Pour lutter contre l'inflation, E.Leclerc lance un comparateur de prix entre enseignes
Hausse des prix : ça s'envole partout ! Électricité, frais bancaires, transports, autoroutes, alimentation, etc.
Dans nos hypers, on voit bien que les clients limitent la dépense et se reportent vers les articles les moins chers.
Pour choisir son hyper ou son enseigne, E.Leclerc lance une nouvelle série de comparateurs. Ca commence aujourd'hui !
On s'est mis à la place d'un consommateur : vous êtes devant un rayon de biscottes ou de pâtes, l'année dernière vous avez constaté des hausses spectaculaires... Mais aujourd'hui, dans la plupart des enseignes que vous fréquentez, ce sont tous les prix des rayons qui s'envolent. Avec raison, vous vous précipitez pour regarder si c'est pareil dans le Carrefour, l'Intermarché ou le Casino d'à côté. Et vous constatez que tous les articles alimentaires sont atteints par cette peste d'inflation.
Le gouvernement (Bruno Le Maire et Olivia Grégoire) voudrait que chaque enseigne propose, comme dans les magasins de La Réunion ou des Antilles, un panier plus stable. Mais "pas trop pas cher" pour ne pas énerver industriels et producteurs qui, hypocritement, s'inquiètent du retour de la "guerre des prix".
Tour à tour, Système U hier, Intermarché ce jour, et Carrefour demain... vont donc produire un "panier" d'une taille plus ou moins importante, ici dans le JDD.
Chez E.Leclerc, on est pas contre ce genre d'opération commerciale. Nous avons multiplié des actions symboliques très fortes : prix des masques, des auto-tests, prix de la baguette, kit menstruel, kit hygiène, et en ce moment une opération carburant à prix coûtant très appréciée. Mais voilà, c'est tout qui augmente : 15% sur l'alimentaire ces derniers mois et 10% à venir... Ca fait 25% en 18 mois !!! ? ? ?
Les 700 adhérents de la coopérative E.Leclerc se sont mis en posture de combat. Pas question d'attaquer l'inflation en mode "petits bras". On attaque l'inflation par tous les bouts en étalant les hausses mais aussi en prenant sur nos marges, article par article, pour continuer à être le moins cher. Et pour le prouver, au delà d'un important programme de promos, il faut que vous puissiez comparer et être rassuré.
Comme dans une bonne série Netflix, E.Leclerc publiera périodiquement un comparateur de prix le plus exhaustif possible. Vous pourrez ainsi voir quelles enseignes, au delà de la pub sur un chariot ou un panier, se décarcassent vraiment pour vendre moins cher.
Ca va susciter des réactions et raviver la concurrence ! Chacun va réagir et vouloir s'aligner à la baisse. Tant mieux pour les consommateurs. On relève le défi. A suivre...
4 Commentaires
Regardant mollement la télé avant hier, j'ai eu un sursaut lorsque vous avez suggéré de "faire payer les machines". C'est à dire exactement mon idée depuis des lustres ! Et vous expliquez très clairement et simplement la chose en quelques minutes...
https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/retraites-michel-edouard-leclerc-assure-ne-pas-se-reconnaitre-dans-cette-reforme-et-propose-de-faire-payer-les-robots_5690342.html
Pourtant, je ne vous ai pas écrit pour vous suggérer ça ! C'est sans doute que ça coule de source pour toute personne qui raisonne un peu et qui comprend que les machines et les robots qui ne cotisent pas et qui remplacent les hommes qui cotisent, ça génère arithmétiquement un déséquilibre financier...
Je parle de ce sujet en connaissance de cause. Ingénieur depuis 1972, (maintenant retraité), je me suis toujours occupé d'automatisation au sens large. Ordinateurs industriels, automates programmables, directeurs de commande numérique, robots, avec les leaders de ces spécialités : Télémécanique, Schneider Electric, General Electric, Fanuc. J'ai pris conscience de l'impact de ça lorsqu'après avoir rentré la "commande du siècle" de la part d'un grand manufacturier de pneumatiques (103 ordinateurs industriels), j'ai lu dans la presse (quelques semaines plus tard) l'annonce de la suppression d'environ 1 500 postes dans l'une de leurs usines. Il ne m'a pas fallu être grand clerc pour faire le rapprochement !
A l'époque, il n'était pas question de retraites, et je ne m'y intéressais guère. Mais aujourd'hui, je comprends très clairement qu'exonérer de cotisation-retraite les machines qui remplacent les humains conduit inexorablement à un déséquilibre de financement du régime de retraite par répartition. En poussant le raisonnement à la limite, s'il n'y a plus que des robots qui ne cotisent pas, qui diable financera le régime par répartition ?
Donc je soutiens votre idée et votre raisonnement. Je le crois juste et exact. J'espère qu'il sera entendu ! Et si ce n'est pas cette fois-ci, peut-être la fois suivante !
Cordialement,
Patrick DELAFON
Ingénieur Institut National Polytechnique de Grenoble
MBA Ashridge College of Management
Breton d'adoption vivant paisiblement à 29 Audierne
Ras le bol de tous ces incompétents, adeptes d'une économie administrée.
Liberté !!!
GEANT y figure alors peut-être vous allez finir par me répondre pourquoi sur QUIMPER GEANT n'y figure pas ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Cordialement.