ÉCONOMIE
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Tsunami : Après les dons, les projets E. Leclerc / La Voix de l’Enfant
Tous vos journaux font les comptes. Dans les notes d’actu sur mon site (14 et 31/01/05), je m’étais aussi engagé à le faire.
Rappel :
Suite au drame du 26 décembre 2004, les Centres E.Leclerc ont mis en place un dispositif d’envergure afin de récolter un maximum de fonds. Le samedi 15 janvier, pour chaque passage en caisse, l’enseigne a reversé 1 € à la Voix de l’Enfant, soit un total de 2 084 394 euros. De leur côté, les clients avaient la possibilité, s’ils le souhaitaient, d’abonder l’opération en décidant de verser également 1 € au moment du paiement de leurs achats. 376 539 personnes ont participé à l’opération.
Au total, c’est donc 2 460 933 euros qui ont été remis par E.Leclerc à la Voix de l’Enfant.
Les comptes et les projets concrets :
Cette somme destinée à la reconstruction d’écoles, de dispensaires et de toutes les infrastructures indispensables aux victimes et à leur protection a été répartie entre 3 pays fortement touchés : l’Inde, le Sri Lanka et la Thaïlande. Pour le moment, la moitié de la somme a été engagée sur le terrain dans des projets de grande envergure de 2 à 3 ans et versée à des associations locales qui sont maîtres d’œuvre : ICCW (Indian Council for Child Welfare), Terre de Vie, ou encore la Chaîne de l’Espoir.
En Inde : habitat, soins primaires, soutien économique et éducation
En partenariat avec l’association « Maison de Sagesse » : 44 405 euros en 2005.
1) Aide aux villages de pêcheurs touchés directement par le tsunami dans la région de Cuddalore, le long du fleuve, près de Nellikuppam, lieu d’action de « Maison de sagesse ».
- Reconstruction d’habitations dans les villages les plus pauvres.
- Reconstruction de la flotte de pêche : bateaux, moteurs, filets de pêche.
- Amélioration de l’accès à l’eau dans la région de Cuddalore : pompage et système d’analyse des eaux de puits.
2) En partenariat avec le Bureau International Catholique de l’Enfance (BICE) : soutien au développement de 8 villages côtiers du Sud Est de l’Inde et amélioration des conditions de vie des populations : 406 133 euros répartis sur 3 ans
- Relance de l’économie locale par le biais d’un programme de reconstruction de la flotte de pêche et par la mise en place de groupes d’entraide, pour favoriser la solidarité communautaire.
- Développement de l’accès aux soins : un médecin et 2 infirmières assureront des visites médicales à domicile afin de pallier aux problèmes médicaux urgents et assurer les campagnes de vaccination.
- Aide à la scolarisation et activités pour les enfants : achat d’uniformes, de matériel scolaire, centre de soutien scolaire dans chaque village (chaque centre pouvant accueillir jusqu’à 50 enfants), création d’espaces de jeux et d’écoute.
3) En partenariat avec Guild of Service : 60 180 euros répartis sur 2 ans.
- Construction de 2 écoles primaires (75 à 100 enfants concernés par école) et de 6 crèches dans la région sud du Chennai.
Au Sri Lanka : habitat et conditions de vie
En partenariat avec Terre de Vie : 44 800 euros en 2005.
- Reconstruction de maisons provisoires à Dutch Bar, le quartier Est de Batticaloa, sur le cordon lagunaire, complètement rasé.
- Amélioration de la vie dans le camp de Kallar où 800 familles ont choisi de rester : mobiliers, bourses scolaires…
- Construction d’un lotissement de 12 maisons à Palangathure (40 km au nord de Colombo).
- Remise en état du centre artisanal de Batticaloa (Est de l’île) et aménagement de chambres pour éducatrices.
En Thaïlande : faire face à l’urgence
En association avec la Chaîne de l’espoir : 32 844 euros sur 3 ans.
- Soutien aux familles victimes : aide à la scolarisation des enfants, aide au retour à la vie professionnelle des familles dans la Province du Buriram.
- Financement des frais de scolarité des enfants orphelins de l’un ou de leurs deux parents (achat de l’uniforme, des fournitures scolaires, du repas du midi et suivi médical)
Dossiers en cours d’étude et de finalisation en Inde
1) En partenariat avec Arunodhaya : 200 000 euros répartis sur 2 ans.
- Construction d’un centre pour les enfants (aide psychosociale, activités de récréation, aide aux devoirs).
- Suivi des élèves dans les 10 écoles du territoire d’intervention de l’association.
- Formation de groupes d’entraide de femmes (micro-crédits) afin de mettre en valeur leur statut social et économique par l’initiative.
- Allocations supplémentaires à celles de l’Etat pour l’achat de bateaux de pêche et de filets.
2) En partenariat avec l’Indian Council of Child Welfare : programme d’aide et de réhabilitation dans la région de Cuddalore (Sud de Pondichéry) : 340 330 euros répartis sur 3 ans.
- Construction de 100 maisons permanentes.
- Rénovation et provision des infrastructures : construction de routes, approvisionnement en eau potable, assainissement, réverbères.
- Réouverture et fournitures pour 12 écoles qui se trouvent sur la côte (achat d’uniformes, de fournitures scolaires, bourses scolaires pour 300 enfants ayant perdu leur soutien de famille).
- Flotte de pêche pour 50 familles de pêcheurs : subventions partielles ou complètes pour le remplacement des bateaux et filets.
- Parrainage des enfants orphelins et de parents célibataires, centre d’alimentation pour les enfants orphelins et indigents.
Suivi financier et contrôle :
Les Centres E. Leclerc et la Voix de l’Enfant sont liés par une convention qui prévoit le suivi des opérations. VdE est une fédération de 66 associations de protection de l’enfance en France et dans le monde. Elle est présente depuis des années dans cette région touchée par le séisme. Elle s’est mobilisée dès les premiers jours et a créé une plate-forme « Séisme Asie Enfants » pour apporter un soutien efficace et pérenne à ses associations membres et partenaires locaux présents sur place.
Aux côtés de Carole Bouquet, marraine de la Fédération, et de Martine Brousse, la directrice, j’aurai l’occasion de présenter un premier bilan détaillé à la presse, mardi 5 juillet.
18 Commentaires
soit (pour nous tous qui ne maitrisont pas les euros dans ces sommes) 13 millions de francs environ
soit un peu plus de 20 000 francs par magasin ...
...............................................
un bel investissement publicitaire pour pas cher (une page dans un quotidien régional est 2 à 3 fois plus chere...)
enfin c'est toujours ça !
je ne crois pas qu'il y ait vocation publicitaire à ce message pour pas chere. L'enseigne a déjà suffisament acquis en notoriété au pres des consommateurs, pour avoir besoin de se faire mousser davantage. Non je crois au contraire que c'est la notoriété de l'enseigne qui béneficie à la voix de l'enfant et qui a permis de récolter des fonds plus important. Si tel n'était pas le cas la VdE aurait arrété son partenariat avec l'enseigne depuis longtemps, non?
Ce qui est à la limite scandaleux, c'est plutot que MEL se servent de cette association pour partager son amour des grands vins avec la vigneronne madame Bouquet, mais bon je n'en dis pas plus faudrait pas que Madame Leclerc est un soupçon de confirmer (je plaisante bien sur)
MEL, je sens que des critiques négatives vont pleuvoir dans 6 mois, si vous ne montrez pas des photos ou vidéos des projets réalisés ou en cours de réalisation.
C'est la suite de mon message de ce matin.
Alors toute le journée au téléphone et ce soir rien de plus...et rien de prevu pour demain.
Alors j'ai appelé la prefecture de Nantes et personne de neut rien pour moi.
Alors pas d'eau à mon robinet.
Mais maintenant que vous le savez c'est un peu de la non assistance a personne en danger non?
Alors vous faites quoi Mr MEL qui m'ignorez si ouvertement.
Et puis j'explique sur mon blog
Et puis je m'en tape ...je ne compte pas plus sur
Oui je sais.
bonjour erosoft
mon raisonnement est uniquement economique, et le cynisme de l enseigne est caracteristique de l grande distribution...
mais je ne m abaisserais pas aux allusions diverses dont vous usez
je ne vous souhaites pas le bonsoir
Cela me permet de faire un parrallèle avec les nombreux reportages que nous avons vu au niveau des aides aux victimes du Tsunami sur le thème : "mais comment donc toutes les aides n'ont pas été dépensées !!!".
Elles ne laissent pas les sommes collectées tomber entre les mains de gouvernements qui, on le sait, ont une forte propension à la corruption.
D'autre part, en prenant le temps de répartir les investissements, elles évites qu'il y ait une bulle spéculative qui à terme rendrait la vie des sinistrés bien plus difficile qu'actuellement.
En effet, étant donné les efforts de reconstructions à fournir et la disponibilité des matériaux pré-existants dans ces pays à la catastrophe si on se mettait à vouloir reconstruir tout tout de suite, on aurait une augmentation en flêche du prix du ciment, du bois de charpente, du béton et du crépis....
Il me semble quant à moi que les organisations humanitaires font preuves d'une parfaite maitrise du dossier.
Enfin quant à ceux qui n'ont pas d'eau au robinet en France, si j'espère que les services compétents vont leur rétablir, je trouve un peu indécent les plaintes de ce genre quand on sait qu'au Sri Lanka, Inde et Thailande, l'accès à de l'eau potable même transportée à dos d'âne peut être un luxe...
Tes messages sont poignants et parfois très drôles aussi (cf. réponse à Colette "Alors ma Colette, c'est ton mari qui raque").
Si c'est vraiment vrai que tu te trouves dans une situation économique aussi précaire, que peut-on faire pour t'aider ? Une pétition auprès du syndicat des eaux de ta région ? Je me demande bien ce que va te répondre MEL... ?
Courage à toi
Il semble qu'il fasse un peu moins chaud aujourd'hui....
Ca c'est de l'argument mortel...
Ne vous plaignez pas du retour de la tuberculose dans les grandes villes quand on sait les ravages du Sida en Afrique...
On peut dire ça aussi...
"A2lb" vous etes un con.
Mais ça vous le savez déjà, car ce n'est pas la première fois que l'on vous le dit.
J'espère bien récuperer l'eau avant qu'une pétition ne soit nécéssaire.
Si tu vas sur mon blog tu y trouveras la photocopie du document de coupure. Les références sont les miennes et la société des eaux c'est la SEPIG et sur l'annuaire c'est le 02 40 62 43 23 .
Alors ce n'est pas juste pour moi, c'est pour tous les gens de ma région a qui on coupe l'eau depuis cette semaine.
Mais je doute que vous trouviez un interlocuteur autre que la personne de l'accueil...
Mon mari est musicien professionnel et a monte un projet social pour sortir les gamins de la rue et leur donner une seconde chance dans la vie a travers la musique. Ca marche, 200 jeunes depuis 9 ans sont passes par son "ecole" et pour la majorite ont reussi des concours de la Royal School of Music de Londres, leur redonnant confiance en eux.Certains gagnent leur vie par leur musique egalement. Il a obtenu des fonds du gouvernement et autres institutions pour la construction d'un centre multi-culturel pour abriter et confirmer la perennite de ce projet.
Un contracteur, pour obtenir le marche, lui a propose Rs 2,000,000 (environ 57,000 euros, soit 20% du montant total du projet une fois arrive a son terme).
Mon mari a bien entendu refuse ... le projet depuis est bloque "pour des raisons administratives" ... cherchez l'erreur ...
Une question donc Monsieur Leclerc : aucun doute sur votre integrite, celle de Carole Bouquet ou encore celle de l'association la Voix de l'Enfance dont les efforts sont evidemment a louer, mais qui s'occupe des controles sur place ? notamment des montants verses "sous la table" pour faire avancer ces projets? Je ne me leurre pas, il y en a ... rien de scandaleux a cela, c'est une pratique courante presque culturelle ... mais il faut le savoir et savoir parfois dire non en en connaissant aussi les consequences derriere...
Emile, pourquoi insulter les autres ? Même quand on est dans la panade, on peut dire les choses autrement.
Est-ce que je peux vous donner un coup de main ? Je vous pose tout simplement la même question que Corinne. Si vous êtes dans la merde, pas de fausse pudeur, voici mon adresse : 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy-les-Moulineaux.
Entièrement d’accord avec vous. Les polémiques sur l’utilisation instantanée des fonds n’ont pas de sens. Toutes les associations avec lesquelles nous sommes en contact en Indonésie ou sur la côte Est de l’Inde, disent cette vérité : il ne faut pas reconstruire à l’identique. Il ne faut pas recréer à la va-vite des bidonvilles qui seront, demain, menacés par un autre tsunami.
Il va falloir déplacer des populations, exproprier, reconstruire… Ca prend du temps.
Et puis, vous avez aussi raison de dire qu’il faut faire attention aux spéculations. Des petits malins ont déjà bien compris que le prix des terrains côtiers allait flamber. Surtout ceux qui sont un peu en hauteur. Pas la peine d’aller enrichir ces promoteurs-là.
Je vois bien que je ne vous convaincrai pas. Vous restez sur une posture définitivement critique. Je trouve que c’est dommage. On ne peut pas à la fois interpeller les entreprises pour qu’elles agissent et dire, par avance, que ce qu’elles font n’est motivé que par leur cynisme.
D’ailleurs faut-il s’en défendre ? C’est l’inverse qui serait contestable. Une entreprise a un objet social, elle rend compte à ses banquiers, à ses fournisseurs et à ses salariés. Si les entreprises finançaient des causes, « généreusement et gratuitement », il y aurait lieu de s’interroger sur la bonne gestion de ces firmes. De l’aide aux associations…au financement des partis politiques, il n’y a qu’un pas, n’est-ce pas ?
Alors, tant pis si définitivement, vous ne donnerez jamais aucun quitus à la probité d’un chef d’entreprise. L’important, dans cette affaire, c’est que l’argent arrive à destination et serve à la reconstruction. Les bénéficiaires n’ont pas d’états d’âme, eux.
Pour ma part, je pense même (comble du cynisme ?) que si l’entreprise y trouve un intérêt (une image), c’est un gage de continuité pour ses futures interventions. Alors…
Mon cher Emile,
Je vous vois à grand peine bien énervé.
Nonobstant que comme le disent si bien les enfants "cécuikidikiyé" (dans votre cas multiplié par le nbr de fois ou vous le dites), votre propos qui consiste à mettre en parallèle votre cas personnel de coupure d'eau (ce qui est de l'inconforts certes), avec le drame que peut être pour les familles qui l'ont subi un Tsunami, est proprement stupéfiant d'égocentrisme et d'égoïsme primaire.
Je vous sent "de gauche" tendance Mélanchon, vous savez ce type qui chante l'internationale et qui ne souhaite pas connaitre un Lithuanien...
Je rentre d'un séjour en inde où j'ai découvert que la pointe sud de l'inde avait également été touchée par le raz-de-marée et que dans certains villages la désolation régnait encore.
Le village de pêcheurs de Kanyakumari (Cap Comorin) a été touché ainsi qu'un village à 4 km à l'ouest de Kanyakumari complètement dévasté qui attends toujours de l'aide.
Puisque vous êtes en relation avec certaines associations indiennes, j'aimerais savoir quelles sont celles qui peuvent intervenir dans cette région de l'inde.
Exact, Florence, il est très difficile d’exercer des contrôles impeccables. Et pourtant, c’est une obligation.
1) Suite à nos appels, des clients de nos magasins ont généreusement donné de l’argent à la Voix de l’Enfant. Ils entendent bien que les deux partenaires garantissent un bon usage de ces fonds. Une « trop grande perte en ligne » serait source de frustration, et même de désespoir.
Dans le système juridique français, un don est définitif et ne confère au donateur aucun droit de contrôle sur l’association bénéficiaire. Par convention, la Voix de l’Enfant s’est néanmoins engagée, avec nous, à rendre transparente l’utilisation précise des fonds. Voix de l’Enfant est responsable de la gestion, de l’utilisation, et des coûts de gestion. Mais comme le faisait remarquer Erosoft à Yoyo, Leclerc a apporté toute sa notoriété dans l’opération. Jamais VdE n’avait récolté de telles sommes. Toute l’équipe derrière Carole Bouquet en a parfaitement conscience et nous travaillons à livre ouvert.
2) De son côté VdE s’est assurée de la qualité des ONG locales qui utilisent ou contrôlent l’affectation des fonds dans leur périmètre d’intervention. On n’est pas à l’abri de mauvaises surprises. C’est pourquoi, j’ai proposé que plusieurs de nos cadres suivent, pour nous, telle ou telle réalisation. Ils sont motivés, désintéressés et ne seront pas manchots s’ils perçoivent qu’un appel d’offres ou qu’un devis sent le pourri.
3) Enfin, il ne vous aura pas échappé que nous avons morcelé l’utilisation des fonds en plusieurs micro-réalisations. Il peut exister, ici ou là, une arnaque ou une erreur. Elle sera confinée sur un projet, sans risque de contagion excessive…
Bon, avec tout ça, on est un peu bordé. Mais j’insiste, c’est loin de nos bases, il y a toute une chaîne d’intervenants et le zéro défaut n’existera pas.
nous sommes producteurs de beurre de karité centrifugé en côte d'ivoire.
pour lutter contre la pauvreté;il faut privilégier l'achat des produit transformés en afrique!
nous achetons dans les villages défavorisés du nord de la rci.
à prix équitable.
notre produit est 100% naturel sans conservateurs(O,OO5% d'eau.)
livraison en boîtes blanches de 250 gr sur palette.dieppe ou marseille.
prix unitaire cif :3 euros!(prix de revente internet 15 euros.vous pouvez prélever 1 ou2 euros pour vos oeuvres sociales.
aidons l'afrique.!
contact:le gall paul e.mail armorixtechno@yahoo.fr
bp 1063 abidjan.rci.
autres renseignements sur demande.
(48 cartons de 60 boîtes)
Ce blog est vraiment un blog personnel. Pouvez-vous transmettre vos propositions commerciales directement à : SIPLEC, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy-les-Moulineaux.