Guerre Ukraine
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Sidération et indignation après l'invasion de l'Ukraine par la Russie

C'est la sidération qui domine et qui fait les titres des journaux, de l'Humanité à La Croix, de Libé au Figaro jusqu'aux Echos.

C'est la folie d'un despote qu'on y décrit, alors que la prolifération de ses pseudo-arguments réduit la charge à des ambitions d'un autre siècle.

Sans même l'expression nationaliste de son peuple, sans même l'accord de celui-ci, un "dictateur a décidé d'envahir un autre pays sur le continent". Les masques tombent. Pour celles et ceux qui, comme moi, aspiraient en ce début du XXIe siècle à une concorde renforcée entre l'Europe et la Russie, il faudra bien l'admettre, la naïveté, face au désir de guerre, tombe les bras.

"Crimes de guerre en Syrie, annexion de la Crimée, guerre hybride dans le Donbass, cyberattaques et déstabilisation des processus électoraux à Londres, Washington et Paris, guerre sale en Libye et Centrafrique, au Mali" : Laurent Marchand, rédacteur en chef de mon Ouest France du matin, fait les comptes, je n'oserais dire "solde les comptes". ??

81 ans après Barbarossa, Vladimir suit la même stratégie guerrière que l'ennemi allemand de son peuple (invasion de la Tchécoslovaquie, annexion des Sudètes, Anschluss, invasion de la Pologne)... On ne croyait plus que l'histoire se répèterait tellement on nous a martelé du "devoir de mémoire".

L'invasion de l'Ukraine suscitera au moins deux réactions positives :

1) Elle redonne vie au projet de l'OTAN comme seul parapluie protecteur.

2) Elle donne tout son sens à une Europe élargie, comme seule zone de sécurité, de modernité, de liberté et de mieux-être... pour les hommes et femmes qui ne voudront pas rester sous le joug d'une telle dictature.

Pour le coup, à défaut d'avoir pu défendre l'Ukraine (à temps), c'est bien la démocratie qui doit faire de nous ses soldats.

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