CULTURE Actus - Débats

« La malédiction d’Edgar » de Marc Dugain

J’avais beaucoup aimé « La chambre des officiers » (Lattès 1998), un peu moins « Heureux comme Dieu en France » (Gallimard 2002). Passionné par l’Amérique des années 60, la contre-culture (Marcuse), le mouvement hippy, la conquête de l’espace…, c’est avec une réelle curiosité que je me suis plongé dans la lecture de « La malédiction d’Edgar », le dernier livre de Marc Dugain (Gallimard). Blog_140505_dugain_marc Je vous le dis tout de suite : malgré le battage médiatique autour de ce livre, ce n’est pas le grand roman qu’on attendait sur le sujet. Trop d’impasses, de raccourcis, un détachement volontairement clinique… Mais, malgré tout, un roman-témoignage passionnant pour décrypter l’une des personnalités les plus mystérieuses de cette époque, Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972, et réfléchir sur la généalogie d’une histoire américaine reconstruite sur le mythe et le mensonge. Hoover, d’abord. Pour cerner sa personnalité, MD a trié sa matière première. Il a occulté dans l’histoire politique tout ce que l’Amérique a compté de tensions sociales (révolte dans les ghettos, les mouvements anti-racistes de Martin Luther King, de Malcolm X et d’Angela Davis). Il a choisi délibérément de restreindre les chroniques de l’époque à quelques épisodes remarquables : le règne de la pègre (son omniprésence auprès de la classe politique) et l’anti-communisme (Mac Carthy, l’exécution des époux Rosenberg et la guerre froide, Berlin, Cuba). Dugain ne nous donne à voir qu’un Hoover focalisé sur ces deux objectifs. Un prisme forcément réducteur, mais très efficace pour nous entraîner dans la relation entre le premier flic US et la machine du pouvoir. Hoover est puissant. Mais il a une faille : son homosexualité cachée, dont il a plus ou moins conscience. Révélée par un compagnon dont le journal constitue la matière de ce livre, sa situation l’oblige à rester un homme de l’ombre. On n’élira jamais président un homme sans sa « première dame ». Alors, il s’affaire : écoutes téléphoniques, multiplication des dossiers sur les syndicalistes et les dirigeants, chantages, manipulations. Il tire les fils de la comédie du pouvoir, et tient là sa revanche sur une Amérique pécheresse, si prompte à tenir des discours puritains pour cacher ses propres obsessions. Et c’est vrai qu’au regard des turpitudes du clan Kennedy, Hoover finirait par être un personnage attachant. Le mythe, construit autour des personnalités de John et de Bob, prend un sacré coup. Déglinguée la photo catholico-irlandaise d’un père immigrant, sorti de la glèbe à la sueur de son front. La saga Kennedy prend sa source dans le cloaque de la prohibition, du trafic d’alcool et de la spéculation immobilière. Les votes sont achetés, la pègre est sollicitée. Idem des fistons. John est dépeint au maximum de ses faiblesses : un ambitieux, un feignant, qui révèle sa lâcheté dans l’affaire de Cuba, et son impatience face à Kroutchev ; un Dom Juan, un séducteur qui séduit les foules en travaillant sa communication et son image. Mais un queutard priapique, insatiable, sans cœur ni passion, laissant derrière lui une maîtresse en couches, une femme cent fois trompée et de multiples proies désenchantées (Marilyn !). Bob, le cadet, ministre sans avoir jamais été élu, reste l’ombre de son frère, exécuteur de quelques œuvres, frénétique mais souvent aboyeur. Difficile de savoir où s’arrête l’histoire et commence le roman. Et pourtant, tout paraît vrai dans ce bal des cyniques à qui il manque néanmoins la verve d’un Norman Mailer. En refermant ce livre, le lecteur acquiert une certitude : l’Amérique se complait dans sa légende pour ne pas regarder en face le mensonge. Il reste cette question : à vouloir déconstruire le mythe, celui-ci n’en sort-il pas finalement plus foisonnant, plus onirique, et donc renforcé ?

19 Commentaires

Je vais livre ce livre qu'un ami m'a prêté récemment.
Mais j'y vais à reculons tant le concept même de "roman historique" me paraît dangereux : soit on fait du roman, soit on fait de l'Histoire ! Peut-on concilier la quête de vérité historique avec les nécessités d'une intrigue ?
Enfin, c'est un autre sujet par rapport à cette note.
Le mythe en sort-il renforcé ?
Le mythe n'est-il pas à l'Histoire ce que le slogan est à une entreprise : une image que l'on développe, que l'on veut valorisante, à laquelle, même, on essaie de croire et de correspondre, mais dont on mesure aussi bien les limites et sa distance avec le quotidien des hommes, plein de petites faiblesses.
Puisque ce site est destiné, selon vos propres termes, très hâtifs et irréfléchis, croyez moi, À des personnes que la « communication institutionnelle révulse, afin de les toucher », je me propose de communiquer vraiment avec vous, acceptez donc ce risque, puisque vous l’avez pris. En passant, chers internautes échoués sur ce site qui n’est rien d’autre qu’un site commercial détourné, vous l’aurez compris, sachez que vous avez donc été l’objet d’une soigneuse étude marketing destinée à capter votre âme d’habitude « révulsée » par les sites commerciaux et que vous êtes donc invités à oublier le but de ce personnage qui signe bien pompeusement « MEL » qui est de capter votre portefeuille tout en se donnant ET bonne conscience, parce qu’il va vous parler de son engagement humaniste envers le monde et votre pouvoir d’achat ET de sa façon de faire du commerce autrement (pourtant, ce sont les mêmes gondoles, caisses et chariots à Carrefour ou à Auchan qu’à Leclerc, tiens, c’est bizarre).Donc, issues de ces savants brainstorming et plan média, vous êtes les cobayes de ce site qui est aussi destiné à sonder vos pensées en vue d’adapter les prochains axes de communication à celles-ci.
Tout d’abord, afin de ne pas à l’avance être taxé de parti pris militant ou politisant, je tiens à préciser que je n’appartiens à aucun parti politique ou à aucune association, donc les quelques observations qui suivent ne sont pas des « copiés collés » de qui que ce soit, elles reflètent ce que je vois et perçois, modestement mais clairement, d’une part, du fonctionnement du système bientôt monopolistique et déjà ultra dominant de la grande distribution et d’autre part du type de « communication » hypocrite, opportuniste et irresponsable que vous osez administrer au bon peuple, en plus de celui des salariés de ce « mouvement », dont vous faites vous-mêmes partie, (faut-il d’ailleurs rectifier votre « mensonge par omission » qui consiste à occulter, que, vous Michel Leclerc, vous êtes payé par les quelques 500 adhérents en tant que salarié, certes protégé, puisque salarié « à vie » de la coopérative fondée par votre père et qu’en aucun cas ne dirigez quoi que ce soit, même si vous êtes, c’est vrai, officiellement investi de cette tâche si délicate et déloyale envers « les consommateurs » de communiquer au nom de cette entité néfaste, l’avenir le dira de plus en plus, que représente la grande distribution.
Position intenable que celle des apologistes de la grande distribution, que vous cherchez à concilier bien habilement certes, ce site, destiné à gagner des parts d’opinions chez des personnes peu convaincues par d’autre types de média plus « institutionnels » en est un des instruments insidieux, par votre rhétorique d’autant plus insupportable qu’elle use des instruments les plus déloyaux.
A qui pouvez vous faire croire encore, malgré vos efforts de trouver des alibis faciles tels que vos pathétiques « actions sociétales » (cancer, bois exotiques, livres pour l’Afrique, commerce équitable – en grande distribution, EQUITABLE, vous vous moquez du monde, vraiment – et même protection de l’environnement et développement durable – je rêve !), que la grande distribution pourrait contribuer à autre chose qu’au dérèglement irréversible de tout l’environnement humain et naturel dans lequel elle s’institue.Voyons, défendre le pouvoir d’achat des consommateurs alors que votre but est d’en prendre le plus possible en favorisant le consumérisme de base et la surconsommation de masse qui induit depuis 30 ans ,vous le savez bien, tous les maux : course aux coûts bas et délocalisation de vos fabrications, destruction méthodique du tissu de P.M.E. (« Nos régions ont du talent », c’est encore un alibi facile, ce sont des industriels qui ont une capacité de production suffisante pour couvrir vos volumes), politique de la terre brûlée du marketing global et de la surproduction industrielle avec conséquences de la conversion d’industries vers la pollution induite (agriculture de masse, emballages – les sacs de caisse, cela ne devrait pas faire sourire, dans un sac de caisse « recyclable », il y a des kilos de plastique inutiles coûteux en énergie et polluants, qui font votre beurre, votre dialectique de la bonne action en faisant vos courses dans notre sac réutilisable est hallucinante de bêtise habile, du stalinisme de boîtes de petits pois). Parlerons nous de la destruction du précieux réseau des petits commerçants par une concurrence déloyale, de la déshumanisation du travail (penchez vous deux secondes, grand humaniste, sur les méthodes de « management »e la grande distribution).
Même l’argument ultime de vos semblables est archi-faux et confine à la manipulation et au terrorisme intellectuel : non, la G.D. n’a jamais crée d’emploi et n’en créera pas, au contraire, en a détruit et en détruit encore, en plus de les transformer en concentrations inhumaines. Les études, censurées, sur le sujet, ne sont même plus contestées par nos gouvernants puisque issues d’études statistiques et économiques inattaquables. En France, entre 1980 et 2000, pour 10 emplois crées en G.D., 12 emplois ont été supprimés dans d’autres formes de commerce ET de fabrication. Je passe sur la défiguration et le bétonnage des paysages et sur la consommation supplémentaire de carburant nécessaire pour se rendre à vos magasins pour les gens qui n’ont plus le choix (vous avez beau jeu d’oser prétendre parler d’économies d’énergie).
Si ce message n’est pas censuré, je connais à l’avance vos réponses toutes convenues.N’oublions pas que votre but est de gagner des parts de marché et que tout le reste de votre communication, par de détours mensongers, est destiné à donner bonne conscience aux gens d’adhérer à un système destructeur, car vous avez très bien senti, qu’au fond d’eux, les gens (je préfère ce terme à consommateurs), commencent à avoir des doutes.
Je ne résiste pas à l’envie de vous joindre un extrait d’un message d’une personne qui, manifestement travaille dans un des magasins de vos adhérents que j’ai péché sur un forum de discussion non commercial, il est délicieux :
« Offrir des livres, apprendre à la même source, partager les émotions de lecture….Voilà une démarche concrète et enthousiasmante de vivre la solidarité entre les peuples ! »
Michel-Edouard Leclerc.
Tiré de la revue tiédasse et pourtant scandaleuse (au vrai sens, religieux et plein du terme : « skandalo » : outrage au divin, obstacle majeur à la vraie foi) de propagande interne au mouvement « ré-agir » du mois de mars 2005. « Co-président » (qui n’a jamais dirigé ne serait-ce qu’un seul rayon de supermarché, dixit G.L.M. qui le connaît bien) des centres E-Leclerc (en fait il est salarié « protégé » de la coopérative générale financée par les propriétaires des 542 magasins, uniquement là pour ramener sa tronche d’intellectuel des sacs de caisse).
Au dessus de ces lignes, qui confinent à la plus abjecte et cynique connerie que la sophistication consumériste putassière de nos lamentables générations de moutons à caddies a su autosécreter, je reste, quand même, assez pantois. La profanation se l’Homme sacré s’institue par la « grâce » de ce genre de scélérat véritable. T’avais-je conté le one man show ordurier de ce guignol « écotartuffe » (mais aussi « humanohitlerien », « polpot de la dignité », « vitalostalinien ») cravaté lors de la « convention Qualité, environnement et développement durable (sic !) » (très pompeux pour une réunion de 2h30 à Paris au CNIT au mois de Janvier, au cours de laquelle il a pris la parole 1h entière tout seul, dont ¼ heure de monologue pour conclure (comme dans les meetings de Le Pen) où il a expliqué aux pauvres directeurs de magasins et responsables Qualité présents (pauvres de nous, même pour ceux qui y croient encore, c’était pénible) qu’il fallait s’inspirer de ce qu’il met en place pour « faire le bien autour de nous, pour se sentir mieux ».Pauvre con criminel, la grande distribution ! Invention la plus insidieuse et la plus universelle de destruction de ce qui reste encore de sacré sur terre : nourriture saine, économie loyale et équilibrée, rapports humains de confiance dans le commerce ou ailleurs, dignité du travail et des personnes, environnement préservé, liberté d’achat, de comportement, indépendance de pensée, d’opinion. Au lieu de ça, ce parvenu ignoble se donne bonne conscience en invitant deux journaleux tremblotants (parait-il, connus) pour le faire valoir, des présidents d’associations à qui ils balancent quelques milliers d’euros par an comme alibi en vitrine (contre le cancer, alors que la pollution induite par la consommation de masse ainsi que l’ingestion directe de malbouffe industrielle, le bon Jeff pourrait t’en parler mieux que moi, en est une des causes principales, pour le travail des handicapés, alors que la fonction « employé de libre service » est la plus robotique et la plus dévalorisée dans les magasins, encore l’ouvrier d’usine fabrique-t-il quelque chose, là, on les brime pour qu’ils remplissent des rayons de produits qui les tuent, et, « bouquet » final, ils construisent une école en Inde, les enflures, avec l’association représentée par Carole Bouquet qui était sur le plateau, pauvre femme, alors que la grande distribution est la principale donneuse d’ordre de l’industrie inéquitable corruptrice qui envoie les vieilles tantes de l’Artois pleurer sur l’avenir de leurs fils et les petits thaï mineurs se consacrer encore plus impérieusement à leur carrière de travailleurs essoufflés (soit à la machine à coudre, soit à l’ignominie teutonne pédéraste gavée, portant les fringues de supermarchés que leurs cousins fabriquent, sur les trottoirs).
Bref, du dégoût pendant 2 heures et demie. J’étais assis à côté de C. S., pauvre responsable Qualité d’un Leclerc voisin, c’est une fille mature, intelligente et pourtant, malgré mes remarques, elle n’a pas vu le malaise ambiant : c’est à ce titre que tu perçois la solidité de nos chaînes, mêmes quand nos jeunes co-détenus de la geôle consumériste, et pas les plus délabrés par le conditionnement mental (jeunes paumés des cités, zombie des boîtes de nuit, élèves d’écoles de commerce ou d’ingénieurs industriels, pauvre hères crucifiés) sont formatés sans retour…Heureusement, j’avais combiné pour arriver la veille au soir et rester la nuit chez O.…
Pour conclure, puisque Michel-Edouard (de son vrai prénom, Michel, mais comme son oncle Michel est fâché avec la famille-il a utilisé le nom Leclerc, qui est AUSSI son nom, pour faire du commerce, quel crime !- et que cela peut porter préjudice à son « prestige », il a accolé artificiellement le prénom de son père (ancien séminariste, qu’ils ont bien fait de ne pas ordonner, donc) souhaite partager des livres afin de participer à la solidarité entre les peuples, suggérons lui quelques livres (voir fin du message), à ce criminel mondialiste qui me fait penser, en éructant ces relents pseudo-humanistes mensongers (qui ne sont que des slogans publicitaires en vue de vendre encore plus d’inutilité à la masse qui s’en empoisonne le corps et l’âme, tu l’aura compris) à Himmler visitant Birkenau en 43 et se penchant sur les fausses communes encore fumantes de cadavres d’innocents affirmant « il ne faut pas que la croix rouge voit cela ». C’est ça, le pire, cette bonne conscience dans le crime qu’on essaie d’acquérir pour se disculper de ses propres immondices, mais aussi, du même coup, pour faire la publicité de son innocence au plus grand nombre. « Protégeons l’environnement chez Leclerc en distribuant des sacs recyclables alors que tout ce qui est dedans est ultra-polluant, inutile et néfaste ». En luttant contre le cancer (un bien grand mot, seulement 55 000 euros donnés en 2004, comparé aux 261 milliards de C.A !), Michel-Edouard me fait penser à ces Hayatollahs qui enferment en permanence, violent tous les soirs et rudoient leurs femmes comme des animaux et qui prient Allah, le miséricordieux. Où à Pol Pot qui fait assassiner 2 millions de compatriotes pour « le bien de l’humanité ».
Au fait, Jean Paul II a dit, à Riga dès 1993 : « La chute du communisme n’est pas la victoire d’un système sur un autre.Le capitalisme exacerbé est tout aussi criminel.Le consumérisme, cette forme moderne d’avidité, est contraire à l’évangile.Jeunes baltes, jeunes slaves, jeunes du monde entier, refusez de faire ce que l’on vous dicte quand l’Homme disparaît et faites parler votre cœur : le seul système politique digne est celui de la solidarité. »
Etonnant, non ?
PS : partageons certains livres avec Michel-Edouard :
« Le tao de l’écologie » de Teddy Goldsmith.
« La France contre les robots » de Georges Bernanos.
« Chroniques de la haine ordinaire » de Pierre Desproges.
« La doctrine sociale de l’église catholique » mise à jour des compilations des actes du concile Vatican II (à ne pas confondre avec « la théologie de la libération », qui en est une très pâle copie partisane et marxisante qui mène tout le monde à sa perte).
« Casseurs de pub : la Bible » du collectif bien connu de nous.
« Ebène, aventures africaines » et « Impérium » de Ryszard Kapuscinski.
« Le complexe polonais » de Tadeusz Konwicki (chef-d’œuvre absolu, en français chez « l’imaginaire Gallimard »).
Surtout le dernier ouvrage, pour cet enfoiré qui détruit ce beau pays avec ses instruments de mort et de liquidation du beau : la Pologne, joyau humain, souillé par les ordures françaises !
Bonjour,
Je ne suis pas sûr de faire figurer ma question au bon endroit dans votre blog que je découvre aujourd'hui.
Comptez-vous développer des moyens humains (en clair, un ou des recrutements) spécifiquement attachés à votre politique de promotion du commerce équitable? Si oui, quel type de mission pressentez-vous : chargé de mission, juriste-lobbyiste, autre ?
Merci de votre éclairage,
Arnaud
06 62 65 16 79
Waniuszka
Je dois être raz du bonnet mais je ne comprends pas le sens de ton intervention.
Je trouve plutôt sympa qu’un grand patron communique sur son métier, ses passions, ses combats, ses engagements.
Cela donne une opportunité de dialogue enrichissante pour les émetteurs et les récepteurs.
Dans un monde ou le patron est souvent loin, l’actionnaire encore plus, ce n’est pas mal de rétablir une proximité.
Cet outil où ne s’expriment pas que des zélateurs (tu en es la preuve) fait montre d’une volonté d’échanger et de convaincre plutôt que d’imposer comme sous les anciens régimes ou la base n’avait qu’à fermer sa gueule.
Que Mel défende les intérêts de son groupe quoi de plus normal.
Comment en irait-il autrement ? Comment le lui reprocher ?
Toi défendrais-tu des idées ou des intérêts qui ne sont pas les tiens ?
Mais au fait quels intérêts défends-tu ?
Ton intervention, qui ressemble plus à une crise de nerf d’un ado, ne se positionne que dans la contestation. Soit !
Mais au regard des critiques il faut proposer des solutions de rechange pour que le débat soit constructif, que les idées évoluent et que les choses s’améliorent. Oui, je sais, tu vas sans doute hurler à la collaboration avec les ennemis de classe !
Ensuite tes attaques personnelles sont médiocres et détruisent totalement toute crédibilité que tu pourrais avoir sur le fond.
Tes références à Himmler, Hitler, Polpot aux autres hayattolahs sont tout de même totalement déplacées. Ces comparaisons injurieuses, soit font preuve d’une totale méconnaissance de ce qu’étaient ou sont ces régimes, soit laissent à penser que dans les procès staliniens tu devais être du coté des juges.
Tu lui reproche d’être un salarié adoubé par ses adhérents. Et alors ! Tu préférerais peut-être qu’il soit un fils à papa rentier obnubilé par le cours de bourse ?
Tu lui reproche de ne pas avoir dirigé d‘hypermarché. Et alors crois-tu que les patrons d’Airbus sont pilotes ? Ca ne les empêchent pas de faire de bons avions.
Tu lui reproche son prénom. Trouves-tu anormal qu’il ait voulu se démarquer d’un escroc notoire ?
Tu reproches à MEL son action dans le commerce équitable, contre la pollution, pour une école en Inde, pour des livres à Bamako. Bonne conscience. On s’en fout ! Au moins il fait des choses. Et pourquoi ne pas imaginer qu’il est peut-être sincère !
Pour rester dans ton registre outrancier médite cette phrase : « un con qui marche avance toujours plus que deux intellectuel assis. »
Waniuszka

Vous êtes une illustration supplémentaire de la montée des extrémistes et intégrismes de tous poil. Vous devez admettre l'idée que les visiteurs de ce site sont dotés d'un cerveau en état de marche et qu'ils n'ont pas besoin d'un apprenti Hayatollah pour leur dicter ce qu'ils doivent comprendre.MEL vend peut-être de l'image, vous vendez à coup sûr de la peur, de la haine, de l'exclusion et enfin vous ouvrez la porte à la violence.Je plains de tout coeur la POLOGNE et les polonais : un défenseur tel que vous est le pire ennemi qu'ils puissent avoir.Dans la dernière phrase de sa réponse Bavylone vous assimile à un intellectuel ; le salmigondis d'idées et de lectures mal digérées dont vous faites état confine plutôt à la production intestinale qu'à celle du cerveau.Je vous souhaite d'être assez jeune (d'esprit) pour redresser la barre et ne pas finir en vieil Hayatollah.Pour se rapprocher du sujet initial de cette chronique, vous illustrez le fait que, romancée ou non, nous (les hommes en général) avons beaucoup de mal à tirer des enseignements de notre l'histoire.
Re Waniuszka (15 mai 2005)
Beaucoup d’énergie, cher Waniuszka, pour dire votre frustration ! Beaucoup d’aigreur, de violence verbale, et d’outrance : « MEL me fait penser à ces Ayatollahs qui enferment en permanence, violent tous les soirs et rudoient leurs femmes comme des animaux… A Pol Pot qui fait assassiner 2 millions de compatriotes pour le bien de l’humanité ». Pourquoi tant d’éructations !
Je ne sais pas ce qui me vaut cette colère, et si d’une manière ou d’une autre, j’ai ma part de responsabilité. Une chose est sûre, je ne suis pas celui que vous décrivez.
En creusant le mastic fébrile de toutes ces phrases que vous avez cumulées, je crois reconnaître le fond d’une rébellion qui n’a pas besoin de tous ces excès et de tous ces mensonges pour s’affirmer. Qui veut transformer le monde, le rendre plus beau et sincèrement y œuvrer, ne se réfugie pas dans l’invective.
Même Pierre Desproges, que vous citez, sut, lors d’émissions radiophoniques, me dire les mêmes accusations, mais avec humour, gentillesse et délectation. Au tribunal des flagrants délires, les procureurs savent se marrer. Appréciez à votre tour, cher Waniuszka, qu’ici personne ne vous aura censuré !
Re sébastien (15 mai 2005)
Je ne suis pas sûr que le mythe soit toujours valorisant (Icare, Œdipe, etc) . C’est plutôt une construction de l’esprit qui prend sa distance, comme vous le dites, avec le quotidien des hommes, pour enrichir (plutôt qu’embellir) une histoire qui devient légende et des personnages qui deviennent des héros ou des stéréotypes. Plus qu’un slogan, le mythe s’offre à être une référence, un outil pédagogique, un cheminement initiatique, une morale. De ce fait, il incorpore des valeurs contradictoires. Louis II de Bavière était un homme sensible, cultivé, mais faible. Le mythe ne cache pas ses défauts, mais nourrit pourtant une esthétique indéboulonnable. Les frasques sexuelles de Kennedy, ses pleutreries, n’apportent-elles pas une aspérité, quelques grumeaux noirs valorisant encore plus la figure emblématique du Bostonien ?
Oui, vous avez raison : le mythe n'est pas toujours positif.
Je me rappelle un mot de notre ancien Premier ministre Alain Juppé, en oubliant ce à quoi il faisait vraiment référence : "la vérité finit toujours par éclater".
Une philosophie qui permet d'apprécier les affres du quotidien avec un certain détachement, dès lors que l'on a la certitude du devoir accompli et d'avoir agi avec honnêteté.
N'ayant pas encore lu le livre de Dugain, je ne m'aventurerai pas à dire si oui ou non il écorche un certain mythe américain.
Mais tout ce qui permet de se rapprocher de la vérité me paraît utile.
Une telle recherche me paraît même salutaire, à un moment où l'Administration américaine doit composer sur bien des dossiers (Pakistan, Ouzbékistan, Arabie Saoudite, ...) entre, d'un côté, des idéaux portés en étendard, et de l'autre des réalités qui le contraignent à des attitudes moins glorieuses.
Re Babylone (16 mai 2005)
Ah ça, mais j’aurais donc quelque soutien ! C’est toujours embarrassant d’être le modèle d’un portrait et de critiquer le peintre et l’œuvre par la suite. Mais c’est vrai. J’ai trouvé qu’au couteau, la matière accumulait une telle épaisseur que, sous cette croûte, je finissais par ne plus me reconnaître. Merci d’avoir rectifié. Mon ego…décompresse. Le temps d’un prochain tir de Scud !
Re Arnaud(16 mai 2005)
Nous n’envisageons pas pour le moment de créer des équipes dédiées « commerce équitable ». Par choix stratégique et par souci d’efficacité, nous avons laissé la direction des opérations aux chefs de marché actuels. Bien sûr, les objectifs globaux sont définis par une commission d’enseigne dite « de développement durable ». Mais plutôt que d’avoir une approche transversale, nous avons laissé chaque directeur d’achat construire une gamme « commerce équitable », chacun dans son segment de consommation. Il nous a semblé que c’était ainsi un gage de mobilisation et un facteur de valorisation pour leur métier.
Donc, désolé Arnaud, pas de poste en vue en ce moment. Mais l’offre faisant la demande tout autant que l’inverse, n’hésitez pas à nous envoyer votre CV…, c’est sans garantie de suite, mais l’avenir appartient…
D’autre part, votre question m’offrira l’occasion, la semaine prochaine (blog de mardi ou de mercredi), de revenir sur ce débat stratégique : offre dédiée au CE ou introduction des produits du CE dans la gamme générale. Sujet intéressant.
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A l’attention de Meynard
Le blog doit-être un lieu d’échange d’idées et de débats et non un moyen de prospection commerciale.
Je ne sais pas ce qu’en pense MEL, mais je pense que votre démarche que vous avez crue futée n’est pas très adroite car elle va à l’encontre de l’esprit de ce qu’il semble vouloir construire.
MEL si le phénomène s’amplifie il y a danger pour votre blog.
Vous risquez d’être pris en tenaille entre spontanéité du dialogue qui fait l’intérêt de votre site et nécessité de lutte contre cette « pollution ».
Réponse à Babylone et à Meynard (21/05/2005)
Oui, je suis d’accord avec Babylone, ce n’est pas une bonne idée que d’utiliser ce blog pour faire de la pub. C’est d’ailleurs complètement contre-productif. Les bloggeurs ne peuvent que s’en irriter. Sans vouloir « sacraliser » l’espace de ce blog, il ne me semble pas habile de polluer les échanges ici exprimés par des annonces publicitaires, quelles qu’elles soient.
Ca ne me choque pas que tel ou tel internaute, satisfait d’un bon achat (un bon vin), d’une prestation sympathique (un bon restau), ou voulant donner quelque coup de pouce à telle junior entreprise, vienne ici en vanter les mérites. Je ne m’en priverai pas moi-même. Mais qu’il s’agisse de « coups de cœur » ou de « coups de pouce », il faut rester dans cette complicité créée par des échanges personnels. Ca doit rester l’initiative des bloggeurs.
Evidemment, Babylone, s’il y avait multiplication de ce type de publicité (l’accroissement de l’audience de ce site va susciter des convoitises), je serais amené à faire du tri.
Comme la censure n’est pas dans ma nature (vous l’avez vu avec quelques échanges musclés précédemment), je préfèrerais que cet espace reste libre. Mais, s’il le faut… Ce sera de toute façon la seule manière de vous respecter.
Quant à vous, ami Meynard, je ne doute pas de l’intérêt de vos prestations. Mais si vous êtes un bon professionnel, vous ne devriez pas avoir du mal à trouver l’adresse professionnelle des Centres E. Leclerc dans le bottin.
congrats mate! Fine job and fine site!
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Thank you, let’s keep on the dial.
J'ai profité de mes trois semaines de congés pour lire ce "roman" de Marc Dugain.
J'ai trouvé le récit souvent prenant. Et c'est un vrai tour de force de bâtir ainsi le livre en prenant pour narrateur le compagnon d'Hoover. Le livre fourmille d'informations. Je me demande si le choix du roman n'a pas pour unique objet de couvrir d'éventuelles erreurs qui, en la matière, sont inévitables.
La peinture des hautes sphères américaines est terrible. ça pue de partout !
Je ne sais pas si le bouquin écorne le mythe américain. En tout cas, l'auteur arrive à nous rendre attachants des personnages qui se comportent le plus souvent en monstres cyniques. Ils n'avancent que dans la mesure où ils sont retenus par leurs propres faiblesses.
Et le mot de Sartre, encore : "la vérité d'un homme, c'est ce qu'il cache".
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d'ouverture et de fermeture , à des heures précises etc... Voir la page "capytol music" sur le site http://www.production31.fr
L'utilisation de ce matériel est conviviale et facile à programmer. Nous mettons à votre disposition une Hot-line
7 jours sur 7 pour vous faciliter la programmation, mais rassurez-vous, nous vous livrons l'ensemble de ce
système, préprogrammé, prêt à diffuser dans votre sonorisation .
Pour la diffusion de spots publicitaires ou de messages personnalisés, nous vous proposons de les télécharger
par ligne téléphonique standard, Numéris ou Adsl. Cela nous permet également de vous adresser les nouveautés
musicales ou de créer une maintenance à distance.
La conception des messages audios est réalisée dans nos studios de productions . Un casting de voix "off" est à votre disposition.
Une fois téléchargé, vous pouvez utiliser ce message autant de fois que vous le souhaitez.
Le niveau sonore des messages peut-être variable.
Un choix musical comprenant plusieurs milliers de titres avec la possibilité de définir plus de 20 canaux différents:
(Ambiance standard, festive, instrumentale, ambiance enfantine, radiophonique style Fm etc...)
Contact téléphonique de la Société Production 31: 05 61 85 48 18
Lien Kennedy http://artefact.blogs/kennedy
Que s’est-il réellement passé le 22 novembre 1963 ? Lisez le témoignage de Jack Frost…
Faites passer le message, c’est urgent !
Merci
Et Bravo pour la qualité de votre site.
Bonjour,
Enchanté de lire la malediction d'edgar, hier j'ai été surpris de trouver une grosse erreur technique p.268 ed.Gallimard- une personne est executé par un projectile de 45mm.c'est beaucoup!il ne peut s'agir que d'un 45 millième de pouce soit 11,43 mm.
Merci de me lire et bonne lire et bonne continuation littéraire.
Richard Brüll

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