Marque Repère soutient la conversion au bio
Tout le monde veut du bio, encore faut-il en produire. 5% seulement des terres agricoles françaises sont certifiées bio, alors que la demande croit de 20 à 25 % par an.
Les Leclerc, comme les autres réseaux, cherchent à s’assurer un approvisionnement français, signent des partenariats exclusifs ou s’engagent dans la création de filières autonomes. Des fournisseurs conventionnels veulent aussi se convertir au bio. La Scamark, qui revisite actuellement le cahier des charges de ses produits Marque Repère, lance un label de conversion "Récoltons l'avenir" ! Première à souscrire au deal : la coopérative des "Celliers Associés", qui regroupe 460 producteurs de pommes normands et bretons ! Les engagements sont fermes (no pesticides, no chimie ni radiation etc). Faut compter 3 à 4 ans pour avoir le tampon. ?
Donc, la 1ère année, les jus de fruits intègrent la sélection Marque Repère en conventionnel. Les années 2 et 3 du contrat, ils sont déjà plus valorisés et sont commercialisés sous la marque "Récoltons l'avenir", qui signale au public les efforts de conversion et un engagement de qualité sanitaire et environnemental.. Et une fois certifié en bio, les vergers sont alors habilités à fournir BioVillage.
Je soutiens ce genre d’initiative, alliant confiance, pragmatisme et engagements partagés, y compris sur les prix. Aujourd’hui le jus de pomme, demain le cidre. C’est comme pour les idées : un temps pour la germination, un autre pour la fermentation. Bravo aux équipes des deux bords, top !?
2 Commentaires
Bravo à tous les acteurs impliqués dans cette chaîne de valeur.
Quand l'intelligence et le pragmatisme règnent tout le monde y gagne !!!!