CULTURE Actus - Débats

Le prix de la musique, suite…

Réponse à « spam », « julien », « François » et « elodie » Les commentaires sur les systèmes de tarification de la musique sur Internet confondent souvent deux problèmes différents : -         la marge de l’intermédiaire qui diffuse le service ; -         la rémunération de l’artiste lui-même. On peut discuter des marges prises par les labels sur le marché physique du disque ou par les sites légaux comme Deezer sur le Web. Place à la concurrence et à celui qui est le moins cher. Mais, j’insiste. Si personne ne paie (invoquant l’obligation de gratuité ou l’appel au piratage), il faudra bien trouver un mode de rémunération pour l’artiste. Un artiste qui ne vit pas de son art, c’est un chômeur. Si l’on ne reconnaît pas le droit d’auteur, il ne restera plus que des artistes sponsorisés (jusqu’à devenir l’homme sandwich d’une marque) ou financés par les collectivités publiques (vive le temps des soviets !). En caricaturant, je dirais qu’on aura le droit de choisir entre la Star Ac sur TF1 et l’Eurovision sur France 3. Désolé, spam, tu as adopté une posture parce que, aujourd’hui, l’offre est pléthorique et qu’il y a largement le choix. Mais demain ? Pour moi, une société qui n’accepte pas de payer les artistes, ses journaux et même son accès à l’éducation (ne serait-ce que par l’impôt), c’est une société qui aliène sa liberté de choix.

32 Commentaires

bonjour Mr leclerc je n'est pas de commentaire à ce sujet mais juste une chose à quand l'enseigne leclaire va s'installer sur les dom tom merci à bientôt
Salut Mel!

Je pense que demain le choix sera encore plus important. Plus le temps passe plus les droits d'auteurs disparaissent.
Qui perçoit des droits sur la musique de Mozart? Personne. Comme par enchantement il existe un nombre de cd impressionant.

Le métier d'artiste n'a jamais été un métier facile. Pour preuve la vie de ce cher Trazom.

Si l'on crée des artistes pour qu'ils vendent des CD ou qu'ils rapportent des droits c'est une chose. On se rapproche alors de l'art marketing qui colle des fausses étiquettes indélébiles sur des gens.

Maintenant si l'Etat soutient des artistes qui démontrent un savoir faire dans une spécialité artistique c'est tout à son honneur. Tout comme le mécène qui aide l'artiste à aller le plus loin possible dans sa créativité.

La seule réalité d'un chanteur, d'un musicien, d'un danseur est de se produire sur scène. La star AC a produit un vrai spectacle
qui comme toute prestation artistique plait ou déplait.
J'avoue! J'ai regardé la star Ac et en plus j'ai aimé beaucoup de prestations!!! Pourquoi?
Parce qu'il y avait de la mise en scène, des lumières, des décors,du son, des chorégraphies et des artistes.
J'avoue aussi que je n'ai pas acheté de cd et que je ne suis pas allé aux concerts. D'autres ont fait cela à ma place et ont pris du plaisir.

Internet est un espace incroyable qui apporte des facilités d'expression et d'échange.

En 1996 il n'y avait RIEN sur la toile.
Aujourd'hui c'est devenu la nouvelle encyclopédie multi media. De nouveaux artistes ont crée un art qui en chasse un autre comme le portraitiste a disparu avec l'arrivée du photographe.
La musique a la chance d'être une composante du multimedia moderne donc sa réalité économique reste évidente.
Ce n'est pas le cas pour les journaux papier qui vont disparaitre tout comme les cd.
Ce sera bon pour l'environnement!
Bonjour,

Je suis d'accord qu'aujourd'hui le piratage est un vrai problème pour les artistes. J'ajouterais qu'il est même un fléau car on pense facilement que l'on peut tout avoir gratuitement ou bien gagner de l'argent sans faire le moindre effort (en restant assis devant son PC!)

Toutefois l'apparition de sites tels que neuf music, deezer... par exemples, doivent avoir un effet sur le phénomène de piratage. Le problème de certains de ces sites s'avèrent que même en payant on n'est pas en mesure de mettre les musiques facilement sur son MP3 ou son Ipod...

Je ne parle même pas des CD qui sont complètement OUT!!!! Je ne comprends pas que personne n'est proposé de solutions alternatives!!!! De mon côté, j'en imagine plusieurs comme par exemple : Pouvoir aller dans son Magasin Leclerc en venant avec sa clé USB ou son lecteur MP3 choisir et télécharger à une borne uniquement les chansons des différents albums qui me plaisent! En effet, combien de fois on peut acheter un album entre 15 et 20€ pour avoir 3 chansons de bien sur 20!!!

@+

PS : MEL, j'aimerais savoir si vous seriez intéressé par développer une gamme de produits électroniques? c'est-à-dire reprendre votre concept de la Marque Repère pour l'alimentaire mais adaptée à l'électronique.
D'une part, je suis tellement agacé d'entendre les chefs d'entreprises se faire vilipender en permanence(et pour ce qui s'agit spécifiquement de la gd n'en parlons pas)

et par ailleurs, de voir constamment les "artistes" au sommet de la popularité, que je souris - bien que mon CA du rayon disque est aujourd'hui atone, si ce n'est atomisé! et que j'éprouve une sympathie certaine pour certains grossistes de ce secteur en difficulté - de voir ces mêmes artistes, si souvent donneur de leçon, commencer à trembler devant leurs fléchissantes courbes des ventes.

Car contrairement à vous, MEL, je ne crois pas du tout que le "choix" diminuera...au contraire! avec les nouvelles technologies, il y aura de plus en plus de production ! C'est évident! Mais on ne canalisera plus cette production comme avant...adieu ventes dans nos hypers...

Ce qui est d'autan plus drôle, c'est que selon certains artistes, le patron de gd à forcément fait son argent sur le dos de ses employés (les caissières!), mais chez eux, pas de place pour de la considération pour leurs roadies, l'ouvreuse, leur stagiaires marketing, leurs maquilleuses, etc...eux ne doivent surement pas mériter plus que leur smic...
Moi je préfère la star academy à l'Eurovision parce qu'au moins c'est toujours un français qui gagne.
Salut,

Internet permet de se connecter à l'autre bout du monde. Toute la difficulté pour mettre en place la loi HADOPI, est de mettre tout le monde au même pas. Pourquoi mettre des taxes en France si tous les internauts peuvent télécharger gratuitement à partir de sites étrangers ? Je pense que la solution sera ailleurs, une sorte de taxe comme la redevance TV. Enfin, à mon avis...

Tchao MEL
Hors sujet
J'ai été très attristée à la lecture votre interview ce matin dans le Figaro Economie : ainsi les patrons des magasins Leclerc "se serrent la ceinture". Ce sont les concessionnaires Ferrari et Mercedes de nos belles régions qui vont être déçus. Je pense à tous ces emplois perdus par leurs vendeurs. Mais rassurez-moi, vous gardez toujours votre avion privé pour gagner du temps et ainsi préserver le pouvoir d'achat de vos clients ?
Bonjour,

Comme vous le dites bien, il ne faut pas mélanger la rétribution (méritée) de l'artiste et les marges que se font les intermédiaires techniques (l'art s'étant arrêté chez l'artiste, les transporteurs, publicitaires, vendeurs, etc. dont partie du cortège technique et plus artistique)

De mon jeune temps, je payais un CD près de 100Frs.
On nous expliquait alors que la différence entre ce que touchait l'artiste (quelques francs) et le prix de vente représentait en grande partie le gravage, le transport, la pochette, l'impression, etc.

Aujourd'hui, un CD est toujours environ à 15€ et la part de l'artiste n'a pas changé.
Même sur les sites de téléchargement, la somme des prix à payer pour acheter tous les morceaux d'un album reste à ce prix.
Pourtant, il n'y a plus de gravage, transport, impression, etc.
Certes, il faut payer le serveur et la bande passante mais le prix est largement partagé par tous les morceaux téléchargeables sur un serveur.

Donc, si je soutiens la volonté légitime des artistes à être rétribués et à vivre de leur musique, je suis beaucoup plus dubitatif sur les arguments avancés par les majors et distributeurs.

Je milite donc, pour l'instant, pour le téléchargement pirate en attendant que les profiteurs des artistes se noient un peu et comprennent qu'il faille agir de façon plus responsable.
Alors, je payerai volontiers ma musique.

Olivier
les jeunes sans un sou telechargent J. Halliday ( 11millions d'euros de gains), m. Farmer ( 7millions d'euros) etc...Pauvres artistes..
LES JOIES DU SUPERMARCHÉ
Tu arrives sur le parking du supermarché où la
moitié des places sont libres mais réservées à
Gic-Gig (ba oui, il conduit comme une patate,
alors il lui faut 25 places pour lui tout seul), et
tu trouves enfin une place à 300 mètres de
l'entrée.
Tu prends un caddie dont la poignée est poisseuse
comme s'il y avait eu un élevage de limaces dessus.
Bien sûr tu tombes sur le caddie aux roues carrées
qui avance comme un crabe tombé dans un
tonneau de pastis, tu prends donc le caddie de m…
dont une roue est coincée et qui le fait aller
dans tous les sens sauf celui que tu veux.
Tu passes par la porte qui devrait tourner mais
qui est coincée parce qu'un client l'a défoncée,
puis tu cherches comme un zombie sous les néons
le rayon crémerie où tu te les gèles, pour choisir
parmi 12 marques de beurre tous faits avec du lait
de vaches dégénérées bourrées d'antibiotiques et
d'antidépresseurs.

Pour le lait tu dois choisir : entier, demi-écrémé,
avec des vitamines, allégé, très allégé,
nourrissons, enfants, allergiques au lait, malades,
et le bio bien sûr y en a plus du tout, rupture de
stock.

Pour les autres produits c'est pareil, t'as le choix
entre 15 marques qui rivalisent de pub
pour leurs produits industriels bourrés de sucre
blanc raffiné ou d'aspartame, huiles hydrogénées,
glutamate, colorants artificiels : si tu veux de la
qualité, faut vraiment chercher dans tout le rayon
et généralement y en a pas.

Tu fais la queue à la caisse la plus lente, derrière
la mémé qui a pris une promo qui n'a pas de
code-barres, alors tu attends que la caissière-chef
arrive, et ensuite la mémé cherche sa dernière
pièce de un centime tout au fond de son porte-
monnaie, alors tu attends encore...
"Allez à la caisse d'à côté s'il vous plaît, ici c'est
réservé aux paniers !"
Hé meeerde...

Puis toujours avec ce foutu caddie de m…
tu sors pour chercher ta voiture sous la pluie,
tu ne la retrouves pas tout de suite car tu as oublié
le numéro de l'allée.

Enfin après avoir chargé la voiture, il faut
ramener l'engin pourri et là, tu t'aperçois qu'il est
impossible de récupérer ton jeton, tu reviens à ta
voiture sous la pluie qui a redoublé.
Cela fait une heure que tu es parti...

Mais la pub pour Carrouf te dit que tu dois
po-si-ti-ver, et avoir la banane parce que les
bananes sont à 1 euro 02 le kilo au lieu de 1
euro 05 !

La pub d'Auchien avec son compte Waow
(spécial rayon clébards) qui aboie à la radio
pour dire que tu achètes moins cher que si c'était
plus cher...

Et la pub avec pépé Fil-d'slip, sa meuf Mathilde et
leur petite Juliette (il l'a eue à quel âge, le papy
toujours vert avec sa voix de sexagénaire ?) qui
passent leur vie au supermarché Lepaclair : la pub
te dit que tu dois garder tes tickets qui valent
de l'argent donc ne perds pas ton petit bout de
papier de m… pour récupérer tes 10 centimes la
prochaine fois…

On nous prendrait pas un peu pour des c… ?
Bonjour Monsieur,

Le problème avec l'arrivée des plateformes type iTunes, c'est que le produit disque s'est atomisé. On achète à la carte, un titre de l'un, un titre de l'autre. Je crois qu' on ne peut garantir ainsi la viabilité de la "carrière" d'un musicien. A moins d'un euro le titre, combien un artiste doit-il vendre pour devenir "rentable" pour sa maison de disque, et espérer pouvoir se nourrir autrement chez vous qu'avec des produits moins chers que moins chers ?...
Ne jamais oublier qu'à l'origine du business que vous entrevoyez, des marges que vous espérez, il y a les artistes et donc : les fans. Que faut-il pour les contenter ? De bons "disques" qu'ils achèteront en fans transis et non plus en consommateurs "impulsifs".
L'avenir des artistes passe par la qualité de leur production, comme toujours, et par une plus grande proactivité vers le fan. A l'image de Radiohead.
Si vous voulez servir les artistes et bien les rétribuer, créez une plateforme qui plus qu'un réservoir de "singles" sera une tribune pour les artistes. Où ils pourront délivrer des infos en exclusivité, distribuer des bonus, vendre leur merchandising... Car si votre seul objectif est de vendre le moins cher possible le dernier single de Davis Guetta, je ne vois pas ce que vous apporterez de plus à l'offre existante et surtout aux artistes pour qu'ils vivent de leur art. Bien.
while listening l'itw,

Bonjour,

la question de la remuneration des artistes, musiciens notamment, telecharges, pirates est, c'est un fait aujourd'hui, decisiff pour leur avenir.

Comment etre remunere tout en etant telecharge gratoss ?.

C'est la voie de l'avenir probablement que d'accompagner comme vous le dites justement les mutations - sans flateries.

Peut-etre que des echanges sur ce blog impulseront de nouvelles idees, creatives sans pour autant etre debordantes en tous sens.

Espere que vos espaces et etals dans vos Hypers continuent de fideleiser vos Clients. C'est tout le mal qu'on souhaite a votre enseigne.
Salut Yggdrasil!

Il faut savoir que les cd ont été piraté par des fabriquants depuis des années et cela à grande échelle.

Ce commerce a été estimé plus rentable que d'autres bien plus risqué. Sur France 2, Envoyé Spécial a traité le sujet en parlant des contrefacteurs asiatiques qui exportent dans le monde entier des millions de copies.

La gratuité sur internet a le mérite de rendre ce trafic caduque.

Pour soutenir un artiste il faut aller à ses concert, et le faire connaître à ses potes en écoutant ses créations sur internet.
@ spam

completly on the same line

Y.
Bonjour,

L'acces gratuit aux productions d'artistes, musiciens en particuliers et autres de facon plus general, me parait ou me semble etre quoiqu'il arrive l'avenir. Voyez deja le nombre de logiciels libre qui explosent sur la toile. C'est un peu deja l'avenir si vous permettez cette observation.

Je n'affirme rien -ne me permettrais pas-, en ce sens que je ne peux me prevaloir d'aucune expertise en la matiere et n'en cherche pas. Chacun son domaine. Chacun sa place.

Mais reprimer conduit-il vraiment a degager les solutions pragmatiques en prise avec la realite tristement (?) quotidienne ? Poser un cadre oui, convenir des regles du jeu appropries, why not, mais reprimer, pour moi, c'est clairement niet.

A votre bonne sante!

y.
La question du piratage est un terrain glissant. Personnellement, je me contente de lire les premières lignes du rapport Equancy (critique sur readwriteweb, excellent) :

"Le téléchargement illégal est une pratique qui s'est généralisée ces dernières années, ce qui induit inévitablement des pertes pour l'industrie musicale.". Voilà, "inévitablement". Sur la base de quoi? Preuve ou constat? De nombreuses études, même gouvernementales tendant à prouver l'inverse. C'est un premier point.

Maintenant, est il justifiable de voir un album vendu entre 10-15 Euros sous Itunes et entre 15-20 Euros dans le commerce ?

Diffuser un CD sur le marché physique implique :

- créér le master
- cibler la population à qui on voudrait vendre
- Elaborer la pochette, les additifs etc.
- Presser
- Stocker
- Faire la campagne de pub
- Négocier avec les distributeurs
- Livrer
- Tenir des comptes de ventes

C'est fastidieux!

Sur Internet :

- Créér le master.
- L'uploader sur un ou plusieurs serveurs.
- Bien se référencer ou s'inscrire sur certains sites.
Et
C'est tout.

Le cout de production d'un exemplaire sur Internet est nul, comment donc vendre de façon unitaire quelque chose qui ne coute rien à reproduire?

Partant de ce principe, comment justifier la tarification actuelle et comment peut-on obliger les internautes à payer sachant que Internet ou pas, ils sont en mesure de l'avoir gratuitement? Pour moi la solution est dans la prolifération de ce qui ne pirate pas : les bonus/goodies etc... Puisque sur Internet, l'internaute est en mesure de choisir ce qui lui plait, le rapport de force est inversé : il voit ce qu'il veut voir, et non pas ce qu'on veut bien lui montrer (l'offre sera éternellement plus limitée sur le marché du physique mais fourni un rapport humain plus appréciable que la froideur d'un site internet)
bonjour Mr leclerc je n'est pas de commentaire à ce sujet mais juste une chose à quand l'enseigne leclaire va s'installer sur les dom tom merci à bientôt
Salut Mel!

Je pense que demain le choix sera encore plus important. Plus le temps passe plus les droits d'auteurs disparaissent.
Qui perçoit des droits sur la musique de Mozart? Personne. Comme par enchantement il existe un nombre de cd impressionant.

Le métier d'artiste n'a jamais été un métier facile. Pour preuve la vie de ce cher Trazom.

Si l'on crée des artistes pour qu'ils vendent des CD ou qu'ils rapportent des droits c'est une chose. On se rapproche alors de l'art marketing qui colle des fausses étiquettes indélébiles sur des gens.

Maintenant si l'Etat soutient des artistes qui démontrent un savoir faire dans une spécialité artistique c'est tout à son honneur. Tout comme le mécène qui aide l'artiste à aller le plus loin possible dans sa créativité.

La seule réalité d'un chanteur, d'un musicien, d'un danseur est de se produire sur scène. La star AC a produit un vrai spectacle
qui comme toute prestation artistique plait ou déplait.
J'avoue! J'ai regardé la star Ac et en plus j'ai aimé beaucoup de prestations!!! Pourquoi?
Parce qu'il y avait de la mise en scène, des lumières, des décors,du son, des chorégraphies et des artistes.
J'avoue aussi que je n'ai pas acheté de cd et que je ne suis pas allé aux concerts. D'autres ont fait cela à ma place et ont pris du plaisir.

Internet est un espace incroyable qui apporte des facilités d'expression et d'échange.

En 1996 il n'y avait RIEN sur la toile.
Aujourd'hui c'est devenu la nouvelle encyclopédie multi media. De nouveaux artistes ont crée un art qui en chasse un autre comme le portraitiste a disparu avec l'arrivée du photographe.
La musique a la chance d'être une composante du multimedia moderne donc sa réalité économique reste évidente.
Ce n'est pas le cas pour les journaux papier qui vont disparaitre tout comme les cd.
Ce sera bon pour l'environnement!
Bonjour,

Je suis d'accord qu'aujourd'hui le piratage est un vrai problème pour les artistes. J'ajouterais qu'il est même un fléau car on pense facilement que l'on peut tout avoir gratuitement ou bien gagner de l'argent sans faire le moindre effort (en restant assis devant son PC!)

Toutefois l'apparition de sites tels que neuf music, deezer... par exemples, doivent avoir un effet sur le phénomène de piratage. Le problème de certains de ces sites s'avèrent que même en payant on n'est pas en mesure de mettre les musiques facilement sur son MP3 ou son Ipod...

Je ne parle même pas des CD qui sont complètement OUT!!!! Je ne comprends pas que personne n'est proposé de solutions alternatives!!!! De mon côté, j'en imagine plusieurs comme par exemple : Pouvoir aller dans son Magasin Leclerc en venant avec sa clé USB ou son lecteur MP3 choisir et télécharger à une borne uniquement les chansons des différents albums qui me plaisent! En effet, combien de fois on peut acheter un album entre 15 et 20€ pour avoir 3 chansons de bien sur 20!!!

@+

PS : MEL, j'aimerais savoir si vous seriez intéressé par développer une gamme de produits électroniques? c'est-à-dire reprendre votre concept de la Marque Repère pour l'alimentaire mais adaptée à l'électronique.
D'une part, je suis tellement agacé d'entendre les chefs d'entreprises se faire vilipender en permanence(et pour ce qui s'agit spécifiquement de la gd n'en parlons pas)

et par ailleurs, de voir constamment les "artistes" au sommet de la popularité, que je souris - bien que mon CA du rayon disque est aujourd'hui atone, si ce n'est atomisé! et que j'éprouve une sympathie certaine pour certains grossistes de ce secteur en difficulté - de voir ces mêmes artistes, si souvent donneur de leçon, commencer à trembler devant leurs fléchissantes courbes des ventes.

Car contrairement à vous, MEL, je ne crois pas du tout que le "choix" diminuera...au contraire! avec les nouvelles technologies, il y aura de plus en plus de production ! C'est évident! Mais on ne canalisera plus cette production comme avant...adieu ventes dans nos hypers...

Ce qui est d'autan plus drôle, c'est que selon certains artistes, le patron de gd à forcément fait son argent sur le dos de ses employés (les caissières!), mais chez eux, pas de place pour de la considération pour leurs roadies, l'ouvreuse, leur stagiaires marketing, leurs maquilleuses, etc...eux ne doivent surement pas mériter plus que leur smic...
Moi je préfère la star academy à l'Eurovision parce qu'au moins c'est toujours un français qui gagne.
Salut,

Internet permet de se connecter à l'autre bout du monde. Toute la difficulté pour mettre en place la loi HADOPI, est de mettre tout le monde au même pas. Pourquoi mettre des taxes en France si tous les internauts peuvent télécharger gratuitement à partir de sites étrangers ? Je pense que la solution sera ailleurs, une sorte de taxe comme la redevance TV. Enfin, à mon avis...

Tchao MEL
Hors sujet
J'ai été très attristée à la lecture votre interview ce matin dans le Figaro Economie : ainsi les patrons des magasins Leclerc "se serrent la ceinture". Ce sont les concessionnaires Ferrari et Mercedes de nos belles régions qui vont être déçus. Je pense à tous ces emplois perdus par leurs vendeurs. Mais rassurez-moi, vous gardez toujours votre avion privé pour gagner du temps et ainsi préserver le pouvoir d'achat de vos clients ?
Bonjour,

Comme vous le dites bien, il ne faut pas mélanger la rétribution (méritée) de l'artiste et les marges que se font les intermédiaires techniques (l'art s'étant arrêté chez l'artiste, les transporteurs, publicitaires, vendeurs, etc. dont partie du cortège technique et plus artistique)

De mon jeune temps, je payais un CD près de 100Frs.
On nous expliquait alors que la différence entre ce que touchait l'artiste (quelques francs) et le prix de vente représentait en grande partie le gravage, le transport, la pochette, l'impression, etc.

Aujourd'hui, un CD est toujours environ à 15€ et la part de l'artiste n'a pas changé.
Même sur les sites de téléchargement, la somme des prix à payer pour acheter tous les morceaux d'un album reste à ce prix.
Pourtant, il n'y a plus de gravage, transport, impression, etc.
Certes, il faut payer le serveur et la bande passante mais le prix est largement partagé par tous les morceaux téléchargeables sur un serveur.

Donc, si je soutiens la volonté légitime des artistes à être rétribués et à vivre de leur musique, je suis beaucoup plus dubitatif sur les arguments avancés par les majors et distributeurs.

Je milite donc, pour l'instant, pour le téléchargement pirate en attendant que les profiteurs des artistes se noient un peu et comprennent qu'il faille agir de façon plus responsable.
Alors, je payerai volontiers ma musique.

Olivier
les jeunes sans un sou telechargent J. Halliday ( 11millions d'euros de gains), m. Farmer ( 7millions d'euros) etc...Pauvres artistes..
LES JOIES DU SUPERMARCHÉ
Tu arrives sur le parking du supermarché où la
moitié des places sont libres mais réservées à
Gic-Gig (ba oui, il conduit comme une patate,
alors il lui faut 25 places pour lui tout seul), et
tu trouves enfin une place à 300 mètres de
l'entrée.
Tu prends un caddie dont la poignée est poisseuse
comme s'il y avait eu un élevage de limaces dessus.
Bien sûr tu tombes sur le caddie aux roues carrées
qui avance comme un crabe tombé dans un
tonneau de pastis, tu prends donc le caddie de m…
dont une roue est coincée et qui le fait aller
dans tous les sens sauf celui que tu veux.
Tu passes par la porte qui devrait tourner mais
qui est coincée parce qu'un client l'a défoncée,
puis tu cherches comme un zombie sous les néons
le rayon crémerie où tu te les gèles, pour choisir
parmi 12 marques de beurre tous faits avec du lait
de vaches dégénérées bourrées d'antibiotiques et
d'antidépresseurs.

Pour le lait tu dois choisir : entier, demi-écrémé,
avec des vitamines, allégé, très allégé,
nourrissons, enfants, allergiques au lait, malades,
et le bio bien sûr y en a plus du tout, rupture de
stock.

Pour les autres produits c'est pareil, t'as le choix
entre 15 marques qui rivalisent de pub
pour leurs produits industriels bourrés de sucre
blanc raffiné ou d'aspartame, huiles hydrogénées,
glutamate, colorants artificiels : si tu veux de la
qualité, faut vraiment chercher dans tout le rayon
et généralement y en a pas.

Tu fais la queue à la caisse la plus lente, derrière
la mémé qui a pris une promo qui n'a pas de
code-barres, alors tu attends que la caissière-chef
arrive, et ensuite la mémé cherche sa dernière
pièce de un centime tout au fond de son porte-
monnaie, alors tu attends encore...
"Allez à la caisse d'à côté s'il vous plaît, ici c'est
réservé aux paniers !"
Hé meeerde...

Puis toujours avec ce foutu caddie de m…
tu sors pour chercher ta voiture sous la pluie,
tu ne la retrouves pas tout de suite car tu as oublié
le numéro de l'allée.

Enfin après avoir chargé la voiture, il faut
ramener l'engin pourri et là, tu t'aperçois qu'il est
impossible de récupérer ton jeton, tu reviens à ta
voiture sous la pluie qui a redoublé.
Cela fait une heure que tu es parti...

Mais la pub pour Carrouf te dit que tu dois
po-si-ti-ver, et avoir la banane parce que les
bananes sont à 1 euro 02 le kilo au lieu de 1
euro 05 !

La pub d'Auchien avec son compte Waow
(spécial rayon clébards) qui aboie à la radio
pour dire que tu achètes moins cher que si c'était
plus cher...

Et la pub avec pépé Fil-d'slip, sa meuf Mathilde et
leur petite Juliette (il l'a eue à quel âge, le papy
toujours vert avec sa voix de sexagénaire ?) qui
passent leur vie au supermarché Lepaclair : la pub
te dit que tu dois garder tes tickets qui valent
de l'argent donc ne perds pas ton petit bout de
papier de m… pour récupérer tes 10 centimes la
prochaine fois…

On nous prendrait pas un peu pour des c… ?
Bonjour Monsieur,

Le problème avec l'arrivée des plateformes type iTunes, c'est que le produit disque s'est atomisé. On achète à la carte, un titre de l'un, un titre de l'autre. Je crois qu' on ne peut garantir ainsi la viabilité de la "carrière" d'un musicien. A moins d'un euro le titre, combien un artiste doit-il vendre pour devenir "rentable" pour sa maison de disque, et espérer pouvoir se nourrir autrement chez vous qu'avec des produits moins chers que moins chers ?...
Ne jamais oublier qu'à l'origine du business que vous entrevoyez, des marges que vous espérez, il y a les artistes et donc : les fans. Que faut-il pour les contenter ? De bons "disques" qu'ils achèteront en fans transis et non plus en consommateurs "impulsifs".
L'avenir des artistes passe par la qualité de leur production, comme toujours, et par une plus grande proactivité vers le fan. A l'image de Radiohead.
Si vous voulez servir les artistes et bien les rétribuer, créez une plateforme qui plus qu'un réservoir de "singles" sera une tribune pour les artistes. Où ils pourront délivrer des infos en exclusivité, distribuer des bonus, vendre leur merchandising... Car si votre seul objectif est de vendre le moins cher possible le dernier single de Davis Guetta, je ne vois pas ce que vous apporterez de plus à l'offre existante et surtout aux artistes pour qu'ils vivent de leur art. Bien.
while listening l'itw,

Bonjour,

la question de la remuneration des artistes, musiciens notamment, telecharges, pirates est, c'est un fait aujourd'hui, decisiff pour leur avenir.

Comment etre remunere tout en etant telecharge gratoss ?.

C'est la voie de l'avenir probablement que d'accompagner comme vous le dites justement les mutations - sans flateries.

Peut-etre que des echanges sur ce blog impulseront de nouvelles idees, creatives sans pour autant etre debordantes en tous sens.

Espere que vos espaces et etals dans vos Hypers continuent de fideleiser vos Clients. C'est tout le mal qu'on souhaite a votre enseigne.
Salut Yggdrasil!

Il faut savoir que les cd ont été piraté par des fabriquants depuis des années et cela à grande échelle.

Ce commerce a été estimé plus rentable que d'autres bien plus risqué. Sur France 2, Envoyé Spécial a traité le sujet en parlant des contrefacteurs asiatiques qui exportent dans le monde entier des millions de copies.

La gratuité sur internet a le mérite de rendre ce trafic caduque.

Pour soutenir un artiste il faut aller à ses concert, et le faire connaître à ses potes en écoutant ses créations sur internet.
@ spam

completly on the same line

Y.
Bonjour,

L'acces gratuit aux productions d'artistes, musiciens en particuliers et autres de facon plus general, me parait ou me semble etre quoiqu'il arrive l'avenir. Voyez deja le nombre de logiciels libre qui explosent sur la toile. C'est un peu deja l'avenir si vous permettez cette observation.

Je n'affirme rien -ne me permettrais pas-, en ce sens que je ne peux me prevaloir d'aucune expertise en la matiere et n'en cherche pas. Chacun son domaine. Chacun sa place.

Mais reprimer conduit-il vraiment a degager les solutions pragmatiques en prise avec la realite tristement (?) quotidienne ? Poser un cadre oui, convenir des regles du jeu appropries, why not, mais reprimer, pour moi, c'est clairement niet.

A votre bonne sante!

y.
La question du piratage est un terrain glissant. Personnellement, je me contente de lire les premières lignes du rapport Equancy (critique sur readwriteweb, excellent) :

"Le téléchargement illégal est une pratique qui s'est généralisée ces dernières années, ce qui induit inévitablement des pertes pour l'industrie musicale.". Voilà, "inévitablement". Sur la base de quoi? Preuve ou constat? De nombreuses études, même gouvernementales tendant à prouver l'inverse. C'est un premier point.

Maintenant, est il justifiable de voir un album vendu entre 10-15 Euros sous Itunes et entre 15-20 Euros dans le commerce ?

Diffuser un CD sur le marché physique implique :

- créér le master
- cibler la population à qui on voudrait vendre
- Elaborer la pochette, les additifs etc.
- Presser
- Stocker
- Faire la campagne de pub
- Négocier avec les distributeurs
- Livrer
- Tenir des comptes de ventes

C'est fastidieux!

Sur Internet :

- Créér le master.
- L'uploader sur un ou plusieurs serveurs.
- Bien se référencer ou s'inscrire sur certains sites.
Et
C'est tout.

Le cout de production d'un exemplaire sur Internet est nul, comment donc vendre de façon unitaire quelque chose qui ne coute rien à reproduire?

Partant de ce principe, comment justifier la tarification actuelle et comment peut-on obliger les internautes à payer sachant que Internet ou pas, ils sont en mesure de l'avoir gratuitement? Pour moi la solution est dans la prolifération de ce qui ne pirate pas : les bonus/goodies etc... Puisque sur Internet, l'internaute est en mesure de choisir ce qui lui plait, le rapport de force est inversé : il voit ce qu'il veut voir, et non pas ce qu'on veut bien lui montrer (l'offre sera éternellement plus limitée sur le marché du physique mais fourni un rapport humain plus appréciable que la froideur d'un site internet)

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