SOCIÉTÉ Législation / Fiscalité

Baisse des prix : Les lauriers au ministre, les distributeurs à la caisse !

« En septembre, on pourra dire que le gouvernement a agi pour baisser les prix et nous devrions atteindre l’objectif de 5 % fixé initialement ». Pour tout observateur un peu attentionné, cette affirmation de Renaud Dutreil (LSA du 13/07) a de quoi susciter quelque interrogation. 1) La loi qui vient d’être votée au Parlement prévoit en effet la possibilité pour les distributeurs de déduire de leur prix de vente une partie de la marge arrière (quand elle est supérieure à 20 %). Vu la concurrence que vont se livrer les distributeurs, il y aura bien un important mouvement de baisse. Mais la loi est explicite. La réforme ne doit intervenir qu’au 1er janvier 2006. Les députés ont même voté un amendement qui sanctionne les contrevenants qui voudraient s’exonérer de respecter le seuil de revente à perte d’ici là. 2) Comment, dès lors, Renaud Dutreil peut-il faire de telles promesses ? Tout simplement en reprenant à son compte la « tolérance » décrétée par Nicolas Sarkozy à la suite des accords du 17 juin 2004. On se souvient en effet qu’industriels et distributeurs s’étaient engagés à baisser leurs prix de 2 %. Devant les réticences des fabricants à revoir leurs tarifs, Leclerc et Intermarché avaient pris l’initiative de baisser plus substantiellement leurs prix, crevant ainsi le plancher du seuil de revente à perte légal. Les pouvoirs publics ne s’y étant pas opposés, la plupart des distributeurs ont suivi le mouvement. 3) Quelle ampleur donner à cette tolérance aujourd’hui, alors que les enseignes se livrent sur le terrain (notamment dans l’Ouest) une véritable guérilla. En réunissant, mercredi soir, tous les distributeurs, Renaud Dutreil entendait organiser sereinement cette nouvelle phase de transition qui couvrira la période de publication du décret (nouvelle loi) jusqu’au premier janvier (application). D’emblée, le ministre a dit son opposition à une guerre des prix maximale ouvrant la voie aux récriminations (du Château ?), et plombant toute perspective de poursuivre l’œuvre réformatrice au 1er janvier 2007 (rapport d’étape). Il a reconnu (et s’est félicité) l’importance de la baisse obtenue après les accords du 17 juin. Il a constaté aussi les dépassements actuels par rapport à la zone de tolérance (SRP – 2 %) et a proposé qu’on s’en tienne à une fourchette « raisonnable » (étant bien entendu qu’on n’allait pas exiger de remonter les prix en septembre pour les rebaisser en janvier). 4) Le débat s’est focalisé sur une possibilité de rabais de - 2 % à - 5 % . A ce dernier chiffre, les distributeurs ont immédiatement réagi : dans l’impossibilité d’obtenir des fournisseurs une révision tarifaire, cette baisse serait évidemment à leur charge. C’est donc dans un apparent consensus que, rue de Lille, on décida prudemment qu’on en resterait à la tolérance actuelle. Ceux qui cherchaient, comme nous, une directive pour fixer les prix des catalogues « rentrée des classes » dont l’impression avait été retardée jusqu’à cette fin de semaine, savaient donc, en partant, à quoi s’en tenir. Théoriquement, personne ne sera en dessous de SRP - 2. (Vu les gesticulations de certains de mes petits camarades concurrents, j’insiste sur le « théoriquement »). 5) Pour longtemps ? Pas si sûr. En écoutant s’exprimer leurs interlocuteurs, les distributeurs ne pouvaient pas être dupes. Maintenant que la loi est votée, le gouvernement a tout intérêt à récupérer la mise. Pourquoi chercherait-il à contrer telle ou telle enseigne qui, pour gagner des parts de marché, organiserait une petite surenchère à la baisse… Jusqu’à – 5 %, est-on dans le « raisonnable » ou le « déraisonnable » ? (Bien sûr, personne ne cautionnera, tout le monde il est légaliste ! ! !) Et si un industriel ou un distributeur devait s’en plaindre, les pouvoirs publics n’auraient-ils pas la partie belle en renvoyant les professionnels dos à dos pour dénoncer le non-respect de la loi ? 6) Voilà les distributeurs momentanément pris au piège. N’est-ce d’ailleurs pas ce qui faisait rigoler Jean-René Buisson de l’ANIA (« On verra si les distributeurs qui ont réclamé la liberté des prix sauront financer les baisses sur leur marge »). A long terme, il se met le doigt dans l’œil s’il imagine que les enseignes ne se retourneront pas vers leurs grands fournisseurs pour renégocier les tarifs. J’inviterai évidemment mes adhérents à le faire. Mais d’ici janvier, il suffira qu’une enseigne attaque pour que les autres soient contraintes de suivre. Mon groupe n’entend pas être le moins réactif (euphémisme). Mais la question est celle du risque juridique tout autant que du risque financier. Au sein de chaque enseigne, les services marketing se grattent la tête. Tout le monde lorgne les concurrents en doutant de leur intention. D’ici septembre, ce sera clean, mais après… 7) Dans son bureau, rue de Lille, R. Dutreil II a le sourire de sa revanche. Les distributeurs et le gouvernement précédent avaient boudé sa circulaire. Il a su, dès son retour aux affaires, habilement manœuvrer entre conservateurs et réformateurs. S’il n’a pas récupéré la mainmise sur la DGCCRF, il pourra se référer aux indicateurs de T. Breton (les chariots types) pour mesurer la baisse et en offrir le bénéfice au gouvernement. Une baisse qui ne sera pas loin d’atteindre, de toute façon, les 5 % en fin d’année ou en début d’année prochaine !

18 Commentaires

Très intéressant cette image un peu Far West des distributeurs qui se lorgnent pour voir qui va tirer en premier sur les prix en septembre. Mais ou est l'intérêt pour un distributeur de baisser le prix d'un produit ou d'une catégorie de produits de manière significative si l'on sait que cette baisse va etre copiée immédiatement par les concurrents? Surtout étant donné la faible elasticité prix ces derniers temps (bien noté par M. Dutreuil dans son entretien LSA).
Et, s'ils ne sont pas capables de partager le cout avec les fournisseurs (sauf peut-etre à long terme) les distributeurs ont-ils vraiment les moyens d'absorber encore 5% de baisse de prix sur les grandes marques (par exemple en augmentant le volume des MDD, ou hausses de prix sur d'autres produits), comme le suggère Jean Leroyer dans le même article ("Il y aura peut-être une baisse apparente sur certains produits mais on va bien devoir garder notre niveau de marges..") J'imagine que vous avez tous (à l'exception de Carrefour) déjà presque tout fait pour baisser les couts d'exploitation...
Finalement, que penser du discours de Serge Papin: "Je dis fortement, je ne vais plus baisser les prix. Nous avons déjà procedé à d'importantes baisses de prix, il n'y en aura pas d'autres". Votre partenaire dans la centrale d'achat Lucie aime-t-il le poker?
Bonjour,
Je suis désolé d'accéder à votre site pour une réclamation, mais impssible de le faire sur vos sites magasins.
Je tiens à vous faire part du comportement odieux d'un responsable à votre magasin de Bonneuil.
Je me suis rendu ce jour, à ce magasin pour l'achat d'une télé aucun vendeur n'était en vue, seul un homme en chemise blanche qui semblait il faisait parti du rayon, après une longue attente, je me suis adréssée à cette personne pour savoir où étaient les vendeurs, celui-ci n'a même pas daigné lever la t^te pour me répondre et m'a répondu qu'il ne savait pas et qu'il fallait l'attraper quand il étéit là et m'a dit que c'était à moi de les chercher !
Après avoir enfin trouver un jeune vendeur au rayon des télé qui lui s'est comporté admirablement, cette personne est venu vers lui, je lui est donc demandé de qui il s'agissait et celui-ci me répond qu'il s'agit de son responsable (d'ailleurs odieux également avec son vendeur) un certain M. HIVERS !
Comment un responsable de rayon peut ne pas donner l'exemple à son équipe, j'avoue ne pas comprendre, j'ai moi même travaillé 10 ans dans le commerce en tant que chargé de clientèle et je dois admettre que ce comportement est intolérable pour un responsable, en revanche le vendeur à été particulièrement aimable, malgré ma colère d'avoir été si mal accueillie par ce M. HIVERS.
Qualité de service irreprochable pour ce jeune vendeur mais inadmissible ce responsable.
J'espère obtenir une réponse à ce mail.
Cordialement,
Nathalie DIEZ
bonjour je viens de surfer sur votre blog et, si je trouve cela très interessant et assez complet, je souhaiterais conaître votre opinion et vos engagement par rapport au rtavail des personnes handicapées.
Merci de votre réponse
bonjour je viens de surfer sur votre blog et, si je trouve cela très interessant et assez complet, je souhaiterais connaître votre opinion et vos engagements par rapport au travail des personnes handicapées.
Merci de votre réponse
Re Spev (22/07/05)
Je réponds d’abord à votre conclusion : Oui, certaines déclarations s’apparentent à des annonces comme on en voit au poker. Quand Serge Papin dit qu’il ne veut plus baisser ses prix, il tient un discours interne (« je protège les marges de mes adhérents »). Il gère un rapport de force avec les pouvoirs publics (« j’ai déjà donné à la baisse, pas question de saboter les marges »). Et il annonce la couleur à l’égard des grands fournisseurs (« c’est vous qui avez augmenté vos tarifs, il faudra bien en revoir quelques-uns à la baisse »).
Sur le terrain, et par-delà le discours et les intentions, chacun fourbit ses armes. La réforme de la loi est irrémédiablement engagée. Les distributeurs ont deux ou trois ans devant eux pour réapprendre à travailler avec des « marges avant ». Ils vont retravailler leur offre : repositionnement des grandes marques à la baisse (inéluctable). Redéfinition du rôle des MDD (puisque des grandes marques baissent, certaines MDD retrouveront une fonction génératrice de marge). Diversification ou resserrement de l’offre, etc.
La où je ne suis pas d’accord avec vous, c’est sur cette idée d’un effet d’imitation qui enlèverait toute capacité de différenciation. En retrouvant une partie de leur liberté, les enseignes vont avoir le choix de leurs armes. Les produits discountés ne seront pas forcément les mêmes, pas plus que les gammes qui seront développées.
N’oubliez pas ce dont il s’agit, c’est de mettre fin à la parenthèse Galland (1997-2005). Et de retrouver une situation de concurrence permettant la différenciation des prix dans les enseignes.
L’importance des baisses, vous avez raison, dépend de l’élasticité prix de la demande. Moi, je crois qu’il y a un gros réservoir d’accroissement de chiffre d’affaires en baissant le prix des grandes marques. Je n’adhère pas au discours général sur la remise en cause des marques. Elles resteront attractives si leurs prix baissent.
C’est mon analyse. C’est le fondement de la stratégie de mon enseigne. Depuis deux ans, en restant le moins cher, les centres E. Leclerc ont, chaque année, pris 0,4% de part de marché. Depuis que Carrefour a baissé dernièrement ses prix (mais ça faisait trois ans qu’il le disait…), son cbiffre d’affaires connaît aussi un frémissement positif.
A contrario, une politique d’enseigne chère serait encore plus pénalisante. Parlons prosaïquement : pour faire de la marge, il faut faire du chiffre. Il faut qu’il y ait des consommateurs dans les magasins.
A court terme enfin, la baisse viendra moins d’une ponction sur les marges que de la transformation des nombreuses promotions, bons d’achats, tickets, ou offres gratuites, en baisses directes de prix. Ce sont sur ces leviers que nous allons immédiatement pouvoir jouer.
Bonsoir Monsieur Leclerc,
Comment je peux arriver à présenter/vendre à votre Groupe un nouveau produit sur le marché français (produits de soins pour bébé).
Je n'arrive pas à obtenir un rendez vous dans votre centrale d'achat.
Pourtant ce produit à un part de marché de 80% dans deux pays!!et existe depuis 1920!!
Je vous remercie sincèrement de bien vouloir m'accorder un magasin test pour prouver ce produit à un prix très intéressant pour le consommateur.
Depuis début juillet je suis en charge de la France et je souhaite vous présenter / vendre impérativement se produit.
Dans l'attente de vous lire.
Je vous prie de croire, Cher Monsieur Leclerc, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Ellen van Duijn
A propos de ce "gros réservoir d’accroissement de chiffre d’affaires en baissant le prix des grandes marques", je vous l'accorde si vous agissez tout seul ou avant les autres, ce qui vous permet d'accroitre le CA en gagnant des parts de marché... Mais si tous tirent en même temps (ce qui est assez rare, et s'appelle normalement une guerre de prix), que ce soit sur des produits un peu différents ou non, faut espérer que le marché entier soit poussé à la hausse. Vous pensez vraiment que si les prix baissent d'encore 5%, la demande pour les grandes marques s'accroitra de facon significative, alors que les prix des MDD ne font que diminuer aussi?
Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé depuis les baisses de prix dites Sarkozy en septembre 2004, qui ont même déclenché une baisse des volumes dans les premiers temps.. Votre enseigne a peut-etre bien tiré son épingle du jeu, mais soyons clair - c'est à cause de votre bon image prix, renforcé par les campagnes très médiatiques (contre la loi Galland et pour le pouvoir d'achat) que vous avez mené personellement, et non pas parce que vous avez baissé les prix plus que les autres en 2003 ou 2004 (d'après tous les indices l'écart de prix sur les grandes marques reste assez serré en France et Carrefour s'est même rapproché un peu de vous en 2004)..
On sait très bien que reinvestir les gains de productivité dans les prix bas c'est la seule facon soutenable de faire avancer les parts de marché et les bénéfices dans la grande distribution.. Certains s'en sortiront mieux que d'autres, dependant de leur taille et du management. En attendant de voir le déroulement de ce jeu en France, je me demande quel bilan vos adhérents dans le vrai Far Ouest du pays tirent de leur gunfight actuel avec ces méchants du groupe Carrefour ;-)
Re Spev (26/07/05)
Oui je crois à l’élasticité prix de la demande, concernant les grandes marques. C’est parce qu’elles ont trop augmenté leurs prix qu’elles se vendent moins. A l’inverse, en les baissant, on booste le marché.
On ne peut pas s’appuyer sur l’expérience des accords Sarkozy. D’abord, les baisses étaient faibles, et trop progressives (2% en 6 mois !!!). Elles étaient d’autant moins visibles que les pouvoirs publics ne les reconnaissaient pas. Tel ne serait pas le cas d’une baisse de 5%, d’ici le début de l’année prochaine.
Les profits prévisionnels ? Soyons clairs. Il y a beaucoup à perdre dans une guerre des prix qui serait mal maîtrisée par chaque enseigne. Mais, il y a encore plus à perdre pour l’ensemble des distributeurs et des industriels à ne pas relancer le marché.
Les conservateurs prétendaient que la baisse de prix allait être nuisible à l’emploi. Mais regardez ce qui se passe dans les grands magasins. A défaut de tenir leur part de marché, ils licencient, alors qu’ils vendent cher !
Re ellen van duijn (25/07/05)
Le mieux serait que vous m’écriviez directement et je ferai suivre :
Michel-Edouard Leclerc
ACDLec
52 rue Camille Desmoulins
92451 Issy-les-Moulineaux Cedex
Bonjour Monsieur Leclerc,
Je suis le DG d'une petite société de production et distribution de jus de fruits frais, à la marque "Mon Verger".
Je ne travaille pas avec votre enseigne, car, comme Ellen van Duijn, il m'est impossible de présenter mes produits à l'adhérent qui est en charge de ma catégorie de produit (et ce n'est pas faute d'avoir essayé !!).
L'objet de ma prise de parole est lié à la réforme de la loi galland et à son implication directe sur le business des petites entreprises.
Pensez-vous que la nouvelle législation aura un effet plutôt négatif ou plutôt positif, sur l'activité des petites entreprises travaillant leurs propres marques (MN souvent d'envergure à peine nationale) ?
A mon sens, la baisse des prix devrait se critaliser sur les marques leaders.
La GMS bénificiera donc d'une meilleure rentabilité en positionnant en linéaires des marques alternatives, moins bataillées.(= plus d'opportunité pour les petites marques).
Avez-vous une opinion qui pourrait m'aider à mieux cerner les potentiels ou problémes à venir pour les petites marques / petites entreprises ?
Par avance Merci & bonne continuation dans vos affaires !
Bonjour Monsieur Leclerc,
Tout d'abord, je tiens à vous féliciter pour votre blog qui a l'odeur d'une tribune libre accessible à tous (du moins à tous ceux qui ont accès à Internet).
Pour ma part, je m'interroge sur un point. Vous vous offusquez contre l'interdiction de la revente à perte. De la part d'un distributeur, cela peut sembler assez anachronique. En effet, quel intérêt pouvez vous avoir à revendre un produit à prix inférieur à celui payé, par vous, au distributeur ?
Le propre de toute entreprise ne serait-il plus de créer de la valeur ?
Bien évidemment, vous me répondrez que tout dépend de la définition que l'on retient pour le prix d'achat et qu'à aujourd'hui, ce prix d'achat ne tient pas compte des marges arrière et de la coopération commerciale (services que vous "facturez" aux fournisseurs visant à booster les ventes sur leurs produits).
Ceci étant, la solution ne serait-elle pas de repositionner la négociation commerciale en amont, c'est à dire de renégocier vos prix d'achat en minorant, dans le même temps vos marges arrières.
De cette manière, fournisseurs et distributeurs conserveraient leurs marges. La différence serait que vous pourriez, si vous le souhaitez, baisser le prix de tel ou tel, sans tomber sous le coup de la revente à perte.
Cette vision peut sembler un peu naïve mais j'aimerais justement connaître votre position sur ce point.
Bien cordialement,
Laurent LOMBART
Bonjour Monsieur LECLERC
J'ai lancé il y a quelques mois un site Internet dédié à la consommation.
www.promos-net.com
Son objectif est de présenter les offres promotionelles (tracts, catalogues...) des grandes enseignes.
Les intérets de ce site son multiples:
Proposer aux internautes un large choix des offres des distributeurs (GD, GSB, Mode,Tourisme...)
Contourner les problemes de non distribution des prospectus en boites aux lettres pour des raisons economiques (pour exemple j'ai un choix de 4 de vos centres dans un perimetre de 10 mn de mon domicile et je ne recois jamais au meme titre que mes voisins les offres commerciales de ces points de vente)
Répondre à votre volonté de vous battre pour les problemes liés à l'écologie (au meme titre que votre volonté de supprimer les sacs de caisse, diminuer le nombre d'exemplaires de vos prospectus aurait un effet tout aussi benefique auprès des consommateurs)
Alors que vous avez un taux de transformation relativement faible de vos tracts distribués, les internautes qui viennent sur notre site ne sont plus des collecteurs d'information mais bel et bien des consommateurs potentiels.
En allant sur votre site du groupement, vous ne captez que des consommateurs fidèles à votre enseigne. en proposant vos offres commerciales sur promos-net.com vous vous donnez la possibilité de gagner de nouveaux consommateurs afin de consolider vos parts de marché actuelles.
La Loi GALLAND devrait soi-disant faire apparaitre des écarts de prix entre les distributeurs. Cela reste à prouver. les écarts auraient effectivement été plus visibles dans la configuration du Franc plus qu'elle ne le sera en Euro.
En visitant www.promos-net.com ,je suis persuadé que vous comprendrez la nécéssité de voir vos offres commerciales en ligne sur notre site.
Restant à votre disposition
Re Royer (14/09/05)
Je vais réfléchir à votre proposition. Je n’ai pas pris beaucoup de temps pour moi ces derniers temps. Laissez-moi un peu de répit pour aller voir promos-net.com. A bientôt et n’hésitez pas à me relancer.
Re Laurent LOMBART (2/09/05)
Cher Laurent. Je ne cherche pas à revendre à perte. Comme vous le dites, si on s’en tient à une définition stricto sensu, personne n’a intérêt à revendre à perte.
Mais cette expression recouvre, dans le contexte français, une autre réalité. La Loi Galland a « élevé » artificiellement le seuil de revente à perte. Quand j’achète un produit 100 € et que je reçois pourtant du fournisseur 30€ au titre de la rémunération de la coopération commerciale (marge arrière), le seuil de revente à perte stricto sensu devrait être à 70 €. Pas en France, puisqu’il n’est pas déductible du prix. C’est contre cela que je me battais. C’est cela qui va évoluer.
Votre souhait était que l’on minore le prix d’achat du montant des marges arrières. Nous allons pouvoir le faire en descendant jusqu’au seuil de 20%. Donc, vous voyez. Vous n’étiez pas naïf. Simplement un peu en retard sur l’information. Cordialement.
Re Dominique TOUBOUL (22/08/05)
Désolé pour cette réponse tardive… Oui, vous avez raison. La bataille va se porter sur les marques nationales. C’est une chance pour vos produits et plus généralement, celles des PME qui opèrent sur des marchés très ciblés.
Pouvez-vous m’envoyer une doc sur ce que vous faites et m’indiquer les personnes que vous aviez contactées au groupement (ACDLec, 52 rue Camille Desmoulins, 92451 Issy les Moulineaux).
Bonjour Monsieur Leclerc
Je ne comprends pas quelles seront les conséquences de la réforme de la loi Galland. pourriez-vous me l'expliquer? En vous remerciant d'avance.
Au revoir
Laure
Bonsoir Monsieur Leclerc,
Je vous souhaite des bonnes fêtes fin d'année et je tiens à vous informer que malgré des plusieurs essais de référencement nous sommes toujours pas arrivé.
Heureusement nous avons déjà une belle opération en cours pour l'association UN REGARD UN ENFANT (1 coffret 10 produits achetés € 2 pour l'Association et 1 produit acheté € 0,10 retrocedé à l'Association).
Au plaisir de voir votre Enseigne parmi nos partenaires.
Cordialement.
Ellen van Duijn
TM Company - Distributeur exclusif Zwitsal
www.zwitsal.fr
www.unregardunenfant.org
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Depuis début juillet je suis en charge de la France et je souhaite vous présenter / vendre impérativement se produit.
Dans l'attente de vous lire.
Je vous prie de croire, Cher Monsieur Leclerc, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Ellen van Duijn
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Heureusement nous avons déjà une belle opération en cours pour l'association UN REGARD UN ENFANT (1 coffret 10 produits achetés € 2 pour l'Association et 1 produit acheté € 0,10 retrocedé à l'Association).
Au plaisir de voir votre Enseigne parmi nos partenaires.
Cordialement.
Ellen van Duijn
TM Company - Distributeur exclusif Zwitsal
www.zwitsal.fr
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Bonsoir Monsieur Leclerc,
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Ellen van Duijn

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