L'inflation est derrière nous : maintenant, les multinationales vont devoir baisser les prix !

A 1,2%, le taux d'inflation est au plus bas depuis 2021. Puisqu'on avait eu des hausses de 20% sur 3 ans, voilà de quoi nous réjouir un peu ! Faut pas se priver d'une première réaction positive !

Mais attention, si ça veut dire que les prix augmentent moins, ça ne veut pas dire que les prix baissent significativement.

Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, tout ce qui a été "pris" dans le portefeuille des consommateurs... a été bel et bien pris.

Mes collègues de Leclerc et moi-même avons toujours dit qu'il y avait dans cette inflation une large part de spéculation (prix des containers, prix des pâtes, de la moutarde, l'huile d'olive : vous vous souvenez ?).

Nous pensons que, quels que soient les aléas momentanés des marchés internationaux, aucun fournisseur ne continue d'acheter au prix fort. Il nous faut donc aller rechercher des baisses auprès des multinationales.

Pas besoin d'en faire une déclaration de guerre ou une polémique. Obtenir des baisses pour les consommateurs serait un juste retour des choses. Et normalement, les négociations recommencent dans deux mois.

On est bien d'accord : E.Leclerc ne conteste pas la loi française qui veut protéger les rémunérations de notre agriculture. Mais s'agissant des multinationales du café, du chocolat, du jus d'orange, des détergents ou des produits de santé / beauté, il n'y a rien qui s'oppose à une loyale discussion sur les prix. D'autant qu'elles s'approvisionnent majoritairement au niveau mondial.

Oui, quand l'inflation baisse, quand les cours descendent (comme les carburants), notre rôle professionnel tout comme notre mission d'enseigne, c'est d'en faire bénéficier nos clients, les consommateurs, et c'est ainsi que nous contribuerons à la croissance de notre économie et l'amélioration du pouvoir d'achat. Vaste programme, mais comme dirait L'Oréal : c'est parce que vous le valez bien ! 😁😁😁