E.Leclerc Bercy
ÉCONOMIE Actus / Débats

Coup de (sur)chauffe à Bercy !

En séminaire avec les meilleurs techniciens d'E.Leclerc dans la Silicon Valley, à la recherche d'innovations pour assurer le développement de l'enseigne face à la déferlante du e-commerce, je prends connaissance d'un bien curieux coup de com' de Bercy sur le dos d'E.Leclerc.

Je ne sais pas qui des journalistes de l'AFP ou de la ministre s'est pris les pieds dans le tapis, mais j'ai découvert en allumant mon smartphone que la ministre de l'Economie voulait taxer l'enseigne de 100 millions d'euros pour cause d'alliance avec son homologue allemand Rewe.

Bien en peine d'obtenir quelques millions d'euros d'Alibaba et autres GAFA, Bercy nous ferait donc une petite crise d'autorité à peu de frais, histoire de détourner l'attention de son échec à punir les pure players du commerce.

On s’amusera déjà de constater les curieux paradoxes de nos politiciens, prompts à défendre une alliance franco-allemande Alstom/Siemens ou Orange/Deutsche Telekom, mais pas E.Leclerc/Rewe. Allez comprendre ce monde-là !

Mais l’histoire est d’abord celle d’une méprise, dans la précipitation de vouloir donner une justification à une commission d'enquête parlementaire qui s'annonce déjà uniquement à charge.

Car au final, un nouveau communiqué vient de tomber et démêle la salade ministérielle. Bercy n'assigne plus E.Leclerc pour son alliance avec Rewe, mais pour des pratiques commerciales contestées, comme annoncé déjà l'année dernière.

Leclerc est légaliste et s'il y a contestation sur la qualité des contrats commerciaux signés par une entité du mouvement coopératif, la justice tranchera, comme elle l’a fait pour les autres enseignes ! Point barre.

Le reste est une boulette, sur laquelle on passera pour n'embarrasser personne, de la ministre ou du/de la journaliste. Mais cela en dit long sur l’incapacité du gouvernement à affronter les insuffisances de sa loi, sans en reporter les manquements sur le dos des distributeurs. Et ça, c'est minable !

2 Commentaires

Un ministre, un cabinet et une administration "à la rue" pour ne pas dire "à l'agonie"...
Laissez p... ; ceux-là sont totalement carbonisés! En espérant -l'espoir fait vivre, que les prochains pourraient ne pas être aussi voir plus nuls.
Sûr que le développement ce votre business dépend d'avantage de vos voyages d'études que d'une inspiration de politicards et d'énarques incapables d'accompagner les mutations de la société et des business.
Bonsoir Mel,
Vous faites bien d'apporter ces éclaircissements car le moins que l'on puisse dire est que ça n'était pas clair!!! Mais comprennent-ils au moins ce qu'ils font à Bercy, à part racketter? Poser la question...

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