SOCIÉTÉ Santé

Déjà 25.000 signataires pour la pétition des parapharmacies E.Leclerc !

J’ai souhaité ne pas en rajouter dans la surenchère médiatique de mardi. Je n’avais pas très envie de répondre à des slogans de rue, dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils décrédibilisent clairement ceux qui les utilisent.

Quand je lis Le Monde, je souris en découvrant la reprise de propos de certains manifestants : « Michel-Edouard Leclerc a dit qu’il voulait monter plus de cent cabinets, ajoute Dominique Dupont, qui exerce à Metz (Moselle). Il va faire venir des dentistes de Roumanie et faire fabriquer des prothèses en Chine. »

Je n’ai évidemment jamais tenu de tels propos. Si certains ont besoin de (se) mentir à ce point pour justifier leur présence dans ce cortège, c’est qu’ils ne sont pas réellement convaincus par leur discours sur la soi-disant défense de l’intérêt général !

Je ne reproche pas à ceux qui manifestent de défendre leurs intérêts. Pas plus que je ne reproche aux pharmaciens leur niveau de revenus. Ils travaillent dur et paient des impôts. Mais qu’on nous épargne les mensonges et les manip’ qui ne font pas avancer le débat.

  • Répéter un mensonge n’en fait pas une vérité

La revendication historique du  Mouvement E.Leclerc est claire et n’a pas bougé : proposer des médicaments moins chers vendus en parapharmacies, et sous le contrôle de docteurs en pharmacie (souvent issus d’officines d’ailleurs).

On est donc loin de la caricature du Doliprane vendu par la caissière au milieu des petits pois !

On me parle de déontologie, d’éthique ? C’est faire un bien mauvais procès aux pharmaciens travaillant pour l’enseigne que de les accuser de ne pas en avoir. C’est injuste.

Voilà des décennies que nous demandons la création d’une section « pharmaciens de la distribution » au sein de l’Ordre. Celui-ci nous le refuse, niant la réalité et contestant ainsi certains droits à des milliers de professionnels (E.Leclerc n’est pas le seul employeur de docteurs en pharmacie…). La stratégie est habile mais hypocrite. Elle illustre en tous les cas parfaitement les abus des défenses strictement corporatistes.

  • Une pétition pour se faire entendre

Nous avons lancé officiellement depuis dimanche une pétition invitant les Français à soutenir nos revendications.

Car oui, on marche sur la tête.

Désormais, en quelques clics, seul(e) chez moi, je peux commander légalement plus de 4000 médicaments sur Internet. Mais à ce jour, je ne peux toujours pas en acheter dans une parapharmacie E.Leclerc, alors que le conseil et la sécurité des patients y seraient garantis par la présence de docteurs en pharmacie.

Cela est pourtant possible dans de nombreux pays en Europe. Pourquoi pas en France ?

Si vous aussi vous trouvez cette situation absurde et si vous souhaitez contribuer à ce que les médicaments soient plus accessibles, alors rendez-vous sur notre site www.sesoignermoinscher.com pour signer la pétition !

70 Commentaires

Mauvaise manip voici mon commentaire achevé

Etant actuellement en sevrage tabagique j’ai remarqué une chose étonnante; la disparité des tarifs pratiqués qui sur certains substituts peuvent aller de 1 a 2. N’étant pas un spécialiste de ces circuits de distribution, j’en déduis tout de même plusieurs hypothèses. Soit le pharmacien bon ou mauvais acheteur, marge faiblement, soit bon ou mauvais acheteur marge fortement. Dans tous les cas il y a d’abord incrédulité, interrogation, puis, la nature humaine y étant plutôt encline, suspicion. Il semblerait même que les autorités sanitaires n’aient pas données de consignes particulières quant à la conduite a tenir dans le cadre des campagnes de sensibilisation anti tabac, puisque, tenez vous bien le pharmacien du coin de ma rue, celui qui me connait si bien, celui des cortèges à la télévision, me fait des remises en cas d’achat en quantité! Ah la fameuse déontologie de la corporation, celle-là même qui m’incite a acheter très cher et en quantité une molécule dont j’essaie péniblement d’évacuer la terrible addiction qu’elle induit, molécule, qui de surcroit ne coute rien, ou si peu, à produire. Evidement c’est du velours pour cette nouvelle race de dealer, qui n’est pas disposée à abandonner cette manne. Nous parlons donc bien de pratique commerciale, pas de santé publique. Vous êtes un commerçant plutôt efficient, je ne comprends pas pourquoi il vous serait interdit d’en faire autant, si vous êtes trop cher, j’irai voir ailleurs, ou est le problème, d’autant plus que vous apportez toutes les garanties. Bravo pour votre campagne de com sur les médias, sobre et efficace. Ca va être difficile, mais nous vous soutenons, et nous allons réussir à bouger ce pays ou la situation de rente est devenue la norme, ça ne tiendra plus bien longtemps.
Merci pour vos encouragements ! MEL
Je me suis relu, j'ai trouvé de nombreuses fautes...je vous retourne donc une version corrigée (hélas non garantie sans fautes...).
Vous remerciant de ne valider (si toutefois vous validez) que cette dernière,
Cordialement.
Chers internautes,

J'ai lu avec attention tous les commentaires, et les réponses de MEL.
Ce débat soulève plus d'interrogations qu’il n’apporte de réponses (comme bien souvent).
Je constate que les réponses de MEL (est-ce vraiment le MEL en chair et en os ???), ne sont pas très précises et souvent ne sont qu’échos à ses arguments phares.

Cher Michel Edouard Leclerc,

Vos arguments ne sont pas tout à fait les réponses attendues, votre discours se résume souvent à enfoncer des portes ouvertes (prix moins élevés promis, ouverture à la concurrence, respect du code de la santé publique quant à la délivrance...), mais revenons en arrière...
Vous ne pourrez nier que la croissance de l'activité des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) depuis 30 ans a eu pour conséquence de provoquer la disparition de nombreux commerces indépendants, spécialisés, et générateurs d'emplois qualifiés: des pompistes en passant par les épiciers, les fromagers, les bouchers, boulangers...au bénéfice de prix en baisse (quoiqu’à valeur constante, il a été démontré que les prix augmentent inexorablement), obligeant même les pouvoirs publics à limiter l’implantation de GMS en France, pour tenter de stopper la chute du tissu commercial local (sans grand succès par ailleurs).
Ce n’est, néanmoins, pas la seule conséquence.
En effet, les fabricants de ces mêmes produits ont vu leurs marges fondre, les emplois inhérents à leur création disparaître à l'étranger, une richesse économique et une grande diversité d’offres s’amenuiser.
Enfin, des situations quasi monopolistiques se sont instaurées au sein de l'oligarchie des grands distributeurs, ayant des conséquences néfastes sur le fameux pouvoir d’achat dont vous êtes un si ardent défenseur…
Et finalement, les bénéfices de ces GMS ont explosé face à la destruction d’une économie de petits producteurs locaux et de commerces de centres villes.

Aujourd'hui vous souhaitez casser le monopole de la pharmacie, et en cela, vous associer à une politique de gauche, vous le grand capitaliste libéral, à grand renfort de « prix Leclerc ».
Et d'ailleurs, c'est quoi le prix Leclerc, comment se construit-il ? Le prix Leclerc…Ainsi donc vous imposez le prix Leclerc…cela me laisse songeur. Et si mon prix n’était pas le prix Leclerc…
Vous aimeriez nous faire croire que tel Don Quichotte, votre seule vocation est de nous donner ce pouvoir d'achat que nous espérons tous...
Ce n’est pas que cela ?
Il est assez simple de constater, que comme pour d’autres pans de l’économie, vous cherchez sans doute à terme, à prendre un nouveau marché, fidèle à une stratégie bien huilée, qui a fait ses preuves, à en croire vos actifs et vos bénéfices.
Instaurer les mêmes règles que pour les secteurs dont vous détenez aujourd’hui la plus grande partie de la distribution : maîtrise des prix, des réseaux, pression sur les fabricants, mise en place systématique des marges arrières, banalisation de la surconsommation, paupérisation de la diversité, standardisation d’une qualité moyenne.
Et finalement, imposer vos règles, vos choix, vos stratégies, et ce, et dans le cas qui nous occupe, au détriment de l'industrie pharmaceutique, des grossistes répartiteurs, des pharmaciens, des médecins prescripteurs et enfin, des patients (et non des clients).

Certes, notre système de santé a de nombreux défauts, et dans votre démarche, vous servez une succession de gouvernements soucieux de privatiser l’économie de la santé pour alléger ses charges, sous des prétextes aussi désuets que la fin d’un corporatisme, ou la régulation des prix par la concurrence, dont chacun sait qu’elle a de nombreux effets pervers.
Mais aujourd’hui, le marché du médicament est aux mains d'une multitude d'indépendants incapable de s'unir pour obtenir votre pouvoir en matière d'orientation de marché globale: c'est cela qui fait son équilibre, sa régulation et son indépendance, et qui permet aujourd'hui à la France d'avoir un maillage de qualité en terme de distribution, une proximité, une compétence de très haut niveau et finalement, l'assurance de ne pas noyer un peu plus l’économie française à laquelle chaque pharmacien participe par ses cotisations sociales, son impôt sur les bénéfices, et ses impôts sur le revenu.
Cher Mr Leclerc, quid de vos impôts à vous ?
Vous arguez que les pharmacies n'ont pas attendu votre droit espéré de vendre des médicaments pour fermer ? Soit.
Et donc, cela devrait légitimer votre combat, en vous accordant la possibilité d’accélérer le mouvement, La possibilité de vous enrichir au profit des difficultés d’un secteur d’activité économique en danger, et participer au déclin d’un commerce auquel les français restent très attachés ?
Je vous cite, concernant le nombre de pharmaciens par point de vente : "Et si vous ne me croyez pas, faites confiance aux pouvoirs publics car je n’imagine pas qu’ils ne l’imposent pas"...Prenons un exemple : vous n'avez pas le droit d'étendre aujourd'hui vos surfaces de ventes, la loi vous impose des quotas d’implantations et de tailles; vous avez pourtant su trouver des parades (Leclerc Drive...), permettant d’écraser la concurrence et auxquelles aucun ministre n’a pu trouver de moyen à ce jour de légiférer... Je vous crois brillant, et ne doute donc pas de votre talent pour trouver aux directives qui encadreraient cette ouverture à la vente de médicaments en GMS quelque solution économiquement rentable, et pas nécessairement au bénéfice des patients, ou des officines.
Vous avancez et martelez avec votre argument choc : Le prix moins cher ! La santé n’a donc qu’un prix ?
Certes certains abus sont constatés, le prix des médicaments dits OTC est parfois déraisonnable, et certains pharmaciens profitent du libre prix pour faire de jolies marges.
Mais n’oublions pas que ceci est la conséquence de deux grands événements :
1/la baisse constante des prix et des marges légales (imposées par l’état) des médicaments remboursés depuis les années 90,
2/Le déremboursement de nombreux médicaments effectués par les pouvoirs publics (pour transférer leur charge à chaque français), et l’autorisation de ce même pouvoir public à la fixation du prix libre (qui avait pour objet de compenser la chute vertigineuse de revenu des officines, tentant par là, de façon très maladroite et inefficace, d’éviter la destruction de l’économie globale de la Pharmacie et conserver pour le plus grand bénéfice de l’état l’indispensable travail de ce secteur « comme petite main de la sécurité sociale »).
Mais les patients dans tout ça ? Eh bien eux, ont heureusement conservé la liberté de changer d’officine, de comparer les prix entre médicaments de la même famille, et de refuser d’acheter dans telle ou telle officine. Si demain vous aviez le monopole, vous et vos concurrents, aurions-nous toujours cette liberté réelle ?

Savez-vous quel est le métier d'un pharmacien ?
C'est 80 % de prescriptions sur ordonnances avec des marges légales à 2,1%, pour des patients malades, aux pathologies multiples, évolutives, à l’issue parfois inexorablement dramatique.
Ces prescriptions sont lourdes administrativement, elles nécessitent que le pharmacien fasse à la fois le travail de la S.S. et l'avance de trésorerie, dans l'attente que la S.S. veuille bien désengorger ses piles de dossiers pour rembourser l'officine.
Cette activité, qui représente plus de 90% de son temps, ne génère que très peu de bénéfice à l’officine.
L'OTC en revanche permet d'améliorer les marges, le bénéfice, d’embaucher, et de valoriser un commerce, acheté entre 80% et 120% de son chiffre d’affaire avec des crédits sur 10 ou 20 ans (1 100 000 euros en moyenne, et c’est un chiffre d’affaire, pas un bénéfice net !).
Si je vous comprends bien, vous laissez donc les 80% de prescriptions sur ordonnances à marge riquiqui et à forte charge de travail, de responsabilités médicaux-légales aux officines de villes, et vous prenez seulement l'OTC à forte marge ? Je comprends bien la démarche commerciale, mais il est où le service médical rendu ?

Mais alors,…, pensez-vous que, à l'instar des produits alimentaires, vendus à petits prix depuis des dizaines d'années dans les enseignes de la GMS, aux qualités nutritives et gustatives discutables, et qui nous obligent aujourd'hui à payer 20% de plus pour manger des produits dits "Bio", qui sont les seuls produits, en réalité, que nous aurions dû toujours manger (mais qui se sont fait rare du fait de la destruction d'un maillage économique de PME exhortées à mourir, car incapable de répondre aux cahiers des charges des acheteurs de la GMS, entrainant l’explosion d’une industrie alimentaire de masse soucieuse de ses profits plus que de la santé de ses clients), nos médicaments vont être épargnés, nos professionnels de la santé vont demeurés compétents, libres et présents sur tout le territoire, et en fait, que nous allons, nous citoyens, bénéficier de la même façon du grand progrès de la vente des médicaments dans les GMS ? Moi je ne trouve pas l’idée si fameuse du haut de mon statut de conso-patient-acteur militant (je me découvre une vocation☺).

Je ne veux pas de médicaments moins chers.
Je voudrais des moyens pour mieux me soigner, du conseil, plus de confiance.
Je voudrais vivre le plus longtemps possible, en mangeant bien, et en étant encadré par des compétences, des innovations, qui participent à prendre soin de mon corps et de mon esprit.

Créez encore plus d’emplois Mr Leclerc, augmentez le salaire de vos salariés, investissez dans les écoles, valorisez l’apprentissage, récompensez la valeur humaine, lancez de grandes réflexions sur ce que nous devrions manger, boire et respirer pour vivre mieux, soyez ambitieux par philanthropie, et aidez vos clients à pouvoir acheter plus cher, pour qu’ils soient heureux de payer plus pour vivre mieux.
Je ne veux pas de moins, je veux du plus (la fameuse théorie du verre à moitié plein, ou à moitié vide, c’est selon).
C’est un peu démagogique, c’est vrai,…, mais de cela, vous n’avez pas le monopole ☺.

Avec l’immense admiration que j’ai par ailleurs pour votre réussite, pour votre clairvoyance et pour votre talent de communiquant (je rappelle à ce propos, que la loi interdit à tout pharmacien, ou conseil de l’ordre, de faire quelque publicité que ce soit, ce qui rend parfaitement déloyale la campagne publicitaire et médiatique orchestrée par MEL pour le droit à la vente de médicaments dans ses GMS).

N.B : Je ne suis pas pharmacien, pas fabricant, pas distributeur, mais juste par nécessité, parfois patient, et client Leclerc.

Bien à vous,
Bonjour,
Je suis de tout coeur avec vous. Préparatrice en pharmacie, je ne crains pas pour mon travail. Bien au contraire. Ne soyons pas absurdes, je vous invite à passer une journée en plein Paris pour demander par qui êtes vous reçus en pharmacie. La majorité des pharmaciens embauchent sans scrupules des rayonnistes ou des vendeurs et vous font croire qu'il s'agit de préparateurs. Coût salariale moins cher. La pharmacie traditionnelle se perd depuis plus de 5 ans, il existe encore un pharmacien à l'ancienne qui ne vous vendra pas de médicaments pour son chiffre mais se souciera de votre santé. Le reste des grandes pharmacies sont tenues par des groupements composés "des pharmaciens charlatans" qui font plus de chiffres que de guérisons.
Merci pour votre témoignage Aniisa. Sans faire de généralités, cela permet au moins de faire entendre parmi la foule de commentaires répétitifs, quelques nuances depuis l'officine. Cordialement. MEL
C'est l'argument assez classique des Parisiens... mais n'oubliez pas que Paris n'est pas la France ;)
S'il y a des "docteurs en pharmacie" salariés dans les parapharmacies,Leclerc ou autre,c'est uniquement parce que certains laboratoires spécialisés en dermocosmetique en ont fait une obligation en France pour livrer leurs produits au point de vente . On peut penser que de la même façon ,dans l'hypothèse d'une ouverture du monopole,les laboratoires pharmaceutiques pourraient conditionner la livraison de leurs produits à une délivrance effective au consommateur par des professionnels qualifiés,pharmaciens ou préparateurs en pharmacie. Je doute qu'un seul "docteur en pharmacie" ,plus ou moins visible actuellement,puisse faire face à cette obligation .. .A titre d'exemple ma pharmacie de campagne compte quatre pharmaciens et trois préparatrices en pharmacie dans son équipe . Ce qui diminue sans doute fortement la rentabilité,mais la sécurité est à ce prix .Une question à MEL : pourriez vous proposer encore une baisse de prix des médicaments tout en garantissant non seulement leur qualité mais aussi leur délivrance effective par un pharmacien ou un preparateur ?
Nous sommes soumis à la loi, tout comme vous. Mais impossible de vous le prouver tant que la loi ne nous y autorisera pas. Je vous invite à signer notre pétition et vous pourrez peut-être le vérifier dans quelques mois...MEL
Bonjour,

il y a un point que je ne comprends pas. il y a déjà des pharmacies dans la plupart des centres commerciaux en France. Il y a t'il que des parapharmacies là où sont implantés des supermarchés E Leclerc ? pour a ce point vouloir prendre ce marché ? Et si c'est le cas pourquoi ne pas ouvrir ces centres à des Pharmacies. Je me méfie franchement de la concentration des structures soit disant pour le bénéfice du consommateur. Bien cordialement.
Salut Mel!
Nos médicaments les moins chers sont nos aliments. Merci de continuer à veiller sur leurs qualités et leurs prix.
Monsieur MEL,

Quid des préparateurs en pharmacie ?

En effet, j'aimerais avoir votre retour la dessus car vous parlez et les médias parlent 100% du temps des pharmaciens mais qu'en est-il de la profession de Préparateur en Pharmacie ?

Je suis d'accord que la baisse de chiffre d'affaire actuelle dans les pharmacies d'officine n'est pas de votre fait. Mais avec l'ouverture de la concurrence et la casse des prix, cela ne fera qu'augmenter cette baisse de chiffre d'affaire et impactera donc le métier de préparateur en pharmacie par des licenciements en officine.

Vous martelez ici ou là que vous embaucherez des pharmaciens... c'est bien, le métier de pharmacien ne périra pas... mais quid du métier de préparateur ?

Je vous rappelle que de part la loi, seuls les pharmaciens et les préparateurs en pharmacie sont habilités à vendre des médicaments (avec ou sans ordonnance).

Actuellement, dans vos parapharmacies, il y a en effet un pharmacien en charge de la chose qui ne couvre pas l'ensemble des plages horaires donc que nous ne voyons que très rarement. La grande majorité du temps, ce sont des caissières polyvalentes qui ont en charge le comptoir et non des préparateurs (vu de mes yeux, la personne au comptoir dans le Leclerc le plus proche de chez moi est TOUJOURS un salarié polyvalent que je vois aussi de temps en temps à l'espace culturel, au rayon bijoux, ...).

Ma question est donc la suivante : allez vous donc dans le même temps changer votre fusil d'épaule et faire travailler dans vos parapharmacies uniquement les professionnels de la délivrances que sont les préparateurs et les pharmaciens ou allez vous continuer à y mettre des salariés polyvalents non qualifiés et non habilités à cela ?

Bref, sonnez vous la mort des préparateurs ou allez-vous en embaucher dans TOUTES vos parapharmacies.

Cordialement,

F. Le Gall
Bonjour, aucune mort à sonner. Je vous invite à lire ma réponse à la même question posée il y a quelques jours. MEL
A l'heure actuelle, le métier de préparateur est loin d'être mort. C'est un poste-clé en pharmacie, les préparateurs font tout aussi bien le travail attendu par les pharmaciens tout en étant moins bien payés. Le préparateur a de longues années de croissance devant lui notamment grâce à cette ouverture des officines.
faut évolué je pense que l'idée est bonne de vendre des médicaments les pharmaciens je pense sont comme les dentistes et opticiens et avocats ainsi que les notaires je donne raison au magasin Leclerc
cela fera moins de magouille entre les laboratoires et les pharmaciens quant vous voyez les marges de bénéfices sur le compte de la sécurité social et notre porte monnaie je dit que l'initiative de Monsieur Leclerc est bonne

Cordialement
Leila
J'approuve complètement
Je ne comprends pas comment on peut être pour la vente de médicaments en grande surface... Soit disant pour baisser leurs prix ?
La fabrication d'un médicament nécessite des années de recherches pour réussir à les synthétiser avec des taux de déchets de synthèse (par exemple les métaux lourds) infiniment faibles, et ces pratiques coûtent de l'argent mais c'est pour la santé des Français !
A vouloir baisser sans cesse le prix des médicaments les industries pharmaceutiques seront obligées de s'approvisionner chez des fournisseurs en Chine ou en Inde, beaucoup moins regardants sur le taux de métaux lourds et solvants toxiques dans leurs produits ! Et tout cela pour faire gagner environ 4€ par français et par an ?
Ouvrez les yeux et rendez-vous compte que notre système de santé, reconnu comme le meilleur du MONDE, doit rester comme il est actuellement. Pourquoi vouloir a tout prix importer en France les erreurs faites par les autres pays ?
Les temps ont changé le pharmacien est devenu un commerçant, il se fait des marges de malade! Il passe son temps devant son ordo, derrière ses caméras à scruter son équipe de non diplômés pour faire son boulot! et maintenant que Leclerc veut mettre en place une logique, à mettre en libre service dans son centre commercial pour facilité le client certains médicaments déjà en libre-service! On crie à la santé et à la déontologie du métier de pharmacien que ce dernier n'occupe plus!!!!!!
j'ai signé cette pétition aujourd'hui suite à un exemple concret qui m'est arrivé le 10/11
une prescription d'un médicament à prendre mensuellement non remboursé par la sécurité sociale : ma pharmacie habituelle affiche un prix à 29,90 €, une autre pharmacie affiche à 35,90 €, sur internet 18,74 €. Pourquoi de tels écarts ? Ma situation financière m'oblige à être très attentive à ce problème et je ne comprends pas pourquoi les pharmaciens n'appliquent pas des prix raisonnables.
Bonjour,
Je ne cherche qu'une chose. Après des études médicales, un cursus de droit privé et de gestion d'entreprise, je souhaite me lancer dans cette belle aventure que de démocratiser et désenclaver la dispensiation de médicaments. Lutter contre le corporatisme d'un autre âge et apporter un réel service au citoyen consommateur et potentiel malade. J'attends votre mail.....je suis prêt !!!!

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