L'Obs hypermarchés
ÉCONOMIE Communication

Je reste un fidèle lecteur de L’Obs

Faut-il répondre à tous les médias ou ne pas répondre au risque de se les mettre à dos ? Moi je défends mon libre choix. Tiens, rappelez-vous ces 15 derniers jours ! C’était le marathon pour répondre aux sollicitations sur les hausses de prix prévues par la loi Egalim.

L’Obs était semble-t-il en retard d’une actu puisqu’il s’obstinait à me proposer un débat sur "Faut-il fermer les hypers ?". ?J’ai décliné. Trop bateau ! Le sujet est rabâché depuis la loi Royer (1974), les lois Doubin et Raffarin qui limitent, même inefficacement, les implantations. Mal m’en a pris. Carole Barjon n’a pas aimé : "La plupart des dirigeants de la Grande Distribution (E.Leclerc, Carrefour…) a décliné l’invitation. Courage fuyons ! Cette attitude est au moins la preuve d’une soudaine lucidité, les pontes de la grande distribution ont pris conscience que quelque chose est pourri en leur royaume". Pan dans les dents ! Tant d’aigreur, d’ego blessé !

Et le plus rigolo, c’est que tout cette mise en scène (qu’est allé faire mon collègue de Système U dans cette galère...) n’était qu’un prétexte pour caser une proposition du vice-président des Républicains pour limiter l’implantation des grandes surfaces. Invoquer les Gilets Jaunes, taper sur la Grande Distribution à l’heure d’Amazon et des GAFA qui ne payent pas l’impôt... pour servir la soupe au sémillant Guillaume Peltier ? Mince, L’Obs qui sert la soupe à l’ennemi de classe ? Perdriel, reviens ! ?

4 Commentaires

Bsr Mel,
Il parait qu'en prenant de l'âge, on peut devenir réac!?!? A voir...
J'ai connu -de loin, la journaliste en question qui couvrait la campagne de Barre en 1988, et lorsqu'elle venait à son QG de campagne bld St Germain, on sentait bien qu'elle ne se disait pas " mai-son" en arrivant dans les locaux... Et là, vous dites qu'elle sert la soupe de Peltier... Mazette!
Je préfère y voir un égarement dû à un égo pincé plutôt que le "naufrage" que le Général De Gaulle se lamentait de constater pour son pays à cause de la défaite militaire, et à Pétain...pour des raisons biologiques!
Vous avez raison, Perdriel doit tousser quelque part...
Michel-Edouard, je réponds à ta question : tu n'es pas obligé!
Et pour partager (en partie) ton acte de foi en titre de ton post, moi aussi, je continue de lire L'Obs, chaque fois que je vais chez le coiffeur. Pourvu que ça dure... ;-)
Réponse à Michel-Edouard Leclerc à propos du "Dissensus" publié dans l'Obs du 31 janvier 2019
Monsieur,
Dans le texte publié sur votre blog, vous avez oublié une précision de taille : vous n'avez pas, ainsi que vous l'affirmez, "décliné" notre invitation. Malgré de nombreuses sollicitations par téléphone et/ou par mail de votre service de communication, ainsi que par sms personnel sur votre portable, vous n'avez pas répondu du tout, ce qui est très dommage.
Malgré l'idée toute faite que vous préférez propager, nous ne dénions à personne le droit de refuser une interview. Ce droit là nous parait parfaitement normal et il est fréquent que les journalistes essuient des refus.
Il eut été plus simple, et plus courtois, de nous faire connaître votre refus, quelles que soient vos raisons. Vous auriez pu nous expliquer ou nous faire savoir en quoi cette interview vous paraissait inopportune plutôt que de le faire après coup, en vous livrant à des attaques personnelles sur un pseudo "ego blessé"et, qui plus est, en nous insultant et en cherchant à porter atteinte à notre honneur professionnel, celui de Rémi Noyon, qui a travaillé avec moi à ce "Dissensus", et le mien.
Car c'est bien ce que vous faites en affirmant que l'organisation de ce débat n'aurait été qu'un "prétexte" pour "caser" une interview de Guillaume Peltier, auteur d'une proposition visant à limiter l'extension des grandes surfaces, et "servir la soupe" à "l'ennemi de classe"...
Ni Rémi Noyon, ni moi-même n'avons, heureusement, besoin de "servir la soupe" à qui que ce soit.
Quant à votre terminologie de "l'ennemi de classe", elle prouve simplement que vous connaissez bien mal le journal que vous prétendez aimer. Journal engagé, intellectuel culturel et politique, Le Nouvel Observateur, comme l'Obs aujourd'hui, n'a jamais eu d' "ennemi de classe", comme c'est le cas à l'extrême-gauche et dans la gauche radicale. Il a, le cas échéant, des adversaires idéologiques et politiques. Qu'il combat sur le fond. Et en évitant les attaques personnelles inutiles qui masquent généralement la vacuité de l'argumentation.
Bien à vous
Carole Barjon
7 février 2019

Carole, l’expression "ennemi de classe", c’était juste de l’humour. Fidèle lecteur de L’Obs depuis France Observateur (45 ans ?) , je sais bien que mon magazine préféré n’est plus à gauche depuis longtemps. ??? Et sur le fond du propos , soyez bonne joueuse ! Comment auriez vous réagi si j’avais posé une question de même acabit que la votre : "Faut-il limiter par la loi la diffusion des journaux papier ?"... Et si j’avais déduit que votre non-réponse "révèle quelque chose de pourri dans ce milieu de presse aux mains de puissants intérêts marchands" !. ? Dur à avaler pour un journaliste, pareil pour un distributeur ! Sans rancune, hein ? Fidèlement à vous.

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