CULTURE Actus - Débats

Charlie Winston, Lou Reed, et d’autres encore. Rencontres avec des musiciens remarquables

En 2010, notre enseigne va dépasser 12 % de part de marché du disque (CD). Patrick Caillaud, passionné de musique (c’est mon mentor aux Vieilles Charrues), a en charge la politique commerciale des Espaces Culturels. Quand d’autres, à la Bastille, ferment pour insuffisance de rentabilité, lui, teste amoureusement nos sélections dans son coin pommé de Bretagne. Il veut que je convaincs tous nos adhérents de multiplier l’offre en linéaires, quelle que soit la taille des magasins (« c’est l’offre qui fait la demande »). Du coup, me voilà enrôlé par les équipes du secteur musique (Oussey, Philippe, etc.) pour rencontrer les labels, majors ou indépendants, et, en pleine négo, confirmer la démarche. On verra si je suis efficace. Mais je joue le jeu d’autant plus que je vais de découverte en découverte. Je partage avec vous… Charlie Winston, le 14 novembre 2009 : Je ne connaissais de lui que les deux ou trois chansons dont nous inonde la FM. Sympa, mais déjà très « commercial ». A l’Olympia, en live, CW révèle qu’il est capable d’exceller dans tous les registres. Il nous a gratifiés de numéros solos, d’impros (avec arrêt sur image), d’un duo avec un excellent cithariste (son régisseur). (Comme la grande Bardot, la veille), il a sauté de l’estrade et, sur les épaules d’un colosse, il a traversé la salle en chantant. Le public exultait. Back stage : Au café Mélodie, café mythique où l’on croise des gens sympas (Zazie, Louis Chedid), il se laisse guider par son label’s boy, Marc Thonon (Atmosphériques). Il a chaud, il est crevé (mal au dos), mais, toujours souriant, passe du temps avec chacun. D’Oscar Wilde, il a les airs de dandy cool. Génial, ce costard, piqué lors du tournage d’un clip avec Audrey Tautou (bientôt sur les écrans). L’homme est élégant, il aime la sape. Grâce, légèreté, fluidité, Winston est un ado tout en hauteur, qui veut prendre la vie du bon côté. Il dit vouloir apprendre à voler : « Je m’entraîne tous les matins à décoller de mon lit ». Il fantasme sur cette scène de Caro Diario (Moretti) avec traversée de Rome en scooter sur la musique de Keith Jarrett. Il cultive un français très méritant, tout mâtiné de l’accent du quartier des Abbesses qu’il fréquente assidûment. Il parle musique. Il aime Tom Waits, Nina Simone, Miles Davis, Dizzy Gillespie. « J’hésite sur la largeur du répertoire, il va falloir que je tranche ». A trois heures du matin, au Grand Café de Paris, il confie ses hésitations pour son prochain album. « C’est lui qui décidera. Jusqu’ici, c’est sans fausse note », confirme le patron d’Astmosphériques. Un sacré petit label, en attendant CW au Zénith et surtout, au printemps, la consécration américaine. Lou Reed, le 17 novembre. Dans un ancien atelier qui tient lieu de loft parisien aux époux Mattotti, Lou Reed contemple l’énorme steak que son hôtesse a préparé. Il parle bas, affiche un teint gris, le masque sombre qu’on lui connaît sur toutes les photos. Il a faim ! Depuis une heure déjà, en bas dans la rue, des dizaines de fans l’attendent. La TV suisse a transformé la galerie Martel en studio, tenant le public à distance. Tout le monde est impatient. Tout le monde attendra l’icône (plus de deux heures !). On fête la publication de « The Raven » (Seuil/Fiction et Cie). Un livre magnifique illustré par le grand Lorenzo Mattotti. Les dessins sont au mur, sensuels, torturés, mystérieux, saturés de couleurs. Sur un argument d’Edgar Poe, le livret d’un opéra rock créé en 2000 et des poèmes écrits par Lou, Lorenzo a fantasmé. Extraordinaire travail qui lui vaut l’admiration du Velvet fondateur, pourtant avare en compliments. Mais à 67 ans, l’homme reste fidèle à sa légende. Il cultive l’image d’un homme distant, doux mais irritable. Certains n’y verront qu’un caprice de star. En fait, pour moi qui le découvre, ça crève les yeux qu’il est d’une fragilité extraordinaire. Il a donné des interviews, répondu sur son histoire avec Nico et Sterling Morrison, les rencontres avec Warhol et les membres de La Factory. C’est ce qui sera publié dans la presse. Pourtant, il est là pour les Mattotti. Parlant de ses futurs lecteurs, il aimerait insister : « J’aimerais les amener de ça (le livre sur le Velvet) vers ça (The Raven) ». On le sent fébrile. On le fait parler de musique, de politique, des expériences avec la drogue, etc. « Moi, j’ai envie de parler d’écriture, de poésie. ». Dans la galerie, pendant qu’il dédicacera, il ne quittera pratiquement pas des yeux les dessins de Mattotti. A un fan, entre deux longs silences, il commente : « Le travail de Lorenzo est magnifique. La peinture aussi fait de la musique… ». A suivre… (Muse et Matthieu Chedid)

4 Commentaires

Monsieur,

Ca y est Copenhague vient d’accoucher d’une souris. En tant que citoyen Français et du Monde, je pense qu’il est de mon devoir de vous écrire que le grand charivari de Copenhague vient de montrer qu’une bataille de la 6ème guerre mondiale a été perdu. Notre Président s’est battu mais il vient de découvrir la solitude de celui qui veut mais seul ne peut pas le faire. Mais je crois qu’en dehors de vos opinions politiques, pour une fois, vous, moi et les français devons être acteurs et moteur. Le sort de notre planète est en jeu.

La terre est un équilibre qui permet à toutes les espèces de VIVRE. Elle n’est pas remplaçable, il n’existe pas de vaccin miracle, les médecins ne se trouvent pas au coin de la rue pour la soigner, la pharmacie ne contient pas de médicaments… Aujourd’hui elle est malade, et très malade. L’homme devient le cancer de la planète.

Je suis convaincu qu’il faut une « rupture environnementale » pour que nous ne soyons pas dans 6 mois, lors de la prochaine réunion, avec encore un accord de consensus et surtout complètement débile. Vouloir accepter 2°C d’augmentation du réchauffement de la planète c’est accepter le déséquilibre d’un système que l’on ne connait pas, dont on ne sait pas les impacts de ce déséquilibre, dont la science ne permet pas de déterminer si ce déséquilibre ne va pas augmenter ou créer des impacts immaîtrisables.

Donc je vous demande comme à d’autres responsables industriels et économiques de vous engager à votre niveau dans ce combat dès aujourd’hui.

Par exemple à votre niveau chambouler vos magasins en mettant à part dans des rayons spécifiques, tous les produits « ecolabel », en conditionnant tous les produits LECLERC avec des emballages à impacts environnement réduit, en favorisant le solaire dans tous les centres. Mettre des idées simples au profit de l’humanité. En plus je suis convaincu que ces idées créeront des emplois.

La France souvent vu comme donneurs de leçons on s’en fout, on y va et on créé de la valeur et ces fameux métiers verts.

Monsieur allez y, voici un vrai combat.

Veuillez agréer mes salutations les plus sincères
Je souhaiterais savoir si l'on peut espérer que Leclerc vendra prochainement des médicaments d'automédication dans ses parapharmacies. Mère de 3 enfants je ne peux plus soigner ma famille ainsi car tout est devenu hors de prix, même de simples remèdes basiques. Au passage : bravo pour votre communication à ce sujet. Le mannequin avec collier en gélules et vos "coups de gueule" dans les médas : continuez !
Monsieur,

Ca y est Copenhague vient d’accoucher d’une souris. En tant que citoyen Français et du Monde, je pense qu’il est de mon devoir de vous écrire que le grand charivari de Copenhague vient de montrer qu’une bataille de la 6ème guerre mondiale a été perdu. Notre Président s’est battu mais il vient de découvrir la solitude de celui qui veut mais seul ne peut pas le faire. Mais je crois qu’en dehors de vos opinions politiques, pour une fois, vous, moi et les français devons être acteurs et moteur. Le sort de notre planète est en jeu.

La terre est un équilibre qui permet à toutes les espèces de VIVRE. Elle n’est pas remplaçable, il n’existe pas de vaccin miracle, les médecins ne se trouvent pas au coin de la rue pour la soigner, la pharmacie ne contient pas de médicaments… Aujourd’hui elle est malade, et très malade. L’homme devient le cancer de la planète.

Je suis convaincu qu’il faut une « rupture environnementale » pour que nous ne soyons pas dans 6 mois, lors de la prochaine réunion, avec encore un accord de consensus et surtout complètement débile. Vouloir accepter 2°C d’augmentation du réchauffement de la planète c’est accepter le déséquilibre d’un système que l’on ne connait pas, dont on ne sait pas les impacts de ce déséquilibre, dont la science ne permet pas de déterminer si ce déséquilibre ne va pas augmenter ou créer des impacts immaîtrisables.

Donc je vous demande comme à d’autres responsables industriels et économiques de vous engager à votre niveau dans ce combat dès aujourd’hui.

Par exemple à votre niveau chambouler vos magasins en mettant à part dans des rayons spécifiques, tous les produits « ecolabel », en conditionnant tous les produits LECLERC avec des emballages à impacts environnement réduit, en favorisant le solaire dans tous les centres. Mettre des idées simples au profit de l’humanité. En plus je suis convaincu que ces idées créeront des emplois.

La France souvent vu comme donneurs de leçons on s’en fout, on y va et on créé de la valeur et ces fameux métiers verts.

Monsieur allez y, voici un vrai combat.

Veuillez agréer mes salutations les plus sincères
Je souhaiterais savoir si l'on peut espérer que Leclerc vendra prochainement des médicaments d'automédication dans ses parapharmacies. Mère de 3 enfants je ne peux plus soigner ma famille ainsi car tout est devenu hors de prix, même de simples remèdes basiques. Au passage : bravo pour votre communication à ce sujet. Le mannequin avec collier en gélules et vos "coups de gueule" dans les médas : continuez !

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