, j’ai sincèrement dans l’idée que vous faites une énorme confusion. Et que je ne suis certainement pas la personne que vous visez.
A votre écoute donc…
Personnellement cette seconde série de pub qui détourne les évènements de mai 68 m'a choquée.
Pour moi il s'agit de tourner en dérision et discréditer le combat syndical, la lutte pour la défense d'une société plus juste et égalitaire.
Je sais bien qu'aujourd'hui il y a moins de monde qui se sentent concernés et mai 68 serait impossible par ùmanque de solidarité. Les gens qui ne sont pas dans la rue préfèrent justement aller chez Leclerc se gaver de choses inutiles à l'image des 2 personnages de radios pour votre pub, très matérialistes (vos acteurs de pub sont en même temps très beauf', c'est à dire l'image idéale que vous devez avoir du consommateur conditionné).
Je me sens donc insulté par vos pubs qui, je sais bien, se veulent provocatrices et il est vrai un peu réalistes : hier on se battait pour le bien commun, la solidarité, l'égalité, la justice... aujourd'hui on se bat pour son petit monde, on est hyper individualiste et peut-être y aurait-il plus de monde prêt à se mobiliser pour l'essence moins cher que pour la défense de la sécu.
Toujours est-il que je ne suis pas dupe (comme beaucoup) Leclerc ne se bat pas pour le bien être du peuple mais pour son chiffre d'affaire. Une société privée n'est pas philanthrope.
Le prix d'un objet ne se réduit pas aun chiffre affiché chez Leclerc(on arrive même à ne plus avoir la notion de la valeur d'un objet) mais il faut raisonner cout global. Par exemple, l'agriculture traditionnelle est-elle réellement mois cher si on rajoute les subventions publiques de la PAC, les conséquences de la pollution (le prix d'une usine eau potable qui elimine les pesticides est élevé), les barrages que l'on créé pour irriguer...

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