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James Patterson « Sur le pont du loup » (JC Lattès)

img_blog_130807_patterson Depuis le 11 septembre, tout est crédible en matière de menace terroriste. Mais j’ai vraiment du mal, hors contexte de l’humour anglais d’une série telle James Bond, d’imaginer dans le rôle du méchant, un démiurge sans caution idéologique. Pourtant, James Patterson connaît les grosses ficelles. Et on se laisse prendre. Son roman, c’est du Jean-Pierre Granger, sans finesse il est vrai. C’est du rythme et de la tension, mais sans réelle émotion. C’est total visuel. Un scénario de film, avec un héro mythique, Alex Cross, suffisamment humain pour que n’importe quel lecteur puisse opérer un transfert narcissique sur le personnage. Alors, emmitouflé entre deux blocs de granit sur la falaise, cela se laisse lire, cela se lit vite. Un livre de plage, quoi !

2 Commentaires

"Jean-Pierre Granger" dites-vous. Ne serait-ce pas plutôt Jean-Christophe Grangé ? Lequel, soit dit passant, n'est pas forcément non plus un modèle en matière de finesse... À part cela, est-il possible de vous adresser un email pour vous soumettre une idée ? merci
MEL en critique littéraire, on aura tout vu !
Bon d'accord, Jean-Pierre, Jean-Christophe, Jean-Marie... il y semble y avoir quelques confusions dans l'esprit de notre homme de l'être. Ou plutôt de l'avoir.

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